Still you... It's a hassle.
feat. Honey
Cela faisait déjà deux ans que l'exament de passage de grade auquel nous avions participé pour la première fois s'était déroulé. Par la faute d'Oto et, je dois bien l'admettre, celle de Suna, les évaluations avaient été définitivement interrompues. Konoha avait lourdement subi autant en ninja de valeur qu'en dégât matériel. Je me demande même si un jour nos méfaits seront pardonner par le village caché de la feuille. En tout cas, il y avait eu un premier pas concret vers cette alliance déclarée entre nos deux pays. Une idée bien encrée que Gaara s'éfforçait de chérir. Ce nouvel examen chuunin, dont j'avais participé en tant qu'examinatrice des épreuves et qui s'était à la fois déroulé à Konoha puis à Suna, était à marquer d'une pierre blanche. Il s'était déroulé relativement correctement, dans les règles et presque sans incombe si ce n'est l'énième tentative d'assassinat de Gaara. Mais cet autre examen avait révélé à chacun leurs efforts en équipe et surtout individuels, et étonnamment les promus au grade de chuunin s'étaient fait bien moins rares que les sessions précédentes.
La fin de l'examen avait été annoncé un mois auparavant tandis que j'étais repartie de mon village depuis déjà soixante-douze heures. Le Kazekage m'avait chargé de me rendre à Konoha pour récolter les nouveaux chuunin du village de la feuille, tandis que je transmettrais les nôtres. Ma mission ne se résumerait pas seulement à ça, Gaara voulait également que je passe un message : celui où il précisait vouloir installer un constant moyen de communication entre nos pays. En tant qu'ambassadrice de Suna mon rôle était bien là, représenter mon village, témoigner de la force de nos alliés et surtout subvenir aux besoins de cette alliance. Cette accord entre le feu et le vent était quelque chose que je voulais à tout prix garder, la meilleure acceptation que les anciens avaient pu faire, et j'étais d'autant plus fière que ce soit mon petit frère qui soit le leader de cette nouvelle ère à Suna.
La route me paraissait à chaque fois un peu plus calme et sereine au plus que je l'empruntais. Ca avait été trois jours particulièrement tranquilles et ce n'était pas pour me déplaire parfois, car une fois arrivée là-bas, je n'étais pas sûre que ce soit la même chose. Après tout il y en avait un bon nombre d'énergumènes dans ce village. J'en soupirai d'avance. J'imaginais déjà toutes ces personnalités propres à elles-mêmes et un seul d'entre eux pouvant être aussi doué qu'empoté. Mais de ce que j'avais compris lors de mon dernier passage au pays du feu le petit blond auquel je pensais actuellement était en entraînement intensif avec un des trois ninjas légendaires de Konoha. Ca ne pouvait que lui faire du bien, et peut-être même qu'il en sortirait plus mature. Si je n'étais pas sûre de croiser le bout-en-train, j'étais au moins persuadée que j'y verrai un autre individu pour le moins des plus étonnant. Ce gamin pleurnichard qui avait bien grandi de ce que j'avais constaté la dernière fois. Il m'avait pas mal surprise avec son épreuve et je devais bien admettre qu'à la place des candidats de cette session j'aurai échoué à coup sûr. Cependant c'était un garçon que j'avais bien du mal à comprendre dans ses choix et dans sa façon d'être. Enfin, c'est pas comme si j'arrivais à cerner la gente masculine.
Mes pas commencèrent à décélérer lorsque je vis plus clairement l'enseigne de Konoha trônant au dessus des portes du village. Un pied devant l'autre de plus et j'entrai officiellement au sein de la feuille. Je m'arrêtai un court instant au bruit d'une interpellation sur ma gauche.
« Halte ! Qui êtes-vous ? » Je ne sais pas ce que ces idiots voulaient mais mon regard à l'habituelle froideur se tourna sur ces deux shinobis installer juste à l'entrée, assurément pour surveiller les allers et venues. Ils faisaient leur travail après tout, Temari, ne les blâme pas... Je prends une longue et lente bouffée d'air avant de les rejoindre :
« Temari du village de Suna, je suis en mission spéciale. » L'un nota sur son bout de papier mon prénom tandis qu'ils semblaient réaliser. Se regardant chacun l'un après l'autre, je levai les yeux au ciel en reprenant mon chemin tandis qu'ils tentaient des excuses inutiles.
J'arrivai alors à l'entrée du centre-ville alors que mes pas se stoppèrent. Un petit sourire en coin à peine perceptible se dessina sur mon visage et je posai ma main droite sur ma hanche, regardant droit devant moi mais m'adressant dans le vide à cette ombre qui semblait me suivre :
« Toi. » Je me retournai en maintenant le petit sourire sarcastique et sur le même ton j'enchaînai :
« Tu pensais que je ne remarquerais pas ta présence ? »Fiche par
Sánsa ; sur Never-Utopia