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In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō
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Gekitsu Kyôshi
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Gekitsu Kyôshi
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In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Mar 29 Mar - 0:00






   

   Welcome to my house
    Feat The Fumiste
   




- Maître.
- Ginkousha, qu'il est bon de te revoir.

Baigné dans une ambiance nacrée de luxe, je me livrais à une étreinte sincère avec cet homme à qui je faisais pleinement confiance. L'affection sous sa forme physique n'était pas une habitude pour moi, tout particulièrement envers mes ''employés''. Cependant, des circonstances particulières se dressaient devant nous. Voilà quelques mois que j'étais parti en ''voyage'' pour des raisons particulières que je me ferai un plaisir d’expliquer en temps et lieux propice. Dans une accolade prolongée, je démontrais ma reconnaissance à cet homme hors du commun qui avait su d'une main de maître maintenir mes activités à flots pendant que je devais régler quelques dossiers de la plus haute importance. Jamais, ô grand jamais je n'aurais confié les clés de mon Empire à un être envers qui je n'avais pas pleine confiance. Le Banquier, quand à lui, l'avait. Maître des chiffres, homme noble, respecté et respectable, il savait comment gérer une affaire. Certes n'avait-il pas mon charisme et mes impondérables, mais il était un dirigeant digne de ce nom. Relâchant mon emprise sur le corps de mon second, mes bras l'invitèrent à prendre place sur un des deux fauteuils qui trônaient au milieu de cette pièce à la faible luminosité simplement mais distinguement décorée. De couleur bourgogne et capitonné, ces massifs fauteuils en acajou démontraient directement l'importance de cette rencontre entre moi et mon confident. Lui offrant un verre, je prie la parole dans cette pièce vide d’yeux et d'oreilles.

- Mon ami, j'ai entendu certaine chose entre les branches. Tu me connais, tu sais que je reste informer, peu importe comment. Cependant, j'aimerais entendre un rapport de situation de ta bouche. Allez, racontes-moi.

Bien en place pour écouter son discours, je croisais les jambes en m'allumant un de mes cigares venant directement de Kumo. Cette scène, je l'avais vécu mille fois, mais j'adorais ça. Deux hommes, une pièce vide, mais luxueuse, une lumière tamisée, de l'alcool, des cigares, des habits propres et des discussions importantes. Voilà comment j'aimais vivre. Ce décorum était si important, il mettait une certaine ambiance à travers ce dialogue qui était déjà, lui-même en soit, plutôt palpitant.

- Gekitsu-sama, nos affaires vont très bien, suite à une légère perte de bénéfices lors du dernier trimestre nous avons vu nos revenus gonflé lors du présent trimestre. Mon petit doigt me dit que votre voyage n'y est pas pour rien. Bref, nos activités aux pays du feu vont toujours de bon train. Nous sommes toujours au sommet de nos sphères d'activités habituelles. Nous faisons même une percé dans le domaine de l'artisanat. Le ralliement d'un collectif de petits artisans sous notre bannière semble être très prolifique.


Prenant une pause et une gorgée de vin, il poursuit.

- Notre position au pays du feu est demeuré stable depuis votre départ mon seigneur. Cependant, il y a eu du mouvement dans nos filières voisines depuis le temps. Au pays de l'eau, nous n'avons plus eu de nouvelles d'Akuma Kazuky, ce dernier ne semblerait plus être dans les parages. Au pays de la terre, votre nouveau partenaire Akihide semble aussi volatilisé. De nouveaux pions sont cependant dans la partie, je me ferai un plaisir de vous les présenter ultérieurement. J'ai aussi remarqué l'émergence d'une organisation semblable à la nôtre, mais plus petite, en provenance du pays du Son. Un certain Kyojin en serait le maître d'œuvre, il serait intéressant de le jauger afin d'évaluer les options quand à cet homme. Pour ce qui est de nos filiales à Konoha-même, à Kumo et Kiri, elles sont en bons états. Le plan que nous préparions sera en mesure d'être lancé, à quelques petites adaptations près. L'œuf pourra éclore et ainsi l'oiseau mangera.

Sur ce mot de code lourd de sens pour qui pouvait le comprendre, j'avais pris une gorgé de ce vin rouge qui vieillissait dans ma cave depuis maintenant maintes années. L'occasion s'y prêtait. De bonne nouvelle et la retrouvaille d'un bon ami, que demander de mieux? Tranquillement, dans cette pièce au cachet caractéristique de ma personne, nous buvions, fumons et parlons de tout et de rien. Ah la vie est belle.

Pendant ce temps-là, dans le bar, se trouvant au-dessus de ce bunker luxueux souterrain, un tas d'hommes et de femmes buvaient pour un but bien personnel à chacun. Fêter, oublier, baiser. Libre à chacun. Il y avait en ces lieux effervescent des employés, des clients mais aussi certain de mes gardes qui assuraient une sécurité des lieux. Toujours à l’affût, l'un dit à un autre:

- Yo, c'qui lui?
- Hum, j'sais pas, sa tronche me dit quelque chose. Il dégage une bonne dose de chakra...
- Va chercher le boss.
- Il est en pleine réunion avec tu sais qui...
- Mwais..


Semblant sortir de nul part, un de mes hommes de mains les plus puissants et importants les poussa en prenant la parole. Ryoushi Inuzuka, surnommé le Chasseur.


- Tassez-vous bande de cons, vous ne sauriez même pas remarquer un membre de l'akatsuki si vous en verriez un. Cet homme est un ANBU de la feuille. Fumijirō, pour être précis. Il peut vous tuer en une fraction de seconde, donc faites gaffe. Tellement que vous êtes subtiles, il vous a probablement déjà remarqué. Vu l'effet de subtilité et de surprise gâchée, je vais aller à sa rencontre. Vous, continuer de glander, ah sinon, y'a eu homme soul mort dans la chambre de bain....


Grand et musclé, cet albâtre au look effrayant faisait son chemin jusqu'à la table où se trouvait sa cible. Ce qu'il voulait de lui? Tout dépendra de ce qu'il allait bien lui répondre. Un homme de sa trempe devait sûrement avoir une raison de se trouver en ces lieux. Ayant déjà collaboré avec le chef de la Racine par le passé, le patron serait assurément approbateur de cette initiative. Mais avant de le laisser s'approcher du boss, il allait devoir dialoguer avec l'homme loup. Ce dernier, fier et droit, lui adressa sur un ton grave et visiblement confiant les mots suivants:


- Je sais qui tu es, ninja de la feuille. Ta réputation à écho. J'aimerais savoir la raison de ta présence en ces lieux.







   
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Dernière édition par Gekitsu Kyôshi le Lun 2 Mai - 16:48, édité 1 fois
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Re: In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Dim 1 Mai - 21:24


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« Un bordel pareil dans un si petit village... » susurrais-je en jonglant du regard sur les différentes personnes qui buvaient, dansaient et jubilaient sans cesse. Un pauvre bar avili par les conneries humaines qui n'avaient aucune limite. Des hyènes par dizaine sans honneur qui trinquaient tous pour une raison ou une autre. En réalité, j'étais présent pour surveiller l'état critique de ce village, car il était sur les terres du pays du feu, donc près du bourg que je servais depuis tant d'années. De plus, une entrevue avait été arrangée entre l'un des criminels les plus recherchés et moi, un pauvre homme masqué sans identité qui ne savait qu'exécuter les ordres de son maître. Je n'étais pas niais, je connaissais bien la personne qui devait m'accueillir, donc ce bistrot était l'endroit parfait pour le décamper ; et je n'avais pas tort puisque, dès mon arrivée, dès la commande passée au comptoir, les regards se portèrent sur moi ; tous prêts à me fracasser à tout moment. De bonnes petites bêtes musclées sans cervelle qui agissaient seulement pour l'argent.

Je tenais mon pauvre verre composé de quelques centilitres d'alcool frais en main gauche, tandis que ma tête était baissée ce qui faisait tomber des mèches sur mon regard vide. Je me faisais discret, du moins le plus possible pour ne pas créer une baston générale.  Toutefois, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire narquoisement dans l'ombre, car les agissements de ces types n'allaient pas attendre. Des gars comme eux étaient, généralement, des bellâtres qui frappaient aveuglement. En me levant et retournant face à toute cette foule, les regards faisaient pression ; l'atmosphère pesait davantage surtout lorsque je m'étais mis à me diriger vers une table aérée grâce au vasistas à côté. Je m'accotais sur le montant de la fenêtre tout en fixant ma pauvre boisson toujours pas entamée, je ne me préoccupais même pas des bêtes sauvages à côté. Si je le faisais, le bar serait déjà vide et j'aurais cassé l'activité économique du gérant qui, sans aucun doute, était l'individu que je recherchais. Je reconnaissais, bien évidemment, les grosses têtes de son entreprise malgré leurs petites primes qui n'étaient pas loin d'un shinobi lambda. La puissance de ce réseau en devait une pour le chef seulement, et c'était le plus drôle.

Le temps passait rapidement et les chuchotements à mon sujet étaient audibles. Certains voulaient se battre contre moi, d'autres non. Certains voulaient savoir qui j'étais, car beaucoup me craignaient. L'un d'eux, le plus connu de tous, du moins au premier abord, s'était mis à parler à haute voix et sans gêne. En me présentant, il prit un air arrogant que je n'appréciais pas du tout. C'était bien l'homme que l'on appelait Le Chasseur. Il était impressionnant, je devais l'avouer, il dépassait toutes les têtes et faisait le double, le triple, voire plus de mon poids et en muscles. Après avoir insulté ses camarades et m'avoir présenté sans gêne, il s'approcha de moi avec une prestance remarquable, tellement émérite qu'il se faisait un chemin aisément dans un amas d'ivrogne et... tout ça pour me rejoindre à table.

La raison de ma présence en ces lieux ? Seulement pour discuter avec ton maître, sale chien. Pardon, c'était mes pensées. Je pris une dernière gorgée de mon alcool avant de déposer le verre sur la table. Le regard se releva pour toiser l'antagoniste droit dans les yeux, un léger rictus pour montrer que je n'allais pas blaguer... et sans qu'il s'y attende, avec une précision parfaite et une vitesse hors du commun, mon poing gauche s'enfonça avec vive allure sur son faciès pour pouvoir le défigurer et malgré mon petit physique, j'arrivais à lui casser le museau avec le peu de force que j'avais utilisé contre lui ; mais ce n'était pas tout, car j'avais agrippé son crâne de ma main libre afin de l'encastrer contre le madrier transformé. La table se brisa en plusieurs morceaux pour en faire de pauvres débris, tandis que le gars était à mes pieds. En relevant les yeux en direction des autres qui voulaient, plus tôt, me battre à mort, je voyais la peur dans leurs regards.

« Ramenez-le. » disais-je en parlant de Gekitsu Kyôshi.


Dernière édition par Fumijirō le Dim 12 Juin - 16:16, édité 1 fois
Gekitsu Kyôshi
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Re: In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Sam 7 Mai - 6:56






   

   Welcome to my house
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Un brin d’audace, une once de folie, une bonne dose de confiance, d’indéniables capacités. Cet homme avait des cojones. Venir en mon antre pour brutaliser un de mes hommes, il fallait le faire. C’était audacieux, je dois l’avouer. De plus, il n’avait pas malmené un nobody, ce colosse Inuzuka savait se défendre, mais malgré tout, il avait été pris de vitesse par ce jeune phénomène. Définitivement, il ne manquait pas à sa réputation, le jeune. En temps normal, j’aurais fait tabasser sur le champ quelqu’un osant s’en prendre ainsi à un de mes ‘’proches’’ subalternes. Il aurait servi d’exemple à cette foule en délire ne demandant qu’à être rassasié de violence. Qui ne demandait qu’à être dominé comme la bande de clébards qu’ils étaient. Nonobstant le fait qu’il venait d’encastrer un de mes hommes, je l’appréciais. Contradictoire, en effet. Étrangement, j’osais espérer quelque chose d’aussi inusité d’un homme de son acabit. Non pas que j’aimais particulièrement voir mes hommes se faire ainsi rincer, mais je savais apprécier quelqu’un sachant m’impressionner. Et lui, bah, il avait réussi à titiller mon intérêt. Bien plus que le reste du bas peuple fréquentant mon établissement. J’allais donc lui servir ce qu’il voulait : moi.

Bien entendu, je savais tout ce qui se passait dans les endroits que je possédais, j’y avais un contrôle total. C’est donc ainsi, que j’allais faire mon entré en scène. Avant cela, j’allais devoir faire le ménage. Nul besoin que ces êtres immondes et intoxiqués entendent ce qui allait se dire entre ces murs. J’avais donc ordonné quelque chose de bien simple à Ginkousha, mon fidèle bras-droit. Sec, direct et formel je lui avais dit : Tout le monde dehors, maintenant.

Ginkousha, alias le Banquier, cet homme savait inspirer le respect. Vêtu de luxueux habits valant probablement plus que tout ceux des gens ici présent réuni, il savait détoner dans la foule. Calme mais imposant par sa simple présence, il infligeait une peur énorme à bien des gens. Incroyablement froid, ses ordres étaient comme les miens, pour tous ceux appartenant à mon réseau : indiscutable. C’est donc ainsi, qu’il allait s’acquitter de la mission que je lui avais donné. Faire sortir tout ce beau monde d’ici, afin de me laisser le champ libre pour parler à ce konohajin me réclamant. Ouvrant la porte menant à la grande place. Il prononça que quelques mots avant de se faire obéir sur le champ : Messieurs, mesdames, quittez. Maintenant.

Il n’en fallait pas plus. Mon gaillard s’étant pris une baffe par l’A.N.B.U. de la feuille avait donc été dans l’obligation de ravaler son orgueil et de ne pas répliquer. Il savait que ne pas obtempérer aux directives de son supérieur lui amènerait des conséquences plus importantes que le plaisir que lui apporterait une possible vengeance. Prenant ainsi son mal en patience, il quittait, comme tout le monde.  Quand je dis tout le monde, c’est tout le monde. Filles de joies, mercenaires, ivrognes, barman, tout le monde voguaient vers d’autres cieux, tout bonnement car le patron l’exigeait.  Par peur, par respect, va savoir, l’important, c’est qu’ils le faisaient.

A
yant vidé l’endroit en un temps records, mon fidèle acolyte prenait de nouveau la parole. S’adressant à Fumijirō avec un ton incroyablement dénué d’émotions :

- Monsieur, mon maître va vous recevoir d’ici peu. Je vous souhaite une bonne discussion, vous ne saurez par déranger. Au revoir.


Avait-il dit avant de quitter, lui aussi, ce lieu de divertissement pour adultes. Cependant, il ne restait pas bien loin, il allait demeurer devant la porte, empêchant quiconque de pénétrer et de perturber l’importante discussion qui semblait imminente entre le nouvel arrivant et son patron, moi.  C’est donc ainsi, que le calme venu dans la place, que je faisais mon entrée. Clappant des mains, lentement, afin de l’applaudir, je marchais vers lui, tout en lui adressant la parole.

- Définitivement, vous savez comment vous faire remarquer. Merci pour le divertissement, cette journée était fade. Alors, vous vouliez me voir. Je suis ici. À votre écoute. Vous désirez définitivement quelque chose. Un homme de votre acabit ne viendrait pas ici me rencontrer sans raison.

Avais-dis, avant de me servir un verre de whisky, me servant à même une bouteille neuve qui traînait sur une table. Ici, tout m’appartenait, donc, pas besoin de demander.  Prenant une gorgée de ce délicieux nectar, j’allais attendre sa réponse, qui j’espérais, allait me satisfaire, qui sait le genre d’affaire que j’allais encore dénicher. Avant cela, je rajoutais cependant une légère incise à son égard, étant bon hôte, je me devais de le faire.

- Ah oui, d’ailleurs, servez-vous un verre, la maison offre.







   
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Fumijirō
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Re: In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Dim 12 Juin - 16:27


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C'était à lui de m'accueillir convenablement. Il répondit brièvement après que son second, à moins de me tromper, eut à évacuer la salle suite à ma mauvaise rencontre avec l'un des leurs. Ce que je trouvais légèrement hypocrite de sa part, c'était de me féliciter après avoir supplanter son colosse qui avait un air bien trop rogue. Si les soûlots pouvaient rester, ils assisteraient à une scène digne d'une rencontre entre deux grandes puissances ; celles-ci  n'étaient que représentées par des hommes, tout cela pour dire que ce, non, notre rendez-vous pouvait en faire suinter plus d'un, dont les grands dirigeants. Après tout, j'avais dans la même pièce deux gros criminels qui furent traqués en vain par les Nations. J'étais ici seulement pour connaître ses projets, ses objectifs et savoir ce qu'il avait à me proposer en échange de sa liberté. Dans ma branche, seulement mon niveau, mes aptitudes et mon expérience pouvaient arrêter cet homme ainsi que tout son réseau ; sans compter Danzō. Ils n'étaient pas à sous-estimer, j'avais peut-être terrasser l'un de ses bouffons, mais ce n'était qu'un faible à mes yeux, sa prime se rapprochait de celle d'un bandit lambda aux agissements néfastes comme les vols, les meurtres sur des individus sans importance.

Celui qui gardait les portes pour empêcher quiconque d'entrer en ces lieux n'était qu'autre que Ginkousha : une pièce maîtresse pour notre surnommé "Don", il était bien entendu recherché pour des trafics en tout genre et surtout dans la finance. Je jonglais du regard sur les angles de la pièce les plus sombres afin de m'attendre à un traquenard redoutable. Je voulais aussi savoir si certains de nos traîtres étaient là, dont un ancien membre de ma brigade.

Gekitsu rétorqua par des paroles brèves et pas vraiment intéressantes, il voulait connaître mes intentions, pourquoi venir le voir... je réfléchissais rapidement pour savoir comment ouvrir le sujet. Avant que je pus répondre, il me proposa un verre et je savais déjà qu'aucun poison allait s'immiscer dans notre entrevue, c'était sans aucun doute un brigand, mais pas un lâche. Je levais seulement mon petit verre pour être servi par une prostituée du bordel. Un léger alcool percuta les carrés de glace dans la coupe, ce qui donnait un doux son de percussion entre les solides, le verre et les glaçons. Une bonne petite gorgée pour pouvoir rafraîchir ma gorge et avant de reprendre la parole. Je relevais mon œil droit en sa direction, celui-ci était le seul visible puisque j'avais la chevelure qui était retombée sur mon faciès dus  à la tête baissée, les coudes sur la table et les mains jointes. La mansarde s'accordait bien avec l'atmosphère sombre. Par des mots simples et sur un ton légèrement cassé à cause du long silence que j'avais emprunté : « Donnez-moi une bonne raison de ne pas vous arrêter maintenant, sachant qu'Inuzuka Ryoushi et Genzou sont à vos côtés ? »

Mes paroles froides étaient accentuées par le fait que j'étais en colère. Je revenais d'un long séjour, fatigant et répugnant. Je ne voulais plus perdre mon temps avec des futilités et connaître ses agissements, comment allait-il me convaincre par sa simple parole ? J'espérais pour lui qu'il pouvait réussir, sinon j'allais réduire son effectif à zéro. J'étais prêt à tout détruire en un seul coup. Mon aura pouvait être ressentie à des horizons, à mille ronds et encore. Je gardais toujours cette position digne d'un parrain et pour montrer que je n'allais pas rester ici sans rien faire.  


Dernière édition par Fumijirō le Lun 13 Juin - 14:05, édité 1 fois
Gekitsu Kyôshi
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Re: In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Lun 13 Juin - 7:23






   

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Ahhhh, il ne me décevait pas. Pas du tout. J’adorai jouer à ce genre de jeu. Tel une partie de carte, nous jouions chacun notre tour une carte, en dévoilant un peu plus sur nos réelles intentions, par moment, nous bluffions, laissions croire des informations méticuleusement choisi à notre ‘’opposant’’, si je pouvais me permettre le terme. Allons, optons pour partenaire de jeu, c’est plus idoine. Cet homme me faisant face était un adversaire, un coéquipier de taille dans cette joute verbale que nous avions débuté. Sa simple présence, l’énergie qu’il dégageait, cela en disait beaucoup sur lui. Il était confiant, et non pas en vain. Il était fort, sincèrement, cela se ressentait avec une grande évidence. Il avait fait mordre le poussière avec aisance à mon homme de main. Cependant, il ne fallait pas s’y prendre, cela ne m’impressionnait pas le moins du monde. Je reconnaissais sa prestance, certes, je ne m’en laissais absolument pas imposé, loin de là. Ma simple présence suffisait à faire taire une foule et à faire se fermer le clapet à un mercenaire aguerri, à lui faire ployer le genou devant moi et à me jurer allégeance. J’étais le Conquérant. On me respectait, on me craignait. Je dégageais une énergie écrasante, dominante, voir terrifiante. Certes, je n’étais pas dupe, mon vis-à-vis n’était pas le genre d’homme que je pouvais intimider ainsi bêtement, je n’osais même pas penser essayer, j’allais plutôt embarquer dans son jeu, prendre la porte qu’il m’avait offert.

Sa réponse, elle, contrairement à ses actions, m’avait déçu. Il avait décidé de patienté un peu avant de passer aux réelles affaires, celles qui nous ferait avancer dans notre but commun. Dommage, j’allais cependant continuer la danse. Nous arrêter? Bonne chance. J’étais insaisissable. Je me présentais ouvertement en plein village caché et personne ne pouvait rien faire contre moi. Pourquoi? Car je n’existais pas. Aucun registre ne faisait office de ma naissance ou de mon existence. Toutes mes propriétés et mes biens appartenaient à de fausses identités et des prêts noms. Mon système était incroyablement bien monté, il était infaillible sur ce point. Maintes fois testé, il était à l’abri de ce genre de menace. J’étais un mythe, une légende, légalement, on ne pouvait pas m’atteindre, j’étais blindé et je m’en bidonnais lorsque j’y pensais. Alors, qu’en était-il de mes partenaires? Genzou? Un surnom inventé. Cet homme était un fantôme. Un mort vivant. Il avait été exécuté dans une prison à haute sécurité il y a de cela des années, son dossier était clos. Il n’était plus rien aux yeux de la loi et des grand pays. Plus rien ne le reliait à son ancienne vie, hors ses capacités terrifiantes de shinobi. J’avais savamment manigancé le tout, tel un maître, j’en avais fait le parfait disciple. Ryoushi? Un bâtard non-reconnu officiellement par le pays du feu, pour question de non légitimité. De plus, il savait très bien ce qu’il faisait. Il n’avait rien déserté, à proprement parlé. Tous mes hommes étaient blindés face à ce genre de menaces. Cependant, j’étais un peu paranoïaque, si un jour, l’un d’eux se faisait saisir, je m’étais assuré qu’aucun ne parle via un moyen bien à moi, je ne courais aucun risque. C’est donc ainsi que j’allais répondre à cet émissaire de la feuille.

- Si vous voudriez nous arrêter, une équipe d’ANBU encerclerait déjà le bâtiment et cela serait déjà fait. Et je peux vous confirmer que personne hormis mes hommes n’est dans un rayon de 100m du bâtiment. Vous savez aussi bien que moi que vous ne pouvez rien contre nous sur ce point. Je n’existe pas. On ne peut saisir l’intangible. Alors, si vous le voulez, venons-en au fait. Vous ne m’avez pas tué et je ne vous ai pas tué pour une raison : nous savons mutuellement que nous pouvons nous être utile. Alors, dites-moi la véritable raison de votre présence en ces lieux et je vous dirai ce que vous voulez entendre. Disais-je, tout simplement, en savourant mon verre qui était des plus agréables.







   
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Re: In cauda venenum ♛ ft.Fumijirō    Ven 15 Juil - 0:22
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La position auguste se rompit. Je m'étais redressé sur cette petite chaise confortable. Le dos enfoncé correctement, seules les paroles de mon interlocuteur pouvaient m'embarrasser. Je cherchais, en réalité, une façon de les arrêter avec de bonnes excuses, car oui, pendant un laps de temps qui m'était accordé, j'essayais de trouver une solution pour les embarquer avec moi ou dans une morgue. Je n'avais plus envie de les voir de sitôt, puisqu'ils détenaient le plus gros réseau de criminels du monde ninja... Et, tout le monde voulait la peau du chef, mais personne n'arrivait à l'atteindre, et moi, me voilà en face à face avec ce type qui était comme un fantôme aux yeux de tous. Même ces pions le voyaient jamais ou exceptionnellement. Je souriais dans l'ombre ; en vrai, ce rictus était légèrement nerveux pour marquer mon envie de les abattre un par un.

Néanmoins, un autre objectif me tendait la main. Bien plus intéressant que mes pulsions meurtrières, et de loin... Bien que je n'étais pas permis de collaborer avec un homme de si haute dangerosité, une fois sous le service d'un traître, j'avais le droit de faire ce qui me plaisait. Il avait un talent discret, et je ne pouvais rien y faire face à cela : son aide était précieuse, son cercle était immense, tellement qu'il contrôlait des territoires sans que les grandes nations purent intervenir face à son étalement. Je réfléchissais énormément à ce qu'il pouvait m'apporter, puisque j'avais tellement de comptes à régler que ce soit dans mon village ou à l'extérieur. C'était comme cela que je triais mes intérêts, plus j'éliminais mes proies, plus j'avançais en direction de cette finalité.

Il pensait vraiment que je ne pouvais pas agir seul. J'étais un commando à moi seul, et si je le voulais, j'aurai très bien pu les déterrer. Tous. Ma colère canalisée, je ne pouvais qu'être attentif à sa réponse plus ou moins prétentieuse. Il se prenait pour un surhomme, surtout avec son insolence. Au-dessus des autres, peut-être, mais il ne pouvait se comparer à moi ou me donner des ordres. Même mon capitaine ne se sentait pas autant autoritaire avec moi, alors lui, un simple bandit, qui ne savait que recruter des hommes sous son aile et qui ne voulait qu'anéantir ses ennemis et étaler son terrain, ne pouvait rien me dicter.

« Si vous saviez... je suis le plus talentueux de ma section. Je n'ai pas besoin d'agir en équipe pour déraciner un réseau de malfrats. Dussé-je vous vilipender de sitôt pour vous faire comprendre que je ne suis pas l'un de vos pions dont les compétences se limitent à des jets de pauvres projectiles ? Vous êtes peut-être un fantôme, mais j'arrive à vous voir et je peux vous toucher.   » me stoppais-je un instant pour reprendre mon souffle et pour pouvoir changer de sujet rapidement, je voulais seulement mettre les choses au clair. « J'ai de nombreux projets pour nous, ceci dit. Par contre, il me faudra votre allégeance, ou votre honneur. Si vous comptez me trahir, cela ne sert à rien de s'aventurer dans une conversation longue et sérieuse... cela n'amènerait qu'à une perte de temps et à un combat à mort. Ne me voyez pas comme l'un de vos pions, j'ai besoin de vous pour atteindre mon objectif car votre lacis est dense et soudé. Oto, Konoha, et ce jeune Uchiha qui erre sans but, ce sont mes proies et ce sont les vôtres. En échange, vous aurez ce que vous voulez. J'ai juste besoin d'accomplir ma quête de pouvoir et d'inculquer au monde que je suis le seul génie qui existe. » terminais-je en arquant le sourcil droit pour lui montrer que j'avais fini de présenter mes plans. Toutefois, je n'avais rien dévoiler de si gros, puisqu'il pouvait très bien refuser l'offre et tout balancer pour gagner des sous.

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