Je me réveillai, tout doucement. Ma vision était floue, mon ouïe encore trouble. Mon corps était très douloureux et j'avais un certain mal à me mouvoir. Petit à peu, la clarté revint et me rendis compte que j'étais sur une sorte de lit d'hôpital. Cela me rappelait des souvenirs... Il y a trois ans pour être précis. Un sourire maqua alors mes lèvres. Hakaze m'avait encore sauvé. N'était-ce pas censé être l'inverse ? C'était à moi de la protéger, non l'inverse. Il fallait croire que je risquais un peu trop souvent ma peau et je me doutais qu'elle allait encore me faire la remarque. Je n'allais pas passer à travers. Je baissai les yeux et me rendis compte que les cristaux noirs s'étaient recroquevillés et tremblaient. Alors cette maladie avait vraiment une conscience ? Il semblait bien qu'il s'agisse plus d'un parasite que d'une véritable maladie qui cherchait à faire en sorte que mes propres cellules s'entre-tuent. D'un côté, c'était bon à savoir, peut-être que cela me servirait par la suite. Je pris ensuite conscience que j'étais dénudé et qu'un simple lange recouvrait mon intimité. J'avais été si touché que ça ? Il fallait me rendre à l'évidence, mon plan ne s'était pas totalement déroulé comme prévu. Je bougeai la tête de haut en bas, faiblement, afin de vérifier mes fonctions cognitives. Ce n'était pas tout à fait ça mais je pouvais encore me mouvoir. C'était le principal. Une main se posa sur mon épaule encore un peu engourdie. Je tournai au maximum ma tête en cette direction et aperçus Hakaze, les yeux rouges et larmoyants. « Hey, Hakaze, dis-je faiblement en souriant ». Elle s'empressa de se blottir contre moi et m'enlaça de toutes ses forces. « Aki ! Tu m'as tellement fait peur... Heureusement que je peux te sentir sur une longue distance sinon... » Elle éclata en larmes. Je passai mes bras dans son dos et la caressa pour la réconforter avant de l'embrasser sur la joue et de fermer les yeux. « Désolé, m'excusai-je d'une voix tremblante. Je ne pensais pas que cela se passerait comme ça... - Parce qu'en plus de tout ça, t'avais prévu de les affronter ?! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi... Tu n'arrives pas à l'oublier, tu passes ton temps à risquer ta vie... Nous sommes liés par le destin. Je suis la seule capable de te sentir comme ça... Est-ce qu'elle avait ce pouvoir ? Allez, regarde. Regarde-moi... - Calme-toi... Tu sais pourquoi je fais ça, mieux que quiconque. Tu es la seule à me connaître aussi bien... Montre-toi tolérante, je t'en prie, lui demandai-je tout en sentant que mes forces qui me quittaient. » NON ! Il ne fallait pas que je perdre connaissance, pas maintenant. Il fallait que j'alerte Konoha le plus vite possible. Je tentai de me redresser alors qu'elle s'éloigna un peu. « Appelle un de mes Jûnins, ceux qui font partie de mon escouade personnelle et... Demande leur un faucon, vite. Le temps qu'il arrive, donne-moi une feuille et un crayons 'il te plaît, je dois prévenir Konoha au plus vite ! » La Kusaribe s'exécuta sur le champ et je me mis à écrire ma lettre, du mieux que je le pouvais. Cela n'allait pas être très formel mais je devais faire au plus vite, avant que je ne me rendorme.
.oOo.
Tsunade-sama, Suna a été attaqué il y a vingt quatre heures. Le village est réduit en poussière, de nombreux civils sont morts. Les reponsables sont Deidara, Nukenin d'Iwa, et Akasuna no Sasori, Nukenin de Suna. Ce dernier m'a empalé et m'a empoisonné. Je suis actuellement pris en charge et ai pu absorber une bonne quantité du poison mais il y a encore une petite partie qui continue de me tuer à tout petit feu. Si vous pouviez nous envoyer une escouade le plus rapidement possible, cela serait très apprécié. Je vous remercie d'avance, Tsunade. Kayaba Akihiko.
Vous remarquerez alors que l'écriture est instable, faible. La lettre est cependant protégée avec un Fûinjutsu permettant uniquement au destinataire de l'ouvrir en y insufflant on chakra, sous peine de quoi la lettre s'autodétruira.
J'étais en train de me promener à travers le centre-ville du village, d'un pas lent. Le travail s'accumulait davantage sur mon bureau et cela semblait ne jamais s'arrêter. Être Hokage, c'est fort bien. Seulement, j'ai le droit de prendre de petites pauses et de sortir prendre l'air, de temps en temps. Je ne veux pas prendre trop de temps dans les dossiers... délicats. C'est pourquoi je m'occupe des documents les plus importants et ainsi de suite. Ils demandent généralement plus de temps à compléter, plus de temps à soigner et surtout... ils requièrent beaucoup d'énergie !
Ma promenade au centre-ville fut bénéfique pour moi. Je pouvais enfin sortir de mon bureau étouffant et souffler sans avoir de la pression sur les épaules. Quoi que je me devais de terminer quelques dossiers encore très délicats... Je m'ennuie des temps où je pouvais sortir quand bon me semblait, aller aux sources chaudes et dormir en paix, sans rien ni personne pour me déranger dans mes occupations. Cependant, depuis mon accès au prodigieux titre de Godaime Hokage, ma vie avait complètement changé de cap. Maintenant, j'avais les affaires d'une des cinq grandes puissances mondiales sur le dos. Je me devais donc d'être à la hauteur, malgré mes tendances si... flemmardes. Une chance que j'avais ma fidèle secrétaire, Shizune, pour me remettre sur le droit chemin lorsque j'avais une certaine baisse d'énergie. Sans elle, je me demande bien ce que deviendrais ma propre personne...
C'est dans cet état d'esprit qu'un Jônin du village vint à ma rencontre, me dérangeant alors dans mes réflexions. Pour qu'il se comporte ainsi, il devait avoir un excellent motif. L'homme, d'une vingtaine d'année tout au plus, était épuisé. Décidément, il avait dû se faire une petite course afin de me trouver. Pauvre lui. Le shinobi de Konoha me tendit alors un parchemin, orné d'un Fuinjutsu, me disant qu'il était en provenance du Pays du Vent. Bien entendu, un message qui m'était dû en personne. Cela faisait longtemps que Konoha n'avait pas eu de nouvelles de son voisin, Suna. C'est alors que je saisis le parchemin d'un mouvement lent, puis, fit un sourire à l'homme.
Et bien, mon brave. Je crois que tu mérites de prendre une petite pause. Tu peux disposer. Merci.
L'homme se retira, donc, après s'être incliné vers moi, en guise de respect. Je lui accorda un second sourire, avant de revenir au bout de papier minutieusement roulé. J'ai alors posé mon index sur le sceau et, dès lors, libéré une petite quantité de mon chakra dans celui-ci, l'ouvrant alors. Le Fuinjutsu se libéra donc et la lettre pouvait maintenant être lue. Comparé à la minutie du rouleau, l'écriture laissait à désiré. Il s'agissait peut-être d'une lettre d'un enfant ou je ne sais quoi. Mais, au fur et à mesure de ma lecture, je vis qu'il s'agissait en fait d'un homme expérimenté du village de Suna. Les mots qui suivirent me glacèrent le sang.
Tsunade-sama, Suna a été attaqué il y a vingt quatre heures. Le village est réduit en poussière, de nombreux civils sont morts. Les responsables sont Deidara, Nukenin d'Iwa, et Akasuna no Sasori, Nukenin de Suna. Ce dernier m'a empalé et m'a empoisonné. Je suis actuellement pris en charge et ai pu absorber une bonne quantité du poison mais il y a encore une petite partie qui continue de me tuer à tout petit feu. Si vous pouviez nous envoyer une escouade le plus rapidement possible, cela serait très apprécié. Je vous remercie d'avance, Tsunade. Kayaba Akihiko.
Oh mon Dieu. Je dois me rendre immédiatement dans mes locaux et convoquer une escouade.
D'un pas de course, je me suis rendu dans mes quartiers. À la grande surprise de Shizune, j'étais en état d'alerte. La situation de Suna était tout simplement tombé à un mauvais moment de notre histoire. Nos alliés avaient besoin d'aide et c'est un besoin auquel j'allais répondre avec mes meilleurs effectifs. J'ai alors pris le temps de me poser sur mon siège, derrière mon énorme bureau, avant de faire un bref compte-rendu à ma secrétaire, qui se mit alors à comprendre pourquoi j'étais dans tout ces états. Elle se mit alors à me conseiller certains shinobis du village. Pendant ce temps, je pris la peine de penser sérieusement à qui j'allais affecter cette dangereuse mission de maintien de la paix. Après une solide réflexion, j'avais déjà tranchée. Je fixais le fond de mon bureau, confirmant ma décision. Puis, je me suis adressé à Shizune.
Convoque l'équipe 7, ainsi que Fusasaki Somei. Nous devons agir rapidement. Tu devras faire vite, Shizune !
C'est alors que ma secrétaire s'exécuta, sortant à toute vitesse du grand bureau. Quant à moi, je me suis relevé et me suis rendu à ma fenêtre, donnant sur le village. J'étais dans mes pensées. Pourquoi l'Akatsuki s'en prenait-elle à Suna ? C'est alors que je compris le pourquoi du comment. Le nouveau Kazekage... Sabaku no Gaara.
Décidément, on ne t'arrête plus ! Bon sérieusement, une chouette transition avec la grosse mission qui nous attend tous. J'espère vraiment voir ta petite Hakaze à part entière un jour !
Négatif,
Toujours pareil, tu fais des fautes de frappe que tu ne vois pas car tu ne te relis pas (vilain). Sinon, niquel
Note: (8 + 10 = 18) (690 mots /140 = 5) TOTAL : 18 + 5 = 23 PE
Correction de Tsunade
Positif,
Bien bien bien, c'est une chouette Tsunade que nous avons là ! Je n'avais pas eu le plaisir de te lire encore (nan, j'ai pas lu ta présentation, navré). Belle réaction =)
Négatif,
Fais attention à la concordance des temps, tu as fait un récit à moitié au passé, à moitié au présent. il faut absolument que tu te cantonnes à un seul. Fais aussi attention à ne pas abuser des conjonctions (alors, donc) qui alourdissent le récit. Essaie de lire tes phrases sans elles et tu t'apercevras que dans la majorité des cas, elles ne sont pas nécessaires
Note: (7 + 10 = 17) (721 mots /140 = 6) TOTAL : 17 + 6 = 23 PE