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Le vrai du faux     Ven 31 Juil - 19:47

   
Le vrai du faux
   MISSION DE RANG B - [0% effectué] Disponible
   3 Shinobis maximum. 1 Konohajin, 1 Kirijin minimum.


   
Quoi ?! C'est une blague ? Un ambassadeur du pays de l'Eau vient de nous dire qu'un type se présentant comme Sasuke Uchiha se baladerait et sèmerait la zizanie dans un port de pèche. Tout cela m'a l'air d'être une énorme farce, mais il semble qu'il est plutôt costaud et ne se laisse pas faire si facilement. Allez à la rencontre de l'informateur et voyez de quoi il en retourne avec lui.

   Objectif principal : Allez démasquer et rétamer ce pseudo Sasuke.
   Objectif secondaire : Trouver à RP avec un véritable Kirijin (à défaut, PNJ).
   
   




Le vrai du faux  Coloured_naruto_sakura_kakashi_by_kingvegito
   
Le vrai du faux

   
FT- La diva, l'infirmière et le retardataire


   

   

- Ne me sous-estime pas parce que je ne suis encore qu’un Genin ! Regarde-moi bien je vais t’en mettre plein les yeux Sakura-chan !


Leur avancée était ponctuée par une baisse régulière de la température, la nuit tombait et le littoral vent frais du littoral prenait déjà la relève sur le vent paresseux du pays du feu. Ils étaient efficaces, et avaient parcouru un peu moins de la moitié du chemin en une journée. C’est alors que Quato fit un léger signe de tête désignant la clairière à leur droite. Les trois ninjas établirent donc un campement et respectant une vieille tradition s’échangèrent quelques-unes de leur collation. Et comme le jour tardait à se lever, il leur fallait trouver un moyen d’écourter le tout. Ainsi lorsque Naruto finit de ramener les bûches, il s’assit auprès de ses équipiers et comme ils étaient tous rassasié les langues se délièrent. La douce ivresse de la jeunesse prenait le dessus, un sentiment d’excitation mêlé d’une joie simple. Ils parlèrent légendes, parlèrent un peu de la tête de la première Hokage, et s’échangèrent quelques histoires.

- Et c’est donc comme ça, que j’obtins mon rang de Chuunin avant tout le monde.
- Héhé, tu parles de maîtrise du feu, mais face à Sasuke tu ne ferais pas le poids pour sûr.
Un immense malaise suivit cette dernière phrase, l’adolescent plein d’entrain reprit rapidement. Mais je suis sûr que même sans maîtriser de jutsu de feu, je peux réchauffer l’ambiance en quelques secondes. Oiroke no jutsu !

Il finissait à peine sa phrase que trois jeunes filles vêtues du plus simple appareil sautaient sur Quato, alors qu’elle avait réservé à Sakura un clone qui se voulait à la croisée des chemins entre Kakashi et Sasuke. Un immense tumulte suivi, ils passèrent une bonne soirée mais ne dormirent pas beaucoup. Un certain homme aurait probablement dit que c’était ça la fougue de la jeunesse.  Ces moments de complicités avaient beaucoup manqué au blond. Il passait sans doute simplement pour un enfant turbulent, mais les émotions qu’il vivait en ce moment resterait gravé en lui, elles lui serviraient de force le moment venu.

Le reste du voyage fut agréable, les trois adolescents avaient trouvé un équilibre acceptable. L’Uzumaki rattrapait son retard avec Sakura. Il se mettait à jours au niveau des derniers potins, s’étonna en apprenant l’ascension de Gaara et de Neji.  Il n’était pas le seul à avoir fait d’énormes progrès durant les trois dernières années. Il était impatient de les retrouver.

Le pays de l’eau était d’une beauté délicate et dangereuse, une beauté qui ne se livrait pas facilement. Le froid et le bruit de vague berçait les sens, la tentation de baisser sa garde était forte. Mais l’excitation de revoir l’Uchiha rendait Naruto insensible à l’effet du pays de l’eau. Ils étaient non loin du village de pêcheur où l’on avait aperçu l’imposteur. Ils devaient y retrouver l’informateur, qui serait reconnaissable à la tunique blanche qu’il porterait. Cela faisait maintenant quelques heures qu’il n’avait pas prononcé un mot. Il se mettait en condition, était prêt à agir. Ainsi au signal de Quato, cinq clones blonds apparurent et se dispersèrent afin de sécuriser la zone, tandis que l’équipe de Konoha se rapprochait de la zone de rendez-vous pour croiser l’informateur.

- C’est bizarre… Il n’y a personne. Naruto du nouveau avec tes clones ?
- Mah… ils sont censés disparaître après avoir repéré quelque chose pour que j’aie l’information. Pour l’instant… !


Il ne termina pas sa phrase, il fit simplement un signe de tête sortant un Kunaï de sa poche arrière. Ils rattrapèrent rapidement, un groupe de ninja d’une dizaine de ninja qui encerclait un autre homme, vêtu d’une tunique blanche. Il fallait agir vite, mais l’Uzumaki perdit de précieuse secondes à chercher une figure qui ressemblait à celle de son ami. Il ne vit donc qu’au dernier moment une énorme étendue d’eau se diriger vers eux. Il esquiva de justesse perdant de vue ses alliés, lorsqu’il reprit l’équilibre sur un arbre il entendit le cri de Quato.

- Merde, Quato ! Kage Bunshin no jutsu.


Spoiler:
   



   

   
(c) MEI

   
   
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Re: Le vrai du faux     Dim 2 Aoû - 12:54
Poste supprimé par erreur... (*Snif*)


Dernière édition par Haruno Sakura le Ven 22 Jan - 0:41, édité 3 fois
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Re: Le vrai du faux     Dim 9 Aoû - 2:22
Le vrai du faux

Le soutien. C'était la raison principale de ma venue. j'étais au beau milieu de la mer orientale, filant à toute allure sur les vagues minces qui voguaient d'une île à l'autre de l'archipel. le Pays de l'Eau était un bel endroit, bourré d'écueils en tout genre, dont l'appétit pour les cadavres était plus qu'une simple légende. Une formidable destination pour éprouver ses forces et découvrir le métier d'un véritable ninja. Toutefois, Sakura et Naruto y allaient moins en tant que shinobis qu'en tant qu'amis, deux amis qui avaient à cœur de retrouver leur camarade perdu. Ce n'était pas seulement un mission pour le village. C'était aussi, et avant tout, une mission pour eu-mêmes. Je savais que l'enjeu était crucial, je le comprenais mieux que quiconque à Konoha et je sentais qu'il y aurait une avancée, même infime, à l'issue de cet épisode ; après tout, les missions dans lesquelles on donne son maximum sont toujours celles dont le succès et la récompense sont une seule et même chose, n'est-ce pas ?
Moi ? Oh, moi, comme je l'ai dit en tête de chapitre, j'étais là en soutien. Ce n'était pas à moi de dépasser regrets et souffrances pour venir trouver la rédemption auprès de la Brume. Naruto et Sakura avaient besoin d'affronter cette épreuve par eux-mêmes, d'échouer ou de réussir sans avoir agi sous les ordres d'un coordinateur quel qu'il fût. J'étais simplement là pour augmenter le taux de réussite et m'assurer qu'il ne leur arrivait rien. Godaime m'avait chargé de les retrouver dès mon retour d'une mission diplomatique à Suna. À peine eus-je terminé mon rapport, elle m'annonça le retour de Naruto au village la veille ainsi que son départ illico-presto sur une mission avec Sakura. Lorsque j'entendis l'objet de leur déplacement, je me réjouis de les savoir toujours aussi exaltés à l'idée de retrouver Sasuke, seulement...
« Seulement voilà, ajouta Tsunade sama avec gravité, ce pourrait être une erreur dans le meilleur des cas...
Et un piège dans le pire des cas », achevai-je pour signaler que j'avais saisi l'état de la situation. Elle émit un grognement désapprobateur en détournant le regard et se mordilla l'extrémité du pouce d'un air contrarié. J'attendis patiemment l'explication bien j'eusse deviné l'origine de son mécontentement.
« Les vieux schnocks du conseil sont venus rouspéter, dit-elle finalement.
— Koharu et Homura sama ?
Mmm, acquiesça-t-elle. Ils se plaignent déjà que j'envoie Naruto et Sakura seuls aux abords de la Brume. Ils craignent un guet-apens des contempteurs du régime de la nouvelle Mizukage qui pourraient désirer le pouvoir du démon à neuf queues, ou pire encore...
Akatsuki. »
Nous échangeâmes un regard entendu.
« J'ai déjà envoyé un chûnin du nom de Quato pour compléter leur équipe mais ça ne suffit pas apparemment. Je dois me séparer d'un Jônin si je ne veux pas que Danzô s'en mêle. En t'envoyant toi, je crois que les ancêtres devraient fermer leur clapet pour au moins une demi-journée.
— Et quand sont-ils partis ?
— Hier en fin de matinée.
— D'accord. Je vais demander l'aide de Pakkun pour gagner du temps, inutile de m'indiquer l'endroit, je les retrouverai dans la journée. »
Ainsi avais-je quitté le village, en compagnie de mon fidèle compagnon, rejoint la côte et poursuivi seul mon chemin dans la direction indiquée par mon meilleur pisteur. J'arrivai finalement sur la grève d'une large île et fis une halte d'observation. Brusquement, je perçus une grande masse de chakra survenir non loin. Était-ce eux ? J'avais la désagrable sensation que Naruto avait déjà trouvé le moyen de s'attirer des ennuis. De toute évidence, ils étaient à l'arrêt. Un combat s'était peut-être amorcé. Après six heures de course sans interruption, j'avais depuis un bon moment déjà dépassé le stade du simple échauffement et ce n'était pas le moment de tomber sur un nukenin en rouge et noir coiffé d'un chapeau de riziculteur.
Alors que je me remettais en route, une vague d'eau déferla sur la plage en provenance d'un bois qui s'étendait vers l'infini devant moi. Sans attendre, je m'élançai dans la futaie et rejoignis les hauteurs des branchages pour une meilleure visibilité. À chaque pas, je me rapprochais d'eux, à chaque pas. La situation était probablement risquée pour eux mais je gardais mon calme comme toujours. Tout allait bien se passer tant que je gardais mon calme. Puis, soudain, une secousse exceptionnelle fit trembler l'intégralité du paysage. J'en perdis presque l'équilibre et du augmenter le flux de chakra dans mes pieds pour rester accroché à ma branche où je me retrouvai suspendu, la tête en bas. Pouvait-il y avoir des géants dans cette forêt ? Je repris le trajet et, enfin, je trouvai l'un des éléments que je guettais depuis des heures : la tignasse rose de Sakura. Je m'arrêtai au sommet d'un frêne. Elle se trouvait en contrebas, entourée de shinobis atterrés. Elle souriait.
« Shimatta. »
À la vitesse de l'éclair, deux shurikens fusèrent droit vers l'homme qui la prenait à revers. Kunai en main, je sautai tandis qu'il esquivait in extremis l'attaque dans un salto arrière d'une grande agilité. Lorsqu'il s'immobilisa, il ne me vit pas dans son dos.
« Quelqu'un doit rester caché pour garder un effet de surprise, susurrai-je, pas vrai ? »
Le pauvre homme fut terrorisé par mon apparition spectrale. Il n'eut pas le temps de voir le coup derrière la nuque que je lui infligeai de la tranche de la main. Il tomba à genoux et ne remua plus d'un pouce, un filet de salive au coin des lèvres.
« Naruto ! m'écriai-je de manière à être entendu depuis les branchages. As-tu oublié le travail d'équipe ? Tu es censé assurer ses arrières. »


Von Tarou


Dernière édition par Hatake Kakashi le Sam 12 Déc - 18:59, édité 1 fois
Uzumaki Naruto
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Re: Le vrai du faux     Dim 13 Sep - 17:24



« Le vrai du faux  »



La situation s'était soudainement tendue dans l'équipe 7. Mais fort heureusement, ces gamins là n'étaient pas de la bleusaille et firent un travail, bien que désorganisé, suffisant pour se sortir de là. Naruto avait créé une dizaine de clones et esquivé l'immense vague qui avait surgit autour d'eux. Bien vite, il n'eut le temps d'attaquer ou d'aider le jeune Quato que Sakura lui piqua soudainement la vedette. La jeune fille aux cheveux roses balança d'une force colossale le gosse qui plongea la tête la première dans le ventre de notre blondinet, le faisant valser en arrière et tomber sur le cul. Puis, ce fut une énorme secousse qui fit trembler les alentours. Une fois de plus, la fleur de cerisier venait de mettre à rude épreuve le terrain et démontrait sa force brute. Atterré, les clones qui s'étaient réfugié dans les arbres regardèrent médusé Sakura. Incroyable ! Elle était aussi terrifiante que la vieille Baa-chan, pensa-t-il intérieurement. Il ne pouvait plus la chambrer comme avant, sinon, ça finirait mal tôt ou tard pour ses os. Mais cette perspective lui faisait également chaud au cœur pour son ami. Il était fier de la voir si épanouie, ayant trouvé sa voix. Mais pas le temps de sourire, elle fut surprise par une attaque de dos et c'est finalement leur Senseï qui s'occupa de son cas. Kakashi avait surveillé leurs arrières depuis le début, rien d'étonnant pour eux. Finalement, les derniers clones de Naruto eurent la peau des derniers ninjas, leur flaquant une belle raclée avant qu'ils ne finissent par déguerpir, emmenant ceux tombés au combat. Mais alors qu'il pensait que tout c'était bien passé … Kakashi le réprimenda. Ce qui fit baisser un peu les yeux à notre jeune héro. Une critique sur le travail d'équipe, sujet sensible. Naruto se gratta l'arrière de la tête nerveusement.

- Désolé, Kakashi-senseï ! C'est vraiment bizarre de devoir retravailler tous ensemble ! Gniéhé ~  

Le calme reprenait sa place dans le petit bosquet, non loin du village de Pêcheur. Naruto aida l'informateur à se relever et lui tapa sur l'épaule.

- Ca va le vieux ? C'est toi l'informateur ? On dirait qu'ils en avaient après toi !

- Ah  … Je … Oui, c'est moi. Ces déserteurs rodent, ils ont vu le parchemin avec le sceau du Mizukage et on certainement pensé qu'il y avait quelque chose à y gagner je suppose. Dans tout les cas, je ne pourrais pas vous aider, je ne sais pas de quoi il retourne, je dois simplement vous délivrer ce message. En revanche, je suis là pour vous donner ce message. Quand à moi, je dois justement me rendre au pays du Feu avec l'une de vos équipes, pour délivrer un autre message. On m'a dit qu'ils avaient de gros sourcils et des combinaisons moulantes vertes, je pensais vraiment tomber sur des Ninjas avec le même accoutrement, mais on dirait que vous échappez à cette mode. Haha ! 

Naruto se précipita d'ouvrir le parchemin, sans même penser qu'il puisse y avoir un piège ou quoi que ce soit. Le jeune Genin n'avait certainement pas conscience de la géopolitique du monde Shinobi et ce qu'il représentait réellement en tant que Jinchûriki de Kyûbi. Sa naïveté allait probablement exaspérer ses collègues, mais tant pis, le mal était de toute manière fait et il était déjà en train de lire le rouleau de papier, fort heureusement sans aucun piège :

- Oh ! La Mizukage en personne veut nous recevoir au poste de garde de la région… Hm. J'me demande à quoi ressemble une autre Kage que Baa-chan ? Est-elle aussi vieille et bourrue qu'elle ? Nieuuhh. Rien que l'image me fait peur. Bref ! Il faut y aller, c'est à 500 mètres au nord. Allez, en route !!

Naruto tendit le bras en l'air, fier de lui et partit d'un entrain à faire pâlir même les plus grands sportifs. Quand soudainement, il s'arrêta aussi net, l'air dépité. Il se retourna l'air stupide.

- C'est par où le nord ?

L'équipe 7, après un petit soupire collectif, partirèrent dans la bonne direction, cette fois. Qu'allaient-ils découvrir une fois là-bas ?


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Re: Le vrai du faux     Dim 13 Sep - 18:30



« Le vrai du faux »



Rencontrer le Jinchûriki de Kyûbi, voilà une occasion que je n'aurais raté pour rien au monde ! La curiosité chez moi été forte, l'un de mes plus gros défaut certainement. Mais depuis toujours, j'ai cultivé une certaine fascination pour les monstres, les différences et ceux que le commun des mortels effraie. Kyûbi, le Jinchûriki le plus puissant de tous. Tous les pays avaient entendu les légendes à propos du démon Renard à neuf queue. Un Bijuu capable de détruire une montagne d'un simple battement de cils. Voilà qui était intéressant ! De plus, je me souviens parfaitement de cette attaque, il y a de cela une quinzaine d'année, qui avait fait grand bruit même à Kiri. Le Renard s'était libéré et avait détruit une bonne partie du village de la Feuille.. Ce puissant démon capable de détruire un village, j'allais en rencontrer l'incarnation. Voilà qui était réjouissant. Je me demandais à quoi ce dernier pouvait-il bien ressembler. Etait-il fort ? Grand ? Beau ? Intelligent ? Avait-il des caractéristiques proche de son démon ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et j'étais plus qu'impatiente de croiser son chemin. De plus, j'avais la possibilité de croiser la route du célèbre « ninja copieur », alias Hatake Kakashi. Tous ici connaissait ses exploits et respectait cet ennemi. Car oui, bien que l'entente soit de mise depuis quelques temps, il ne fallait pas oublier que longtemps la brume et la feuille étaient deux adversaires.

Aujourd'hui, ce n'était pas par courtoisie que je retrouvais des Shinobis de Konoha dans poste de garde non loin d'un port de commerce de Kiri, mais bel et bien pour une mission qui unissait nos deux pays. Du moins, seulement pour la forme honnêtement. Si je n'avais pas rencontré le Sannin de Konoha, quelques temps auparavant … J'aurai réglé cette affaire à la manière « Kirijin » et basta.  Car un petit malin s'amusait à jouer les Uchiha, récemment. Se faisant appeler Sasuke  Uchiha, il met à feu et à cendre la petite ville portuaire et dérange les habitants. Comme je le disais, d'habitude, j'aurai réglé ça à ma manière et ce Sasuke serait déjà en train de nourrir les poissons. Mais j'avais promis au Sannin et à l'Hokage de les aider  à retrouver ce fameux déserteurs. Une chose que j'avais bien du mal à comprendre et que je ne me gênerais pas à leur faire remarquer. Les fuyards et les traîtres ne sont bons qu'à être des cibles mouvantes pour nos troupes. J'attendais donc à l'intérieur de la cour du poste de garde, depuis quelques heures, ayant eu le temps de passer en revue les troupes et décidé d'allouer un meilleur budget.  Un endroit stratégique et surveillé par les meilleurs Shinobi de la région, il fallait le soigner ! Avec moi, comme à leur habitude, Ao et Chôjuro se tenait en arrière. Soudainement, l'alarme fut donnée et les Shinobi de Konoha purent entrer sans encombre dans le poste, une muraille impressionnante, comme un fort avec des tourelles et des remparts. Une fois à l'intérieur, je dévisageais chacun d'entre eux. J'avais forcément un sourire intéressée. Je m'adressais naturellement au capitaine d'équipe, puis à la petite en rouge et  rose et le gamin blond :

« Bienvenue, Hatake Kakashi. Mademoiselle … Et toi ? C'est donc toi le Jinchûriki de Kyûbi. Jiraiya m'a parlé de toi. Vous pouvez d'ailleurs le remercier pour cette mission. Sans quoi, j'aurai probablement réglé ce problème d'une tout autre manière … Vous savez, à Kiri, les déserteurs n'ont pas le même traitement de faveur. Nous ne courrons pas après les traîtres, bien que je suppose que vous avez une raison pour faire cela. »

Je restais souriante, bien que je lançais quelques piques de cette manière. Les déserteurs étaient pour moi un véritable fléau et me dégouttait au plus au point. Cependant, chacun son histoire et je ne pouvais pas juger uniquement sur ces faibles bases que j'avais.

« Voilà le rapport que nous avons sur ce type, bien que je doute qu'il s'agisse de votre ami. C'est un véritable fantôme qui disparaît à la moindre arrivée des gardes. Alors méfiez-vous, c'est peut être un piège finalement. Le village de Koroki était paisible jusque-là et j'aimerais que cela soit à nouveau le cas. Je ne peux pas me permettre d'attendre plus longtemps. Si à la nuit tombée, vous n'êtes pas revenu avec cet homme, mort ou vif, je ne respecterais plus ma parole et je chasserais par la suite le faux … et le vrai. Comprenez-moi, je ne peux pas jouer à ce genre de petit jeu si vous même vous n'êtes pas efficace et que mes concitoyens sont en danger. Pour l'instant, il n'y a eu aucun mort, mais je n'aimerais pas voir un autre incident dégénérer … Considérez cela comme un test, si vous voulez que je vous aide par la suite. »


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Re: Le vrai du faux     Lun 21 Sep - 20:34
« Il y a toujours un espoir. Il suffit d'y croire ! »
En route vers Sasuke !
« Kakashi-senseï ! » Criais-je étonnée.

L’homme qui avait tenté de m’attaquer de dos fût hors d’état de nuire en un instant. C’était du Kakashi tout craché, toujours en retard mais il arrive au bon moment. Je souriais en le regardant tandis que je me relevais sur mes deux jambes. J’observais tout autour de moi, plus aucun ennemi ne semblait pouvoir nous attaquer. J’étais fière de moi. Je me retournais ensuite vers mon coéquipier, Naruto.

« Tu ne sers vraiment à rien, Naruto ! » Lui disais-je en levant le poing dans un regard noir.

Mais je n’ai pas eu plus de temps pour le réprimander, la mission était plus importante. Nous nous étions dirigés vers le vieil homme qui se trouvait être notre informateur. Rapidement, je l’examinais d’un vif coup d’œil afin de voir s’il n’était pas blessé mais heureusement pour nous, il n’avait pas l’ombre d’une égratignure. Je souriais, entourée de mes deux coéquipiers de la Team 7. Voilà une chose qui me ramenait à mes plus profonds et heureux souvenirs. Cela faisait bien longtemps que nous nous n’étions pas retrouvés tous les trois et étrangement ou plutôt naturellement, j’éprouvais un sentiment de bien-être, comme si j’avais retrouvé une partie de moi à cet instant.

« D’ailleurs, Kakashi-senseï, comment se fait-il que vous soyez ici ? Je ne savais pas que vous feriez la mission avec nous ! » Demandais-je en tournant mon regard vers lui, le sourire aux lèvres.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas croisé le chemin de notre senseï et encore plus longtemps que nous n’avions pas travaillé tous ensemble. Nos routes s’étaient séparées durant un temps jusqu’à se retrouver à nouveau, tous les trois. Et malgré ces douces pensées, j’espérais du fond du cœur que le quatrième de notre équipe nous rejoigne bientôt. Qui sait ? Peut-être plus rapidement que je ne le croyais. Nous nous rapprochions de notre but, de lui. Sasuke-kun…
Le vieil homme avait un message pour nous, écrit sur un parchemin que Naruto s’empressait d’ouvrir sans réfléchir, quel abruti ! Heureusement pour lui et pour nous qu’il n’y avait aucun piège. Franchement, il ne fait attention à rien, comme si le mot danger ne faisait pas parti de son vocabulaire. Tseuh. Il ne changera jamais.

« Sois plus polie avec Tsunade-sama, baka ! » Criais-je en frappant l’Uzumaki sur la tête. « Senseï, vous avez déjà rencontré la Mizukage ? » Le questionnais-je, curieuse, comme si rien ne s’était passé.

Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler. Je l’imaginais belle et impressionnante. Après tout, elle était la shinobi la plus puissante de son pays et je ne pouvais qu’admirer une femme de cette envergure. J’étais impatiente de la rencontrer. C’était un honneur et une chance qui se présentait à nous. Et tandis que j’étais sur mon petit nuage, Naruto n’avait pas pu s’empêcher de faire le pitre, une fois encore. Je le regardais, blazer, avant de tomber la tête en avant.

« Naruto… » Soupirais-je, exaspérée.


***

Nous étions devant cette magnifique femme à la longue chevelure rousse, Terumi Meï, la fameuse Mizukage. Je l’observais, silencieuse et avec admiration. Elle était si belle… Je l’examinais, de la tête aux pieds, m’attardant un instant sur sa… Poitrine. Euh… J’étais bloquée, ramenant machinalement mes mains sur mes petits seins. La comparaison était impossible, je ne pouvais clairement pas rivaliser. Quelle poisse. Je rageais intérieurement, ne pouvant m’empêcher de la jalouser. Est-ce que toutes les femmes fortes sont dotées d’une telle poitrine ? Grrr… Qu’est-ce que j’aimerais être comme elle. Mes soucis se seraient sans doute arranger avec sa force et son charisme. Je dois encore m’entrainer, moi aussi je veux être comme ces femmes !

Cependant, son annonce me ramenait à la réalité. Elle ne rigolait clairement pas avec ce problème et n’hésiterait pas à employer les grands moyens pour le régler. Nous devions intervenir et vite. Si jamais il s’agit de Sasuke, il était en danger et il fallait qu’on l’arrête à tout prix. Je jetais un regard plein de détermination à Naruto et Kakashi-senseï, les sourcils froncés, bien qu’une part d’inquiétude s’emparait de mon cœur. Mais nous n’avions pas le temps de penser à ça, c’était le moment d’agir. Je serrais les poings en attendant les ordres.





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Re: Le vrai du faux     Sam 31 Oct - 22:28












       Le vrai du faux

     

     

       L'hôte du démon renard était vraiment incorrigible, m'enfin quoi qu'il en soit, jusqu'à maintenant il s'était toujours sortis des situations périlleuses. Cependant, comment doit-on renommer cela ? De la chance ou du talent ? Restant lucide, j'avais donc enfin retrouvé ces deux shinobis. L'équipe 7 était presque enfin au complet, même s'il y avait un membre manquant et cela, pour une durée indéterminée, si ce n'est pas pour toujours. Le dernier Uchiha avait pris un chemin différent de Naruto et Sakura et qui sait où cela allait le mener. Mais quoi qu'il en soit, la mission ne consistait pas à se lamenter sur son sort. Non, là, il s'agissait clairement de résoudre un mystère ressemblant plus à une blague de mauvais goût et c'est ainsi que j'avais rattrapé ces deux ninjas afin de les supporter en tant que Senseï. Quand bien même cette mission était plus personnelle qu'autre chose, il fallait bien qu'un de nous agisse en temps que soutient en cas de pépin, et cela était devenu mon rôle dans l'histoire. Qui sait si ces faits récents ne sont pas qu'une simple blague ayant pour but d'attirer le jinchuriki du démon renard pour mieux le capturer ensuite ? Après tout, son attachement pour le nukenin de konoha est plus que connu. Sasuke et Naruto sont des rivaux, mais aussi des amis. Et de ce fait, il est aisé de jouer sur ce point pour tendre des pièges, or, dans ce bas monde, il n'y a pas que Akatsuki qui menace les jinchuriki, il y a aussi les autres villages qui sont toujours à la recherche de plus de pouvoirs.

Quoi qu'il en soit, je laissais vaquer mon fidèle compagnon qui m'avait en grande partie aider à retrouver mes deux élèves et je regardais le jeune homme prendre les devants. De manière inconsciente, il ouvrit un parchemin qui donnait les directives à suivre et c'est sans tarder que le blondinet annonçait la couleur. Visiblement, nous avions un rendez-vous et pas des moindres, puisque nous allions tous devoir rencontrer un autre kage. Le pays de l'eau et son village de la brume, autrefois brume sanglante n'était pas si loin que ça. C'est d'ici que provient des ninjas tels que Momochi Zabuza et sans doute la raison pour laquelle j'étais plus méfiant que jamais. N'importe qui pourrait surgir et nous sauter dessus en prétextant vouloir faire le bien autour de lui, ou le mal...

Ainsi donc, alors que le blondinet s'apprêtait à partir vers le nord - sans savoir où était la fameuse direction - je regardais brièvement la jeune rose qui posait comme à son habitude les bonnes questions. La raison de ma présence ? Celle-ci est évidente, mais autant le préciser. Et c'est donc de manière assez classique que je répondis, restant calme comme toujours.

" Afin de veiller à ce que la mission ne dérape pas, la situation risquant d'être plus que délicate selon la tournure des événements. "


Et c'est suite à une exaspération de la belle rose que nous nous en allions vers le lieu de rendez-vous, toujours sur nos gardes.
Une fois arrivé, c'est une véritable muraille qui se dressait devant nous. Ce poste était quelque chose d'impressionnant, à la hauteur des rumeurs qui circulaient sur Kiri.  Ce pays n'est pas redouté pour rien et ce genre d'installations en est la preuve. Entrant donc dans ce petit fort, c'est rapidement que la Mizukage arrivait à nous. Habillée de sa tenue habituelle, celle-ci nous salua et se permit même quelques commentaires, mettant rapidement les points sur les "i".

Me contentant de préciser que s'était un honneur de la rencontrer, je réfléchissais à quoi dire, mais il n'y avait rien à redire au final. Le pays de l'eau est fidèle à sa réputation et c'est donc sans dessins que la souveraine de ces lieux nous expliquait sa politique. La capture des déserteurs n'est pas sa priorité et en soit, c'est compréhensible, étant donner qu'il est plus aisé de tuer, que capturer en vie une personne . Laissant donc les deux jeunes affronter cette dure réalité, c'est de manière brutale que la Mizukage coopérait avec nous. Les informations livrées et le deal imposé, nous avions donc jusqu'à la nuit, avant d'être pris de court par les ninjas du pays. Tout était aussi clair que de l'eau de source et le temps commençait à tourner, ne prenant pas le soin de nous faire des faveurs.

Faisant donc face à la femme redoutable, je m'exclamais de manière toujours aussi sérieuse, tout en laissant filer un semblant de joie.

" Nous avons bien saisis la situation et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour rétablir l'ordre des choses. " Suite à quoi, je me retournais vers mes deux élèves. " Naruto, Sakura, nous n'avons pas de temps à perdre. "


Le petit village de Koroki nous attendait de pied ferme et c'est donc sans tarder que j'ouvris la marche, laissant le soin à Naruto ou Sakura de suivre, ou éventuellement prendre les devants, bien qu'en soit, j'étais celui qui gérait l'opération. Quoi qu'il arrive, je surveillerais les arrières de ces deux là, n'ayant pas l'intention de laisser déraper le blondinet, surtout quand il s'agit du fameux nukenin qui le " hante ".
En direction du fameux village, une fois de plus, je faisais bien attention à ce que rien ne soit laisser au hasard. Après tout, cela n'est pas rare de voir des gens attaquer - comme la fois où des ninjas s'étaient servis d'une flaque d'eau pour passer inaperçu - des passants ou des ninjas d'autres villages.

Au loin, le village qui était victime de ce pseudo Sasuke se dessinait enfin. L'heure de s'attaquer aux choses sérieuses avait enfin sonné. L'équipe 7 presque au complet allait devoir faire face au danger et résoudre cette affaire au plus vite, sans quoi, les choses pourraient devenir plus préoccupante, surtout au niveau des relations entre Konoha et Kiri. Or, ce n'est pas le moment rêver pour entamer des disputes entres villages.

" Restez sur vos gardes... cette histoire ne me dit rien de bon. Une fois sur les lieux, nous allons enquêter et chercher des indices. Témoignages, ou rechercher de quoi nous éclairer sur les lieux. Au moins suspect, on préviens les autres. "
     

     

     

     
   
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Re: Le vrai du faux     Jeu 12 Nov - 22:49
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Et toi ? C'est donc toi le Jinchûriki de Kyûbi. Évidemment ! Toute sa vie, on l'avait assimilé à un monstre de foire, rejeté et banni des autres. Il fallait absolument qu'elle remette le couvert de cette manière ? Naruto serra le poing. Finalement, cette femme était aussi piquante que belle. Il n'appréciait pas la manière dont il avait été présenté, alors que les deux autres avaient eu le respect à leur égard. Le renvoyer à sa condition, très peu pour lui, cela le vexait en quelque sorte. Il avait envie d'exulter, mais il était face à un Kage après tout, qui plus est étranger. Alors, pas question de trop en faire, surtout que son Senseï n'aurait probablement pas aimé un tel débordement. Cependant, la suite de sa réponse lui fila le frisson, l'envie de piquer une belle colère ici et maintenant. Le même traitement que Konoha envers ses déserteurs ? Elle parlait de Sasuke, là ? Mizukage ou non, elle dépassait légèrement les limites du tolérable. Ses yeux azurs fixaient la seule pupille visible de la Mizukage, avec un air de défiance pendant qu'elle leur parlait.  

Il ne se serait pas gêné pour lui dire ce qu'il pensait, que son ami n'avait rien d'un déserteur. Mais dans le fond, n'avait-elle pas raison ? Elle ne pouvait pas réellement comprendre ses sentiments ni ceux qui poussaient Sasuke à agir de la sorte. C'était clair dans son esprit, mais beaucoup moins dans celui des autres. Naruto baissa les yeux, à cet instant, une pointe de nostalgie dans le cœur. Si seulement il avait été plus fort ce jour là, si seulement il avait réussit à l'arrêté. Rien de tout cela ne serait arrivé et peut être qu'il serait en train d'effectuer d'autres missions avec le jeune Uchiha. Cette pensée le hanté, comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs. Naruto, mine de rien, portait de nombreux fardeau, parfois bien lourd pour ses jeunes épaules. Alors qu'il voulait intervenir, le Ninja copieur prit les devants et leur conseilla de ne plus perdre de temps ici, avant de prendre la route. C'est vrai, il n'avait que peu de temps pour agir et découvrir ce qu'il se tramait par ici. Pas question de perdre l'occasion d'en savoir un peu plus sur leur ami. Naruto jeta un regard en direction de Sakura, qui elle aussi était prête à partir et finalement se tue pour une fois. Enfin, pas vraiment ... Arrivé aux portes de poste de garde, il se retourna et salua Meï, un grand sourire aux lèvres :


« T'en fais pas, Baa-chan, on va l'retrouver ce type et te le ramener avant la tombée de la nuit ! »




Ils reprirent ensemble la route, à trois cette fois, accompagné de leur Senseï. Le village de Koroki était assez sympathique, portuaire et une grande brise parcourait les rues, légèrement ensoleillé, une fine brume couvrant le décor. Bien vite, tout le monde arriva au centre de celui-ci. Les instructions de Kakashi avait était claire : Enquêter une fois sur place. Le petit blond avait du mal à tenir en place, une fois de plus. Il talonnait son Senseï et finit par le devancer une fois à sur la place du marché. Rien de tel qu'un lieu de commerce grouillant de monde pour recueillir les informations. Ni une, ni deux, l'Uzumaki effectua sa technique fétiche, le Kage Bunshin. En un instant, une multitude de Naruto apparurent sous les yeux ébahit des passants, ne s'attendant pas à l'utilisation d'une telle technique Shinobi en village civil. Soudainement, les Naruto firent leur boulot, interrogeant un à un les habitants se promenant dans les rues de la petite bourgade. Une demi heure plus tard, ils se réunirent et disparurent aux côtés de Sakura et Kakashi qui venaient de mener leur enquête de leur côté.



« Aucune trace de ce type nul part et personne n'est fichue de me dire quoi que ce soit à son propos. Merde ! Et vous, de votre côté, ça donne quoi ? »

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Re: Le vrai du faux     Sam 14 Nov - 19:37
« Ne jamais mettre une femme amoureuse en colère. »
Démasqué !
Nous avions repris la route tous les trois en direction du petit village de Koroki. Je marchais la tête baissée aux côtés de Naruto, derrière les talons de Kakashi-senseï. Le blondinet ne tenait pas en place, il était nerveux et son inquiétude se lisait sur son visage. Ces traits étaient durs, j’imaginais très bien ce qu’il ressentait à ce moment-là. Mon regard se prolongeait à présent droit devant moi. Mes sourcils étaient froncés, nous nous rapprochions de notre objectif. Rapidement, nous arrivions au centre-ville. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Il fallait qu’on enquête nous-même. Je soupirais. Il y avait du monde dans les rues et questionner autant de monde n’allait pas être simple loin de là et surtout on allait perdre beaucoup de temps. Mais je me ressaisis aussitôt. Ce n’était pas le moment d’abandonner, pas si près du but. Je serrais les poings. Naruto quant à lui, toujours aussi prévisible, s’exécutait aussitôt en usant de sa technique favorite, le Kage Bunshin.

« Celui-là alors… Il ne changera jamais. » Disais-je en secouant la tête.

Je posais mes mains sur les hanches en prenant un air déterminé.

« Bon. Je vais commencer par-là Senseï. »

Annonçais-je en m’éloignant dans une rue perpendiculaire à celle où nous nous trouvions. Dans cette dernière se trouvait quelques commerces et surtout des lieux de restaurations, endroit réputé pour réunir de nombreux potins et diverses informations. Je décidais alors de débuter dans une petite épicerie au bout de l’allée. Je pénétrais à l’intérieur et je vins m’adresser directement au propriétaire des lieux.

« Bonjour Monsieur. »

« Bonjour Mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? »

« Je suis à la recherche d’un garçon de mon âge, il est un peu plus grand que moi et a des yeux et cheveux noirs. Il s’appelle Sasuke. Vous ne l’auriez pas vu par hasard ? »

« Oh… Non, cela ne me dit rien. Je suis navré. »


« Ce n’est pas grave. Merci quand même, bonne journée ! »

Je quittais la boutique aussitôt, je n’avais pas de temps à perdre. Dans la rue, je croisais le regard d’une vieille dame qui me semblait plutôt sympathique. Sans hésiter, je venais à sa rencontre.

« Excusez-moi Madame, je cherche un jeune garçon brun aux yeux noirs, il a mon âge et s’appelle Sasuke, vous ne l’auriez pas croisé ? »

« Je suis désolée jeune fille, je ne me souviens pas d’avoir croisé un jeune homme comme ça… »

« Ce n’est rien. Je vous remercie, bonne journée ! »

Je réitérais l’opération des dizaines et des dizaines de fois et malheureusement, j’avais toujours la même réponse. Je commençais à désespérer. C’est ainsi que sans trop d’espoir, je rentrais à l’intérieur du dernier café au coin de la rue. Il y avait pas mal de monde ici, peut être que j’aurais mes chances cette fois. Je ne voulais pas me décourager, même si c’était de plus en plus dur. Lentement et un peu gênée, je m’approchais d’une table où était assis un jeune couple, l’un en face de l’autre.

« Pardon de vous déranger, je cherche mon ami. Il s’appelle Sasuke, il a les cheveux et les yeux très noirs, le visage très froid et il un peu plus grand que moi. Vous ne l’auriez pas déjà vu près d’ici ? »

« Hm… Je n’en ai pas le souvenir, je suis désolée. Et toi chérie ? »

« Non plus, désolé… » Répondait-elle en secouant la tête, l’air navré.

« Tant pis… Merci quand même, bonne journée et désolé de vous avoir embêté. »

Je soupirais. J’avais l’impression que tous mes efforts étaient inutiles et que ne me menaient nulle part. Désespérée et à bout de nerf, je tournais les talons pour pouvoir questionner quelqu’un d’autre lorsque j’aperçu une silhouette qui m’était familière qui se tenait de dos, derrière mes deux précédents interlocuteurs. Je stoppais violemment mon élan et je restais figée là en fixant cette chevelure ébène.  

« Sasuke-kun… »

C’était le seul mot que j’avais réussi à sortir. Mon cœur s’était comme arrêté un instant mais les secondes d’après, il tambourinait mon thorax comme s’il allait exploser. C’était comme un silence mortel qui s’installait autour de moi et je ne voyais que lui. Les battements de mon pouls accéléraient de plus en plus jusqu’à résonner dans ma tête. Cet instant étrange s’arrêta aussitôt lorsque l’homme en question se releva de sa chaise en un instant et brièvement je parvins à distinguer son visage de profil. C’est comme si le monde s’était arrêté autour de moi. Comme si la seule lumière qui luisait au fond de ce tunnel noir venait de s’éteindre. Mon seul espoir venait de partir en fumé.

Il n’était pas Sasuke. Comment pouvait-il se faire passer pour lui ? Mon sang ne fit qu’un tour. Je me précipitais sur lui alors qu’il sortait tout juste du bâtiment. En quelques secondes je l’avais rattrapé. Je serrais mon poing et dans une rage folle, je vins le frapper au visage avec toute ma violence. L’imposteur désemparé s’envola sur plusieurs mètres avant de s’écraser comme une poupée de chiffon sur le sol.

« Shânnaaarôôô! »






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Re: Le vrai du faux     Jeu 19 Nov - 15:45












       Le vrai du faux

     

     

  Le fils du croc blanc de Konoha, à savoir moi, Hatake Kakashi était principalement là pour les aider à enquêter. En soit, ils pourraient sans doute arriver à élucider ce mystère, cependant, il s'agissait de Sasuke et mon but était certes de faire du soutient, mais aussi veiller sur ces deux jeunes, notamment le blondinet. En effet, celui-ci semblait avoir un réel sentiment d'amitié particulièrement profond envers le dernier des Uchiha et de ce fait, le savoir traqué n'allait pas lui faire plaisir, bien au contraire. Impulsif, souvent tête brûlée, ma présence ici était doublement justifié.

Ainsi donc, une fois sur les lieux, l'ordre à suivre était donné. De ce fait, nous nous dispersions sans plus tarder, chacun allant dans une direction opposée. L'Uzumaki tentait sa chance via le nombre et en soit, cette technique n'était pas idiote, à défaut de nous faire perdre un certain effet de surprise si nous voulions capturer ce pseudo Sasuke sans faire de bruit. Sakura quand à elle optait pour une option plus classique. Pour ma part, je fis de même que la demoiselle aux cheveux roses. Demandant quelques informations ici et là, je me dépêchais d'aller sur des lieux qui ont été saccagés, afin d'inspecter la scène et peut-être en tirer des indices.

Cependant, rien ne me faisait tilter, ni moi, ni mes compagnons canidés. Passant un certain temps à fouiller des lieux ici et là, finalement, nous trouvions au niveau du rassemblement d'embarcations en tout genre une sorte de passage menant à un drôle de petit repère. Sans plus tarder, nous cherchions tous ensemble de quoi savoir de quoi il s'agissait. Après tout, il s'agissait peut-être de la tanière d'un simple clochard - même si un endroit si bien caché, ce serais gros... - et  donc, je ne pouvais pas tirer de conclusion hâtive.
Mettant sens dessus dessous l'endroit, les chiens et moi cherchions à trouver des indices qui nous feraient affirmer que l'endroit est bien le bon.

Dehors, plus loin, un beau bruit se fit entendre. Un homme volait dans les airs, sonnés par le poing victorieux de la belle rose. Cet homme à la chevelure identique à celle du jeune Uchiha s'écrasait au sol comme une merde, cependant... ce n'était pas lui, de très loin. Tout portait à croire que s'était bien l'individu qu'ils cherchaient, cependant, ce n'était pas le cas et pour cause. Alors que la rosette allait peut-être poursuivre son coup, une femme s'interposa en hurlant le nom du jeune homme.

" Himurooooooo !!!! "

Affolée, celle-ci tentait de re-animer son petit ami. Du monde commençait à se rassembler afin de demander pourquoi la demoiselle avait fait cela. Et les injures commençaient à pleuvoir. La mission avait pour but de traquer et capturer quelqu'un sans faire de crises et là, s'était mal partit.

Plus loin, une silhouette admirait son " appât " s'être fait clairement défoncé et pour cause, un simple coup de poing avait permit à Himuro d'apprendre à voler. Notant cela de côté, " l'ombre " s'en allait, cherchant à se faire discret, sans se rendre compte qu'il s'en allait dans la direction d'un petit groupe de Naruto, à moins que ces derniers soient tous en un seul et même point.

Dans la cachette, le fil du croc blanc trouva finalement sa preuve : un habit avec le symbole des Uchiha.

" ... "

     

     

     

     
   
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