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On va te le trouver, ton couvre-chef ! [Mission]
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On va te le trouver, ton couvre-chef !

feat Yotsuki Kagura


Je sortais en courant du bureau de notre Raikage national. Il venait de m'assigner à une mission. J'étais au top ! Ça faisait trop longtemps à mon goût que je n'avais pas bougé. Enfin, à par mon entraînement, bien sûr. D'ailleurs, c'est au terrain d'entraînement que les messagers du Raikage étaient venus me chercher. Il faudrait que j'y retourne, à ce terrain d'entraînement. Ah oui mais non, du coup, j'avais une mission à remplir maintenant. C'était pour ça que je courrais. Mais je courrais où ?
Je m'arrêtais de courir pour me gratter la tête et essayer de me souvenir de ce que le boss m'avait dit. Déjà que ma capacité d'écoute était pas fameuse, il fallait aussi que je re-situe la description de la description de la mission au milieu de ses cris. C'est qu'il criait beaucoup, le chef de notre village. Mais c'était pas grave, on l'aimait bien pour ça. Même si parfois, ça donnait mal à la tête quand il criait. Ouais, en fait on l'aimait bien malgré ça ! Enfin bref...Où est-ce que j'en étais. je courrais...Où déjà ? Au terrain d'entraînement ! Non, ça on a exclu.
...

La mission ! En quoi elle consistait ?

De quoi est-ce que je me souvenais la concernant ? Euh...Les mots qui sont resté gravé dans ma mémoire furent "Bandeaux" et "Rupture de stock". A partir de là, c'était simple, j'devais aller voir ce qui clochait avec le fournisseur de bandeaux frontaux !
En plus, le Raikage me faisait tellement confiance qu'il m'avait confié cette mission à moi tout seul !
Non pas du tout en fait...Il avait parlé d'une Juunin...Kaguya...Kaguta...Kagura ! Enfin, Kagura-senpai, du coup. On devait s'occuper de la mission en dehors du village. C'était vers les portes du villages que je courrais ! Sauf que là je ne courrais pas. J'étais à l'arrêt. Au point mort. C'était pas bon ça !

Je me tenais la tête, signe de ma détresse passagère, et une seconde plus tard je m'étais remis à courir, direction les portes du village !
Sur la route je m'étais laissé distraire par une 'tite bestiole, et j'avais fini sur un toit. Je me dis ensuite que sauter de toit en toit, ça serait plus fun, et je le fis. C'était pas plus fun.
Juste plus...aérien ?

Enfin bref, de toute manière, j'y étais presque, encore une dizaine de mètres et j'y étais. Encore un saut et j'étais pile à la sortie du village. Je reconnus une silhouette. Sûrement Kagura-senpai. Elle devait m'attendre depuis un bon moment déjà. Mais ce n'était pas grave, maintenant j'étais là !
Juste un bond...et je...Qu'est-ce que c'était que ça ?

Un homme était en train de...trainer quelque chose. Quelque chose de très long. Il n'avait qu'une extrémité dans les mains, l'autre trainait au sol, prenant la saleté. Je ne réfléchis plus. Je sautais.
Je ne parcourus pas la distance qui m'aurait permis de commencer ma mission au plus vite, j'avais sauté juste pour descendre du toit sur lequel j'étais perché, pour rejoindre cet homme, et attraper l'autre moitié de sa...partie d'armoire ? Qu'est-ce que c'était que ce truc ?!

Enfin bref, il se rendit compte de ma présence et je pus voir dans ses yeux l'étonnement. En quoi c'était si bizarre qu'un jeune homme aux cheveux blancs et en costume (col ouvert, t'es fou, la cravate ça donne trop chaud), avec des bandages autour des mains, vienne nous aider à porter un long truc ? Pour moi c'était la chose la plus naturelle du monde. Aider son prochain. Une fois le truc déposé chez lui, l'homme me remercia, et sa femme me proposa de rester chez eux pour manger un bout. J'avais beau être un gourmet, la pensée de ma mission revint au galop dans mon esprit et je déclinais poliment la proposition, avant de m'enfuir de chez eux, en courant, comme toujours. Cette fois j'allais définitivement rejoindre la silhouette que j'avais vu plus tôt.

Si c'était vraiment la Kagura-senpai avec laquelle le Raikage m'avait mis en duo...Elle devait penser que je me suis foutu d'elle, à aider un étranger au lieu de la rejoindre pour mener notre mission à bien. C'est un peu stressé que je lui adressai la parole, tentant d'être aussi poli que possible.

-Ka...Kagura-senpai ? Bonjour, je suis Yuko, c'est moi le Chunin avec lequel le Raikage vous a confié la mission de régler le problème des bandeaux frontaux. Enchanté de vous connaître !

Je me grattai ensuite innocemment la tête, appréhendant sa réaction envers ma personne...

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Dernière édition par Yuko le Dim 28 Juin - 21:32, édité 2 fois
Yotsuki Mitsui
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En quête d'un couvre-cheF



Je n'étais pas étonnée qu'il m'ait crié dessus. Dès que quelque chose l'énerve, ça se voit tout de suite. Je restais purement calme face à la situation, bien que cela m'énerva quelque peu au fond. Je sais que lorsque quelque chose énerve Aa, ça risque de m'énerver moi aussi. Je n'ai eu le temps de rien dire qu'il me gueule dessus pour m'envoyer en mission comme s'il avait lu dans mes pensées. Ou alors c'était mon subconscient qui a deviné que Aa avait besoin de moi? Enfin tel n'est pas la question.Une fois sortie du bureau avec Mabui, je lui demande alors d'une voix calme mais d'un ton sec, laissant quand même montrer la colère.

Alors, dis-moi quelle est la nature de ma mission?

C'est alors qu'elle me dit que le fournisseur de bandeau des Nuages n'a pas donné de nouvelles alors que les troupes Kumojins s’agrandissent. Si quelqu'un ne va pas voir ce qui se passe, on sera en rupture de stock de bandeau. C'est pour cela que Aa était énervé. Je comprend maintenant. D'un coté je n'étais pas très contente d'entendre cette nouvelle, mais j'étais inquiète pour le fournisseur. C'est étrange que le fournisseur ne donne plus de nouvelles d'un coup, si j'apprend que quelqu'un commence à jouer les parasites avec nous, il subira la colère des Nuages, d'une Yotsuki en personne! De plus, un chûnin m'accompagne. Tant mieux, comme ça la colère foudroyante aura plus d'effet. Il est temps de partir en mission maintenant que Aa m'a donné les réponses à mes questions intérieures et que Mabui m'aie tout expliquer.

Bon alors... Dès que Mabui m'ait tout dis, je me mis à marcher rapidement en direction de la sortie du village en laissant la porte du bureau de Aa grande ouverte. Il a du me prendre pour une folle d'oublier de fermer la porte comme ça, mais j'avais peur de faire attendre mon camarade. Je me suis arrêtée devant l'entrée, avec mon katana non dégainé utilisé comme une canne. L'extrémité était au sol, l'autre était tenu par ma main gauche en dessous de ma main droite. Je demeurais immobile en l'attendant. Finalement c'est moi qui doit attendre! Ce n'est pas grave c'est mieux ainsi. J'attendais encore et encore lorsque je vis un jeune homme à la chevelure blanche sur un toit. Ce doit être ce chuunin. Cependant il se dirigea ailleurs, donc je pensais que non. Je commençais à m'impatienter. Un tel retard mériterait une punition. Quelques instants plus tard, je le revis mais cette fois il vient vers moi et se présenta. D'un coté j'étais furieuse d'avoir attendu, mais d'un autre j'étais contente de pouvoir partir en mission avec lui. C'est une drôle de manière de se faire connaissance, mais pour un ninja c'est ordinaire. Je lui parlais calmement mais d'un ton sévère pour lui faire comprendre qu'il ne faut pas être en retard.

Salutations. Effectivement c'est moi, Yotsuki Kagura. Tu m'as fais attendre mais il me semble que c'est pour une bonne raison. Je suis enchantée, mais on a plus urgent à faire. On pourra discuté en route, notre mission est importante. Je suis contente de partir en mission avec toi.


Dernière édition par Yotsuki Kagura le Dim 19 Juil - 22:34, édité 7 fois
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On va te le trouver, ton couvre-chef !

feat Yotsuki Kagura, Kayaba Akihiko



J’acquiesçai à tout ce qu'elle disait. Il le fallait bien. Déjà que j'étais arrivé en retard, il ne fallait pas que je lui coupe la parole en plus. Pendant qu'elle m'expliquait l'importance de notre mission, je ne faisais que hocher la tête, pour bien lui faire comprendre que je l'écoutais attentivement. De l'extérieur, ça ne ressemblait pas trop à ça, mais je ne m'en rendais pas compte. Au moment où elle eut finit de dire ce qu'elle avait à...bah à dire, une petite bestiole passa derrière elle. Qu'est-ce que c'était que ça ? Une souris ? Un rat ? Un écureuil ? Peut être même un lapin ? Mais non, qu'est-ce que je racontais ! Peut être que ce n'était même pas un rongeur...
Je me demandais bien ce qu'était cette chose, qui était passée à toute vitesse derrière Kagura-senpai, et tout au long de mon interrogation, je n'avais pas arrêté de hocher frénétiquement la tête, même si elle avait finit de parler !

Me rendant compte de cela, je secouais mon crâne et je la regardai dans les yeux. Maintenant, c'était sûr, elle devait penser que je n'avais rien écouté du tout. Pour lui prouver le contraire, je me tins droit, comme un soldat au garde-à-vous, et je lui dis d'un ton sec mais enthousiaste :

-Je comprends ! Je suis moi aussi heureux de partir en mission avec vous !


J'observais son expression. J'avais entendu son ton, tout à l'heure. Il était strict, sévère...Son visage l'était aussi, mais différemment. Cela se voyait qu'elle était une bonne personne, sympathique et aimable. Mais c'était tout de même une Kumojin, on ne fabriquait pas des femmelettes ! Cette pensée me fit sourire, mais je m'efforçais de remballer ce sourire. Elle devait comprendre que je la respectais. Si je souriais ou si je faisais encore une autre bêtise, comme me déconcentrer, elle me prendra pour un débile !
Ma capacité de concentration n'était pas des meilleures, mais je devais me concentrer pour cette mission. J'étais avec une Junin maintenant !

Après m'être bien motivé, je regardais la route, l'extérieur du village, et je lançais un regard interrogateur à ma senpai. Je lui demandais indirectement s'il était temps de se mettre en route. Après que la confirmation me fut donnée, je lui emboitai le pas.
J'étais déterminé, j'étais concentré, j'étais calme, et rien ne pourra me faire changer de route. je ne penserais à rien, de tout le trajet, si ce n'est la réussite de la mission. Je n'observerais rien à part le chemin que Kagura-senpai me montrera, et je ne me poserai pas de questions débiles comme : Pourquoi les feuilles des arbres sont-elles vertes ? Ou encore; Quel complot lie les escargots et les tortues ? Ou même; Les pingouins ont-ils des genoux ?

C'est vrai ça, les pingouins, ils ont des genoux ? Je ne connaissais pas la réponse à cette question. Il allait falloir que je me renseigne si je voulais la connaître. Mais comment ? Je pouvais demander à quelqu'un, un senpai. Ou même une senpai, je n'étais pas sexiste. Dans les environs, il n'y avait que Kagura-senpai, c'était normal en même temps, nous étions en mission.

Mince, la mission ! Je m'étais déconcentré !

Combien de temps m'étais-je posé ces stupides questions ? Cinq, dix minutes ? Peut être même une demi-heure ! Non, ce n'était pas si long, Kagura-senpai ne m'avait pas adressé la parole, elle ne m'avait pas sorti de ma transe. Les portes du villages étaient encore bien visibles, nous n'avions fait qu'une dizaine de pas pour en sortir. Ma déconcentration n'avait duré qu'une trentaine de secondes. Les officielles premières trente secondes de notre mission.
Je devais me recentrer, j'étais trop dissipé. Je l'ai toujours été, de toute manière.
Il me fallait quelque chose de constant, qui ne laisserait pas mon esprit divaguer...Une discussion ! J'espérais que Kagura-senpai était un minimum bavarde.

-Hum...Kagura-senpai ? Vers quel lieu exactement nous dirigeons-nous ? Tout ce que je sais, c'est que nous devons aller en dehors du village...

Je la regardais, un peu inquiet, concerné par ce qu'elle pensait de moi.

Pendant que je me battais avec moi même, et qu'en même temps elle me répondait, une silhouette se fit voir au loin. Je distinguais ce qui semblait être des cheveux longs. Une femme approchait ?
Une fois que mon aînée m'eut répondu, je lui posai une autre question.

-C'est qui, ça ? questionnai-je en pointant du doigt la silhouette étrange, qui semblait finalement ne pas être assez svelte pour être celle d'une femme.

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Dernière édition par Yuko le Mer 1 Juil - 1:04, édité 1 fois
Yotsuki Mitsui
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En quête d'un couvre-cheF



Je me demandais pourquoi Yuko hochait tout le temps la tête. Il doit sûrement être sur les nerfs. Même quand je ne parlais plus il continuait. Je me rassurais un peu lorsqu'il me dit qu'il comprend, bien que je sois un peu dubitative là-dessus. Il m'avait surtout l'air distrait! Il devait y avoir un animal qui est passé derrière moi tout à l'heure. Je dois reconnaître qu'il est mignon quand il a souri. Même s'il a l'air tête en l'air, j'avais nettement l'impression qu'il me respectais, et ça c'est bien.

Enfin bref, le plus important est de voir le fournisseur de bandeaux kumojin. Il a pu se passer n'importe quoi! Nous marchâmes pendant une trentaine de secondes. Je ne pensais pas que Yuko était débile. Non non les Kumojins ne sont pas débiles, mais mon camarade m'a vraiment l'air distrait! D'un coté ça m'amusais parce que je ne m’ennuierais pas pendant ma mission, mais je dois quand même garder un œil sur lui. On ne sait jamais. Après ces 30 secondes il emboîtait le pas. Il a du se rendre compte qu'il était distrait, dans ma tête je me dis qu'il est un garçon marrant, on va bien s'entendre lui et moi et j'en étais sûre.

Lorsqu'il me demanda ou on va, je lui répondis calmement d'un ton amusé:

Alors comme ça tu as la mémoire courte?

Je pris ensuite un ton plus sévère.

Nous devons voir le fournisseur de bandeaux Kumojin, parce qu'en ce moment il n'en fourni plus bien que nos troupes s’agrandissent. Nous devons voir s'il ne se passe rien de grave. As-tu vu comment notre Boss était énervé tout à l'heure? Il est inquiet lui aussi, j'en suis sûre. Enfin bref tu as compris alors avançons.

Nous avancions un peu lorsque je vis au loin une chevelure blonde avancer. Je me demandais si je connaissais cette personne. En fait non, on eut dit une femme mais il s'agit d'un homme. Je ne pensais pas qu'il ait un rapport avec notre fournisseur de bandeaux, mais ça vaut le coup de l'interroger le plus calmement possible. Yuko m'a demandé qui est-ce, c'est alors que je lui dis

Je ne connais pas cette personne, cependant elle pourrait nous aider. Selon toi, est-ce une bonne idée de l'interroger?

Je pense déjà connaître sa réponse mais ça vaut quand même le coup de poser la question. J'espérais que la personne inconnue ne nous attaque pas parce qu'elle se sent en danger ou ne veut pas nous dévoiler la bêtise qu'elle a commise pour que le fournisseur ne donne plus ses nouvelles. La méfiance et la prudence sont maîtres dans ce genre de situation.


Dernière édition par Yotsuki Kagura le Dim 19 Juil - 22:46, édité 3 fois
Kayaba Akihiko
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❝Kagura X Yuko X

Akihiko

   ♡ On va te le trouver, ton couvre-chef !

En ces temps paisibles, il était tout à fait compréhensible et honorable de vouloir garder des relations saines avec les autres pays peuplant notre chère Mère. Il ne fallait, cependant, pas tomber dans l’ignorance et l’oubli, l’incommodité et la bêtise, la soumission et la dépendance. Mon nindô n’était pas « L’individualisme » pour rien et le Sandaime Kazekage l’avait parfaitement compris. Je n’étais pour aucune alliance, quelle qu’elle soit. Peu importe la forme, la taille, l’enjeu, le dessein… J’étais totalement contre. Comment prouver un jour notre suprématie en allant quémander providence au premier venu ?! Gaara n’avait pas encore assimilé cet aspect et avait une fâcheuse tendance à invoquer des alliés sortis de nulle part sans crier gare. Cela avait le don de m’exaspérer mais je ne le montrais en aucune mesure. Je ne montrais rien, après tout. A quoi bon extérioriser ses sentiments si ce n’était pour présenter ses faiblesses et se faire poignarder à la première occasion venue ? C’était du masochisme pur et simple. Heureusement pour moi, j’avais développé une faculté m’aidant à louvoyer n’importe quel interlocuteur ou n’importe quelle bonne gens tentant de m’approcher. J’étais changeant, fourbe, manipulateur… Et je n’avais d’autres choix que d’agir ainsi. Il me le fallait pour que je puisse me battre à mon maximum. Je n’avais d’autre choix que d’abuser des personnes qui me suivaient tous les jours. Biaisant ainsi la vue que chacun d’eux portait sur moi, je pouvais agir et faire d’eux ce que je voulais.

Le Kazekage actuel ne dérogeait en rien à la règle. Son esprit simple était depuis longtemps confiné aux creux de mes griffes volatiles, épurées de toute reconnaissance, aseptisées contre toute forme de connivence. Libres. J’étais libre. Cette progéniture ailée que l’on appelait solitude – non pas au sens péjoratif du terme – ou encore individualité était affranchie de toutes ces néfastes contraintes fixées dans le but de se faire aider. Celle-ci volait à ailes déployées, narguant tous ces corbeaux rodant autour de la grâce colombe qui ne demandait qu’à perdurer dans son humble nid, cloître qui ne demandait qu’à vivre éternellement, ne laissant plus que la paix planer au-dessus de cet angélique oiseau. Pas l’ombre d’un nuage, d’un zéphyr ne lambinait aux abords de notre chère Individualité. Aussi souple que sévère, celle-ci me guidait vers des cieux plus sains, plus abordables, plus viables, plus sereins. En son sein se trouvaient moult règles qui, respectées, régissaient un tout autre monde dans lequel personne n’avait besoin d’aide, pas une seule âme ne cherchait à obtenir quelque chose d’autrui pour ensuite lui fendre l’âme, le cœur, le corps par un coup bas et perfide, insidieux. Cette aristocratie se permettait, par pure coquinerie, de satiriser nos pauvres esprits, rancœurs, de par ses railleries innocentes.

Sabaku no Gaara était étriqué. Plus que je ne le pensais. Cela faisait maintenant de pléthoriques années que je le servais, que mon esprit était voué à son âme et que mon statut était us important que n’importe quel autre. Même le bras-droit ne possèderait jamais l’influence que je peux avoir sur ces dirigeants, peu importe lequel. Bien sûr, tout le peuple était plongé à jamais dans ces eaux troubles de l’ignorance et de l’incongru. Personne ne devait pouvoir mettre la main sur notre Corne de Brume qui nous permettait de nous exempter de tout règlement de compte avec quiconque appartenant à la plèbe, bien que celle-ci soit on ne peut plus vulgaire et commune.
Il m’avait donc demandé, en présence de notre cher bras-droit qui ne pouvait à présent plus me voir, d’apporter une de ces fameuses missives dont il avait le secret. Malencontreusement, elle n’était clairement pas à la hauteur de mes espérances. Il m’arrivait, parfois, d’espérer à un courrier permettant de couper tout pont et toute chance d’entraide entre les deux villages. Malheureusement, il n’en était rien. Il s’agissait presque de lettres de courtoisies. Mon Kazekage aurait presque pu être capable de prendre des nouvelles du Yotsuki. Affligeant. Mais qui étais-je pour juger celui qui avait hérité du trône sur lequel l’homme qui m’a pris sous son aile siégeait ? Je n’étais qu’un simple serviteur après tout. Ou presque…  

Je me mis en route le lendemain. Lors de la réception, la nuit commençait déjà à tomber et mes affaires n’étaient pas prêtes. Je m’étais alors recueilli sur la tombe de ma défunte Aike-chan alors que toutes les âmes peuplant notre village devaient probablement déjà dormir. Je rentrai en mon humble demeure et préparai mes quelques effets personnels. Le lendemain matin, à peine l’aube dressée, je me rendis à nouveau dans la tour du Kazekage. J’avais besoin de mon équipe habituelle. Il faut bien dire que je ne m’absentais jamais sans eux ; il s’agissait là de mon arme. Et non, je ne me battais pas avec eux, mais ils me permettaient de me battre. C’est une bien trop longue histoire pour être contée ici, vous m’en voyez désolé.
Quelques jours plus tard, j’accostai au pays de la foudre. Il ne me restait plus que quelques heures de marche avant d’arriver à destination. Par chance, je n’aurais pas à chercher le village CACHE des Nuages trop longtemps. Nos éclaireurs s’y étaient déjà rendus et nous avaient transmis plusieurs cartes afin de nous faciliter la tâche en cas de mission de cette faible envergure. Le voyage était déjà long et épuisant, il ne fallait pas non plus que l’on finisse par se perdre dans notre propre esprit à force de chercher par où l’on pourrait bien accéder au village.

Après quelques heures de marche active sous ce temps sec et frais, contrairement  au désert aride bordant Suna, je sentis une présence. Il s’agissait probablement de marchands errants dans les confins du pays de la foudre à la recherche d’une âme fortunée pouvant leur échanger leurs quelques deniers contre certaines babioles. Je continuai mon pèlerinage lorsque les deux présences s’affirmèrent davantage. Eux aussi m’avaient repéré. Rapides. Du moins plus que des forains. Ces deux Shinobi, à priori, semblaient être de Kumo et étaient très probablement en mission dans les alentours. Pensaient-ils réellement que j’allais pouvoir leur être d’une quelconque providence ? Cela ne m’aurait pas étonné. Ne prêtant guère attention, je prorogeai mon ascension en direction d Kumogakure où résidait ce monstre de Yotsuki.  
Les deux ninja m’avaient finalement repéré et étaient à moins d’une trentaine de mètres de moi. Ils avaient encore des progrès à faire d’un point de vue discrétion. Je m’arrêtai alors et fis mine de chercher mon chemin du regard tournant mon faciès à droit et à gauche. Ce petit manège dura quelques une petite dizaine de secondes. Je me mis à sourire et disparus aussi vite qu’une tempête de sable énervée pour ensuite réapparaitre derrière eux. Je posai chaque main sur une de leurs épaules avant de placer ma tête entre eux. Cela me permettait de me montrer non pas hostile envers eux mais aussi de les observer plus attentivement. Ressentir du chakra, c’est bien beau, mais ça ne e donne pas les détails du tableau. Le duo était composé d’un homme et d’une femme.
Commençons par la femme. Galanterie oblige. Elle faisait un bon mètre soixante et était bien en chair. Notamment au niveau de la poitrine. Sa longue chevelure violacée ne passait pas inaperçu, à l’instar de la partie citée juste avant. Sertie par un bandana en tissu blanc, cela lui donnait un air grave et sévère, tout en préservant ses traits fin et féminins. Une femme fatale ? Je ne sais pas. Elle portait un costume blanc, le col surélevé allant de pair avec son air autoritaire. Cette femme savait comment s’imposer, apparemment. Mais ne jugeons pas sur une première apparence. Ce haut, parsemé de boutons dorés, descendait légèrement au-dessous de son entrejambe, recouvrant partiellement ce qui s’apparentait être un legging assorti à sa coiffe. Le tout était, par ailleurs, ceinturé par un… Par quelque chose qui s’apparentait à un obi, le tenant fixement contre sa hanche.
Le jeune homme avait le tain légèrement bronzé. Encore jeune, probablement encore un adolescent, il n’en était pas moins très musclé et ne possédait aucune gêne à l’afficher. Peut-être voulait-il se faire mousser. Ses cheveux, quant à eux, faisaient contraste avec le reste de son physique bodybuildé. Courts, argentés (poivre et sel ?), ils étaient en parfaite opposition avec tout le reste. Je pus par ailleurs remarquer que ses poings et poignets étaient recouverts par des bandes parfaitement symétriques. Un utilisateur du Taijutsu. Il allait donc me falloir faire attention, d’autant plus que je ne possédais pas mon bandeau frontal, tout comme le jeune freluquet. Rangé soigneusement dans ma poche intérieure droite, je ne voyais aucune raison de le mettre, si ce n’est de me faire attaquer et ainsi gaspiller mon énergie gratuitement par de simples voyous de seconde zone.  Le sourire, faux, étendu, les eux à demi clos, je ne bougeai pas la tête. J’allais me présenter pour éviter que tout mal soit fait. Je ne voulais pas me retrouver avec un incident diplomatique entre les mains…

« Bonjour à vous, mademoiselle, jeune homme. Je ne suis en aucun hostile, je suis juste venu dans les parages afin d’apporter une missive de la part de Kazekage-sama pour votre cher Yotsuki Aa. » Je me relevai. « Auriez-vous la gentillesse de vous présenter à moi ? » Conclus-je.

Je me relevai, ouvrant pleinement les yeux et laissai ce sourire sur mes lèvres. J’avais l’habitude de toujours sourire faussement. Rire faussement. Compatir… Faussement. Tout ce que je faisais n’était pas spontané. Mais ce n’était pas hypocrite non plus. J’avais tant appris à feinter mes différentes facettes que j’en jouais constamment. De plus, personne ne savait qui et comment j’étais réellement. Le mieux était de continuer de fertiliser mon petit jardin secret…


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Correction de Yotsuki Kagura & Kayaba Akihiko


Étant donné que ce RP n'a pas été terminé, je ne vais pas vous corriger au cas par cas. Je vais vous accorder tout de même une récompense, mais pas de ryos puisque la mission n'a pas été effectuée. La prochaine fois, pensez à continuer lorsqu'un camarade s'absente, vous faites comme s'il était là, en le jouant brièvement ou à l'inverse, comme s'il n'existait pas. Puisqu'il s'agit d'une mission en équipe et que vous êtes encore deux, vous auriez pu continuer sans lui, c'est tout à fait possible. Wink


Récompense Kagura = 20 PE
Récompense Akihiko = 10 PE

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