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Akitake Kirua
忍 | Nukenin - Jinchûriki de Rokubi
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Akitake Kirua
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Kirua Akitake [Terminée]    Sam 13 Fév - 7:16


Kirua Akitake

Votre Personnage


Nom : Akitake

Prénom(s) : Kirua

Âge : 28ans

Sexe : Homme

Groupe : Kiri/Nukee-nin (au lecteur de décider après lecture ^^)

Grade :

Rang : A
Kirua Akitake [Terminée] Sans_t10


feat :Chikage Kazama

Description Physique & Mentale


Sous ses airs d'ange se dissimule un vicieux manipulateur et fin calculateur. Ces traits sont le résultat d’un vécu sombre et douloureux. Déçu par le genre humain, notamment par son propre père, la vie d'autrui lui importe si peu. Les gens qui l'entourent n'existent que pour répondre à ses besoins et lui servir en cas de besoin. Même aujourd’hui, il considère Rokubi comme un simple pouvoir qu’il doit maîtriser, un animal à dompter. Ne pouvant s’empêcher de haïr le bijuu avec qui il partage un seul et même corps, il sait au fond de lui que sans une paix intérieure avec lui-même – et par extension avec le démon – il ne parviendra jamais à le contrôler.

Vous l’aurez constaté, l’Akitake représente tout ce qui est mystérieux et contradictoire, ce qui laisse place à cet être unique et incomparable. Cette incrédibilité apparait déjà clairement dans le simple rapport physique/mentale. Tout noir ou tout blanc ? Les deux, telle est la bonne réponse à cette question. Bien que ses profonds désirs visent à changer ce monde pourri et injuste et établir des valeurs de paix et d’égalité, il est près à tout pour atteindre ses objectifs, quitte à vendre son âme au diable. Cette étrange caractéristique le rend imprévisible et incompréhensible. Même ses proches les plus intimes n'arrivent toujours pas à le déceler. Kirua est une personne surprenante, il arrivera toujours à vous surprendre par des réactions tout à fait inattendues, parfois "inhumaines". Le tout, tout en gardant son habituel sourire charmant. Dans la même optique, bien que quasi-imperceptible, l’hôte de Rokubi est d'humeur changeante, pouvant être le plus aimable des personnes et devenir, d'une seconde à l'autre, une bête enragée détruisant tout sur son passage, littéralement. Surtout quand on s'attaque aux rares personnes qui lui sont -vraiment- chères.

On parle là de sa petite sœur principalement, sa raison de vivre, son point faible, l'unique amour de notre héros. Il est près à tout pour elle, même à se donner la mort si cela lui permettrait de vivre éternellement. Cet homme qui s'aime tellement, égocentrique et égoïste, s'il y a quelque chose qu'il aime encore plus que sa propre personne, c'est ce bout de chaire et de sang, innocent et fébrile. En fait, tout ce qu'il entame n'est que pour elle. S’il a renoncé  à son droit de succession, c'est pour la protéger. Son ambition de rendre ce monde meilleur n'aurait guère raison d'être sans sa bien-aimée. Il rêve d'un monde où les forts et les faibles (comme Mikami ) puissent cohabiter ensemble sans se dévorer. Par contre, l’ancien Kirijin est persuadé que pour atteindre un tel objectif, il faut qu’il devienne fort. Un homme faible et pitoyable ne pourra point s'imposer, imposer sa vision et réaliser ses buts. Notre héros tient minutieusement à garder cette image d'ange gardien, gentil et adorable auprès de sa sœur. C'est pour cette raison qu'il l’a toujours gardé loin de sa vie professionnelle, essayant de lui offrir la plus belle des vies qu'un enfant de son âge puisse avoir. La décision de s’éloigner d’elle fut la plus dure de sa vie, mais fut aussi la plus judicieuse. Décevoir sa Mikami est une pénitence qu'il ne saura digérer. Au fond, il n'est pas si puissant que l'image qu'on a de lui...

Cela dit, le blondin n'a aucune crainte. La peur ? Un mot qu'il a ôté de son dictionnaire depuis longtemps. Il estime que la peur n'est pas réelle, c'est un choix, bien que le danger puisse bien être réel. La crainte est  l'ennemi le plus redoutable de l'homme, un obstacle fatidique difficile à dépasser. Un être gagné par cette fatalité ne pourra avancer, il ne fera que fuir la première menace qui se présentera à lui et mènera une vie dans la hantise et la trouille dans un monde animé par la loi du plus fort. Un quiconque, un bon à rien, même pas à servir comme un simple pion. Combinant savoir et pouvoir dans sa quête de béatitude, c'est dans cette optique que notre Jinchuriki avance, le pas fier et assuré, il écrase toute entrave ou barrage qui s'oppose à sa sainte personne. Toutefois, c'est un homme qui aime et relève les défis qui lui sont lancés, aussi infaisables puissent-ils être. Sa vie est un enchaînement de défis, dont la plupart il se les a lui-même imposés, animant sa propre existence vers le sommet. C'est un personnage qui ne cesse d'évoluer et de se découvrir, avivé par une soif de gloire et de prospérité, mais surtout, de puissance. Comment pourrait-il protéger sa chère sinon ? Comment pourrait-il atteindre ses objectifs ? En devenant le plus fort, le plus redouté, mais aussi, le plus aimé. Voilà sa philosophie.

Pour enflammer encore et toujours cette course vers le summum, l'apogée, il ne sera jamais totalement satisfait de ses gains ni de ses exploits. Allant même jusqu’à quitter le village pour découvrir le secret du « six queues » afin de le contrôler, le bel Akitake est une personne insatisfaite de nature, cherchant toujours à obtenir ce qu'elle n'a pas. Au-delà de toutes les ambitions qui animent son existence, voilà donc une des plus conséquentes : obtenir tout ce qui est beau au monde. Dès son plus jeune âge, en raison de son incapacité de voir, il a développé un désir profond de la beauté. Très jeune, sa défunte mère l'ensorcelait de belles illusions lui faisant voir des tableaux fascinants de toutes les couleurs, la rose rouge écarlate qu'il aimait tant sentir, l'éclat lumineux et scintillant des chutes où il appréciait tant se baigner ou encore, les plus majestueux des bijoux et diamants qui existent. Elle lui a montré la terre dans toute sa splendeur, généreuse de par sa grandeur et sa beauté, l'étendue des mers bleues et des terres montagneuses qui regorgent de créatures plus magnifiques les unes que les autres. Le noble rêve de tenir le globe entre ses mains, s'approprier tout ce qu'il y a de joli et pouvoir... Le partager avec sa petite sœur.

Bien que patient par nature, l'homme à la volonté de fer est pourtant facile à provoquer, il n'ira pas par quatre chemins pour couper la tête de sa cible d'un mouvement fin et sec. Par ailleurs, il est lui-même de nature provocatrice, allant même jusqu'à en user pour donner naissance à la moindre raison valable pour mettre fin à l'existence d'un humain qui se voit menaçant ou d'un potentiel danger à l'avenir. Cependant, ce serait mentir de prétendre qu'il tue pour le plaisir ou sans raison valable. Aussi drôle cela puisse paraître, il a su garder un minimum de valeurs et de respect envers la vie, allant même parfois jusqu'à accorder le pardon, là où on s'y attend le moins. Après tout, c'est une personne imprévisible, n'est-ce pas ?



Histoire ou Test-RP



__________________________________



L'obscurité de l'univers .. Aucun rayon de lumière le traversant. Il n'y a rien sous ce ciel, excepté une incertitude sombre et sans fin. Le saint univers était enveloppé d'un voile de ténèbres, silencieux, noir et sans même un souffle de vent, ou un bout d'étincelle. Nous avons grandi dans un tel endroit. Mais parfois la lumière fond l'obscurité. Est-ce la plus douce tentation dans ce monde de mort ? Ou est-ce un éclat d'espoir ? Lui était différent ... Kirua, tu étais la lumière ! Je n'oublierais jamais, le rayon qui traversait d'un bout à l'autre la galaxie !

"Majesté ! Il... Il est aveugle !"

__________________________________



  • Ainsi suis-je né, dans l'incapacité de voir. Alors forcément, Mon enfance n'a point été comme celle des autres, vous vous en doutez bien. Par contre, ce handicap était loin d'être la seule raison. Le destin m'a désigné l'héritier du seigneur féodal de l’un des cinq plus grands et puissants pays du monde. Ma vie était déjà tracée, richesse et prestige. Ou du moins, c'est ce que l'on penserait...

  • Le fait d'être entouré d'une dizaine de domestiques ainsi que ma mère revient surement à ma cécité. J'avais besoin d'être guidé dans chaque fait et geste, chaque pas. L'enfant que j'étais n'a jamais su apprécier ses jouets -pourtant de grande valeur. Il n'appréciait pas totalement la tendresse de sa chère mère, ne pouvant voir l'amour qu'elle lui vouait tant à travers son joli visage. Comment estimer un chef-d’œuvre par le simple toucher ? L'odorat, suffisait-il pour admirer un beau bouquet de roses de toutes les couleurs ? Pour un jeune enfant curieux et apprenti, cela relevait tout simplement de l'impossible.

  • Je fus élevé tel un prince, et eus l'éducation d'un futur roi. Honneur et prospérité, voilà ce à quoi se résumait mon existence, même dans les toutes premières lignes de mon histoire. Trop jeune, je dus apprendre à lire correctement et parler posément. Salir mes habits lors du déjeuner n'étaitpas envisageable. Ce serait mentir que de prétendre que ça a été un jeu d'enfant, mais j'ai pu bénéficier du soutien de la reine en personne, je n'aurais pu rêver de mieux, si seulement... Je pouvais contempler le coucher du soleil...

  • Le soir, l'envoutante mélodie de la flûte jouée par ma chère et tendre maman m'ensorcelait d'illusions, me faisant voir le monde extérieur au summum de sa beauté. Parfois, elle mettait en scène les petites histoires du soir. Elle était plutôt douée. Je bénéficiais de cela presque chaque jour. C'est l'un des rares beaux souvenirs de l'aurore de ma jeunesse.

  • La curiosité animait ma soif de savoir. L'amaurose animait ma curiosité. Cela me rendit très vite mature, si bien qu'il m'arrivait de poser des questions presque spirituelles, sur l'existence même de l'être humain et le destin. Pourquoi suis-je né aveugle ? Pourquoi moi ? L'essence de cette question est beaucoup plus profonde qu'il n'y parait. Ma mère et seule amie se retrouvait la plupart du temps intimidée par mes propos, dont elle n'avait de toute évidence aucune réponse à me fournir.

  • Bientôt je me demandai : Pourquoi père me détestait-il... ?

  • Pourquoi il ne venait me rendre visite qu'une fois par mois ? Pourquoi à chaque fois qu'il venait une dispute s'en suivait ? Pourquoi étais-je le sujet de leurs débats ? Pourquoi je n'ai jamais entendu de belles paroles à mon égard de la part de mon propre père ? Tous les papas, étaient-ils aussi méprisants vis-à-vis de leurs enfants ? Pourquoi... Il me traitait de...

  • Ce n'est qu'à l'âge de huit ans que je compris qu'à ses yeux, je n'étais qu'un faible handicapé et bon à rien. Un Daimyo ne peut être aveugle. Il maudissait ma mère de ne pas avoir pu donner naissance à un homme fort et complet, ayant les moyens d'assurer pleinement sa futur responsabilité. Le roi doit être parfait, sinon comment imposer sa loi et faire prospérer l'illustre lignée ? Peu d'années après, elle accoucha de nouveau... Une fille. La haine du seigneur ne fut que plus grande.

  • Une femme ne peut pas être Daimyo.

  • Ma mère assurait aussi bien son rôle que celui du père. Pourtant, je me sentais seul. Parfois j'entendais les rires des autres enfants qui s'amusaient dans la cour du palais, les enfants des domestiques et des amis de la famille régente. Avais-je le droit de les rejoindre ? Je l'ignorais, mais tant de choses nous différenciaient. J'étais gagné par la solitude, plongé dans mon petit monde qui se limitait à peu de personnes et beaucoup de livres. Heureusement, les livres en braille existaient déjà. Si seulement... On avait inventé des tableaux pour aveugles !

  • La naissance de ma sœur -à mes huit ans - vint pimenter mon ennuyante subsistance. J'étais drôlement content. Cet enfant ne me jugeait point, je sentais de l'amour émaner de son petit corps quand je l'enlaçais. Moi qui me voyais de plus en plus étranger dans mon propre corps, qui n'avait pas vraiment de rêve ni d'ambitions, me voilà charmé par cet être inoffensif. Mikami, je te protégerais quoi qu'il arrive !

  • Le seigneur n'a pas le droit de se remarier sauf en cas de stérilité de son épouse, ou sa mort...

  • Je serai le prochain Daimyo, inévitablement. À vrai dire, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Je me laissais porter par le souffle du temps et découvrais ce que me réservait l'avenir. Il s'avère que mon futur sera loin d'être paisible. Le drame survint : ma mère mourut, assassinée, apparemment par des Shinobi de la brume sanglante. Bien que le palais soit en conflit avec Kiri, quel intérêt auraient-ils à tuer la reine, alors qu'elle représentait le seul élément de l'ordre de la noblesse à soutenir le peuple ? Question qui demeura à jamais sans réponse.

  • Ce fut un terrible choc pour le gamin que j'étais. Elle ne méritait pas de mourir, elle était si douce... Sincèrement, je me doutais que le monstre qui me servait de père était près à tout pour se débarrasser de nous, mais pas à ce point. Je sollicitai une audience, qui se termina par mon abandon du droit de succession au trône. Moi et ma sœur fûmes envoyés au village de la brume, au cœur de la guerre et du sang. Ce jour-là, une profonde haine naquit dans mon être.

  • Otages diplomatiques, nous fûmes recueillis par les Akitake, un couple de Shinobis hauts gradés et fidèles amis de ma défunte mère. Ils nous traitèrent comme leurs propres enfants, mais j'évitai de trop m'attacher à d'autres personnes, au risque d'être encore blessé. La seule personne qui comptait pour moi était Mikami.

  • Je n’aurais point imaginé que, banni, j’allais commencer à voir une lumière au bout du couloir… littéralement. Effectivement, grâce à une équipe Irou-nin spécialisée et compétente, je fus soigné et déterré de ce monde obscur qui était la cause de toutes mes souffrances précédentes. Je pus voir pour la première fois le petit visage fin et épanoui de ma tendre sœur. Pour la première fois de ma vie, je connus le bonheur.

  • Animé par la curiosité de découvrir le monde dans toute sa splendeur, il ne me fallut que quelques mois pour m’adapter. J’ouvrais les yeux sur le monde extérieur et je me rendais compte qu’il ne méritait guère d’être regardé, au fur et à mesure que le temps passait. Très vite, je compris qu'on avait atterri dans un endroit critique et cent fois plus dangereux. Les parents partaient souvent en missions périlleuses, nous laissant seuls à la maison avec leur unique fils : Kaito. Celui-ci fut mon premier ami. Involontairement, je m'attachai à cette personne.

  • Nous partagions la passion du savoir, mais aussi celle du Ninjutsu. Bien que très en retard, je rejoignis l'académie des apprentis Ninja. Les rares matinées où Soichiro Akitake avait du temps libre, il le passait en nous apprenant les bases du Ninjutsu. Bon élève comme j'étais, je fis preuve d'une capacité d'apprentissage digne d'un prodige. Il était même impressionné par ma maîtrise du Chakra tout simplement remarquable pour un débutant. Guidé par mon profond désir de défendre ma seule raison d'être, je m'entraînais avec acharnement, allant même jusqu’à développer des techniques basiques de mon élément de prédilection : Le Raiton. De plus, mes dons sensoriels voyaient le jour.

  • Mon nom devint Akitake, mais je décidai de ne pas changer de prénom, c'était le seul héritage de ma mère. Était-ce un aveu de faiblesse, le fait de ne pas pouvoir tirer un trait sur le passé ?

  • Bientôt, je fus à même de passer le test de sélection des Genins ; tout comme Kaito, d'ailleurs. Heureusement, cela fut pile avec la réforme, après le fameux examen où un certain Zabuza Momôchi s'est particulièrement distingué. Nous passions le test sans faute et fûmes intégrés dans la même équipe.

  • J'eus le parcours idéal dont rêverait tout Ninja qui se respecte. Enchaînant les missions, perçant les grades et poussant ma maîtrise de l'art des Shinobis et mes dons de senseur à l'extrême, je fis mes preuves en tant qu'un élément indispensable pour le village, atout majeur dans un temps de guerre et surtout, faisant preuve d'un sang froid et sérénité sans égal dans les situations les plus délicates. Toute la haine accumulée dès mon jeune âge surgissait lors des missions d'assassinat. Détesté, Yondaime Mizukage quant à lui se voyait cible de plusieurs attentats. Bientôt, il me demanda de rejoindre une unité de forces spéciales, chargée de sa protection dans l'ombre. Je me contentai de suivre les ordres.

  • Cette unité était aussi chargée des missions les plus périlleuses, même celles dénuées de toute notion d'éthique et de morale. Extrémiste, Yagura préférait éliminer les menaces directement, n'hésitant pas à assassiner ou à exécuter plutôt que de négocier et de faire preuve de diplomatie. Participant à plusieurs exterminations de clans, notamment les Yuki et les Kaguya, je fus bientôt rejoins par Kaito. L’esprit de compétition guidant nos pas à gravir les échelons, à nous deux, nous représentions une force de frappe considérable dans les rangs de Yondaime. Par contre, Kaito faisait preuve d’une endurance peu commune, si bien qu’il fut décidé que ce sera lui, l’hôte de Rokubi.

  • Le Bijuu à six queues fut localisé. Ce jour là, Yagura s’était personnellement déplacé accompagné de ses trois shinobis les plus fidèles et aguerris : Kaito, un Fuin-junin spécialisé et moi-même. Ce jour-là marqua dans ma vie un tournant que je ne soupçonnais point. Le combat était long, rude. Bombe bijuu par-ci, coup de queue par-là, et me voilà écrasé contre un rocher si puissamment que mes yeux manquaient de se fermer. Je me rendais difficilement compte qu’une queue me ciblait avec la ferme intention de mettre fin à mes jours. Pourtant, je respirais toujours…

  • Étourdi, à travers ce silence pesant se faisait entendre une voix fébrile, si lointaine qu'elle ne semblait exister que dans mon imagination. Brusquement, je revins à la réalité et compris ce qui s’était réellement passé : Kaito s’était interposé entre moi et la bête, offrant ainsi sa vie pour me sauver. « T’es le seul à pouvoir le maîtriser… Le destin t’a choisi… ». Pour le coup, j’accordais si peu d’importance à ce qu’il disait. Tout ce qui m’importait c’était de le sauver. Au fond, je savais qu’il allait mourir, mais je refusais de l’admettre. Serrant ses bras si fort que mes mains manquaient de les écraser, je répétais désespérément son nom, lui susurrant de s’accrocher, en vain. « Protège Mikami… » Ceux-ci furent ses dernières paroles.

  • Le puissant Fuinjutsu fut activé, liant ainsi mon destin à celui du Rokubi, à jamais. Qu’y a-t-il de plus horrible et de plus rebutant que de partager le même corps avec la créature que vous détestez le plus ? Pour le jeune homme affligé que j’étais, c’était si dégoutant que l’envie de me donner la mort m’était venue à l’esprit. Cependant, seul l’amour de Mikami et les dernières paroles de Kaito me permettaient de me relever. La présence de ma chère m’octroyait la force nécessaire pour m’adapter à cette nouvelle situation. La protéger devenait ma seule raison d’être, un profond besoin, une obsession.

  • Les parents Akitaki ayant perdu la vie entre-temps, elle passait désormais la plupart du temps seule à la maison, situation bien trop dangereuse à mes yeux. Je demandai alors qu'une équipe d'Anbu veille secrètement sur elle. En contre partie, j’assumais pleinement mon rôle «d’atout» du village, continuant à mener les missions secrètes, agissant directement sous les ordres de Yagura. Ce dernier, ayant parvenu à contrôler son Bijuu depuis son plus jeune âge, jugea nécessaire de m’apprendre à faire appel au chakra du démon. Cependant, maîtriser le premier stade est une chose, contrôler le monstre en est une autre.

  • La haine que j’éprouvais envers Saiken faisait obstacle à mon apprentissage, j’en étais conscient. Pourtant, il m’était difficile d’envisager un lien d’amitié avec le monstre que j’abritais. Cela m’était totalement inconcevable.

  • Nombreux étaient ceux qui s’opposaient désormais au dirigeant et bientôt, un coup d'état survint, lors duquel je menai sûrement l'un de mes combats les plus chaotiques. Je dus faire face à deux des sept renégats de Kiri. Repoussant violemment l'assaut, je parvins difficilement à neutraliser Ringo Ameyuri, la détentrice de Kiba, tandis que Zabuza prit la fuite emportant avec lui le dernier espoir d’un avenir meilleur… Ou du moins, c’est ce que l’on pensait.

  • À la fois discret et masqué, la plupart des habitants du village ignoraient mon identité. Ce n'est qu'après la mort du quatrième que je pris vraiment la peine de mener une vie tranquille et normale. Le décès de l'ombre de la brume m'attrista, sans plus. Je dois avouer que non seulement je n'étais pas toujours d'accord avec ses méthodes, mais j'ose prétendre que la vie se portait plutôt mieux sans lui. Les changements effectués par la nouvelle dirigeante permettaient à ma petite sœur de bénéficier d'une vie paisible et beaucoup moins risquée.

  • C'est donc en tant qu'un simple Junin que je me laissais désormais porter par le souffle du temps, passant la plupart de mes heures aux côtés de ma protégée. Suis-je trop protecteur ? Peut-être que oui, mais qui d'autres que moi se souciait d'elle ? Elle avait si peu d'amis... Je découvris combien elle avait grandi et mûri, c’était une jeune femme désormais. Elle disait vouloir se marier avec moi. Cela me gênait.

  • Ces années furent surement les plus belles et les plus calmes de ma vie, lors desquelles je devins connu de tous, et apprécié par Mei Terumi ainsi que mes frères d'armes et villageois. Jusqu’au jour où je blessai inconsciemment un coéquipier lors d’un affrontement contre des Ninjas d’Iwa, après avoir laissé déchainer le monstre qui me tient compagnie. Ce jour-là, je me rendis compte que je devenais un réel danger pour mon entourage, à commencer par ma propre sœur.

  • Le moment que je craignais le plus était arrivé. A contre cœur, je demandai à l’ombre régente de m’accorder l’autorisation de quitter le village quelques mois, voire années. La crainte de blesser ceux qui me sont chers attisait cette envie grandissante de contrôler Rokubi. Décidé à bannir cette haine qui va à l’encontre de mon ambition nouvelle, je promis de revenir plus fort que jamais pour servir le village qui m’a un jour accueilli, soigné et protégé. Mei Terumi me donna à son tour sa parole de veiller personnellement à la sécurité de ma sœur, chose dont je ne doutais point.

  • Deux ans ce sont écoulés depuis. J’erre au gré du vent à travers les différents villages et pays en quête de rédemption et de profonde béatitude, désormais convaincu que seule une paix intérieure, élémentaire et absolue permettrait cette osmose tant convoitée avec l’être qui me possède.



Derrière l'écran

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Re: Kirua Akitake [Terminée]    Dim 14 Fév - 18:40

Avis Présentation

Avant-Propos


Bonjour toi :3

Je ne te souhaite même plus la bienvenue, tu fais partie des meubles de ce forum, "petit cochon" :huhu:

Je mets de côté ce que je fais ailleurs pour venir en aide à notre Misaki nationale qui s'est lancé dans un marathon de correction de présentation aujourd'hui. Du coup, tu vas devoir subir mon courroux, à savoir que je vais immédiatement te refuser pour gagner du temps et passer à autre chose. :huhu:

Allez, on arrête les blablas et on redevient sérieux tout les deux, en route pour une correction qui je l'espère sera digne de ce nom, je n'ai pas l'étoffe de ma collègue marathonienne.


Let's gooooo !


Originalité


Et bien, on peut dire que c'est assez original. L'histoire d'un fils de Daïmyo rejeté se retrouvant finalement dans un famille d’accueil Shinobi, ce n'est pas banal. Pour le reste de l'histoire, on retrouve les éléments familier du monde de Naruto et de tout bon récit. Cet homme de 28 ans et son vécu, sa situation de base et son évolution, comment il est devenu tel que tu le décris, avec les drames mais aussi les joies et aventures auquel il a fait face.  


Respect du Manga


Oui, bien que j'ai en réalité tiqué sur deux choses.

La première va te paraître toute bête quand je vais te la raconter. Ton personnage était aveugle dans son enfance, ce qui était donc la source de la "haine" que son père lui portait. Sauf que, plus tard, ce dernier arrive à Kiri et finit par avoir un moyen de guérison, à savoir celui de l'Irou Jutsu. Cependant, si on y réfléchit un peu, les Shinobis sont aux services du Daïmyo et le Daïmyo, si un tel moyen puisse existé, aurait pu faire appel aux services des meilleurs ninjas médecins de son pays pour soigner son fils et ainsi éviter le drame de la succession invalide. Du coup, cette partie là tombe un peu à l'eau dans ton scénario, sauf si on nous avait dit qu'il s'agissait d'un secret total et que seul une personne en particulier puisse rendre la vue par exemple. Après, ce n'est pas dramatique.

La seconde, je t'en ai déjà parlé sur Skype, mais ni toi ni moi n'avons une réponse claire à ce sujet, il s'agit du fait que Yagura - contrôlé ou non par Tobi (et dans ce cas, comment contrôler 2 Jinchû ?) aurait eu l'intention de sceller un autre Démon, qui plus est plus puissant que le sien, donc une menace également.
Le côté Roi / Reine / Prince m'est un peu moins familier, même s'il est existant dans Naruto, par moment j'ai eu peur que l'on soit HS, mais finalement ce n'est pas très important.


Grammaire & Orthographe


Pas grand chose à dire, tu as soigné à ce niveau là, même si quelques petites répétitions sont à déplorer.


Compréhension


Impeccable, c'est fluide et très facile à lire de bout en bout. J'ai beaucoup aimé les descriptions mentales / physiques, celles sur le physique sont un peu prétentieuses sur les bords mais tout de même marrante à lire. Le personnage a l'air attachant et son côté protecteur envers sa sœur est effectivement classe. Tout autant que son côté méfiant et détaché de l'humanité, le rendant imprévisible. L'histoire va également vite à lire et à comprendre, peut être parfois trop vide, j'espérais un peu plus de poésie au moment où tu vois enfin le monde.


Avis Personnel


J’ai un peu hésité sur le rang, à savoir B ou A à cause des petites incohérences citées au dessus. Mais finalement, l'ensemble, les descriptions, le personnage sont cohérents et très agréable à lire tout en faisant attention à la manière d'écrire. Je pense que tu as grandement de quoi t'amuser, en espérant que tu trouve ta sœur chez nos membres, ce qui rendrait vos relations très intéressantes.

Pour le village, j'hésite à savoir si tu veux aller à Kiri directement ou bien encore passer quelques temps en dehors du village. Je te laisse décider à ce propos et te laisse me revenir pour terminer la validation. Si tu veux mon avis, je penche plutôt sur ton retour à Kiri sans passer par le groupe Nuke ^^

Akitake Kirua
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Akitake Kirua
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Re: Kirua Akitake [Terminée]    Dim 14 Fév - 19:16
Merci pour ta correction o/

Effectivement, tu n'as pas tout à fait tort concernant les petites incohérences. Je t'avoue que dans ma tête l'équipe qui l'a soigné est justement une exception. Je note aussi le fait que Kiri était assez renfermé en cette période. Mais oui, ça porte à confusion.

Du coup j'ai vraiment hésité, pour le coup je ne m'attendais pas à avoir le choix xD Mais après mure réflexion je choisi Nukee nin o/
Je ferais surement un rp de retour irp.

Bref, encore merci !

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