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Chuutarô
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Chuutarô
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Au port de Kiri (Chuu x Niki)    Mar 19 Avr - 23:31

Au port de Kiri !
MISSION DE RANG C - [0% effectué] Disponible

Bonjour Chuutaro ! J'espère que tu es toujours motivé ! J'ai une mission pour toi. Un grand bateau de livraison contenant une multitude d'armes arrive aux quais de Kiri. Tu dois aider les employés à faire l'inventaire des armes. Attention certaines armes sont dangereuses, tu devrais les manipuler avec prudence. Dans cette mission de rang C tu seras accompagné par Nishiki Fûma. Amusez-vous bien !


Objectif : Aidez les employés à vider le bateau et faire l'inventaire.


Souvent, on me demande qui il était, d’où il venait et ce qui lui était arrivé. Non ! Ce n’était pas une légende, Chuutarô a réellement participé à la légende de Kiri, mais pas de précipitation, vous finirez bien par connaître son histoire. Pour ma part, je suis Gerokichi, compagnon et meilleur ami de feu notre héros, laissez-moi vous conter son histoire autour d’un feu, rejoignez ce monde épique de guerres, de ninjas et de samouraïs.

Le jeune de onze ans ne se levait jamais tard, il adorait sentir la rosée du matin sur son visage alors qu’il quittait les habitations familiales du clan Kumo. Il vivait avec ses deux frères, Soramasu et Tenka, ainsi qu’avec Nishiki et Shirasu, qui avaient rejoint la famille suite à l’éviction du clan Fûma de ce dernier. Acceptant très mal la situation, les deux derniers arrivants avaient du mal à cohabiter du fait d’une divergence vis-à-vis de leurs origines. Beaucoup de zones d’ombres parsemaient ces lieux et nul ne pouvait mieux comprendre la situation que Chuutarô, lui qui avait été au plus près de Niki et qui avait appris à la connaître, savait ce qu’elle pouvait ressentir. Les deux ne se connaissaient pas depuis très longtemps mais s’étaient très vite liés d’amitié. Flâneur à ses heures perdues, Chuutarô vagabondait dans les rues de Kiri, seul, comme toujours accompagné de moi, son Tanuki qui dormais encore sur son épaule droite. Jonchant les allées du village, sans but aucun, l’enfant fit un arrêt pensif devant l’académie des apprentis ninjas, se rappelant les bons et mauvais moments passés entre ces murs. Sans pour autant être nostalgique, il repensait aux copains, aux professeurs, à Niki et à leurs bêtises fomentées pour le plus grand malheur du directeur et de la Mizukage, à l’image de celles de Naruto et de Konohamaru, des bêtises qui ont fait que personne n’oublie qui tu es, même des années plus tard.

Posé sur un rocher, le temps avait filé et le soleil pointait le bout de ses rayons, il était huit heures. Pleins d’enfants se ruaient devant Chuutarô pour se rendre à l’école, certains s’arrêtant pour me regarder, d’autres ne remarquant même pas la présence du jeune promu. Entrouvrant un œil, quittant adagio l’univers de Morphée, je vis le regard de mon ami se fixer sur moi.

« Tu es enfin réveillé Gero’, j’espère que tu as bien dormi, aujourd’hui est le grand jour ! On part en mission, nous sommes des ninjas maintenant. »

J’acquiesçais de la tête, armant mon regard de détermination, je nous voyais déjà botter l’arrière train de tous les méchants au cours de missions ou d’évènements comme les examens ninjas par exemple. La route allait être longue, nous n’étions pas encore prêts à tout ce qui allait nous arriver. A peine avait-il fêté ses onze ans que mon maître se retrouvait au cœur des forces armées de son village et de son pays, vastes étendues de terres et d’îles, ayant connu les heures les plus sombres de l’histoire du monde. Tout cela était certes terminé depuis près d’une dizaine d’années mais les stigmates étaient encore bien présents dans les mémoires aujourd’hui. Le passage de Zabuza le démon et ce massacre occasionné par ce dernier n’avait fait que sonner un glas de chaos sur le pays tout entier. Il n’y avait plus eu ce genre de saccage depuis mais tout le monde restait sur le qui-vive et tout comportement déviant était stoppé à la racine, quitte à éradiquer la menace avant son arrivée à maturité. Loin d’être violent, Chuutarô ne risquait pas d’être listé comme menace, lui qui pleurait pour tout et rien jusqu’à l’obtention de son bandeau.

Le jeune, sourire aux lèvres, fit une halte devant l’ancien quartier général des épéistes de Kiri, lieu qui était empreint d’une certaine puissance, du bras armé du village. Une fois encore, le malheur avait frappé cette unité ; plus de la moitié des épées légendaires avaient disparu parce que leurs propriétaires avaient déserté comme Momochi Zabuza dont le décès avait marqué la disparition de sa trancheuse de tête ou Hoshigaki Kisame et la fameuse Samehada qui, après avoir tranché, absorbe le Chakra de son adversaire et dont la puissance reste illimitée. Il ne restait que Chôjuro et sa limande-sole ainsi que d’autres épées sans propriétaire. Le groupe des épéistes était donc bien disloqué et le rêve d’en faire un jour partie ne quittait l’esprit du jeune kirijin. En effet, son nindô était tel qu’il désirait plus que tout dépasser ses frères et leur prouver sa vraie valeur. Il se disait que ce serait un aboutissement pour le clan Kumo que d’avoir un épéiste au cœur de la famille. Beaucoup de travail nous attendait avant de ne pouvoir qu’espérer caresser du bout des doigts ce rêve. Déterminé, rien ne pouvait arrêter Chuutarô dans son objectif, il n’avait de cesse d’en parler et de rêvasser à chaque fois que nous passions devant l’ancien bâtiment des légendaires sabreurs.

La ballade était calme, le gamin n’arrêtait pas de jouer avec son bandeau, comme s’il avait peur qu’il soit mal accroché à sa tête mais tout allait bien, c’était juste le nouveau toc du Genin fraichement promu. Le rendez-vous était fixé au port du village, avec Nishiki, c’était le point d’arrivée de la marche de Chuutarô. Excité, pressé, le cœur battant, l’heure approchait et le bateau pointait au large, ce n’était plus qu’une question de temps. L’un sans l’autre n’allait pas, Niki manquait toujours à l’appel et le petit brun s’inquiétait. Tel l’arbitre de Tennis, il balançait ses yeux de gauche à droite guettant l’arrivée de sa partenaire.

En position d’acculée, le bateau se préparait à amarrer, ralentissant progressivement vers les quais, le bosco ordonnant à un bleu de baguer les amarres pour maintenir le paquebot en place. Il était immense, d’une hauteur impressionnante, c’était donc ça, un navire de guerre…


* Whaouuuu ! Ca ressemble à ça alors ?! Peut-être y aura-t-il une épée légendaire, qui sait ? Mais que fais-tu ? Où es-tu ? Nikiiiiiii !!! *
Fûma Nishiki
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Re: Au port de Kiri (Chuu x Niki)    Dim 24 Avr - 14:51

Au port de Kiri


Allez, au boulot !

Feat. Chuutarou ♥




- Kyaaah !! Je vais être en retard, noooon !!

Ma sœur s'exclamait, terminant d'ajuster notre kimono, tirant sur la robe pour qu'elle arrive jusqu'à nos genoux. Quand on ne partage qu'un corps pour deux âmes, pas d'autres choix que laisser l'une ou l'autre s'habiller. Chose qu'aucune sœur ne partagerait jamais, probablement. Chez nous, pas vraiment d'intimité possible. Pas de place non plus pour les goûts personnels en terme vestimentaire, notre tenue se limitait à celle du clan Fûma, portant les couleurs et les vêtements de nos aïeux. Si je laissais Niki choisir ses propres habits, sûr et certain qu'elle s'habillerait d'une manière bien plus colorée, même plus légère que l'habit traditionnel. Alors le compromis restait le même qu'à la base : on évite et on garde les classiques ! Elle jeta un regard dans chaque pièce constituant une chambre dans la demeure des Kumo, constatant qu'elle était la dernière à partir, une fois de plus. Sora-kun, Tenka et Chuutarou étaient déjà partit visiblement. Lorsqu'elle arriva sur le proche de la maison, ouvrant la porte coulissante faite de papier et de bois épais, elle s'assit un instant pour enfiler ses bottes montantes, jusqu'aux genoux. Sur le planché de l'entrée, elle vit Shirasu en train de balayer, dans un kimono blanc. Elle lui sourit timidement. L'homme aux cheveux blanc eut un instant d'hésitation, nous laissant tout le temps de contempler son visage aux traits fins, semblant aussi calme qu'une mer d'huile, avant de finalement esquisser un sourire à son tour. Shirasu était étrange, comme toujours. Personne ne connaissait sa véritable histoire, personne ne savait ce qu'il avait réellement fait à son clan. Sinon, il ne serait probablement pas si tranquille ici. Et pourtant, malgré cela, Niki lui offrait son pardon aussi simplement et aussi spontanée que ce sourire qu'elle lui affichait. Moi, c'était une autre histoire. Même s'il refusait la place qui lui était dû, à savoir celle de chef des Fûma, il restait pour moi l'un des responsables de ce massacre mais également celui qui devrait montrer la voix au futur clan.

Nous étions le matin, c'était donc son « tour de garde », où je restais en silence, quelque part dans nos esprits mélangés. Elle était en retard, comme d'habitude. Mais c'était de loin mon problème. Niki devait apprendre à se débrouiller seule et je m'étais jurée de ne pas intervenir, quoi qu'il arrive. Chose rassurante, elle commençait enfin à connaître les rues de Kiri. Il lui en a fallut du temps ! Alors, ce n'était pas bien dure pour elle de traverser le village pour arriver jusqu'au port du village de la brume. Toutefois, cela ne l'empêcherait pas d'arriver en retard, même si celle-ci s'était décidée à presser le pas.

* Chuutarou va m'attendre … Argh, j'espère qu'il ne va pas commencer sans moi ! *

Et oui, Chuu et elle devait effectuer une mission aujourd'hui. Et c'était sans doute la raison pour laquelle elle se sentait si concernée et pourquoi ses mouvements étaient soudainement plus confiant. Quand elle apprécie quelqu'un, elle se démène vraiment et est de moins en moins empotée au fil du temps. Probablement se voit-elle comme enfin capable d'être utile à quelqu'un, que Chuu aurait besoin d'elle. Un sentiment qu'elle n'a jusque là jamais ressenti. Niki devait sentir que le petit frère des Kumo comptait sur elle et espérait qu'elle soit là pour effectuer cette mission avec elle. Quelque chose qu'elle éprouvait pour la première fois, en quelque sorte. Et cela s'expliquait facilement. Premièrement, Chuutarou était son premier véritable ami. En dehors de ce que je pouvais  lui apporter en terme d'amitié et en dehors du fait d'être sa sœur, le petit brun était le premier avec qui elle se liait à ce point. Plus naïve et moins mature que moi, elle avait trouvé en Chuutarou une sorte de petit frère avec qui faire les quatre cents coups. La différence d'âge n'était pas flagrante entre la mentalité de Chuu et celle de Niki, ce qui fait que ces deux là ce sont de suite entendu.  Également, il était au courant pour moi. À force de passer ses matinées à jouer avec elle, il y a bien eut un moment où ce gamin me poussa à bout à force de surenchérir sur les bêtises de Niki et me fit littéralement exploser. On a bien été obligé de lui raconter … Mais cela, c'est une autre histoire.

Arrivée au port de commerce, elle aperçue au loin le gamin. Une grande brise traversa de long en large la zone portuaire où débarquaient les navires. L'agitation des pécheurs à la crié et les étales fournis donnait un air joyeux à ce village baigné par la brume. Lorsqu'elle arriva finalement à ce côté, elle le bouscula alors qu'il semblait en train de rêver en regardant le fameux bateau rempli d'armes que Niki devait en faire l'inventaire.

- Bouh ! Bah alors, tu étais en train de rêver ? Hihi

Niki laissa échapper un petit rire puis se posa à ses côtés, observant les marins décharger petit à petit.

- On y va ? Bon, j'espère qu'on ne fera pas de bêtises, il paraît que c'est dangereux.


À peine eut-elle terminé sa phrase et que les deux jeunes mirent un pied sur le débarcadère que le Tanuki commença à s'agiter dans tout les sens et sauta des bras de Chuutarou pour partir en courant. Avait-il eu peur de quelque chose ? On aurait dit que celui-ci ne supportait pas s'approcher trop près de l'eau salée ... En tout cas, le gamin au chapeau plus grand que sa tête se mit à courir dans sa direction, criant son nom avant de disparaître au loin. Ma sœur allait donc devoir se débrouiller toute seule. Elle soupira, portant sa main sur son front.

- Comment je fais faire toute seule ? C'est bien moins amusant d'un seul coup ... Et si je ne le fais pas, je sens que la Mizukage va me taper sur les doigts ...

Suishi Tarou
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Suishi Tarou
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Re: Au port de Kiri (Chuu x Niki)    Sam 11 Juin - 19:22

Touché, coulé

jeudi cinq mai


[...]



La vache, quelle journée ! Je suis crevé. Quand mamie m'a vu revenir, elle a été surprise de me voir couvert de saletés et de coupures.



— Où es-tu allé te fourrer encore ? C'est Makoto qui t'a entraîné dans un endroit pas possible ?


Je n'ai pas répondu. J'avais la tête ailleurs. Je me suis servi un verre d'eau et me suis assis à table.



— Attention tu vas en mettre partout ! Je viens de faire le ménage... Montre-moi ces coupures, je vais les désinfecter.


Elle est allée chercher la trousse avec les pansements, le mercurochrome et les bandages... Elle n'arrêtait pas de parler, je ne sais plus de quoi. Elle devait sans doute critiquer Makoto, encore. C'est dingue comme c'est elle qui m'a dit qu'il fallait que je m'en fasse un ami alors qu'elle ne l'aime pas. Je ne suis pas toujours sûr qu'elle serve mes intérêts ^^ Mais bon. Elle a commencé à nettoyer mes mains et je l'ai laissée faire d'un air absent en écoutant d'une oreille distraite ce qu'elle racontait. Soudain, elle s'est arrêtée de me soigner, m'a fixé du regard et demandé :



— Pourquoi souris-tu comme ça ?


Elle ne cachait pas sa surprise. Je n'aime pas spécialement être sale d'habitude — ce n'est pas que ça me dérange, mais je préfère être propre quoi, bref — mais cette fois j'en étais ravi. La raison est simple : ces saletés étaient dues à ma première mission !



Ah mais c'est vrai que tout à l'heure je vous disais que je retournais au terrain pour voir si je m'étais fait avoir par la grande tige ! Bon bah du coup, je vais tout vous raconter.



Faudrait que j'arrête de dire vous, Mamie va me prendre pour un fou si elle lit ça un jour...



Je me rendais donc au terrain d'entraînement. En partant, je me suis contenté de marcher, tranquille, l'esprit léger. Enfin léger, pas vraiment, mais j'imagine tout le temps qu'on m'observe donc, au cas où, je prends une attitude détachée, neutre, voire cool pour les filles. Sauf qu'au fur et à mesure, j'ai accéléré le pas. Dès que je m'en rendais compte, je ralentissais. Puis je ré-accélérais. Vous voyez le tableau. À la fin, je courais à tout vitesse. Les terrains d'entraînement sont à l'autre bout du village donc forcément j'ai eu le temps d'alterner. Bref.



Pour m'y rendre, je suis bien entendu passé par le port. Le port est énorme ici, rien à voir avec le pauvre ponton qu'il y avait à côté de chez papa. Les marchands, les navires de guerre, les barques par milliers des pêcheurs... il y en a de partout si bien qu'on voit à peine l'eau qui les maintient à flot. Il y avait un monde fou à cette heure là. On commençait à décharger les livraisons et croyez-moi, les gros-bras qui s'en occupent ne vous cèdent pas le passage en souriant. En fait, ils ne sourient jamais je pense, et surtout ne cèdent pas le passage du tout. Je suis tombé à deux reprises, bousculé, j'ai renversé des choses fragiles, j'ai même failli me prendre un container sur la tête sans faire attention. Je courais, courais, la peur au ventre, avec l'impression de traverser un champ de bataille en évitant les projectiles des deux camps. De la folie pure. Mamie serait morte de me voir faire ça — soit de peur, soit de honte, je ne sais pas trop, je ne lui demanderai jamais.



Après avoir glissé sur une palette de poissons et fait un roulé-boulé sur cinq mètres, je me suis retrouvé aux pieds d'une vieille dame qui m'a demandé si je n'avais rien de cassé. Je l'ai rassurée et tandis que je reprenais mon souffle, elle m'a demandé de l'aider à emprunter un ponton de bois jusqu'à un navire qui devait l'emmener sur une autre île de l'archipel. Je l'ai accompagnée, elle m'a donné deux ryos en récompense — ce qui est gentil, mais je ne vois pas trop ce que je vais faire de deux ryos —puis je suis reparti. J'ai pris la décision de marcher finalement. Il valait tout de même mieux que j'arrive entier au terrain d'entraînement. Seulement voilà, même en marchant, j'ai failli trébucher sur une bestiole marron qui fusait sur le quai, puis j'ai été bousculé, encore, par un type habillé bizarrement qui, apparemment, poursuivait la bête en question. J'étais rouge de colère. Si la mémé avait encore été là, l'aurait-il seulement vue ?



Il y avait un bateau gigantesque à quelques mètres qui s'était amarré. Je n'en croyais pas mes yeux, son ombre recouvrait tout le pavé jusqu'aux échoppes en bordure de la ville. C'était le plus gros navire de guerre que j'avais jamais vu. Il devait contenir au moins mille hommes, des armes de haute technologie, des secrets infinis... C'était un sacré machin chouette quoi. Il faisait bien cinquante mètres de long, largement même, et vingt ou trente de haut. La passerelle qui en descendait pour rejoindre la terre ferme était super haute. C'est alors que je les ai vues. Nishiki étaient là haut, au sommet de la passerelle et regardaient dans la direction d'où j'étais venu. Mon premier réflexe a été de tourner les talons. Je n'aimais pas tomber à l'improviste sur une fille, mais alors deux... Et puis vu la façon dont ça s'est passé la dernière fois, j'étais un peu mitigé sur mon désir de leur parler. Niki encore, d'accord. Elle est gentille, rigolote — maladroite − mais Shiki me fait encore un peu peur. Elle a l'air de se méfier de tout le monde, surtout des gens que Niki aime bien en fait je crois et je n'aime pas qu'on se méfie de moi : je ne le mérite pas selon moi, vu que je m'efforce sans arrêt d'être le plus gentil possible etc..



Enfin, je me suis retourné quand même parce qu'elles avaient un air sérieusement désespéré. Après quelques secondes d'hésitation, je me suis décidé à grimper, lentement, jusqu'à elles et leur ai lancé timidement quand elle m'ont remarqué :



— Ko... konichiwa... Quelque chose ne va ? Je peux peut-être me rendre utile...

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