C'était une belle journée qui s'annonçait à Konoha. Le soleil apparaissaient de dos au monuments des Hokage ce qui permettaient de remplir le village de Soleil petit à petit. Les civils affluaient les rues, l'Ichiraku Ramen était rempli de personnes dès le matin et cela ne faisait que commencer. On pouvait voir au loin Teuchi, le propriétaire du restaurant, désoeuvré devant autant de monde. Il est vrai que celui-ci n'avait pas l'habitude d'avoir autant de clients le matin et sa fille Ayame ne travaillait que l'après midi ! Et ceci était de même pour tout les commerces de Konoha, mais rapidement ces derniers réussirent à trouver des méthodes pour être plus efficace ! Enfin bref, notre héros était posté en haut d'un arbre et admirait ce magnifique village ! Bien que Kisumi n'en avait pas spécialement grand chose à faire.. Il aiguisait son Katana pour se prémunir d'une éventuelle attaque sur le village. Eh oui ! Il était vrai que les bandits ne pouvaient que saisir cette occasion pour dérober les vieilles dames ! Soudain, le regard de Kisumi se fixait vers un objectif bien précis : Le Bureau de Tsunade ! Il y vit un homme de taille plutôt grande, les cheveux longs et blonds et qui semblaient être de Suna. Notre héros n'avait jamais pu sentir les Sunajins, je ne saurai vous expliquer pourquoi ! C'est pour cela qu'avec les traités d'alliances qui s'enchaînaient entre le Pays du Feu et du Vent, Kisumi restait sur ses gardes, voir même limite plus méfiant.
Ce type ne m'inspire définitivement pas confiance ! Allons voir ce qu'il se passe !
Ainsi, notre Genin s'approcha discrètement de la fenêtre et essayait d'écouter ce qu'il s'y disait.
Grrr.. Je n'arrive pas à entendre.. Je vais attendre la fin de leur discussion et je le suivrai, pour finir je "l'isolerai pour discuter" !
L'accent que mit Kisumi pour "l'isolerai" ne pouvait que prévoir de mauvaises choses. On avait l'habitude avec lui ! Toujours de mauvais plans derrière la tête !
Déjà qu'on multiplie les alliances diplomatiques avec eux ! On va pas non plus les laisser rentrer sur notre territoire impunément ! Ils nous ont tout de même attaqué par surprise auparavant non ?
Ces phrases n'étaient destinés qu'à le rassurer lui même dans son entreprise de soutirer des informations à un haut placé des forces de Suna. L'entretien venait d'arriver à sa fin. Notre héros feignait de lire un livre quand ce Sunajin passa devant lui. La filature pouvait commencer !
Il faut que je reste discret ! Visiblement ce shinobi a tout l'air d'être dangereux !
Ce Sunajin semblait se diriger vers le centre-ville de Konoha. Il déambulait dans les rues surement à l'affut de magasins à fréquenter. Mais Kisumi, têtu comme il était, ne cessait de voir en lui une menace potentielle. Il attendit donc le moment parfait : Cet envoyé de Suna venait de franchir une rue non fréquentée !
C'est le moment !
Dans une rapidité déconcertante, notre ami Genin sortit son Katana et le pointa en direction du Sunajin
Que veux-tu étranger ? Vous avez beau multiplier vos traités d'alliances avec notre magnifique pays, vous devez savoir qu'il y a un bon nombre d'entre nous qui ne peuvent pas vous blairer ! Que manigances-tu ?
S'exclama notre Héros
Dernière édition par Rugiri Kisumi le Mer 23 Déc - 17:22, édité 1 fois
風 | Suna no Jônin ▬ Haut conseiller
Kayaba Akihiko
Messages : 533 Date d'inscription : 24/06/2015 Age : 27 Localisation actuelle : Quelque part, perdu dans mon esprit.
Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 689 Expérience: (365/500)
La fougue de la jeunesse était quelque chose d'assez incroyable. Ces jeunes pousses se sentaient capables de s'en prendre à n'importe qui, peu importe sa puissance, à peine sorties de l'académie. Malheureusement, ils avaient encore bon nombre de choses à apprendre avant d'arriver à un certain niveau qui leur permettrait enfin d'affronter qui ils voulaient. Certains étaient doués de naissance et progressaient plus vite que la normale, mais la majorité devait suivre un dur entraînement afin d'atteindre ce cap. Et évidemment, il fallait que j'y sois confronté. En effet, alors que j'étais venu livrer une missive à cette chère Tsunade et que tout s'était bien passé, un petit Genin avait décidé de me prendre en filature, venant jusqu'à tenter d'écouter la discussion. Il avait vite rebroussé chemin une fois sorti mais avais décidé de ne pas me quitter des yeux. Et moi qui comptais me balader tranquillement dans le village... Un peu de paix et de bonté, ça serait trop demander ? Sérieusement... Je ne comprenais pas. J'étais Haut-Conseiller de Suna et donc majoritairement connu à travers les Cinq Grandes Nations, surtout à Konoha et Kumo. Alors pourquoi est-ce que toutes les jeunes Feuilles étaient terrifiés en me voyant ? Je n'avais pas souvenir qu'un d'entre eux m'ait déjà aperçu lorsque j'avais participé à la fameuse attaque sur le village de la Feuille, il y a déjà trois ans de cela. Surtout pas lui. Quoiqu'il en soit, j'avais décidé de jouer un peu avec Candide. De ce fait, je parcourus à grandes foulées les rues marchandes, la grande place pour enfin revenir à ma position de départ. Le jeunot ne m'avait pas quitté d'une semelle. Il était motivé ! Néanmoins, ses intentions n'étaient ni claires ni bienveillantes, n'importe qui aurait pu le ressentir. Je pouvais parfaitement comprendre qu'un enfant veuille me poser des questions ; un senpai venant d'un autre village... Forcément, ça attisait la curiosité et donnait envie d'en savoir plus. Bon, ce n'est pas pour autant que j'aurais répondu aux questions en toute gentillesse, soyons honnête. Il n'aurait qu'à s'adresser à quelqu'un d'autre, une personne plus avenante. Je repris ma marche rapide et finis par tourner dans une rue non fréquentée et très sombre. Une ruelle en somme. Alors que je pénétrai à l'intérieur et que je n'étais plus dans son champ de vision, je sautai avec élégance et concentrai mon chakra dans mes pieds afin de tenir au mur, caché par l'obscurité. Le petit arriva à son tour et dégaina son katana plus ou moins rapidement. M'ouais, peut mieux faire. Il le pointa en direction de ma supposée position et prit une soudaine confiance en lui. Rapidement, les paroles fusèrent. Qu'est-ce que je voulais ? Faire mon boulot, quelle question. Comme si ça m'amusait de traîner dans ce trou à rats. Et voilà qu'il se mettait à parler de choses qu'il ne connaissait pas. Une multiplication des traités d'alliance ? Il fabulait beaucoup trop, ou alors je n'étais pas au courant alors que je faisais partie des organisateurs à chaque fois. Ouais, j'avais probablement dû louper quelque chose. Triste vie ! Et enfin, le plus beau, il m'apprit quelque chose d'exceptionnel ! Bon nombre de Konohajin ne nous aimait pas ? Oh vraiment ? Je ne le savais pas jusque là ! Ah, les jeunes de nos jours. D'ailleurs, il n'avait que les bases du combat, rien de plus. Rudimentaire. Rustique. Honteux. Il restait immobile, statique, comme enraciné au sol. Ses mauvaises intentions étaient de plus en plus palpables mais cela devenait flou, comme perturbé. Oh mais oui, il s'attribuait lui-même un masque pour essayer de m'impressionner. Hahaha, je ne pouvais m'empêcher d'en rire intérieurement. Clic. Lame dégainée, je sautai sans un bruit derrière lui et attendis quelques instants afin de voir s'il allait sentir ma présence. Rien du tout... Eh bah, un vulgaire jouet qu'on mettrait rapidement à la poubelle. Un peu comme sa vie, somme toute. D'un geste habile, rapide, précis et calculé, je dérobai alors sa propre lame sous ses yeux ébahis et le repoussai d'un coup de genoux dans le dos. Je me ruai sur lui et coinçai l'arme blanche de ma proie sous sa gorge, appuyant un tout petit peu afin qu'un filet de sang s'exhibe de sa peau blanchâtre. Simultanément, je mis ma propre lame sous ses deux bras de manière à bloquer le moindre de ses mouvements. Alors là, s'il tentait le moindre mouvement brusque, il signait son arrêt de mort. « Mort, lui susurrai-je à l'oreille, un sourire sadique et malsain sur les lèvres, avant de les lécher ». La sueur perlait sur son front, ses pupilles étaient dilatées de peur et ses jugulaires avaient doublé de volume. Le stress et la frayeur étaient au rendez-vous. Bah alors monsieur j'impose ma confiance, elle est passée où, hein ? Pitoyable, vraiment. Pourquoi avais-je décidé de m'attarder sur son cas ? Je ne comprenais pas tout le temps mes décisions... Bref. « Je vais quand même répondre à tes questions et ne pas m'abaisser à ton niveau, misérable, commençai-je d'un ton menaçant. Ce que je veux ? Mener à bien une mission diplomatique. De multiples traités d'alliance ? Renseigne-toi bien avant de parler, morveux. Je fais partie des deux côtés conciliants et sais qu'il n'y en a pas eu tant que ça, de ce fait... Oh et sache qu'insinuer qu'une minorité est en fait une généralité est une très mauvaise habitude et que cela finira par te perdre, gamin. De ce fait, je ne manigance rien, conclus-je ». J'attrapai une cigarette qui dépassait de ma poche juste en baissant la tête. De mon épaule, je fis sortir un briquet et allumai ce qui était au bout de mes lèvres et lui recrachai la fumée au visage, imposant ma supériorité et ma suprématie. « Je sens une grande intention de tuer en toi mais aussi une énorme part de doute. Laisse-moi te dire ceci : cela finira par te tuer alors dépêche-toi de te décider. Avant que quelqu'un se rende compte que tu comptes déserter, ou pire : que quelqu'un finisse par te balancer à la Godaime, sifflai-je en maintenant ce sourire perfide ».
Tu allies la quantité à la qualité! Cette fois je n'ai rien à dire au niveau de la concision. Tu créais l'ambiance, tu mets en place la filature, bref, chapeau. Je n'ai à aucun moment eut l'impression de "lenteur". Encore une fois, tu retranscris bien le côté obscur de ton personnage!
Négatif
Il n'y a que très peu de fautes! "Génin...avais..." (génin == > avait) / "...jeunes feuilles ... tonifiés" (jeunes feuilles ==> tonifiées) / "...soyons honnête..." (Bien que tu parle de toi, l'utilisation de soyons = honnêtes). Ceci dit cela reste insignifiant. Par-contre, je ne sais pas si tu as eu l'accord de ton partenaire pour décrire sa réaction ("La sueur perlait sur son front, ... doublé de volume."). Si ce n'est pas le cas, attention à cela.