Je ne comprends pas pourquoi Nanabiche est de mauvais poil de temps à autre... Comme souvent, j'ai fais le choix d'aller à un endroit bien particulier car j'en avais envie et depuis cet instant, monsieur serait mis a bouder. Pourquoi diable ? Alors que nous étions tranquillement dans les alentours d'Iwa, il m'est venu à l'esprit l'envie de retourner vers Konohq pour retrouver Naruto. En effet, ce blondinet me manquait et je n'avais pas oublié la promesse que nous nous étions fait. Quand il sera Hokage, nous nous combattrons pour voir qui est le plus fort. Avorton va... Tout le monde sait bien que c'est moi de nous deux le plus fort, mais l'idée l'avait séduite. De plus, donnée très importante, il me devait un bol de ramen, or, actuellement, j'ai faim. Quoi de mieux qu'un bon bol avec du bouillon à base de porc, un morceau de ce dernier et des nouilles pour se refaire hein ? Il y a pas à dire, des ramens quand on crève la dalle, il n'y a rien de mieux. Et ce ne sont pas ces galettes de riz qui vont me contredire.

Croquant férocement dans ce qui me sert de base de grignotage, continuant de voler vers le village caché, je reste pensif, tentant toujours en vain de parler avec mon compagnon. Mine de rien, quand tu vol pendant des heures et que tu as personne à qui parler, c'est vite lassant... J'essayais de savoir pourquoi il le faisait la tête, mais en vain, il ne pipait pas un mot. C'est qu'il est coriace le Nanabiche. Pour sur, de tout les bijus, je suis certain qu'il est le champion au jeu du roi du silence. Quoi que, je n'avais pas encore croisé le rokubi pour le dire.
Après de vaines tentatives, je décidais donc de lâcher l'affaire jusqu'à nouvel ordre et je tentais de le distraire en chantant intérieurement. Rhaaaaa, là encore, c'est frustrant que de chanter seul, d'autant plus que je me sentais ridicule. Certes, le ridicule ne tue pas, mais bon... Fort heureusement, la forêt luxuriante commence à se faire voir, signifiant bientôt la fin de mon périple. Naruto, tient toi bien, car ça va décoller sévère avec moi.

Cachant la plaque de ninja, je rentrais dans les alentours du village cache de la feuille comme étant un voyageur lambda puis sans aller au village, je me dirigeais donc vers ce qui semblait être un coin tranquille. Une petite étendue d'eau pas trop loin, un coin de terre juste avant une partie de forêt et au milieu de tout ça, trois poteaux de bois. Hm ? Serait ce un terrain d'entraînement ? Regardant à droite, puis à gauche, je ne voyais personne qui serait susceptible de réclamer l'endroit, c'est donc comme un roi que je m'installais ici. Ma philosophie du jour c'est premier arrivé, premier servis.
L'ambiance ici était tranquille, à tel point que je me sentis d'humeur à m'entraîner. Oui oui, j'étais capable d'avoir ce genre d'envie de temps à autre. C'est donc en me dirigeant vers la partie peuplée d'arbres que je comptais commencer. Au' départ, je voulais améliorer mon taijutsu et les enchaînements, mais très vite, j'en revins à mon dada : la force brute. Vérifiant encore une fois que j'étais bien seul, je vins alors à frapper un tronc à plusieurs reprises. Puis après un instant à m'acharner sur ce dernier, sans aucune crainte qui soit, je découvrais une queue, puis une deuxième, sous forme d'aile. La puissance parcourant mon corps, je me mis à frapper l'arbre tellement fort, que ce dernier vit son tronc se briser sous la puissance de mes coups. Haha. Une fois calmé, je cessais de découvrir mes queues et redevins un simple voyageur. Approchant du point d'eau, je pris un peu de cette dernière avant de me rafraîchir le visage. Que sa fait du bien ! Me sentant revigoré, je me sentais capable de soulever des montagnes.

Puis finalement, désirant me concentrer, je me mis en tailleur. Inspirant délicatement et expirant tout aussi lentement, petit à petit, je cru ressentir quelque chose. Hm ? Mon bijû avait directement compris, tandis que moi je restais dans le flou le plus complet qui soit. J'avais des capacités de senseur, bien que j'avais encore à les affûter grandement pour m'en rendre compte. Fermant de plus belle les yeux, alors que je m'apprêtais à atteindre un taux de plénitude importante, je tombais dans un sommeil plutôt profond. Choqué, mon ami le réveillait illico et je ne ou le retenir de parler à voix haute.

" Rhoooo ça va, je faisais une pause, c'est tout. Tu as pas besoin de le frapper tu sais, même si t'es dans ma tête et corps... Ça fais mal "

Aux yeux d'un possible spectateur, j'avais sans doute l'air d'une personne qui parle à quelqu'un d'invisibles. Flippant n'est ce pas ?