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[Flash-Back] Let me show you what can I do [Gekiche o/]
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Yugure Aro
風 | Suna no Oinin
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Yugure Aro
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Let me show you what can I do


Le ciel d’azur s’étendait au-dessus de ta tête telle une mer céleste. Allongé dans l’herbe d’une clairière, tu ne cessais de le fixer avec curiosité. Tu te demandais parfois pourquoi les cieux étaient de cette couleur. Celle de l’eau. Comme l’élément, le ciel savait être calme, mais il fallait s’en méfier. Lorsqu’il s’enrageait, ses orages pouvaient être destructeurs. Un jour, tu y avais assisté. Un éclair avait déchiré le ciel avant de s’abattre sur un arbre. Tu te souvenais du bruit semblable à une explosion, puis l'embrasement du paratonnerre végétal. Les flammes léchant l’écorce, brûlant à mort l’arbre précédemment vivant. Un meurtre naturel, dans le cycle de la vie et du hasard.

Tu te redressas lentement, laissant le vent s’engouffrer dans ta chevelure qui ne cessait de s’allonger au fil des ans. Un jour, tu les aurais sous les fesses, tu en étais convaincu. En attendant, ils ne se trouvaient qu’au milieu de ton dos. Une mèche voltigea devant tes yeux. L’attrapant entre deux doigts, tu la glissas derrière ton oreille. L’un des nuages cachant le soleil laissa les rayons de ce dernier percer. Venant se poser sur la peau de ton visage, tu sentis leurs caresses chaudes qui te firent frémir en fermant les yeux. L’odeur de la forêt te parvint, enivrante.

Aucune chaleur au monde ne saurait un jour faire fondre la glace qui s’emparait de ton cœur. Une couche épaisse dû au traitement de ton enfance, mais surtout en l’absence de quelque chose de vital; l’amour. Reprenant ta marche, que tu avais arrêtée - dans le but de contempler l’azur céleste - tu admiras le paysage t’entourant. Tu adorais venir sur les terres du Pays du Feu. Il y avait des forêts, une douce chaleur que tu aimais tant. Autour de toi, tu entendais les oiseaux chanter.  Mais tu n’étais pas ici pour les beaux yeux de la forêt et des animaux. Non, tu avais du travail à te trouver !

Tu savais exactement où se trouvaient les planques des mercenaires. Tu te rendais d’ailleurs à celle qui était la plus proche. Un soupir inaudible franchit tes lèvres. Tu allais encore devoir passer devant le « gardien » de la porte et prouver que tu n’étais pas un enfant perdu. La dernière fois tu avais salit ton pauvre habit au point où il était plus rouge que blanc. M’enfin, ton métier ne pouvait te laisser immaculé. Sous tous les angles et métaphores possibles. Bien que non visible, le sang maculait maintenant tes mains, tes os même. Ces pensées, pourtant sombres, ne te firent pas perdre la bonté qui brillait dans tes yeux.

Tu rêvais du jour où tu porterais des vêtements, blancs avec d’autres couleurs, que tu aimerais et qui deviendraient ta marque de fabrique. Aujourd’hui, tu ne portais qu’un très simple kimono blanc, sans ruban et avec une capuche que l'on voyait pratiquement pas, retenu par une simple ceinture. Cette dernière se trouvait de la même couleur que l’habit, devenant presque invisible à l’œil nu, omettant la grande boucle dans ton dos. Même tes sandales se trouvaient à être de la couleur de la neige. Ta chevelure ternissait pourtant la pureté de tes vêtements de la leur. Tes yeux, ces orbes d’or, seul couleur autre que le blanc. La bonté brute.

Comme prévu, lorsque tu arrivas devant l’homme gardant la planque des mercenaires, celui-ci ne crut pas un instant que tu étais un assassin. Neutre, sans émotion, tu ne réagis pas. L’homme ne t’exaspéra même pas. Du haut de tes seize ans, ayant déjà une bonne taille avec un mètre soixante-dix-huit, tu plongeas tes iris purs dans ses orbes d’ébènes. Le doute envahi l’homme. De bons, ils étaient devenus aussi froids que ton cœur, aussi meurtriers que l’aura que tu déployas. Tel un paon faisant la roue, tu laissas l’autre homme ressentir ton aura. Une perle de sueur coula dans son cou quand il se tassa, te laissant le champ libre pour passer. Tu t’y engouffras, laissant la bonté revenir dans ton regard.

Le repaire était froid. Une odeur de cigarette, de cigare même, emplissait l’endroit. Celle de la sueur également. Majoritairement masculin, l’endroit comptait tout de même son lot de femmes. Comme il fallait s’y attendre, tu étais le plus jeune de la bande. Ignorant les regards et les chuchotements te concernant, tu te dirigeas vers le coin où tu savais que tu trouverais des informations intéressantes. Sur tout et rien, mais ce que tu cherchais se trouvait à être des infos sur des missions intéressantes. Fatigué de tomber sur des employeurs qui crachaient leur fric pour quelque chose d’aisé, de ni vu ni connu.

Comme tu t’y entendais, les informations furent croustillantes ! Cependant, certaines étaient clairement au-dessus de tes moyens. Malheureusement pour toi ! Il y en avait pour tous les goûts et certaines te dégoûtèrent. Par exemple, celle d’assassinat sur l’enfant d’un haut dirigeant pour lui faire vendre ses parts, éliminer une famille entière pour obtenir leurs terres. Ce genre de missions, tu les évitais au possible. Cependant, l’une d’entre elles rentrait dans tes cordes. Il s’agissait, comme de presque toutes les demandes qui parvenaient ici, à un contrat d’assassinat. Ni trop ridicule, ni trop élevé, il semblait parfait pour toi ! Tu pris les coordonnées du rendez-vous et partis immédiatement sans un mot.

L’endroit du rendez-vous était désert, naturellement. Sur tes gardes, tu regardais autour de toi. Tu avais rabattu la capuche de ton kimono sur ta tête. L’on ne la remarquait jamais, ou presque, et elle te servait à cacher ton visage. Tu ne voulais pas de masque, tes habits et le fait de porter ce capuchon t’avait apporté un surnom. Yūrei. Le Fantôme. Tes cheveux tombaient de chaque côté de ton visage, caressant ton cou, te chatouillant légèrement. Ils ondulaient dans le vent qui poussait dans ton dos, comme s’il cherchait à te faire avancer.

Finalement, tu le vis. Ce fut rapide. Du coin de l’œil, un simple mouvement. Tu te retournas immédiatement, faisant maintenant face à un tiers avec un masque blanc. Un éclair noir traversait l’un des yeux du masque.

- « Je suis venu pour le contrat. »

Une voix douce et innocente d’un adolescent, mais déjà plutôt grave, qui laissait le doute quant à tes capacités d’assassin. Mais n’était-ce pas là ton avantage ? Ton innocence et ta bonté trahissaient ton savoir en assassinat.

 
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Gekitsu Kyôshi
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    Let's hunt
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Y'a le monde des gens normaux, puis y'a le mien. Y'a ce que vous pouvez voir à la lumière, puis y'a ce qui se passe à l'ombre. Moi, j'œuvre dans l'ombre, plongeant dans les ténèbres chaque jour un peu davantage. Y'a la pointe de l'iceberg, ce que chacun est apte à voir s'il s'y attarde un brin, mais en dessous, immergé sous la surface, y'a un monde énorme qui peut ébranler même les plus solides navires. Au sens propre et figuré. Moi, à travers tout ça, j'étais un de ces grands requins pouvant vous avaler tout rond si vous osiez traverser mon passage. Je voguais paisiblement dans ces eaux troubles que j'avais moi-même nettoyé des autres prédateurs. Cependant, les choses n'ont pas toujours été ainsi. Le ménage ne s'est pas fait seul. Ma place au sommet de la hiérarchie, mon trône au summum de la chaîne alimentaire, tout ça, je l’avais mérité. Je l'avais pris. Dans ce monde, personne ne vous rien gratuitement. Si vous voulez quelque chose, il fallait le prendre et se battre pour. Un jour, mon ancien boss m'avait dit de, tout simplement, prendre ma place. C'est ce que j'avais fait, je l'avais tué. J'avais pris ma place, sa place. Vous comprenez donc que je n'ai pas toujours été ce grand requin dominant à lui seul l'océan. J'avais dû chasser, tuer mes ennemis afin de pouvoir me pavaner comme je le désirais dans ce milieu hostile. Laissez-moi donc vous raconter une des multiples étapes de cette purge à laquelle je m'étais personnellement affairé. De plus, je m'étais même fait quelques amis durant ce laps de temps...



۞۞۞



Nous voilà v'la une bonne dizaine d'année, environ. Fidèle à mon habitude, je traînais dans un bar, cigare au bec et whisky à la main, je faisais des affaires. Les établissements du genre étaient mon type d'endroit. Les pires raclures du monde y trainaient. La majorité des gens avec qui je faisais affaire aimait bien s'y retrouver pour prendre un coup. Que ce soit des mercenaires, des putes, des dealers ou autre sorte de personnel achetable. Tous ces beaux gens constituaient le ciment de mon Empire naissant. Plus je passais de temps ici, plus j'avais des opportunités d'affaires qui se présentait à moi. Certes, je ne passais pas tout mon temps en ces lieux, mais ces temps-ci, je restais anormalement longtemps. Et ce, pour une raison bien précise. J'avais fait déposer des contrats plus qu'alléchants sur les babillards de ces gentils messieurs qui se nommaient assassins. Ces contrats avaient comme têtes celles de mes concurrents dans divers domaines. Tout ceux ayant refusé de s'allier à moi devait périr. Mon ancien patron partageait le marché. Moi, j'allais en prendre le monopole. Terminé les bains de sang et la perte de revenus durant les guerres de territoires. J'allais mettre à genoux les bandes ennemies et les forcer à me joindre, volontairement ou pas. Et pour ce fait, rien de mieux que de décapiter la tête de leur organisation, s'est connu. Coupé la tête d'une poule et elle pourra courir que quelques secondes avant de tomber. C'est un peu le même principe. Éliminant leur chef, ils deviendront rapidement désorganisés et devront se trouver une nouvelle ''tête'' afin de ne pas ''mourir''. Voilà où j'entrais en jeu. Tel un sauveur d'un chaos qu'il a lui-même engendré. Je suis génial. Génialement machiavélique.

Ces contrats, semblaient rebuter plusieurs mercenaires. Dommage. C'est alors, qu'ayant l'air de rien, un adolescent chétif à l'apparence unique se fraya un chemin à travers cette foule d'hommes aguerris et sans scrupule et osa prendre le contrat. Excellent. Voilà quelqu'un avec des cojones, j'aimais ça. Le contrat ne stipulait pas tant de détails, pour ceux en désirant plus, il y avait une adresse où se présenter. Mémorisant l'adresse, il s'y rendit, visiblement déterminé à avoir ce job. Surprise surprise, je n'allais pas être directement à l'adresse. Non, trop risqué. Il était aisé de me tendre un piège en envoyant un larbin attenter à ma vie. J'avais envoyé Genzou, cet assassin hors-pair que j'avais récemment fait libérer de prison, juste avant sa condamnation. Il me devait la vie. Il allait d'ailleurs payer sa dette en faisant ce qu'il savait faire de mieux: prendre des vies. Pour moi. Mon profit. Je l'avais déjà mis à l'épreuve et malgré son peu de temps sous mes ordres, je pouvais déjà être assuré qu'il mènerait la mission à bien. Il allait aussi me servir à jauger cet homme qui désirait prendre part dans l'expédition. Après, si il s'avérait assez bon, je ferais mon entré en scène afin de donner plus amples détails et débuter cette mission qui s'avérerait brutal et ô combien amusante.

Voilà. Il était là. Discret tel un fantôme, Genzou avait usé d'un de ses jutsus personnelles pour se dissimuler jusqu'à l'arrivée de sa ''cible''. Caché derrière son éternel masque, ce tueur de sang-froid ne dégageait aucune émotion. Absolument rien n'émanait de lui. IL avait une tâche à s'acquitter et allait la faire comme il se doit. Tant que la crédibilité de cet homme n'avait pas été prouvée à sa convenance, jamais il ne pourrait voir le Seifukusha en personne. De plus, s'il échouait, il devrait probablement le tuer. Droit devant lui, sur toute sa grandeur et sa froideur, il s'adressait au mercenaire.

- En vous engageant dans cette mission, vous risquez de mourir. Vous devrez impérativement tuer bon nombre de personnes. Vous aurez en votre possession des informations de grandes importances. Avant de vous présenter à mon patron, je dois m'assurer que vous êtes digne de prendre ce contrat et de l'exécuter. Sachez que le cas échéant, je devrai vous tuer, ce n'est rien de personnel. Alors, nous vous écoutons. Pourquoi devrions-nous vous engager, Yugure Aro?





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Let me show you what can I do


Le vent s’infiltrait sous ta capuche, caressait ta nuque, tes joues tels les souvenirs d’un amant que tu n’avais jamais eu. Sous le tissu cachant ton visage, tes perles d’or pur se posèrent sur l’inconnu. Tu le détaillais, mémorisais sa physionomie, estimais sa force approximative de frappe, sa vitesse. Plus âgé, peut-être, sans doute plus expérimenté. Cependant, il était comme les autres, aveugle, te sous-estiment par ton âge. Pauvres fous, ils le regrettaient tous. L’âge du corps n’est pas tout, il y a celle de l’esprit. L’âge du corps n’est pas tout, il y a le passé; s’est lui qui fait de nous qui nous sommes. À ton âge, tu n’étais pas un assassin pour rien.

Il ne se dégageait de l’inconnu aucunes émotions, en même temps, comment les voir alors que les traits de l’homme se trouvaient sous un masque. Tu ne détournas pas le regard, ni lui. Tu ignorais si vous vous engageriez dans un duel de regards, mais tu n’en avais jamais perdu. Tu redressas légèrement la tête lorsque celui qui semblait être envoyé par ton employeur s’adressa à toi. Tu mémorisas sa voix, sa tonalité, sa façon de parler, son accent. Tout pouvait servir au cas que tu le rencontrerais sans son masque. Néanmoins, tu l’écoutas attentivement.

Aucune réaction ne vint de toi sous ses paroles qui coulèrent sur toi comme l’eau dans une rivière, sans l’érosion. Tu tiquas cependant lorsqu’il nomma ton nom. Tu rejetas ton capuchon, révélant ton visage juvénile et tes yeux d’ors. Ces derniers, comme toujours, étaient emplit d’une pureté pur. Ce regard, aucun assassins ne l’avaient, ne pouvaient l’avoir tout simplement. Seuls les enfants, seuls ceux qui n’avaient jamais rien connu de violent. Mais peut-être la réponse se trouvait là ? Toi qui avait grandis dedans, voilà que ton âme n’avait pas été altérée, n’avait pas été détruite par la cruauté du monde qui te vit naître.

Tu détestais que l’on use de ton nom en publique, bien que vous n’étiez que deux. Pour l’heure, tu travaillais, il fallait utiliser ton nom de code et non… ton véritable. Un soupir de lassitude franchit néanmoins tes lèvres, lorsque l’autre parla de ton possible décès. Tu le laissas néanmoins finir, trouvant impoli de lui couper la parole pour lui faire remarquer que tu le savais déjà. Les risques du métier; risquer de mourir à chaque contrat, d’être tué par un autre mercenaire en quête de gloire ou désirant un contrat, en accomplissant un peut-être même. Alors non, tu n’ignorais pas que la Mort viendrait peut-être te cueillir et tu l’accueillerais telle une vieille amie. Après tout, elle était la seule que tu fréquentais, la seule en qui tu pouvais avoir confiance.

Tu penchas néanmoins la tête sur le côté, curieux, lorsque l’inconnu fit mention d’un test pour prouver que tu en valais la peine. Tu ne te sentis ni offensé, ni outré. Ces émotions, tu ne les connaissais pas. Ou alors, elles étaient enfuit si profondément dans ton coeur que rien de les feraient remonter. Non, ce que tu ressentais n’était rien d’autre que de la curiosité et cela te perturba. Tu n’avais plus l’habitude des sensations émotionnelles après tout. Or, tu ne le quittas pas des yeux, ne dit rien pour l’instant. Si cela avait été dans ta nature, tu aurais éclaté de rire lorsqu’il parla de te tuer.

Comme tu t’en doutais, il te sous-estimait. Pourquoi est-ce que tout le monde prenait de haut les autres, jugeaient qu’ils étaient faibles sans les connaître, sans les avoir vus combattre ? Tu ne comprenais pas. Même toi, du haut de tes seize ans, tu savais qu’il s’agissait d’une erreur à ne jamais faire. Une erreur que seuls les débutants faisaient. Peut-être en était-il un ? Cependant, ce qui capta réellement ton attention, ce fut sa question. Il y avait tellement de réponses à offrir que cela aurait été perturbant pour n’importe qui. Toi, tu la trouvas sans sens.

- « Cette question n’a pas réellement de sens. Vous cherchez une personne pour prendre votre contrat, alors pourquoi demander cela ? Pour vous répondre, je vous dirai simplement que j’accomplirai mon travail qu’importe sa difficulté ou ce qui se mettra sur mon chemin. Qu’importe quoi ou qui rien ne m’arrêtera. Après, ne vous fiez pas aux apparences, elles sont trompeuses. » Tu fis une pause, levant une main pour éloigner une mèche de cheveux qui voltigeait au vent devant ton visage. « Par la suite, je vous demanderai de ne pas m’appeler par mon prénom. L’on m’appelle Yūrei et je préférerais que vous m’appeliez aussi ainsi. » Tu parlais d’une voix neutre, mais qui restait douce comme le vent. « Vous parlez de me tuer si je ne vous satisfais pas, vous me sous-estimez. Une erreur que seul un débutant ferait et même à mon âge je ne la fais pas. Je vous conseille de ne pas me considérer mort avant que mon corps ne soit sans vie à vos pieds. Vous pourriez être surprit. » Tu redressas la tête. « Je n’ai pas peur de la mort, elle est le risque de mon métier et je la fréquente depuis longtemps. Je ne la crains donc pas. Si je dois mourir, qu’il en soit ainsi, mais j’entraînerais d’autres personnes avec moi. Je ne serais pas le seul à m’éteindre. » Tu regardas l’homme dans les yeux. « Quel est votre test ? »
 
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Gekitsu Kyôshi
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Mission de rang A - Le ménage du printemps


Jeune chef de la pègre du pays du feu, Gekitsu Kyôshi commence à faire le ménage suit à son coup d’état lui ayant permis d’accéder à sa nouvelle position. Pour ce faire, il extermine tous ceux ne désirant pas le rejoindre et qui peuvent être nuisible à son Empire naissant. Un chef d’une bande rivale, 外道 Gedô, de son surnom, est ainsi dans le chemin du notoire criminel. Partisan de l’ancien patron de Kyôshi, il n’approuve pas son ascension. Il faut donc l’éliminer. Le hic, c’est que cet homme n’est pas sans défense. En effet, il semblerait avoir déjà suivi un entraînement ninja et aurait plusieurs mercenaires à sa solde.

Objectif principale : Trouver et tuer Gedô
Objectif secondaire :[/b] Ne laissez aucune trace de votre passage, la guerre n’est pas bonne pour les affaires.

Voici la cible:






   

    Let's hunt
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Le poisson avait mordu. Excellent. Sa réplique avait été exactement comme il l’attendait. Un tantinet hautaine, il n’avait pas vu dans le jeu de Genzou qui d’une main de maître le manipulais, ou du moins, lui faisais dire les propos désirés. En poussant ainsi quelqu’un, en provoquant une réaction de la sorte, nous pouvions avoir d’intéressants détails. Ici, nous avions eu un surnom, certes, il était déjà connu, mais de l’entendre sortir de sa bouche était une confirmation en soit. De plus, il prouvait  inéluctablement qu’il avait le type de cojones pour faire ce boulot. Genzou est un ancien membre des forces spéciales. Il est formé pour tuer, rapidement et efficacement, osé lui tenir tête fait preuve d’une grande confiance en soit. Le tout semblait justifié, le comportement de l’homme tendait vers cela. Non pas tête brûlé, il semblait intelligent. Heureusement pour lui, le cas échéant sa tête reposerait déjà au sol. Nul besoin d’avoir un idiot dans les pattes pour ce genre de boulot, dont la réussite était capitale pour la suite des opérations.  La mission qui allait être confié aujourd’hui était très importante pour son commanditaire, il valait donc mieux de s’assurer de la capacité de l’exécutant de l’effectuer adéquatement. S’il avait flanché devant une simple menace, si on peut appeler ça ainsi, de Genzou, il n’aurait pas donné cher de sa peau face à des gens qui feraient tout pour le tuer. Voir pire, qui le capturerait vivant, avant de le torturer incessamment jusqu’à ce qu’il parle. Alors, c’était quoi le test? Le test c’était ça, c’était rien en fait, mais ça représentait tout. C’est donc ainsi, que d’un ton toujours plat et froid, il adressa la parole au jeune assassin.

- Vous avez réussi le test. Veuillez patienter quelques instants, mon employeur vous rejoindra.


Prononçant ces quelques mots, il disparut, soudainement, comme il était apparu. Sans laisser de trace, il n’avait fait que passer, comme le vent. Parti vaquer à d’autres tâches, tel la préparation de la mission, il laissait place à son patron, qui comme toujours, allait faire une entrée théâtrale.  Laissé pour seul, le preneur du contrat avait rapidement du délaisser le silence fraichement créé par la disparation de Genzou pour le tintamarre que le luxueux carrosse de Geki faisait. Tirer par deux rutilants étalons ébènes, il démontrait toute la puissance et la richesse de son propriétaire. Vitre teinté, on ne pouvait rien distingué à l’intérieur. S’arrêtant un instant devant l’homme, une des portes du carrosse s’était ouverte. D’une voix directive mais tout de même polie, Kichiku, le coché et garde du corps de première classe du Parrain avait lâché un simple ‘’Montez’’.

C’est donc ainsi que la vraie rencontre débuta. Boiseries d’acajou de la meilleure qualité, tissu en velours rougeâtre, ornement en bronze, tout était luxueux dans ce moyen de transport que j’affectionnais particulièrement.  Un petit bar contenant diverses bouteilles de spiritueux s’y trouvait, pour le plaisir des convives s’y trouvant. Rien de tout cela n’était perceptible de l’extérieur, mais de l’intérieur, malgré les fenêtres teintées, il était possible de regarder à l’extérieur, via les fenêtres, lorsqu’on ouvrait les rideaux constitués d’un tissu très similaires aux banquettes. Outre le somptueux décor, il y avait quelque chose d’autre d’intérêt en ces lieux, moi. Mon humble personne méritait en effet l’attention du jeune homme. Je n’oserais pas dire que je le kidnappais, mais je l’amenais faire une ballade, afin de lui expliquer deux trois trucs. De plus, de cette façon, personne ne pouvait nous voir, ou nous entendre, et nous étions en sécurité avec Kichiku aux commandes. Toujours vêtu aussi élégamment. Je buvais un excellent gin tonic lorsque notre invité à pénétrer à l’intérieur de mon moyen de locomotion.  Lui faisant un gentil sourire comme je savais si bien le faire, je brisais ce mutisme et lui adressais la parole, allons, il est le temps de brasser des affaires.

- Yūrei, il est d’un grand plaisir pour moi de vous rencontrer. Votre réputation vous précède. Oui, j’ai fait mes recherches. Dis-je, en prenant une gorgée de ce délicieux nectar.  Félicitation, mon ami a décidé que vous étiez digne d’en savoir davantage sur ce contrat, je ne doutais guère de vos aptitudes, mais il vaut mieux être prudent, vous comprenez pourquoi. D’ailleurs, vous voulez un verre? Lui proposais-je, avant d’enchaîner. Donc, comme vous le savez, le but de ce contrat est un assassinat, rien de bien compliqué, jusqu’à présent. Cependant, la réussite de cette mission est des plus importantes pour moi, vous devez comprendre cela. Disons que nous devrons rendre visite à un vieil ami afin de le remercier pour service rendu. Cependant, cet ami à lui aussi plusieurs amis qui risque de nous compliquer la tâche. Vous comprenez? Vous devrez faire part d’une grande efficacité, face à une telle menace, vous n’avez qu’une chance de bien frapper. Alors, avant d’aller plus loin. J’aimerais savoir si vous avez des questions. Je sais que j’ai été évasif, mais c’est le but, je veux voir votre raisonnement. Allez-y, je vous écoute, Yūrei. Disais-je, en reprenant une gorgée de ce merveilleux désaltérant alcoolisé.






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