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A Drunken Night
A Drunken Night]Rencontre]   Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, un grand nombre de personnes attendaient ce moment de l'année avec impatience, la cause de ceci était la fête des récoltes. Dans les rues, la présence des gens venus assisté à l'occasion rassemblait pour tisser des liens affectifs. Les festivités battaient leur plein, les habitants du village dansaient au rythme de la musique. Des personnes de tout âges sont rassemblées, même si la nuit étant déjà bien entamé, seuls ceux ayant la majorité pouvaient encore rester éveillés. La bière, le saké coulaient à flots. Notre jeune ami Kentaro, quant à lui, se trouvait dans une auberge faisant aussi office de bar. Depuis maintenant environ deux heures, il partageait ses histoires et ses verres avec des connaissances ainsi que des inconnus. À l'intérieur des établissements, un jeu fait régner la loi, celui-ci récompense le meilleur buveur. Le but, boire le maximum de verre sans tomber dans l'évanouissement ou vomir. Les minutes défilant, le nombre de concurrents pouvant s'emparer du titre se réduisaient fortement. Le sunajin, assit en retrait, dans le fond du bar se délectait du fabuleux nectar. Un vieil homme, ayant au moins la soixantaine depuis déjà un bon moment, s'approcha doucement du genin. À l'extrémité de ses yeux, des rides marquées par le temps avaient creusé sa peau. Celui-ci fit signe de l'interpeller en lui donnant un coup de coude relativement faible. Son interlocuteur devait avoir bu un bon nombre de litres d'alcool, ses joues étaient rouge écarlate de même que son nez. Visiblement, il n'avait pas l'air dans son assiette, et zigzaguait à chacun de ses pas faisant attention de ne pas tomber. Il semblait tellement sous l'effet de l'alcool qu'on avait presque de la pitié pour lui. - Tu as l'air d'avoir une sacrée descente, cela fait longtemps que je t'observe et pourtant, ton état ne s'est pas empiré depuis tout à l'heure. Que dirais-tu de faire un petit duel ? Kentaro n'avait pas pour habitude de consommer cette marchandise, tomber dans l'alcoolémie reviendrait à mettre son corps en danger. Sa passion pour la cigarette suffisait, pas besoin d'aggraver sa santé. Cependant, événement égal exception donc pourquoi décliner ce petit défi singulier ? Le jeunot accepta la proposition émise auparavant. Les deux hommes s'assirent l'un en face de l'autre, séparé par une table tout ce qu'il y a de plus banal. Un troupeau de personnes les encercla, en misant des sommes astronomiques sur les concurrents. Commença ainsi leur premier verre... Le genin ne démérita pas, mais malheureusement pour lui, il semblait être impuissant. Après avoir ingurgité une trentaine de verres, il s'écroula sur la table. Laissant son corps, sans défense, au beau milieu de la salle. Vint l'heure pour Kentaro de se réveiller. Il se trouvait a présent dans une des chambres de l'auberge. Bien que sa conscience lui dît de rester se reposer, son corps au contraire l'incitait à aller danser. Il descendit donc dans le bar, une heure était passée, mais l'ambiance restait la même. Il se déplaça pour rejoindre l'endroit où tout commença, mais une jeune femme y avait pris place. Celle-ci était vraiment très belle, et ne déplaisait pas forcément à Kentaro. L'effet de la drogue ne s'estompait toujours pas. Le shinobi, sans réfléchir adressa des paroles à la jeune fille au physique attirant. - Hic ! Blobent blablelle bu, bleun beboibleele ? [Comment t'appelles-tu, jeune demoiselle ?]   Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience:     (408/500)
 Rencontre à Suna « La solitude rétablit aussi bien les harmonies du corps que celles de l'âme. » feat Ryôta Kentaro Sunagakure, au pays du Vent. Misaki n’était venue que très rarement dans ce royaume de sable. Il était à l’opposé du pays de l’Eau, chaud et sec. Pourtant, cela ne déplaisait pas à la jeune fille, qui n’aimait pas particulièrement le climat de Kirigakure. En cette nuit noire, la température était idéale, parfaite pour rester dehors même après minuit. La Kunoichi était arrivée à Suna un peu plus tôt dans la soirée. Bien que fatiguée par son voyage, elle avait envie de se fondre dans le décor et de découvrir l’ambiance générale de ce village ainsi que ses habitants. Une façon pour elle d’observer et d’analyser pour mieux se préparer à sa mission. En effet, la Kirijin n’était pas venue pour passer des vacances, elle avait une mission à accomplir et comme tout Shinobi qui se respecte, elle allait tout mettre en œuvre pour la réussir. Il était une heure du matin sur Kaze no Kuni et pourtant les rues étaient encore bondées. En écoutant les conversations aux alentours, la jeune femme comprit que les villageois fêtaient les récoltes. Une sorte d’hommage pour remercier la terre de fournir ses richesses si précieuses. Une atmosphère de joie exhalait le village. Bien que sensible aux coutumes de tous les pays, Misaki n’avait pas la tête à s’amuser. Cette fête ne la concernait pas après tout. Mais en réalité, c’est sa personnalité qui ne rentrait pas dans le moule de cet environnement si festif. De nature solitaire, elle favorisait les lieux plus calmes et beaucoup moins bondés. La douce Shinobi n’avait pas se tempérament sociale à aller vers les autres. Elle était bien curieuse, pour autant cette curiosité n’atteignait pas les individus en général. Elle n’avait plus le goût d’autrefois de s’intéresser aux autres, de discuter et rire avec n’importe qui. La belle blanche s’était renfermée sur elle-même, devenant froide et peu bavarde au fil du temps. Ce n’était pas un comportement inné, le destin l'avait rendu ainsi. Bien que mal à l’aise, Misaki se décida à entrer dans une auberge qui faisait également office de bar. En cette soirée, le monde affluait dans cet établissement. La jeune femme se fraya un chemin parmi la foule pour enfin trouver une place plus calme, tout au fond de la salle. Elle prit place avant de commander un rafraîchissement. Elle ne voulait pas boire d’alcool, préférant garder ses capacités intactes. Il serait bien trop dangereux de perdre le contrôle dans un lieu pareil, et qui plus est, dans un pays étranger. Alors qu’elle buvait tranquillement son verre, un jeune garçon s’approcha de la Kunoïchi. Cette dernière l’observa du coin de l’œil. Visiblement, il était un Shinobi de Sunagakure, facilement détectable grâce au symbole de son bandeau. Il était très grand, beaucoup plus grand que la petite femme qu’elle était. Sa carrure imposante était diamétralement opposé à son âge, trahi par cette figure encore enfantine. Son physique était celui d’un homme mûr, mais les traits de son visage étaient encore puérils. Il avait une chevelure de la même couleur que la Kirijin, d’un blanc pur et des yeux ocre qui contrastaient véritablement avec le reste. Il s’avança plus près de la jeune fille, ne se trouvant plus qu’à quelques mètres d’elle. « Hic ! Blobent blablelle bu, bleun beboibleele » Déglutina-t-il, un sourire niais aux lèvres. Misaki ne prenait même pas la peine de bouger son visage en sa direction. Elle tourna simplement son regard azur pour l’épier brièvement. Il était complètement saoul, chose qu’elle avait constaté auparavant par sa démarche catastrophique et son teint rouge. De plus il sentait l’alcool, mais ce n’était qu’une odeur de plus parmi toutes les autres boissons qui étaient déversées dans leur gosier. Le visage inexpressif, elle ne voulait prêter aucune attention à ce gosse, voulant éviter le plus possible les ennuis qu’il pouvait lui engendrer avec une attitude qui dépassait sûrement son libre arbitre. « Je ne parle pas ta langue, gamin. » Lui répondit-elle d'un ton sec. © code by Lou' sur Epicode Dernière édition par Misaki le Ven 3 Juil - 12:40, édité 1 fois
A Drunken Night]Rencontre] Cette fille avait quelque chose de différent. Et cela ne venait pas seulement de son physique de déesse, mais aussi de son caractère assez trempé et qui collait parfaitement avec celui de Kentaro. Un léger sourire se dessina sur mon visage lorsqu'elle répliqua à ma phrase. Elle ne se laissait pas faire et possédait une certaine repartie, ce qui faisait partie de son charme. Le jeune garçon toujours rouge écarlate ouvrit une nouvelle fois sa bouche pour parler avec la demoiselle, cependant, quelque chose vint gâcher ce moment pourtant si important. - Eh toi ! Oui, c'est à toi que je m'adresse gamin. Tu n'as toujours pas compris qu'elle ne t'aimait pas. Il faut être aveugle pour ne pas s'en apercevoir. Je me demande comment t'es parents ont pu supporter un mioche comme toi, il aurait dû t'abandonner. Quant à toi ma jolie que dirais-tu de venir chez moi, dans mon appartement, il n'est pas très loin. Qui pouvait bien avoir le cran de se montrer aussi odieux. C'est sans étonnement que le sunajin se tourna en sa direction. Encore un de ces personnages musclés, virils avec peu de choses dans le cerveau. Au tour de lui, des potes qui ne sont pour lui que des larbins. Les gens de son genre, Kentaro ne les porte pas dans son cœur, cela l'horripile au plus au point. Il se déplaçait plutôt normalement pour une personne ayant bu un nombre incalculable de verre. En réalité, il se trouvait dans un piteux état, mais il devait en venir aux poings. Et pour cause, ses paroles sur un abandon irréaliste, n'étaient pas de la fiction, mais la dure réalité qu'avait vécue Kentaro sans le savoir pendant quinze années de sa vie. Ses pupilles paraissaient de plus en plus humides, sans difficultés cela s'est transformé en larmes de colère et de rage. Des ricanements apparurent dans la taverne à l'insu du jeune homme. - Oh, mais regardé ce petit chou, il pleure. J'ai jamais vu une personne aussi sensible. - Ba bleule ! - En plus, il ne sait pas parler, faudrait que quelqu'un emmène ce pauvre gosse au moins un fois à l'école. Le shinobi arriva enfin en face de son interlocuteur. La tension semblait palpable, même si la foule semblait acclamé le pariât. Celui-ci essaya de le frapper à de nombreuses de reprises le genin, mais il oublia un détail qui allait changer la donne. Kentaro et jeune et a ingurgiter un bon nombre d'alcools ce qui l'a rendu saoul. Néanmoins, un maître du taijutsu peut tourner cela en sa faveur, ses mouvements sont imprévisibles ce qui rends le combat difficile pour son adversaire. La plaisanterie était finie, la brute appela ses soi-disant amis pour mettre une bonne raclé au jeune homme. En un claquement de doigts tous étaient à terre, et mal au point grâce à des acrobaties à en couper le souffle. Leur chef fonça tête baisser dans la bataille. Le ninja, mit un de ses pieds en arrière tout en l'accompagnant avec son bras. Une fois son opposant à sa porter, il décocha une droite si puissante que l'un des murs du bar fut endommager par un trou assez important. Ainsi, le calme revint et le genin retourna au près de la femme qui avait tout observé. Il voulait reprendre la conversation paisiblement. Est-ce que cette petite altercation l'aurait rendue plus bavarde ? Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience: (408/500)
Rencontre à Suna « Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui. » feat Ryôta Kentaro Au moment où le garçonnet allait de nouveau ouvrir la bouche, un second homme prit position derrière lui. Plus âgé encore, il avait l’apparence d’un personnage arrogant, désagréable et mesquin. Tout ce que Misaki détestait. D’un ton mauvais et fier, il engagea la conversation avec les deux jeunes gens. Dans un premier temps, il fût insolant vis-à-vis du petit Sunajin, le rabaissant d’une manière écœurante. Comment était-il possible pour un adulte de traiter un adolescent de la sorte ? Les hommes font bien trop souvent preuve d’immaturité. Cela en était écœurant pour la Kirijin. Le perfide s’adressa ensuite à cette dernière, lui proposant de venir faire un tour à ses côtés. Comme si elle allait le suivre. Il espérait quoi ? Qu’en ayant une attitude pareille, les filles allaient lui sauter dessus ? Imbécile. « Tu ne m’intéresses pas le moins du monde. Les hommes comme toi, je les trouve dégoûtants. » Lui cracha-t-elle à la figure, l’air dédaigneux. Elle voulut ensuite prendre la défense du garçon. Elle avait horreur de ces individus qui se sentaient supérieur aux autres, au point de les dénigrer gratuitement. Cependant, elle s’arrêta, voyant le gamin les larmes aux yeux. Avait-il touché un point sensible envers celui-ci ? Bien que détaché de la situation, la jeune Kunoïchi éprouva de la pitié. Les mots ont parfois des conséquences bien plus terribles que les coups. Ils laissent une marque dans votre cœur qui ne se soigne pas aussi facilement qu’une blessure physique. Les hommes pouvaient agir cruellement sans ressentir aucun scrupule. Égoïste, misogyne, exécrable et odieux envers n’importe qui, ceci pour aucune véritable raison. Cela en était navrant. Finalement, le jouvenceau, visiblement touché et enragé par les mots qui lui étaient adressés, s’attaqua à son interlocuteur. Il lui assainit plusieurs coups, à lui et ses compères, qui étaient restés non loin derrière. Quelques minutes suffirent pour qu’il se débarrasse de ces abrutis. Le Taijutsu était à première vue, la spécialité du Shinobi. Renforcé d’autant plus par l’effet de l’alcool, c’était une manière de combattre particulière, mais efficace. Les duels étaient une façon de prouver aux autres qui était le plus fort, juste pour satisfaire la fierté de certain. D’autres se battaient pour la défense, pour protéger les personnes qu’ils aiment ou pour défendre simplement leurs idées et convictions. C’était un rôle que tenait de nombreux shinobi lorsqu’ils affrontaient leurs adversaires, afin de préserver le village auquel ils appartenaient. Enfin, il y avait ceux qui combattaient par pur plaisir, dans le but d’assouvir leur soif d’arrogance. C’était les pires de tous. Dans la situation actuelle, on pourrait penser que l’adolescent contre-attaquait simplement à sa manière, ayant été blessé les paroles de son concurrent. Mais ça n’en restait pas moins une bagarre sans finalité réelle. Quel ennui… Elle qui voulait juste se poser tranquillement afin de s’hydrater. C’était mal barré. Néanmoins, un sourire de satisfaction se dessina sur le coin de ses lèvres. Après tout, cet idiot l’avait bien mérité. Bien fait pour lui, pensait Misaki au fond d’elle. Un emmerdeur de moins. Croyant qu’elle allait enfin être paisiblement installée, elle poussa un soupir, l’air désespéré lorsqu’elle se rendit compte que le jeune shinobi revenait vers elle. « Hm. Tu te débrouilles plutôt bien pour un mioche. » Lui avoua-t-elle dans un élan de compassion, malgré elle. Il n’était sans doute pas méchant. Cependant, elle ne comprenait pas ce qu’il lui voulait, tandis qu’il bafouillait des mots incompréhensibles sous l’effet de l’alcool. © code by Lou' sur Epicode Dernière édition par Misaki le Ven 3 Juil - 12:44, édité 1 fois
A Drunken Night[Rencontre] - Merci du blombliment, mais be ne suis qu'un bimble genin tout ce qu'il y a de blus blanal. [Merci du compliment, mais je ne suis qu'un simple genin tout ce qu'il y a de plus banal.] La jeune femme en face semblait avoir un potentiel monstrueux, bien supérieur à celui du sunajin qui avait pourtant commencer sa carrière depuis plusieurs années. Sa peau blanche-crème annonçait qu'elle n'était pas originaire du village des sables, donc aucune chance de trouver des informations sur elle dans les archives. L'effet de l'alcool s'était quelque peu estompé, il reprit donc la conversation malgré des défauts de langage. - Bl'espère ne bas être trop blindiscret, mais qu'est-ce qui b’amènes blà Suna ? [J'espère ne pas être trop indiscret, mais qu'est-ce qui t’amènes à Suna ?] Son interlocutrice avait tout son temps pour répondre, l'homme aux cheveux blancs était plongé dans son regard bleu azur, pareil à la mer. Pendant ce court laps de temps, le gérant du bar vint à la rencontre de Kentaro pour lui demander des explications. En bon ninja, il s'expliqua et proposa une somme de ryôs suffisante pour réparer le mur détruit. Si le patron ne voulait pas, il se dévouerait pour exécuter les tâches ingrates jusqu'à avoir payé entièrement sa dette. Enfin, après cette petite discussion amicale, il revint s’asseoir sur sa chaise. C'est à ce moment, qu'il aperçut d'un détail, la femme qui se trouvait à côté avait des gants. Cela pouvait être un style, cependant son instinct lui disait le contraire. Et pour savoir la vérité, il fallait trouver une idée. Notre héros se creusa donc les méninges. Finalement, au bout d'à peine dix secondes de réflexion intense bien qu'étant encore ivre, une idée germa dans son cerveau de mioche. Il étira son bras comme lors de ses séances de relaxation en direction de la jeune femme. Son comportement ne changeait guère, ou du moins, elle ne le montrait pas. Le sunajin supposa donc que ceci ne relevait que de l'ordre du style. Le fait que sa main se soit crispé vivement puis décontractée le fit douter. Ainsi, il s'empressa de lui poser une nouvelle question. - Ble sais que blela n'est pas courtois de blemanber quelque chose à une femme que l'on ne blonnaît pas, mais bourbluoi portes-tu bes gants alors qu'ils ne vont pas blécialement avec tes vêblements ? [Je sais que cela n'est pas courtois de demanber quelque chose à une femme que l'on ne connaît pas, mais pourquoi portes-tu des gants alors qu'ils ne vont pas spécialement avec tes vêtements ?] Dernière édition par Ryôta Kentaro le Dim 7 Juin - 19:50, édité 1 fois Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience: (408/500)
Rencontre à Suna « La sincérité est de verre ; la discrétion est de diamant. » feat Ryôta Kentaro Misaki regarda le jeune garçon s’asseoir face à elle, le visage neutre. Pourquoi s’intéressait-il autant à elle, s’obstinant à lui parler encore ? Elle qui avait pour habitude de se fondre dans la masse, par pudeur, premièrement. Mais aussi parce que c’est ainsi qu’elle a pu survire à Kiri, sous le monstrueux règne de Yagura. A cette époque, c’était sa seule chance de survie. Se faire oublier ou mourir. Elle n’eut pas d’autre solution. Finalement, cette attitude adoptée depuis de nombreuses années avait pris le dessus. C’était sa nouvelle façon d’être, fondamentalement opposé à sa nature. Mais aujourd’hui, cela lui convenait. Femme solitaire qu’elle était, elle n’avait radicalement pas besoin d’attirer l’attention. Qu’elle utilité cela en disposait, après tout. Si elle avait été une kunoichi exubérante et arrogante, peut-être. Mais ce n’était pas le cas. « Je suis ici pour une mission. Je viens de Kiri. » Lui répondit-elle sans trop rentrer dans les détails. La tâche qu’elle devait accomplir n’était pas classée top-secrète, elle n’avait donc aucune raison de garder cela pour elle. Néanmoins, il ne fallait pas trop en dire non plus. Cela ne regardait qu’elle après tout. C’était les affaires entre Kiri et Suna, ce n’était donc pas nécessaire de s’étaler davantage sur le sujet. Le jeune genin s’en alla ensuite quelques instants plus loin, avec le gérant du bar. La jûnin en profita pour souffler un peu. Elle qui appréciait le calme, elle était servi. Ce n’était vraiment pas son jour, et ce n’était certainement pas non plus le jour pour être tranquille, aujourd’hui, à Sunagakure. L’adolescent revenu rapidement s’assoir avec elle. Il fixait la jeune fille d’une façon bien étrange. Comme si il essayait de l’analyser, la regardant sur tous ses angles. Il observait chaque détail. Il se perdit peu à peu dans ses pensées, juste avant de commencer à gigoter curieusement. Qu’essayait-il de faire au juste ? Misaki le regardait d’un air suspicieux, le sourcil relevé. Son regard s’était posé sur les gants de la kunoichi. Cela paraissait si surprenant que ça ? Elle qui croyait une fois de plus être discrète, elle se trompait. C’était à nouveau un cuisant échec. Finalement, le gamin déballa ce qui le tracassait. Il s’agissait, bien évidemment, de ces fameux gants. Intérieurement, la belle blanche poussa un long un soupir d’exaspération. Le monde entier lui jouait des tours aujourd’hui. « C’est une question de sécurité, rien de plus. » Répliqua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Le pouvoir… Non. La malédiction qu’elle détenait depuis maintenant quelques années, lui avait causé de nombreux accidents. Son corps tout entier était une arme redoutable. Chaque cellule de son corps était imbibée de son propre poison. A l’époque, elle ne le contrôlait pas du tout. Mais aujourd’hui, les choses avaient évolué. Elle n’en n’avait pas la maîtrise totale mais c’était déjà mieux. Ainsi, par pur précaution, elle préférait porter ses éternels gants. Il était possible que par inadvertance, elle puisse faire du mal à quelqu’un. Misaki ne voulait surtout pas prendre ce risque. © code by Lou' sur Epicode
A Drunken Night[Rencontre] Maintenant, il en savait un peu plus sur la kunoichi, elle venait du village, à savoir Kiri. Sa peau très claire était donc du à l’épais brouillard cachant les rayons du soleil. La raison de sa venue s'expliquait facilement, une mission lui avait été accordée par ses supérieurs. Ce n'est pas pour autant qu'elle chercha à entrer dans les détails. Et puis, comme cela concernait Suna pas besoin de s'inquiéter. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne paraissait pas très bavarde. Le proverbe suivant prend alors tout son sens : si la parole est d'argent, le silence est d'or. Kentaro s'arrêta donc de parler pendant un bout de temps. Pour ne pas s'ennuyer, il fixait son verre, créant ainsi des ondes et vaguelettes en forme de spirale. N'ayant rien à faire, il se remit à boire le liquide malsain. Ainsi, il se rappela des rumeurs concernant l'ancien Mizukage, aucune information n'avait été portée publique aux cinq grands pays pour ne pas apeurer les populations civiles. Néanmoins, on ne peut imaginer ce qui s'était réellement passé, car rien ne paraît plus horrible que la réalité. Un exemple célèbre, l'examen de la brume sanglante qui ordonnait aux étudiants de l'académie de s’entre-tuer pour obtenir leur diplôme. Beaucoup de légendes tournaient autour de ce village, depuis sa création, les sept épées légendaires étaient convoitées par les voleurs les plus expérimentés. Cet épisode tragique fit grandement baisser la puissance militaire de Kiri, car la plupart des jônins désertèrent pour ne pas se faire tuer. Le genin chuchota pour ne pas attirer l'attention. - Bu viens donc de Kiri... Alors blu bois sans doute avoir vécu durant le blègne de Yagura. Cebla a bû être terrible, j'ai boi-même fait une exblérience qui lui est quelque bleu simiblaire. [Tu viens donc de Kiri... Alors tu dois sans doute avoir vécu durant le règne de Yagura. Cela a dû être terrible, j'ai moi-même fait une expérience qui lui est quelque peu similaire.] Les souvenirs refaisaient surface. Ses parents décidèrent de l'abandonner pour ne pas le mettre en danger. Il vécut dans une famille aisée, mais contre leur volonté décida de suivre la voie du shinobi. Les affrontements ayant lieu dans les bas quartiers lui permirent de s'améliorer et de devenir genin. Malgré ses efforts, il ne passa pas chûnin pour une raison simple. Lors de l'examen, il affronta une jeune fille de deux ans sa cadette qui le battu à plat de couture. Sans le savoir, il venait de rencontrer sa sœur maîtrisant un pouvoir terrifiant. Ce n'est que deux ans plus tard, lors de la mort du Yondaime Kazekage que le clan Ryôta revint à Suna. Kentaro reprit ses esprits puis en voyant l'heure prit la décision de rentrer chez lui. Mais avant de se faire, il avait quelque chose à faire en tant que gentleman. - Il est blard, tu ne brois pas ? Etant bonné que bu me blarais symbathique, je me borte volontaire pour te payer la nuit à l'auberge. À moins que bu veuilles dormir à la maison, elle n'est pas très grande, mais elle suffira. Bien sûr, il ba sans dire que je ne blormirais pas avec boi. Et buis si tu veux goûter du curry de Suna, c'est l'occasion ou jamais. [Il est tard, tu ne crois pas ? Etant donné que tu me parais sympathique, je me porte volontaire pour te payer la nuit à l'auberge. À moins que tu veuilles dormir à la maison, elle n'est pas très grande, mais elle suffira. Bien sûr, il va sans dire que je ne dormirais pas avec toi. Et puis si tu veux goûter du curry de Suna, c'est l'occasion ou jamais.]
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Rencontre à Suna « My memories » feat Ryôta Kentaro Misaki essayait tant bien que mal de déchiffrer les propos incompréhensibles du jeune Genin qui avait replongé dans l’alcool. Certains mots paraissaient pourtant très clairs, ce qui lui permit d’interpréter globalement ses paroles. Yagura… La prononciation simple de ce nom ramena de nombreux souvenirs à la surface de l’esprit de la jeune fille. L’existence même de cette personne avait eu maintes conséquences sur sa vie. Héritière d’un Kekkai Genkai particulier, elle n’était qu’une proie parmi tant d’autres à Kiri à cette époque-là. Une vulgaire chose qu’on vient assassiner sans scrupule et sans aucune hésitation. De nombreuses têtes furent tombées durant cette sombre période. Il n’y avait pas de place pour ces shinobis « différents », que l’on exterminait à tour de bras. L’ancien Mizukage était un homme cruel, dénué de cœur et de sentiments. Il agissait sans pitié. ★ Flashback ★ Meï plaquait la jeune Misaki contre un mur. Cette dernière n’avait pas plus de 14 ans et devait pencher la tête en arrière pour pouvoir plonger son regard azur dans celui de la belle rousse. La future Mizukage âgée de 24 ans était vêtue de la tenue traditionnelle des Jûnin de Kiri. Son regard était sévère. Les mains posées sur les épaules de la jeune fille, elle semblait soucieuse. « Tu ne dois jamais montrer ces capacités à qui que ce soit, tu m’entends ?! » « Je… Je n’ai pas fait exprès Senseï… Je ne les contrôle pas… » « Il est impératif que tu te prémunisses. Toi et les autres. Mais toi avant tout. Ce pouvoir peut faire du mal aux personnes qui t’entourent. Mais il t’arrivera bien pire si quelqu’un découvre ce dont tu es capable. » « Hm… » « Ecoutes-moi Misaki. Ici, il n’y a pas de place pour les gens comme toi ou comme moi. Nos aptitudes sont indésirables. Des individus disparaissent et des clans se font exterminés à cause de ça. Le Mizukage n’aura aucune pitié, même pour une gamine comme toi. C’est ainsi qu’on vit à Kiri. » « D’accord Meï-senseï… Je vais faire plus attention… » « Je sais que ce n’est pas facile pour toi et que tu as peur. Ne t’inquiète pas, je te protègerai quoi qu’il arrive. Prends mes gants et mets-les. Ne les quitte jamais, ils pourraient bien te sauver. » « Merci Senseï. » La jeune Kunoichi enfila ses gants sous le regard attentif de sa bienfaitrice. Les deux filles étaient devenues proche l’une de l’autre bien qu’elles s’étaient rencontrées peu de temps auparavant, chacune d’elle s’était prise d’affection pour l’autre. Misaki admirait Meï et Meï désirait défendre cette petite. Elle voyait en elle une petite sœur, une personne qu’elle comprenait et qui la comprenait en retour. Bien que leur caractère se différencié, elles avaient de nombreux points communs et s’entendaient sur beaucoup de sujets. La petite aux cheveux blancs était en quête d’apprentissage et de reconnaissance après avoir vécu la solitude soudaine. Tout d’un coup, le vacarme assourdissant d’une explosion les firent sursauter. Leur réaction fût immédiate, elles accoururent en direction de la fameuse déflagration. Il s’agissait d’une maison située à quelques centaines de mètres. La demeure était en flamme et des cris abominables s’en échappaient. Ses terribles hurlements de douleurs leur donnèrent des frissons effroyables. Meï stoppa net sa course lorsqu’elle aperçut les ANBU plus loin. Elle comprit la situation immédiatement. La jeune Misaki voulu continuer mais son professeur l’attrapa à l’épaule afin de l’en empêcher. L’enfant se retourna pour comprendre et suivit le regard de la rouquine et réalisa ce qu’il venait de se produire. Son cœur se tordait de douleur dans sa poitrine, un mélange de rage, d’injustice et une profonde tristesse la submergé. Ses yeux étaient brouillés par les larmes. Il y avait des parents et des enfants sous ce toit. Ces images étaient épouvantables. Une vraie histoire d’horreur. « C’est la triste réalité de notre pays Misaki. Il faut que tu en prennes conscience. » ★★★ Ses fameux gants, elle ne les quitta plus. Bien que le règne sanglant n'existait plus, elle avait toujours cette crainte en elle. Elle était marquée à jamais. La jeune Jûnin revint à la réalité. Elle déclina gentiment l’offre très charitable du jeune garçon. Offrande qui l’étonna grandement. Était-il naïf au point de proposer à une inconnue de rejoindre sa maison ? Ou était-il simplement généreux avec tout le monde ? C’était étrange de la part d’un homme de Suna de faire une proposition pareille à une kunoichi d’une nation différente. Après tout, elle était une étrangère, comment pouvait-il ne pas imaginer qu’elle pourrait être son ennemie ? En tout cas, elle, elle y pensait. « Je te remercie mais j’ai déjà réservé une chambre dans une auberge en ville. » Dit-elle en se relevant. « D'ailleurs, tu ne connaîtrais pas la famille Nohara par hasard à Suna ? Je dois les rencontrer demain. » Demanda-t-elle poliment pendant qu’elle enfilait sa cape. © code by Lou' sur Epicode Dernière édition par Misaki le Lun 22 Juin - 11:01, édité 1 fois
A Drunken Night[Rencontre] La Kirijin semblait submergée par une vague de nostalgie. Cela avait sûrement un rapport avec le règne sanglant du Yondaime Mizukage. Les blessures physiques disparaissent au bout d'un certain temps pour la plupart, cependant, les blessures mentales mettent longtemps à cicatriser. Il est possible qu'elles soient impossibles à oublier. Son interlocutrice réussit à se reprendre en main, signe de maturité et d'expérience. Lorsque l'on croise une personne dans la rue, il est facile pour un être expérimenté de voir si celle-ci sort de l'ordinaire. Kentaro était sûr que la jeune femme faisait partie de ses exceptions dotées d'un pouvoir unique. La puissance est parfois un fléau, il provoque la peur dans le cœur des gens. Dans tous les cas, son avenir dans les rangs de Kiri serait prometteur. Comme l'on pouvait s'en douter, une kunoichi de sa trempe se devait d'être prévoyante. Ainsi, le genin ne fut pas surpris d'entendre qu'elle allait passer la nuit, dans une chambre de cette charmante auberge. Un sentiment de regret parcouru comme même, l'esprit du genin. Les femmes si belles, ça ne se trouvait pas à chaque coin de rue. Mais bon, tel était son choix. L'heure de répondre à sa question était arrivée. Elle voulait obtenir des informations sur la famille Nohara, sans doute pour la mission à laquelle elle a fait allusion auparavant. Pas besoin de réfléchir davantage, c'est l'une des familles les plus connues du pays du vent. Non seulement pour ses dépenses astronomiques, mais aussi pour son engagement à faire de Suna un village meilleur. Sans oublier que l’ancêtre du dirigeant actuel faisait partie des fondateurs de la cité des sables. En ce moment, leur pic de notoriété était à son point culminant, il fallait être un ninja hors pair pour se voir octroyer une mission de leur part. Kentaro se rappelait très bien d'eux pour une autre raison. Durant son enfance, il partageait le même quartier, celui-ci de la noblesse et des bourgeois. Le Sunajin, sorti un petit morceau de papier encore froissé, dessus, il nota l'adresse de la famille avant de le donner à la femme à la toison blanche. Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience: (408/500)
Rencontre à Suna « Bonne nuit. » feat Ryôta Kentaro La jeune fille saisit le petit bout de papier sur lequel le jeune garçon avait pris soin de noter l’adresse demandée. Elle inclina sa tête en signe de remerciement avant de prendre quelques secondes pour lire la note qu’elle glissa ensuite dans sa poche. « Je te remercie, euh… » Dit-elle en réfléchissant. Elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas renseignée auparavant sur l’identité du jeune genin. Elle lui parlait depuis plusieurs minutes sans connaître son prénom. Ce n’était pas très poli, même si elle ne considérait pas cette information comme très importante. C’était néanmoins un renseignement à avoir, au cas où. En temps de guerre ou d’alliance, il est toujours bon d’avoir des informations sur l’autre. Elle profita de quelques secondes de réflexions pour se remémorer la conversation de la soirée, si jamais elle avait manqué son nom. Ce qui n’était évidemment pas le cas. Si ça se trouve il me l’a dit, peut être quand il était bourré et que je ne comprenais rien à ce qui me disait… Si c’était le cas, cela doit être un nom vraiment étrange. Non, je suis sûre d’avoir à peu près compris ce qu’il baragouinait. Enfin j’espère. Sinon j’aurai vraiment l’air d’une idiote. Oh. Et puis je m’en fiche après tout. C’est pas de ma faute si je n’ai rien compris. Mes idées sont tout à fait claires et mes oreilles entendent parfaitement bien. Je suis sûre de moi pour le coup. « J’ai complètement oublié de te demander … Quel est nom ? » Le questionna-t-elle poliment. Elle enfila par-dessus ses épaules d’un geste vif sa cape, qu’elle avait posé au préalable sur le dossier de sa chaise. Je me recouvre le dos du tissu bleu marine que j’avais apporté avec moi. J’observe une fois de plus la salle dans laquelle je me trouve ainsi que les personnes qui s’y trouvent. Il y a moins de monde qu’à mon arrivée mais ce n’était pas calme pour autant. Je me fraye ensuite un chemin parmi la foule dense présente dans le bar afin de me diriger vers le comptoir. J’avance tant bien que mal, en me prenant quelques coups d’épaules par-ci, par-là. J’avoue que j’en ai donné aussi, j’y étais forcé. Ce n’est pas comme si j’étais une brute épaisse du haut de mon mètre soixante alors je ne risque pas de bien faire mal. Une fois arrivée face au serveur, je lui tendis l’argent et lui tourna aussitôt les talons une fois qu’il l’eut récupéré. De nouveau, je glisse à travers les personnes qui m’entourent en direction de la sortie. Entre tous ces corps serrés il faisait une chaleur étouffante que je ne pouvais plus supporter. J’avais besoin d’air et plus je me rapprochais de la porte et plus je la sentais. Plus que quelques mètres… Puis trois… Puis deux… Puis un. Enfin ! De l’air frais. Je prie une grande bouffée, comme si je pouvais respirer à nouveau depuis longtemps. Ces trucs-là, ce n’est vraiment pas pour moi. J’allais engager le pas lorsque je me retourna afin de regarder une dernière fois le garçon qui m’avait tenu compagnie durant la soirée. Il se trouvait non loin derrière moi, encore dans le bâtiment. « Et moi c’est Misaki. A un de ces jours peut-être.» Ajoute-t-elle du coin de l’œil. Elle s’engouffrât ensuite dans la rue de sable dont quelques grains brillaient sous les rayons de la lune pleine. Il se faisait tard et une longue journée l'attendait le lendemain, le temps n'était plus à la fête. Retour aux choses sérieuses. © code by Lou' sur Epicode
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