Retour de mission il y a quelques jours, j’avais revue cette Nukenin, mais je n’avais pas réussis à simplement la ramener au village. Après un combat difficile et où je m’étais fait simplement étalé, la miss m’avait sortit quelques paroles simples, se faisant claire : “ Laisse moi... Arrête de croire que tu peux me sauver de quoi que ce soit “. Ces mots m’avaient marqués, comme si elle refusait d’être aider. Pourtant... Pourtant, j’étais persuadé du contraire. Pour une raison que j’ignore, je savais que je pouvais faire quelque chose pour elle, mais ses mots m’avaient comme mis un doute.

Perturbé depuis ce jour, je ne trouvais donc pas le sommeil. Mon “ père “ dormait, mais moi pas. Me levant en douceur donc, je me décidais à aller au centre ville, dans un coin assez tranquille, où peut de monde avait idée de venir. Observant le paysage, je me contentais d’être en tailleur et devins de plus belle pensif. Que pouvais-je faire pour elle ? Continuer à la chercher ? Sans doute.
Seul dans mon coin, j’en oubliais l’heure, mais je restais là, jusqu’à voir une chose étonnante. Hm ? Une petite chose approchait, et ce n’est que tardivement que je comprenais de quoi il s’agissait. Esquissant un léger sourire, le panda approcha donc à sa manière - tel un pitre - et se mit à côté de moi après une pirouette classique chez elle. Sugimoto Miho... Une fille étrange d’après certains, étonnante pour moi. Réagissant nullement à sa pichenette, je la regardais en coin. Toujours égale à elle-même. Son physique avait de quoi étonner, mais moi, je l’acceptais, tout comme celui de sa mère d’ailleurs. Je me fichais de leur passé, et je n’en connaissais pas l’étendue, mais c’est ainsi que je l’appréciais : comme elle est.

Revenant sur terre, je la laissais me parler, me contentant de hausser les épaules pour lui répondre. J’étais muet, et même à elle, je ne lui avais pas montré ma capacité me permettant de retrouver la voix pendant quelques instants. Les jutsus médicinaux étaient utiles, mais dans mon cas, impossible de retrouver une voix. Je me mis à regarder le ciel pensif, jusqu’à entendre qu’elle semblait s’inquiéter. Elle comprenait qu’une chose n’allait pas visiblement, et de ce fait, je me retournais légèrement pour la regarder en coin. Si seulement elle savait toutes mes anciennes péripéties, ou même mes expériences que j’ai vécu. Alors que j’allais peut-être lui révéler un peu de ce qui se passais, finalement, je me contentais de secouer la main, comme pour lui dire de ne pas s’en faire. Puis au final, je tentais de retourner la situation, faisant un signe de la main, je lui retournais la question quant au fait de se retrouver là, à une heure pareil.

J’étais en “ repos “, mais elle ? Maintenant que j’y pense, certains forment des duos ou équipes spéciales, et je me demandais si je ne devrais pas postuler pour en rejoindre une. Baaaah... Je verrais ça plus tard avec le Raikage, en attendant, j’avais tout le temps de profiter et continuer ma vie plus ou moins tranquille n’est-ce pas ? Regardant Miho en douceur, je vins m’asseoir en tailleurs face à elle cette fois. Je penchais doucement la tête comme pour voir cette “ tâche “ qu’elle avait à l’autre oeil. Cette marque faisant un peu panda d’où la comparaison.

Je me rappelais de notre rencontre assez banale et pourtant.. S’était quand des gens riaient d’elle et que moi, tout comme elle actuellement, j’étais aller m’asseoir à ses côtés. Le petit muet qui n’est même pas natif du village. Ainsi donc, notre histoire avait débuté ainsi et jamais je ne l’avais lâché jusqu’à aujourd’hui.

Sortant mon carnet et de quoi écrire, finalement, je me permis de lui tendre un morceau de papier, pour lire ce qui aurait du être mes paroles si j’avais encore une voix.

* Comment vas tu ? *  

Assis en tailleurs, je regardais la miss. Spéciale elle l’est, mais je ne la trouve pas bizarre pour autant. Mon côté gentil m’empêche de la juger en mal et en soit, je n’avais aucune raison de le faire de toute façon. Étrange, elle pouvait l’être, mais jamais elle n’a jamais été méchante avec moi, alors pourquoi lui nuire avec un avis mal fait hein ? Ainsi donc, je tendais le papier en douceur et lui laissais le temps de lire. Patient de mon côté, j’écoutais finalement sa réponse avant de sourire en douceur. Une ballade tranquille ? Ça ne m’étonne pas d’elle, et pourtant ça me surprends toujours.

Par la suite, je me remet à côté d’elle, regardant simplement le ciel. Et là, voilà qu’elle me fait une demande assez spéciale. Oh bien sûr, ce n’est pas comme si elle me lâchait là tout de suite qu’elle m’aime, mais c’est toujours surprenant de voir comment elle peut passer du coq à l’âne. Intrigué, j’hausse un sourcil, montrant ouvertement mon étonnement. Un duo ? Une équipe de deux ? De mémoire, à moins d’avoir un accord du Raikage en personne, ou d’être un Anbu ou finalement d’être un jounin, il est pas possible pour des Chûnin de former une équipe de deux. Si ? Bref, quoi qu’il en soit, pris au dépourvu, je vins à simplement réfléchir un petit moment, restant silencieux.

Alors qu’elle redit encore des truc, je me gratte doucement la nuque. C’est si difficile à dire. C’pas un choix simple et pourtant, j’en mourrais d’envie, ou du moins, l’idée me déplaisait pas. Ainsi donc, après un long moment à vraiment rien dire, je vins doucement me redresser avant de la regarder et lui sourire.
Ma main se tendit pour alors “ pat pat “ sa tête en douceur. Ses cheveux étaient doux, j’aimais bien ces derniers. Puis finalement, je retire ma main en douceur pour me remettre comme j’étais. Ma réponse allait être claire, mais vraiment parce que c’est elle. Le papier arrive proche d’elle, et je lui laisse lire tranquillement.

* On en rediscutera quand on sera prêt ? D’accord ? Nous sommes que Chûunin. *

Petit sourire en coin, je me redressais pour alors tendre ma main vers elle. La redresser était une chose simple, mais à mes yeux, ce geste était la base même de notre “ lien “ actuel. Je l’aidais, l’acceptais, n’avais aucun préjugé sur elle. Je la respectais pour ce qu’elle était et basta. Bref, j’allais l’inviter simplement à continuer une ballade nocturne, rien qu’à deux. Ouvrant donc la marche, je laissais mes pas me guider vers l’inconnu. La nuit était douce et les étoiles bien visible. Que demander de plus ?
Me retournant de temps à autre pour la regarder, je vins simplement à écrire de plus belle.

* Que racontes tu de beau depuis la dernière fois ? Tu as fais des missions récemment ? Tu comptes en faire ? Si un jour cela te dis, on pourrais coopérer une fois de plus sur une d’elles. Non ? *

Sourire radieux, je cachais mon angoisse de toujours. Personne ne le sait, sauf peut-être mon père, mais c’est vague. Cette autre fille me turlupine, tout comme mon passé. Détournant la tête pour regarder devant moi, pendant quelques secondes, je perds mon assurance, ma gaité, et je laisse voir cette inquiétude dans mon air de tout les jours. Si seulement je pouvais en parler librement à quelqu’un un de ces jours...