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Kayaba Akihiko
風 | Suna no Jônin ▬ Haut conseiller
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Kayaba Akihiko
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We meet again [Aiko] NJ7MbV0365/500We meet again [Aiko] Up4Qf5Y  (365/500)

We meet again [Aiko]    Mer 16 Sep - 20:17


❝Aiko X Akihiko

    ♡ We meet again

Le cycle de la vie et de la mort continue. Nous vivrons. Ils mourront. Après tout, nous sommes tous égaux face à la mort. Il n'y a guère qu'une fois ouvert au terme que l'on peut se considérer comme l'alter ego de tous ceux gisant déjà dans l'au-delà. Lorsque les griffes galbées du corbeau, les serres aquilines du vautour en quête d'une quelconque sustentation macabre referment leur sépulcrale emprise autour du goulot de votre âme, vous savez que la poussière dont vous êtes nés prendra alors votre place. Que vous l'ayez voulu non. Quel triste sort que de mourir sans s'y attendre. Sans oublier que vous, vous ne sentez plus rien une fois votre sempiternel voyage entamé. Les plus à plaindre restent vos proches ; vos parents, enfants, votre fiancé... Tous ceux pour qui votre amour et présence était jusqu'alors habituelle se rendent à présent compte à quelle point votre existence même était primordiale. Une terrible nécessité. Vous suscitiez en eux une appétence de vos paroles digne des plus grands génies de l'éloquence. Ne vous en êtes vous jamais rendu compte ? Votre indifférence montre à quel point vos sentiments étaient purement personnels, superficiel. Banals ! Seulement, ce n'est pas entièrement votre culpabilité qui est remise en cause. Après tout, vous n'aviez jamais décidé de ce triste sort. Me trompe-je ? Non, bien sûr que non. Ma sagesse a une fois de plus frappé. A l'avenir, ne blâmez donc pas votre prochain si celui-ci venait à sombrer dans les draps démoniaques de Thanatos.

Comment ? Qu'ouï-je ? Oserais-je réellement parler sans connaître mon sujet ? Voyons, ne soyez pas si simplet, mon brave. Je sais que par delà les déserts je suis craint – ou admiré – et décrit comme le Diable en personne, mais ne vous a-t-on jamais appris un certain proverbe ? « La culture, c'est comme la confiture. Moins on en a, plus on l'étale. » C'est pourtant ce que font les petites gens comme vous, mon bon monsieur. Fuyez, recroquevillez-vous dans votre propre ignorance, sombre innocent. Que la honte s'abatte sur vous, que vos propos viennent à vous diffamer, que votre venin vienne à vous tuer dans d'horribles souffrances. Que j'en entende parler, que je puisse m'en délecter. Jouir avec !
Vous autres, misérables moignons de la plèbe commune et vulgaire, n'êtes bon qu'à perpétuer des rumeurs venues du plus profond des abysses de la déchéance et osez me les raconter alors que moi, Kayaba Akihiko, ai toujours fait mon possible afin que vous puissiez continuer de vous empiffrer tandis que vos filles faisaient le tapin sur nos trottoirs souillés dans le seul et unique but de pouvoir nourrir leurs propres génitures ? Allez, mon brave. Qu'avez-vous à me dire ? Oh, j'ai raison ? Bien sûr que j'ai raison. Je suis au courant de tout, mon cher monsieur. Je sais tout, je vois tout. Je me SOUVIENS de tout. Ne l'oubliez jamais. « Pardonne à ton ennemi mais n'oublie jamais son nom » n'est-il pas ? Bien, retournez donc vous engrosser tant que vous le pouvez encore. Après tout, vous ne savez pas encore qui va vous manger.

.oOo.

Aika-chan était morte. Je n'arrivais toujours pas à y croire, même après douze ans. Douze ans à brûler un cierge, chaque soir, chaque nuit, agenouillé devant sa macabre représentation marbrée, parfois recouverte de sable. Je n'avais jamais manqué un soir. Jamais. Même en mission. Possédant toujours une photo de ma douce défunte, je lui rendais hommage à chaque fois que la lune venait me tenir compagnie. Dans la plus grande discrétion, ben entendu. Personne n'était au courant de notre accointance et nous tenions tous deux à ce qu'elle reste absconse. En aucun cas nous avions l'envie que son frère et mon meilleur ami ne vienne à être mis au courant. Surtout pas. Il me faisait pleinement confiance et je ne voulais pas briser ceci. Vous savez, l'amour fraternel... Cette chose si belle mais si douloureuse à la fois. Cela équivaut pour l'amour en général ceci dit. Pleinement épanoui en sa présence mais à présent tellement meurtri depuis son absence... Depuis toujours j'avais appris à masquer mes sentiments pour éviter de subir encore plus de sévisses de la part de mon géniteur. J'ai ensuite appris à m'ouvrir en la compagnie de la belle brune, malheureusement, lorsque l'on m'appela pour découvrir son corps inerte, sans vie, sans âme... Je fus choqué, perturbé. Jamais j'aurais pu croire qu'un jour quelqu'un vienne attenter à sa vie en plein cœur du village. Qui cela pouvait être, je m'en fichais éperdument. L'important était que je puisse la venger, qu'elle puisse trouver enfin son repos au-dessous de nous, simples mortels. Malheureusement, cela faisait douze années que je cherchais et je n'avais toujours rien trouvé. Je commençais à désespérer, pour être honnête.

.oOo.


Ce soir-là, j'étais donc en train de me recueillir sur la tombe de ma défunte fiancée. Me remémorant de nombreux souvenirs en sa présence, presque à voix haute, je n'avais pas vu le temps passer. Je lançai un vif regard sur l lune puis sur les habitations non loin. Il devait probablement être minuit passée, il était temps pour moi de rejoindre les bras de Moprhée. Fermant les yeux, souriant, je tournai le dos à ma douce tout en me rendant vers la sortie de ce lieu sacré. « Au revoir, Aika-chan » glissai-je subtilement avant de les rouvrir, ébahis. Je n'étais pas seule. Une jeune femme, la vingtaine, se tenait droit devant moi, sans rien dire. Était-elle là depuis longtemps ? Avait-elle entendu tout mon monologue, l'entièreté de ma tirade ? J'espérais que non. Personne, je dis bien PERSONNE, ne devait être au courant de notre liaison. Même après douze ans. Il n'y avait toujours pas prescription.
La jeune donzelle avait les cheveux roses, violets et était de taille normale. On pouvait également remarquer un tatouage aux formes spéciales et originales, au niveau de ses omoplates. Son identité ? Aiko, Juunin de Suna. Elle avait perdu son petit-ami il y a déjà plusieurs années mais contrairement à moi, elle s'en était remise. J'effaçai d'un revers de manche les quelques larmes qui pouvaient se trouver au niveau de mes yeux, affichant un autre sourire égayé.

« Aiko-chan, bien le bonsoir ! Que viens-tu faire dans ce triste lieu à une heure si avancée de la nuit ? Ne devrais-tu pas te reposer avant d'attaquer une mission demain matin ? » Je tentais de la dissuader de parler de ce qui avait bien pu se passer ici mais cela n'allait pas être une mince affaire. Certainement pas.


❝ Le cycle de la vie et de la mort continue. ❞
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Re: We meet again [Aiko]    Sam 19 Sep - 21:19



« UNTIL THE END... »


Pourquoi continues-tu à pleurer seule dans les ténèbres alors que tes souhaits sont proches de la luminosité ? Telle le sable qui s'écoule, tes larmes intarissables se souviennent encore de lui, qui est devenu inaccessible, n'est-ce pas ?... Pour quelle raison continues-tu à perpétuer sa mémoire ?... Peux-tu l'entendre émettre sa complainte ? L'entends-tu réclamer cet être qui, naguère, lui était cher ? Aujourd'hui il n'est plus ici bas, pourtant elle continue à solliciter sa présence. Ouïs-tu ces soupir de douleur ?... Évidemment que tu les perçois. Tu es d'ailleurs la seule personne à pouvoir les distinguer car elle est ton âme. Elle se tient au seuil de la détérioration. Lassée de son existence vide de sens, elle revendique l'aboutissement... Est-ce ton cas à toi aussi, qui es recroquevillée contre toi-même, dans ce coin de chambre privée de clarté ? Réclames-tu la fin ?... Bien sûr que non, tu ne peux te permettre de souhaiter qu'une telle chose vienne à toi.

En souvenir du temps que tu as passé auprès de tes êtres précieux qui sont montés au ciel, tu ne peux abandonner le monde des vivants pour l'au-delà. Tu n'en as simplement pas le droit. Et ce même si nous ne prenons pas en compte toutes ces choses qu'il te reste à accomplir. Ton heure est encore loin, toi tout comme moi le savons. Alors plutôt que de continuer à subir les dommages de la mélancolie, lève-toi, essuie tes larmes et va de l'avant. Même si le destin apporte à nouveau de profondes larmes dans tes yeux, ne te fige pas. Fais appel à ta robustesse, dirige ensuite ton épée chancelante à travers ton adynamie. Transperce-la de toutes parts. Ne t'arrête que lorsqu'elle se sera fragmentée pour laisser entrer la lueur de cette magnifique lune brillant de mille éclats en cette radieuse et frisquette nuit...


~XXXXX~

Aiko qui avait passé plusieurs heures, tapie dans un petit coin de sa chambre démunie de lumière, se releva pour se diriger vers la fenêtre entrouverte. Elle contempla la lune luisant merveilleusement au-dessus d'elle. Son resplendissement était tel que la demoiselle ne put s'empêcher de fermer ses yeux, afin de pouvoir pleinement se délecter de la magnificence de Dame Lune. Tandis qu'elle savourait avec allégresse cet instant de finesse, une vague chimérique vint s'approprier sa personne. Elle l'emporta vers ce Royaume où tout n'était qu'incertitude et où elle avait la chance de revoir celui qui avait tant compté à ses yeux. Ses retrouvailles avaient beau n'être qu'illusion, la demoiselle à la chevelure pervenche ne pouvait se retenir de se réjouir. Et comme à l'accoutumée, elle se laissait blottir dans les bras de son aimé. Ce dernier l'enlaçait tendrement, puis effleurait doucement sa chevelure en lui murmurant avec suavité ces mots qui avaient le don d'apaiser son âme.

Alors qu'elle était serrée dans les bras de son amant, dans son univers factice, en dehors Aiko était avachie contre le rebord de la fenêtre. Elle resta ainsi un bon moment avant d'ouvrir ses yeux pour regarder le décor s'offrant à elle. Les lumières de la ville la rendait si éblouissante. De loin, nul ne pouvait affirmer qu'il s'agissait d'une ville bâtie sur des terres ensablées, pourtant. Après avoir longuement admiré le paysage, la kunoichi quitta sa position flasque. Elle s'étira puis souffla longuement. Malgré l'heure tardive, elle ne ressentait nullement l'envie d'aller se blottir dans les bras de Morphée. Que pouvait-elle bien faire ? Se posant la question, la Sunajin se décida à sortir. Elle enfila une tenue moins échancrée, un veston et quitta sa chambre. Au moment où elle ferma sa porte, son petit frère qui venait vraisemblablement de l'extérieur, l'arrêta.

« Rassure-moi, tu n'es pas partie en douce pour aller rechercher Gin ? »
« Hé, si quelqu'un a des comptes à rendre ici c'est bien toi ! Tu as vu l'heure ? »
« J'étais en mission... »
« C'est ça, prends-moi pour une courgette... »
« Je ne te mens pas. Si tu ne me crois pas, va demander à Yûna ! »
« Calme-toi nigaud, je disais juste ça pour te taquiner. Bien sûr que je te crois. » Elle s'avança vers lui pour le prendre dans ses bras. « Ne t'inquiète pas, je vais juste me dégourdir un peu les jambes, promis je ne quitterais pas Suna. »
« Tu as intérêt ! »

Sur ces charmantes paroles échangées avec son cadet, Aiko prit la porte. Une fois dehors, elle fit quelques pas aux environs des habitations, où elle croisa des insomniaques comme elle. Son meilleur ami Shinobu se retrouva dans le lot. Ce dernier fut très content de rencontrer son amie, qu'il n'avait pas croisé depuis quelques jours, bien qu'ils soient du même village. Les deux compagnons se tinrent compagnie un moment. Après quelques échanges avec Shinobu, Aiko lui souhaita « bonne nuit » puis se rendit au cimetière. Sur place, elle alla sur les tombes de ses parents puis finit par se rendre vers celle de son bien aimé Ichiro. En arrivant, elle effleura le haut de la stèle où reposait son tendre compagnon, et s'assied à même le sol. Elle retira sa veste qu'elle plaça sur ses genoux puis se mit à raconter ce qu'elle avait fait dans la journée.

« Tu ne peux pas savoir à quel point ta présence me manque..., Ichiro... »

Pratiquement au bord des larmes, Aiko baissa sa tête puis la redressa en entendant le murmure d'une voix lui disant de ne pas pleurer. Par la suite, elle clôt ses yeux pour apprécier le vent qui vint délicatement caresser son visage. Vivre dans un village situé en plein désert, pouvait parfois être un plaisir. Après qu'elle ait terminé d'apprécier les doucereux chuchotements de la brise, la demoiselle à la chevelure pervenche esquissa un léger sourire puis s'inclina légèrement. Elle se releva, adressa un dernier regard à la sépulture de son bien aimé puis commença à doucement marcher vers la sortie du cimetière. Entièrement plongée dans ses pensées, elle en sortit au moment où une voix lui parvint aux oreilles. Intriguée, elle s'immobilisa pour regarder devant elle. Dans la pénombre se trouvait une personne, qu'elle ne reconnut pas sur le coup, ce n'est que lorsqu'elle entendit la personne s'exprimer qu'elle sut de qui est-ce qu'il était question.

La personne qui se recueillait auprès de cette tombe non loin, n'était autre que Kayaba Akihiko. Notre gracieuse azurée avait des difficultés avec ce jeune homme aux allures digne d'un play-boy. Elle ne savait pas pourquoi son sourire ravissant l'ennuyait profusément, voilà pourquoi elle réduisait les audiences avec lui. Elle ne faisait pas cela par crainte, loin delà, c'était plus par précaution. Depuis sa mésaventure avec Gin, elle se gardait de trop s'impliquer avec les autres. Cela ne la rendait néanmoins point discourtoise. Pour ses homologues, elle incarnait cette jeune femme tout feu tout flamme que beaucoup aimaient côtoyer. Ceci différait lorsqu'elle se retrouvait en compagnie de son frère, de son meilleur ami ou toute seule... À nouveau monopolisée par ses chimères, Aiko s'en extirpa au moment où Akihiko lui adressa la parole. Après l'avoir écouté, la jeune kunoichi resta là à le regarder sans rien dire pendant un long moment avant de se décider à rompre le silence.

« Kayaba Akihiko... » Formula-t-elle d'une voix monocorde en avançant vers lui. « Je pourrais te retourner la question... »

Elle s'arrêta à une faible intervalle de lui, le contempla à nouveau sans ouvrir la bouche puis regarda derrière lui. Ce qu'il faisait en ce lieu à une heure aussi tardive, la demoiselle n'avait pas particulièrement besoin de le savoir. Du moins, elle ne tenait pas à ce qu'il lui réponde, elle s'en doutait un peu. Elle n'était pas aussi sotte qu'elle le laissait parfois paraître. De surcroît, même si elle n'avait pas entendu le début de son monologue devant la tombe, les quelques mots qu'elle avait ouï à son arrivée, lui avaient mis la puce à l'oreille. La personne qui reposait là où il était, lui était très chère. Repensant à ce qu'elle vit quelques secondes auparavant, Aiko n'attendit pas qu'Akihiko réagisse. Elle brisa les quelques centimètres les séparant pour venir accaparer les mains de son camarade, qu'elle prit entre les siennes.

« C'est douloureux quand il ne nous reste que la commémoration... N'est-ce pas Akihiko-san ? » La voix de la jeune demoiselle paraissait si lointaine malgré qu'elle se tenait là. Pour la première fois, elle osait montrer un côté d'elle que seuls son cadet et son meilleur ami connaissaient. Comment cela allait-il se terminer maintenant qu'elle avait fait cela ? Aiko qui n'avait plus vraiment les idées claires, n'en savait rien.


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E
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