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Somei Fusasaki
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Somei Fusasaki
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Des armes pour Konoha?    Ven 31 Juil - 14:35
Spoiler:

Finalement, la fin du voyage… enfin, du voyage aller. Non pas que Fusasaki fut plus fatigué qu’après un autre voyage à but commercial qu’il eut pu mener, mais une telle route avec le jeune Naruto était une toute autre histoire. Il n’était pas à proprement parler tapageur ou incontrôlable, mais il s’agissait plutôt d’un générateur d’enthousiasme infatigable. Même Sakura, qui semblait le contrôler et être pour lui un inhibiteur, était en réalité plus souvent souriante grâce à lui qu’au contraire.

Fusasaki avait cru comprendre que la mission requérant les armes qu’ils étaient partis chercher, à savoir retrouver le renégat Uchiha Sasuke, était très importante pour eux. Il avait plus ou moins surpris une de leurs conversations, qui s’était rapidement arrêtée. Ne voulant pas se mêler de ce qui ne le regardait pas, le vieux marchand avait préféré ne pas poser de questions, mais il supposa qu’ils avaient une implication personnelle dans la recherche du nunekin.

Après avoir passé la frontière et être entrés au Pays de l’Herbe, les trois ninjas durent accélérer le rythme de voyage pour compenser leurs arrêts dans les villages, où Fusasaki avait commencé à vendre les parfums qu’il transportait. Leur charrette se vidait peu à peu, alors qu’ils traversaient de plus en plus de communes. Après trois villages au Pays de l’Herbe, ils se retrouvèrent au Pays de la Terre, où les localités étaient à nouveau plus éparses. En suivant la grande route qui menait au centre du pays, ils étaient cependant sûrs de croiser d’autres marchands ambulants, et deux d’entre eux achetèrent une partie de la cargaison pour la revendre plus loin. Fusasaki leur donna les coordonnées du parfumeur de Konoha afin qu’ils y trouvent de nouveaux stocks lorsqu’ils en auraient besoin, comme il l’avait promis à l’artisan konohajin.

Arrivés la veille au village, ils avaient loué des lits dans une auberge et quelqu’un pour s’occuper de leurs chevaux. La soirée ne devrait pas être perdue, et Fusasaki montra à Sakura et à Naruto le papier qu’il transportait : c’était la commande d’armes signée par Dame Tsunade en personne. Avec ce document, ils devraient pouvoir se procurer ce dont ils auraient besoin.

Les laissant agir comme bon leur semblait, Fusasaki se rendit dans la salle commune de l’établissement dans lequel ils allaient loger et lorsqu’il demanda à l’aubergiste où il pourrait trouver les armes dont ils avaient besoin, celui-ci le regarda un petit moment avant de lui expliquer que bien qu’il s’agissait effectivement d’un village dans lequel de nombreuses familles de forgerons et de fabricants d’armes professaient, la globale politique de désarmement du Pays de la Terre ne leur permettait pas de vendre leur stock aussi facilement. De plus, les armes créées ne pouvaient pas dépasser une certaine quantité par artisan avant leur vente, de peur qu’elles ne puissent être refilées à des groupes criminels ou autres belligérants indésirables. Fusasaki lui parla de la demande officielle du Hokage, mais cela ne semblait pas impressionner son interlocuteur, qui répondit :

« Demande officielle ou pas, document signé ou pas, vous n’obtiendrez pas ce que vous cherchez, à moins d’accepter de petites quantités et des livraisons régulières. »

Légèrement contrarié, Fusasaki n’en perdit pas son sang froid pour autant. Il avait l’habitude de ce genre de choses : il était un marchand, après tout. Il se promit de trouver un moyen, et devrait parler avec ses deux jeunes associés. Il décida de passer du temps assis au comptoir, à écouter les conversations autour de lui et de mieux se rendre compte de l’ambiance du village. S’il allait être difficile de convaincre des artisans de livrer un pays étranger en armes alors qu’ils avaient déjà une limite chez eux, il faudrait au moins être au clair sur les arguments qu’il pourrait leur apporter, en plus de la paye. Une bonne soirée de réflexions lui serait utile pour mieux préparer les rencontres du lendemain.
Kokuyô Shieru
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Re: Des armes pour Konoha?    Dim 30 Aoû - 1:10



Besoin d'arme ?



Je n'avais pas grand chose à faire en ce moment, j'avais terminé la totalité de mes missions et pour tout dire, rester enfermer chez moi me posait un problème, il me fallait bouger, voir un peu de monde et me distraire. Le fait d'être un peu éloigné de tout avait quelque chose de bon mais j'étais du genre social et extraverti, je ne pouvais pas rester loin de tout très longtemps, il me fallait comme de la compagnie. Être à l'écart de tout le monde ne me faisait pas m'extirper de la réalité de ce monde à mon grand regret bien entendu et il fallait l'accepter tout simplement.. J'avais quand même eu soixante-deux ans pour y réfléchir alors j'ai pris mon temps. Je n'avais qu'à vivre ma vie comme elle se présentait et observer si les choses allaient se tasser. Je savais pertinemment que je ne vivais pas dans un monde idyllique et que beaucoup de choses devaient être changées mais néanmoins je n'avais pas la force et la motivation de tout changer et puis ce n'était plus de mon âge. Cela faisait un bon moment que je n'avais plus réellement d'ambition et que je n'y croyais plus tellement ! Je me contentais uniquement de vivre jusqu'à la fin et à ma façon. On ne pouvait pas me le retirer. Il y avait chose néanmoins qui me faisait vraiment rire, beaucoup de personnes pensaient que j'étais un vieillard fatigué et fragile, las de sa vie et qui n'avait plus rien à faire. Les gens pensaient que j'étais un grand innocent.. S'ils savaient tous ce que j'avais fait par le passé dans mes missions ! Assassinat, récolte d'information et pleins de choses dans ce genre. Le problème c'était que trop de personnes vivaient dans leurs préjugés et ne voyaient rien d'autre que leur vision des choses. Quel gâchis !

Pour le coup, j'avais décidé de me promener un peu partout dans le pays pour inspecter.. Voir si tout se passait bien, s'il n'y avait pas trop eu d'attaques de mercenaires ce genre de choses. J'étais d'une grande loyauté envers mon village et mon pays donc j'en prenais soin ! Si seulement cela pouvait être réciproque.. J'étais sans cesse suivi par des membres des services spéciaux mais au final c'était pour quoi ? Pour me protéger ou bien me surveiller ? Car je maitrisais très bien mon Bijuu, il n'y avait pas de problème pour ça mais un tel pouvoir causait toujours autant de peur chez les gens, si bien que la grande majorité se méfiait encore de moi malgré les années qui étaient passées. Il n'y avait pas eu " d'accident " avec Sôn depuis plus d'une quarantaine d'années alors je ne comprenais pas ce genre de réaction mais bon.. C'était typique du genre humain ! La peur faisait faire des choses complètement ridicule parfois. Je ne pouvais sans doute pas comprendre, moi qui était d'un grand sang-froid mais bon il y avait des limites. Heureusement que les enfants n'étaient pas si crédules et qu'ils aimaient que je leur conte mes aventures du passé. Cela me faisait toujours plaisir de les voir sourire. Il s'agissait tout de même de la prochaine génération, celle qui allait protéger le village  ainsi que le pays donc il fallait bien leur inculquer les valeurs nécessaires à cette protection.

J'avais finit par entrer dans un petit endroit sympathique avec beaucoup de monde. J'avais demandé une petite tasse de thé et une table pour me reposer un peu. J'observais et analysais la moindre chose tout en restant silencieux et à l'écart des autres. Certaines personnes me regardaient, elles savaient qui j'étais ! J'avais tout de même une grande réputation dans le pays en tant que Jinchuuriki et je pouvais aussi bien inspirer le respect que la peur. Les yeux plissés je continuais de savourer ma boisson jusqu'à remarquer trois personnes étrangères au pays dont un vieil homme, il devait être un peu plus jeune que moi mais pas tant que ça.. Arrf le physique pouvait être trompeur après tout, il fallait voir le vieux Tsuchikage, il avait 93 ans et faisait plus jeune que moi alors bon. J'écoutais la conversation qu'il entretenait avec un autre homme.. Livraison d'arme ? Demande officielle ? Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre la raison de leur présence. Malheureusement pour lui, il fut très rapidement remballé par son interlocuteur. L’hospitalité du pays de la terre n'était pas connue.. En même temps elle n'existait pas.. Les gens n'étaient pas aimables et encore moins avec les étrangers et pour être franc ces querelles entre pays et villages m'énervaient car elles n'avaient plus lieu d'être. Les soucis étaient antérieures à notre époque, il fallait arrêter ce cirque un peu cela devenait ridicule. Je regardai derrière moi, mes " gardes du corps " semblait attendre dehors et ne pas faire attention à ce que je faisais.. Ouuuah ! Elle était belle leur mission, incapables qu'ils étaient ! M'enfin cela m'arrangeait s'ils ne me surveillaient pas. Je posai donc ma tasse de thé et me levai tranquillement pour me rapprocher du vieillard.

" Désolé, je n'ai pu m'empêcher d'écouter votre conversation avec cette homme.. Je sais, ce n'est pas très poli alors excusez-moi. Néanmoins j'ai peut-être une solution à votre problème d'armes. Je connais un marchand isolé de tout ce monde qui n'est pas exigeant concernant sa clientèle et les conditions des ventes ou livraisons alors sans doute qu'il pourrait vous venir en aide. Il se trouve vers la montagne de Kyôshi, cela se situe à environ une vingtaine de kilomètres à l'Est de cet endroit. C'est comme vous le désirez. Je peux même vous accompagner si nécessaire mais je ne pense pas que cela soit utile, il n'est pas difficile à trouver. Son stock d'arme est important et de bonne qualité vous pouvez lui faire confiance. " Dis-je en plissant les yeux.    
NenaKonstanZ

Somei Fusasaki
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Re: Des armes pour Konoha?    Dim 30 Aoû - 18:29
Rester au comptoir avait payé. En vérité, Fusasaki n’eut pas à attendre longtemps pour qu’un vieil homme à la barbe longue tressée vint l’aborder. Sans se présenter, il lui annonça qu’il connaissait un endroit où Fusasaki pourrait acheter des armes en quantité, mais qu’il faudrait voyager un peu pour y arriver. Nullement gêné, le marchand fut ravi d’un tel retournement de situation. Cependant, comme lors de sa rencontre avec Bee, il fut pris d’un léger doute. Si on l’amenait vers un lieu prétendument isolé, avec sa cargaison, alors qu’il venait chercher des armes dans un pays en train de réduire ses stocks… pouvait-ce être un piège ? Le marchand imagina rapidement un scénario catastrophe : en suivant la route, il serait pris d’assaut par des ninjas hostiles, ou des brigands qui auraient demandé à ce vieil homme de leur indiquer une cible facile.

À nouveau également, Fusasaki se dit qu’il était peut-être trop méfiant en mission. Cependant, comme il n’avait pour l’instant aucune raison de faire confiance à l’autre, il décida de rester sur un ton neutre mais poli :

« Bonsoir, votre écoute ne me dérange pas, mentit-il. Je suis Fusasaki, du clan marchand Somei, et vous avez bien entendu que je suis en mission pour le compte du Pays du Feu. Mes compagnons et moi sommes plutôt fatigués par ce voyage, mais si vous pouviez nous accompagner demain pour nous montrer le chemin, cela serait d’une grande aide. Je comprendrais que vous ayez autre chose à faire, cependant, et nous aimerions partir assez tôt demain, dans la matinée. »

Conscient de peut-être pousser l’autre alors qu’il lui avait déjà gentiment donné une adresse lui permettant de remplir sa mission, Fusasaki ne pouvait pas le laisser partir aussi mystérieusement qu’il était arrivé.

Il tenta de bavarder gentiment par la suite, afin de se faire une meilleure idée de qui était cet homme et de découvrir au moins son nom. Après une vingtaine de minutes encore, il vit que le temps d’aller se coucher était venu : s’ils devaient se lever tôt le lendemain, autant que ce fut en forme et de bonne humeur, ce qu’une bonne nuit de sommeil pouvait arranger.

« Si vous voulez bien m’excuser, je vais aller me reposer pour être frais demain. Si nous nous retrouvons devant cet établissement une heure après le lever du soleil, cela vous irait-il ? »

Vu la saison, c’était une heure peu tardive mais tout de même acceptable. Ce seraient les deux jeunes qui auraient le plus de problèmes, encore qu’ils aient été très flexibles de ce côté-là depuis le début du voyage. Se levant, le marchand devait également convaincre les deux d’aller se coucher, car leur énergie leur faisait parfois croire qu’ils n’avaient pas besoin d’autant de sommeil.

Ils n’allaient faire qu’un court trajet, mais celui-ci demanderait toute leur attention.

Le lendemain matin, Fusasaki se réveilla, réalisant la chance qu’il avait d’avoir rencontré un indicateur aussi pratique que ce vieil homme. Il leur avait quasiment offert les armes, en fait, résolvant toutes les difficultés de la mission.

Cette mission, justement, avait d’abord parue facile : voyager, faire des achats, et revenir. Cependant, si Dame Tsunade l’avait choisi lui, le ninja marchand, pour l’effectuer, c’était certainement pour d’autres raisons : elle devait savoir qu’Iwa était dans une situation qui ne lui permettait pas de vendre d’importants stocks d’armes, et envoyer celui qui possédait les compétences de marchandage et diplomatiques appropriées faisait tout son sens.

Se préparant avec Naruto et Sakura, Fusasaki sortit rapidement en emportant de quoi grignoter pour s’assurer que la charrette serait prête pour leur petit trajet. Il fallait que tout soit en ordre pour ne pas faire attendre leur guide.

Le vieil homme, justement, était arrivé en avance également : ils allaient pouvoir se mettre en route.
Kokuyô Shieru
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Re: Des armes pour Konoha?    Mar 1 Sep - 0:12



Besoin d'arme ?



[size=13][size=16]Le vieil homme avait accepté sans difficulté l'aide que je lui offrais. Sans doute était-il désespéré vous me direz. Il était vrai que se fournir des armes sur notre territoire n'était pas chose aisée, encore moins depuis la campagne de désarmement qui était menée un peu partout dans le pays. Il n'y avait qu'une seule personne qui échappait à tout ça.. Il s'agissait bien entendu de l'homme que je lui avais conseillé. C'était un vieil ami, nous avions seulement dix années de différence mais souvent, lorsque je n'avais rien à faire j'allais lui rendre visite pour ne pas le laisser dans sa solitude.. Cette vieille branche avait décidé de s'isoler et de devenir un marginal. Je respectais son choix bien entendu malgré le fait que nos bonnes vieilles conversations autour d'un tasse de thé me manquaient. Il riait toujours de ma passion pour cette boisson d'ailleurs.. Que voulez-vous ? Avec le temps on commence à apprécier les bonnes choses et parfois les bonnes choses étaient les plus simples, celles qu'on ne soupçonnait pas. Prenez l'exemple de la méditation par exemple, au début, cela peut vous paraître ridicule mais à la longue vous commencez à comprendre ce qui se cache derrière cette pratique et tout ce que cela peut vous apporter. Il fallait dire qu'être en communion avec soi-même, la nature ou encore son Bijuu pour ma part était quelque chose d'assez incroyable et peu de personne y avait accès malheureusement. Chacun son bonheur j'ai envie de vous dire.

Malgré le fait que ce vieil homme provenant du pays du Feu ait accepté mon aide, je n'avais pu m'empêcher de remarquer une once de méfiance à mon égard. Je pouvais le concevoir, en effet, ce n'était pas tous les jours qu'un inconnu venait à la " rescousse " d'autrui même si c'était pour une chose futile comme celle-ci. De plus, je n'avais même pas donné mon nom.. Ce n'était pas très prudent en tant que réceptacle que de donner son nom à n'importe qui.. Comme quoi j'avais une infime part de méfiance au fond de moi aussi. Nous nous étions fixés une heure de rendez-vous, tôt dans la matinée pour pouvoir effectuer leur mission rapidement. Cela ne me dérangeait pas, j'étais plutôt matinal il fallait le dire. J'étais même parti plus tôt pour arriver en avance.. Il était normal de ma part d'être déjà prêt pour guider ces jeunes ninjas. Oui car le vieil homme était accompagné de deux camarades, un garçon et une fille, tout deux dans la fleur de l'âge. Ils devaient avoir environ 15-17 ans à mon avis mais cela n'avait pas vraiment d'importance. Je les saluai et finis enfin par me présenter.

" Bonjour à vous. J'espère que vous avez bien dormi ici ! Je me présente, je me nomme Kazushige Mashima et je serai un peu comme votre guide aujourd'hui pour vous amener à votre objectif. Nous arriverons à mon ami dans quelques heures si nous marchons d'un bon rythme alors ne trainez-pas. Je suis peut-être vieux mais pas encore à la ramasse. "

Oui bon.. Je pouvais l'avouer.. J'avais essayé de faire de l'humour à ce moment mais ce n'était pas mon fort loin de là. Tellement que même moi cela ne me faisait pas rire pour vous dire. Je m'étais même trouvé ridicule mais je voulais un peu briser la glace pour ne pas paraître hostile. Nous nous mitâmes très rapidement en route et il ne me fallut pas beaucoup de temps avant d'être exaspéré par l'un d'eux.. Le petit blondinet était insupportable à toujours crier, râler et dire des mondanités.. De plus la fille, quant à elle, n'arrêtait pas de le frapper.. La jeunesse avait vraiment changé..
C'est après cinq heures de route que nous arrivâmes à destination. Je ne pouvais m'empêcher de sourire à la vue de mon vieil ami. C'est après l'avoir saluer que je pu m'entretenir avec lui seul à seul afin de lui expliquer la situation.. Il me fit rapidement comprendre qu'il devait leur parler pour voir s'ils méritaient vraiment ses services.
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NenaKonstanZ

Somei Fusasaki
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Re: Des armes pour Konoha?    Mer 2 Sep - 1:11
La marche s’était déroulée relativement calmement. Le dénommé Kazushige Mashima avait soutenu un rythme honorable malgré son âge apparent, et le plus difficile avait été de pousser les chevaux de la charrette à avancer assez vite pour suivre. Le trajet s’était montré assez long pour faire varier le paysage, alternant les vues montagnardes avec les bois denses à la vie animale discrète. À plusieurs reprises durent-ils ralentir à cause ‘un chemin abrupte qui était plus délicat à traverser pour les bêtes et leur transport de marchandises.

En chemin, Naruto et Sakura eurent plus de facilité que Fusasaki à suivre, et se permettaient parfois de voyager plus en hauteur ou en longeant leur route. Que pensaient-ils de cette mission ? Elle était sans doute plus ennuyante pour eux que ce à quoi ils devaient avoir l’habitude… Le marchand la trouvait très intéressante, car elle le mettait en plein dans une situation telle qu’un étudiant en économie internationale devait apprendre à gérer en cours. Il devait savoir atteindre son objectif tout en se pliant aux règles locales et en trouvant les partenaires qui lui permettraient les meilleurs retours financiers. Au lieu d’espionner, de combattre pour protéger ou entraver voir assassiner, il fallait parler, manipuler de grosses sommes d’argent, convaincre. Dame Tsunade aurait pu envoyer n’importe quel marchand expérimenté effectuer cette mission, mais l’importance militaire de sa réussite et la somme impliquée avait du la pousser à choisir un marchand… et Fusasaki était le seul ninja marchand à sa disposition, d’où l’attribution. Le concerné sourit en y repensant : elle avait semblé avoir juste ce qu’il lui fallait, mais avait-elle gardé cette mission pour lui, ou l’aurait-elle donnée à un autre shinobi, en lui demandant d’accompagner un marchand pour s’occuper des affaires ? Après tout, Fusasaki avait été accompagné par Sakura et par Naruto… il pouvait aussi bien n’être qu’un envoyé commercial protégé par deux ninjas. Peu importait, en réalité : seul comptait qu’ils arrivaient potentiellement au bout de leur tâche, et qu’il faudrait rentrer en protégeant la cargaison ensuite.

Après cinq longues heures de voyage fatigant, à un rythme bien supérieur à ce à quoi ils avaient été habitués, les ninjas de Konoha arrivèrent devant une bâtisse légèrement dissimulée par la nature du terrain environnant. Mashima salua un autre vieil homme, d’un âge proche du sien, qui semblait être un très bon ami. Ils parlèrent en retrait pendant que Fusasaki installait avec l’aide des deux jeunes ninjas les chevaux sous un petit abri, où ils pourraient se reposer.

Après un petit moment, le vieil homme, qui se présenta sous le nom de Tokime Ganto, invita tout le monde à entrer se rafraichir afin de pouvoir discuter calmement avec Fusasaki de ce qui l’amenait. L’intérieur était propre et rangé, mais ne trahissait pas la présence d’un atelier de fabriquant d’armes. Mashima avait parlé d’un stock à vendre, mais de cela non plus, les konohajin ne virent aucune trace… même si cela s’expliquait plus facilement : ils n’avaient pas visité la propriété, et un entrepôt pouvait faire partie intégrante du bâtiment, vers l’arrière.

Lorsqu’ils furent installés, du thé au gout frais servi pour chacun, Ganto demanda directement plus de détails sur ce qui les amenait, car lui-même n’avait eu qu’un bref résumé de la part de son ami. Fusasaki réfléchit un court instant pour être sûr de ne rien oublier et pour organiser les informations dans un bon ordre et répondit :

« Nous sommes envoyés par Dame Tsunade, Hokage du Pays du Feu, qui a besoin d’un apport d’armes de qualité pour les futures missions de Konoha. Cette région du Pays de la Terre étant réputée pour ses artisans, nous sommes venus pour y trouver un partenaire, mais nous avons découvert que les règles sur le désarmement national étaient beaucoup plus strictes que prévues. C’est grâce à l’intervention de votre ami ici présent que nous avons eu vent de votre atelier et de vos possibles stocks invendus. Si nous pouvions arriver à un accord avec vous, cela aiderait grandement notre nation. »

Le vieil artisan fixa son interlocuteur d’un regard sérieux. Le jaugeait-il ? Il devait peut-être se demander s’il ne cachait pas de mauvaises intentions. Évidemment, un groupe de brigands pourrait prendre des armes et partir sans payer. Cependant, la présence de Mashima semblait le réconforter légèrement : un ami qui jouait le rôle d’intermédiaire. C’était grâce à lui que les deux hommes s’étaient rencontrés, et si tout se passait bien, chacun se trouverait enrichi de cette rencontre.

Ce Kazushige Mashima était probablement un shinobi, après réflexion. Malgré son âge, il avait une stature et un physique impressionnants. De plus, il n’avait montré aucun signe de faiblesse lors du voyage en terrain difficile qu’ils avaient effectué. Peut-être n’était-il plus un combattant, mais il avait servi militairement dans sa vie, Fusasaki en était certain.

Cela expliquait également pourquoi Ganto semblait chasser ses inquiétudes aussi facilement : il connaissait Mashima depuis visiblement assez de temps pour savoir qu’il était (ou avait été) quelqu’un de fort, capable de lui venir en aide. Ganto lui-même était peut-être un ninja à la retraite, qui s’était retiré dans le commerce d’armes, mais au vu de la politique de désarmement, cela semblait moins plausible.

Après un petit instant, le vieil artisan sourit et dit :

« C’est vrai, j’ai bien des armes en trop. Cependant, come vous l’avez si bien dit, les lois sont dures, et si je ne veux pas m’attirer trop d’ennuis, il faudra que je les cède à un prix élevé… et quand je dis élevé, je veux dire plus du triple du prix habituel. »

Son sourire était-il carnassier ? Pensait-il avoir trouvé des proies faciles ? S’imaginait-il déjà l’argent rentrant sans efforts ? Loin d’être choqué, Fusasaki était content : cette offre ne signifiait pas qu’il désirait les escroquer, mais plutôt qu’il était prêt à leur vendre des armes, et c’était une excellente nouvelle. Le marchand du clan Somei répondit assez rapidement, se trouvant sur un terrain qu’il connaissait par cœur :

« Voyons, nous savons tous les deux que c’est un prix aberrant. Je n’ai pas passé beaucoup de temps au village, et je sais déjà les adresses d’artisans prêts à fournir des armes de qualité pour moins cher. »

C’était vrai, mais les quantités seraient alors très limitées. C’était là l’argument clé. Fusasaki continua donc :

« Tout dépendra, bien sûr, de la quantité d’armes que vous seriez prêts à vendre. Combien de shuriken et combien de kunai constituent ce stock dont nous parlons ? »

Imperturbable, Ganto sourit franchement, comme s’il reconnaissait lui aussi les vraies négociations, telles qu’il n’en avait peut-être plus vécues depuis longtemps. Il ferma ensuite les yeux un petit instant, comme pour se souvenir des quantités exactes, et annonça d’un coup :

« J’ai trois-mille shuriken et mille-deux-cent kunai. Qu’en dites-vous ? Les voulez-vous tous ? »

Fusasaki les voulait tous. C’était les quantités pour lesquelles la charrette avait été réfléchie à la base, avant même de penser aux parfums. Cependant, la question du prix restait toujours à résoudre. Alors que Dame Tsunade lui avait affirmé dans son ordre de mission que l’argent n’était pas un problème, il refusait de se plier à n’importe quel caprice d’artisan se croyant tout permis. À vrai dire, son honneur de marchand était en jeu, et s’il acceptait une mauvaise offre et si les Anciens de son clan l’entendaient, ils le verraient d’un mauvais œil. Le triple du prix normal était hors de question, même en considérant la qualité du travail. Celle-ci pouvait toutefois déterminer si Fusasaki était prêt à payer le double ou seulement un petit pourcentage de plus que normalement. Il répondit donc comme il le faisait toujours :

« Eh bien, cela dépend de la qualité du produit. Oui, j’aimerais acheter votre stock complet, mais s’il se trouve que les armes ne sont pas meilleures que ce que je peux trouver ailleurs, je vais devoir vous laisser écouler vos réserves chez d’autres marchands, plus crédules. »

Ganto eut un rire qui sonnait comme celui d’un honnête homme, ce qui parut détendre l’atmosphère pour Naruto et Sakura. Les adultes, eux, savaient que derrière les masques de sérieux qu’ils affichaient se jouait un jeu auquel chacun prenait plaisir.

« Je savais que vous me demanderiez ça, car vous êtes un étranger. Je ne vous connais pas, mais vous semblez avoir des idées fixes, et, soit, je vais vous montrer l’œuvre de mon travail. »

Le vieil homme se leva et se dirigea vers une commode, d’où il sortit deux shuriken et un kunai. Il les inspecta un petit moment et revint vers sa place pour s’asseoir. Il tendit les armes au marchand de Konoha, qui les prit pour les examiner pendant que l’autre les présentait :

« Les deux shuriken sont d’un modèle classique, que les shinobi du monde entier utilisent. Ils ont été forgés il y a trois ans, et je les garde pour montrer mon travail. Le kunai, lui, est d’un modèle personnel, comme vous pouvez le voir à l’épaisseur de la lame : elle est légèrement plus fine que normalement, mais elle n’en est pas moins solide. Cela permet un lancé plus fin, malgré la masse un tout petit peu inférieure. »

Les shuriken étaient effectivement d’un modèle commun. Sakura en prit un, et Naruto l’autre. Ils ne remarquèrent peut-être pas la caractéristique qui les rendait exceptionnels : leur âge. Ganto avait affirmé non seulement qu’ils avaient trois ans, mais aussi qu’il les gardait pour les montrer, ce qui signifiait qu’ils avaient souvent été manipulés et révélés, peut-être même testés. Trois ans d’usage pour un shuriken se voyaient assurément sur la qualité de son tranchant ou la régularité de sa prise. Ceux-ci étaient quasiment comme neufs. En tout cas, ils coupaient aussi bien que des shuriken nouvellement forgés. Cette qualité de conservation signifiait surtout qu’un tel shuriken tiré contre une cible dure aurait plus de chances de la percer.

Le kunai était effectivement plus léger qu’une arme standard, ce fut la première chose que Fusasaki avait remarquée, et l’explication de l’artisan l’éclaira sur les raisons de cette différence. Ne connaissant pas beaucoup les tirs de kunai à cause de son entraînement particulier, Fusasaki se demanda si cela ne pouvait pas porter préjudice aux ninjas les utilisant au corps à corps, puis il se dit que ce n’était probablement pas le cas : s’ils se servaient de kunai, c’était justement car ils voulaient des armes légères, et en avoir de plus légers mais tout aussi efficaces ne pouvait que les satisfaire encore plus. Décidemment, ce stock était très intéressant, il Fusasaki en était sûr : il achèterait tout.

Prenant une grande inspiration, il reposa les armes devant son interlocuteur et donna sa contre-proposition :

« Vos armes sont indéniablement de très bonne qualité, mais le prix que vous proposez est hors des moyens raisonnables de Konoha. Je peux vous payer à grandeur du double du prix standard pour les quatre-mille-deux-cent armes que vous avez évoquées. »

Se fixant mutuellement dans les yeux, les deux hommes d’affaire tâchaient de deviner ce que voudrait l’autre, jusqu’où il serait prêt à aller pour conclure cet accord. En effet, le véritable échec serait de ne pas arriver à un point où les deux partis seraient d’accord. Cependant, lorsqu’il répondit, le vieil artisan surprit tous ceux qui étaient présents :

« J’accepte cette offre. »

Il se leva et tendit sa main pour que Fusasaki la serre, et, lorsque celui-ci s’exécuta, légèrement confus, il sourit de toutes ses dents, révélant un soulagement surprenant.

Avait-il craint de ne pas pouvoir vendre, ce qui l’aurait forcé à accepter si vite ? Fusasaki n’en était pas sûr : il n’était pas un débutant. La raison plus probable de cet accord soudain était qu’il avait du estimer le prix de ses armes à une fois et demie le prix normal, ou légèrement plus, et avait proposé un prix faramineux mais cohérent pour bluffer le marchand konohajin. Cela avait marché, et Fusasaki avait peur de rougir de honte à l’idée de s’être fait avoir par une ruse aussi facile. C’était une erreur de débutants : Il avait proposé un accord pour un produit dont il n’avait pas comparé les prix. En effet, la qualité des armes vendues lui aurait valu deux fois le prix normal, mais en l’occurrence, le konohajin aurait du comparer les prix localement, considérant la réputation régionale des artisans.

Content mais légèrement troublé d’avoir pu commettre une petite erreur qui allait couter au village une certaine somme (qu’il allait calculer dès qu’ils en auraient le temps), il entreprit de discuter des détails du chargement pour le transport avec son nouveau fournisseur d’armes. En effet, la charrette serait remplie à ras-bord en transportant plus de quatre milliers d’armes. Elle suffirait, mais le rythme du voyage serait ralenti, d’où le plan original d’emprunter une route alternative.

La journée n’en était qu’au milieu, mais il restait tant à faire pour finir cette mission.


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Correcteur
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Re: Des armes pour Konoha?    Ven 6 Nov - 17:29
Correction de Somei Fusasaki




Positif,

Tu as accompli la mission avec succès en nous montrant le marchand qui sommeille en toi (notez le jeu de mot :huhu:). Plus sérieusement, on te voit enfin incarné le commercial qui défini ton personnage et son clan plus particulièrement.




Négatif,

Je vais faire les mêmes remarques que le RP précédent, c'est à dire attention aux fautes d'orthographe et au codage. C'est dommage parce qu'on ne distingue pas assez les dialogues sauf le tiens qui est en vert. J'aurais aimé un peu plus d'interaction avec Mashima également, c'est très bref et au final tu pars sans lui dire un mot. À noter aussi les répétitions, il y en a pas mal.


Récompense Mission rang C = 200 Ryos + 20 PE

Misa Misa


________________________



Correction de Kazushige Mashima




Positif,

Rp correct et simple, je ne pensais pas ton personnage accepterait aussi facilement d'aider un Shinobi provenant d'un pays étranger ! La rencontre de deux vieillards était intéressante, même si je trouve que cela se fini de manière très brève et ce n'est pas très clair finalement.




Négatif,

Quelques fautes d'orthographe par-ci, par-là. Fais surtout attention aux ".." deux points au lieu de trois. Ce n'est  pas correct et ce n'est pas la première fois que je fais la remarque me semble-t-il...  


Récompense PE = (7 + 10) +( 1651 / 140 ) = 17 + 12 = 29 PE

Misa Misa

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