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Qu'est-ce qui s'est passé ? ( Pv Shiroi / Soren / Sunajin )
 水 | Kiri no Chûnin  
 Feat Ren & Soren & Ohatsu ••• L’ordre de se disperser n’avait pas clairement été donné mais nous étions malgré tout parti chacun de notre côté. Le vent soufflait et les grains de sable voletaient violemment ce qui rendait ma respiration difficile. Il m’était impossible de retenir la toux sèche provoquée par l’irritation de ma gorge. Je n’étais vraiment pas habituée à ce genre de climat et j’avançais tant bien que mal dans le désert brûlant. Cela ne faisait pas longtemps que je m’étais éloignée de mes coéquipiers mais, lorsque je me retournais, je ne voyais plus personne et mon champ de vision fut réduit du fait de la tempête de sable. J’étais seule et bizarrement je n’étais pas effrayée. Pourtant, avec l’attaque récente qu’avait subie Suna, je devais me tenir sur mes gardes. Il suffisait qu’un ninja en patrouille me repère et je faisais échouer la mission. Par précaution, j’ôtais tous signes distinctifs qui auraient pu me rattacher à Kiri et les dissimulaient dans mon sac.Je me retournais une énième fois pour surveiller mes arrières et, éventuellement, voir si un des deux hommes qui m’accompagnaient se serait retrouvé par le plus grand des hasards sur mon chemin mais je ne distinguais absolument rien. Enfin, presque rien car l’espace d’un instant je crus apercevoir un point rougeoyant qui s’élevait vers le ciel. Je mis ma main en visière mais le soleil, puissant et trop lumineux, me fit baisser les yeux et verser quelques larmes de quoi humidifier mes orbes blessées. Ma rétine avait brûlé, ce qui m’obligea à devoir patienter le temps de retrouver pleinement la vue sans tâches noires qui la brouillait. Évidemment, ce fut ce moment que choisi l’inconnu pour m’attaquer par surprise. J’eus juste le temps de balbutier. Mais que.. Qui êtes-vous ? Ma main glissait déjà dans la poche contenant mes senbons mais prise de court, le ninja fondait sur moi comme un prédateur, une douleur violente dans la nuque et puis ce fut l’obscurité.  Feat Ren & Soren & Kôtora •••Je me baladais seule dans le désert aux abords de la cité de Suna. Le temps était chaud comme à son habitude mais ma peau ainsi que mes yeux s’étaient accoutumés à cette météo des plus agréables. Peu de personnes extérieures au village caché du sable ne supportaient ce climat désertique. Une tempête avait été annoncée mais cela n’avait en rien freiné mon aventure hors de ces hauts murs. L’esprit en pagaille, je déambulais au travers des milliers de grains de sables qui virevoltaient et m’assaillaient de toutes parts, piquant mon visages comme des aiguillons. Il m’en fallait, cependant plus, pour que je rebrousse chemin. La vie à Suna avait tellement changée depuis l’attaque. La population, que ce soit les villageois ou les ninjas, leurs visages semblaient figés, sans émotions, vides. Nous autres qui protégions (ou dans mon cas, étais sensé protéger) le village devions faire bonne figure, montrer que nous n’avions pas été affectés et que les auteurs de ce crime infâme allaient payer. Mes sens se mirent en alerte. Le vent porta à mes narines une odeur sucrée, qui s’apparentait à de la cerise. Je me mis en garde et avançait lentement, furtivement. Je me mis dans le sens du vent pour ne pas que mon odeur lui parvienne et je préparais mon embuscade. Mon cœur palpitait. Était-ce l’Akatsuki qui revenait sur le lieu de leurs méfaits ? Je l’ignorais mais je n’allais pas attendre de le savoir, je prendrais les devants. Mes yeux perçants voyaient plus nettement que la normale malgré la tempête et je distinguais une silhouette. L’adrénaline monta en puissance et je fonçais dans un élan, lui assénant un puissant coup de la tranche de ma main sur la nuque, faisant tomber dans l’inconscient ma proie. C’était une jeune fille, pas plus âgée de 15-16 ans, à la chevelure rosée. Je l’attachais grossièrement avant de sentir une l’odeur d’une autre personne qui s’approchait rapidement, bien trop rapidement… Je lançais avec dans la voix une pointe d'hostilité et de froideur. -Montre toi !! Le temps sembla s'arrêter mais mes muscles se crispèrent, tendus comme la corde d'un arc et que l'on va bientôt décocher.
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