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La goutte d'eau qui fait remuer la terre.
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Guzen Gujiko
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Guzen Gujiko
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La Fourmi Guerrière, voilà la carte qu'avait tirée Gujiko de sa main gauche. C'était une puissante technique, mais elle était lente... très lente. Non pas que son exécution demandait beaucoup de mudras ou de concentration, mais le coup en lui-même était extrêmement lent. Alors que Gujiko l'avait utilisé en visant son adversaire, le ninja déjà légèrement brûlé par l'explosion de son clone, elle s'était préparée à recevoir l'assaut du second (qu'il ait été le clone ou non, peu importait) et à partir en courant une fois la porte libérée. Cependant, partir en courant était devenu difficile. En effet, en venant la déséquilibrer en l'attaquant dans les jambes, le jeune ninja en avait profité pour apposer deux petits sceaux explosifs: ils n'étaient pas aussi grands que les modèles habituels, mais ils étaient clairement destinés à rester discrets, si bien que leur explosion provoqua de graves blessures à l'arrière de ses chevilles. Gujiko tomba au sol, sans comprendre ce qui lui arrivait. Que faisait-elle par terre? La garde allait arriver, ce n'était pas le moment! Puis vint la douleur: elle regarda rapidement ses jambes: le bas de ses pantalons avaient été brûlés par l'explosion, et ses talons noircis. Le fourbe avait visé ses tendons d'Achile, dans le but de l'immobiliser. Gujiko tenta de se relever, mais n'y arriva pas aussi bien qu'elle l'aurait souhaité, la douleur l'empêchant de se dresser sur ses pieds. Combien de temps resterait-elle dans cet état? Elle n'avait pas de temps à perdre... la Fourmi allait frapper, elle devrait agir en conséquence!

Le jeune ninja commença à se vanter de sa supériorité, comment l'explosion qu'il avait subie n'avait été que superficielle et pourquoi elle ne pourrait jamais le vaincre. Quel prétentieux... il ne pouvait pas voir la Fourmi Guerrière! En ce moment, une vague de chakra parcourait la distance qui les séparait... il lui fallait gagner du temps. La kunoichi fit mine de souffrir plus que nécessaire pour le faire continuer sa tirade. Elle vit que le clone avait rejoint l'original (ou était-ce le contraire?) devant la porte de la chambre du Daimyo: ses chances de passer étaient à présent nulles... jusqu'au bon moment, bien sûr.

Il continuait de parler pendant qu'elle n'écoutait pas vraiment: elle jaugeait ses chances de pouvoir se déplacer sur ses pieds: c'était tout ce qui comptait. Parlant à présent de l'épargner si elle venait à abandonner, il ne s'était toujours pas rendu compte de ce qui se préparait. Le coup était probablement l'un des plus risqués de l'arsenal de la cartomancienne, mais il allait fonctionner. En fait, Gujiko n'avait jamais réussi cette technique aussi bien que dans cette situation... dommage que ses pieds aient été blessés à ce point: elle aurait de la peine à profiter de la situation pleinement.

Se retournant légèrement du côté des marches, comme pour guetter l'arrivée des gardes, Gujiko piocha une carte. Ce n'était pas ce dont elle avait besoin, mais elle avait un peu de temps: elle dissipa vite le chakra pour piocher une autre... puis une troisième. Là! C'était ce qu'il lui fallait. Il ne manquait plus que le timing...

Soudain, il lui révéla son identité: Kazuky Akuma. Voilà un nom qu'elle n'oublierait pas de sitôt. Il continua à lui parler de sa vie, mais elle le sentait: la Fourmi Guerrière arrivait à destination! Serrant les dents, elle attendit la fin du discours, prête à voir le visage de Kazuky se déformer par la surprise à tout moment... mais rien. Allez, il fallait que la technique réussisse! Simplement, il avait terminé de parler... Allait-il revenir vers elle? Non, il semblait confiant, mais également assez méfiant pour rester aux aguets. Il devait se préparer à toute éventualité... était-il vraiment prêt?

Gujiko entendit les gardes arriver en bas des marches. Il ne restait plus que quelques secondes avant qu'elle n'ait perdu. Elle regarda les deux jumeaux droit dans les yeux et prit un air assuré:

"Kazuky Akuma, hein... j'espère pour toi que ton corps arrive à guérir aussi vite que ce que tu prétends..."

Son visage eut une expression de surprise dont l'Iwajin se délecta une fraction de seconde avant l'explosion.

Ce coup n'était pas la simple explosion de parchemin ou de clone: c'était une vague concentrée de chakra katon qui avançait lentement en direction de la cible, si bien que celle-ci pouvait éviter le coup en se déplaçant de quelques mètres. Dans le cas où ils se trouvaient, c'était parfait: Kazuky était resté immobile, en tenant sa position devant la porte - porte qui était la véritable cible de l'attaque, à la base. Mieux encore, les deux Kazuky s'étaient regroupés au point où aurait lieu l'explosion, si bien que l'identité de l'un ou de l'autre importait peu: le clone allait probablement disparaitre, et le vrai... il payerait pour les chevilles de Gujiko. Il était jeune, et son corps avait prouvé qu'il pouvait résister à une explosion, mais cette fois, il était en plein dessus: ce serait étonnant qu'il s'en sorte aussi bien cette fois-là.

L'explosion était bien plus violente que tout autre coup délivré par l'un des combattants pendant l'affrontement. Si elle ne réveillait pas la plupart des habitants du palais, le pays pouvait se renommer en "Pays des Rêveurs" pour de bonnes raisons. Gujiko entendit d'ailleurs les gardes, derrière elle, pousser des cris de surprise et quelques uns se jeter au sol comme s'ils attendaient une réplique.

Qu'était-il arrivé à Kazuky? Gujiko ne le voyait pas, car le trou dans le mur avait laissé un espace qui lui montrait ce qu'elle avait visé: la chambre du Daimyo. Elle était sombre, et meublée richement. La kunoichi ne distingua pas tout ce qui s'y trouvait (et encore moins le traité...), seulement une fenêtre entrouverte: c'était par là que l'un des Kazuky était arrivé pour la gêner alors qu'elle allait remonter doucement vers sa cible.

Gujiko retourna la tête pour voir les gardes observer le mur défoncé. Plusieurs hommes coururent en direction de la chambre pour voir comment allait le Daimyo, mais quelques uns restèrent en haut des marches, en pointant leurs armes sur elle.

"Messieurs, je me rends."

Elle prit une mine déconfite en pointant ses chevilles brûlées afin de leur faire comprendre qu'elle n'était pas en état de se battre, mais aussi qu'elle les aurait affrontés en d'autres situations...



Résumé et techniques:
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La goutte d'eau qui fait remuer la terre.
La fin.


Le combat était apparemment terminé, aucune réactions de la demoiselle. Puis alors, sous mes pieds je pus commencer à voir une sorte de départ de flamme, je compris que c'était une offensive lourde. Prêt à utilisé ma technique de Shunshin no Jutsu, comme prévu, je l'utilisais ainsi que je réactivais mon armure osseuse dans la foulé. Je pus constater quelques blessures, j'avais malgré ma rapidité et mon armure été touché au pied. Rien de bien méchant, j’apparaissais donc pratiquement juste devant la femme au sol, et pu remarquer le bandeau d'Iwa "caché" sur elle. Je donnais alors mon coup de poing dans son ventre et lui plantais mes os dans ce dernier. S'en était finis d'elle ! Ou peut-être pas ... S'en suis alors une explosions ! Encore un de ses satanés clones explosif ! La salope avait du créer un clone et se téléporter comme la première fois ! Heureusement que mon armure venais d'être ré-activer ! Ce fut une nouvelle fois BOOOM. Je fus alors éjecté à l'autre bout du couloir, me cognais le dos contre le mur, et retombais assis au sol tel une poupée de chiffon que l'on jette contre un mur.

J'étais encore conscient, et cette fois-ci, c'était une bonne partit de mon corps qui avait été brûlé. J'avais mal, je souffrais terriblement, mais j'étais trop épuisé pour crier. Je souffrais en silence, et je vouais désormais une haine à cette salope, elle qui pour la première fois, avait réussi à réellement me blesser. Elle et sont village allait payer. Je le jurais ! Je deviendrais le pire des monstres, le pire des démons, un Dieu de la Mort envoyer sur Iwa pour réduire ce village en une terre vaste et abandonné, meurtrie et entacher par le sang de ses habitants !

En attendant j'avais la tête baissé, je regardais le sol, et ma peau brûler, ainsi que les troues dans ce tissus protecteur qu'est l'épiderme. D'un autre coté, même si la haine brûlait en moi, j'étais satisfais. Il était claire que mon adversaire était plus forte que moi, or j'ai réussi à la faire fuir, ce qui signifiait que j'avais gagné la bataille. D'une voix douce je dis en espérant qu'Hachiko m'entende :

"Hachikô-Sensei, ne la poursuivez pas s'il vous plait. J'-J'aimerais qu'elle soit ... ma proie...cette Iwajins La...la prochaine, fois ... je la tuerais. Mais ... vous avez vu ? J'ai accomplis ma mission ... et réussi votre test ! J'étais à deux endroit à la fois. Et j'ai même repoussé l'ennem/"

Je ne pus terminé ma phrase, que le sourire sadique aux lèvres, je m'évanouissais d'épuisement et de douleurs. Je tombais alors sur ma gauche, en directions de la chambre du Daymo qui avait désormais un énorme troue dans sa chambre.


Etat Général :

Techniques utilisés:

En résumé:
Hakkuru Hachikō
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Endrapé de rouge


BRAAHOÔÔM!!


Et une nouvelle détonation, beaucoup plus proche que la précédente, emportait une partie des murs et la porte d'entrée avec, qui pour le coup s'écrasa sèchement jusqu'à l'opposé de la chambre, brisée au même titre qu'un certain nombre d'objets de décoration.
« QU'E... AH! » Entamait le Daimyō réveillé en sursaut, rapidement coupé par la panique et la nécessité de gagner en catastrophe une posture protectrice ne serait-ce que pour faire face au souffle produit et, accessoirement, ne pas risquer d'être blessé par un projectile de fortune.

D'instinct et puisqu'il venait de rouler à côté de son lit pour s'y abriter, je m'occupais d'abord de protéger ma propre personne en pliant un bras à côté de ma tête afin de m'y préserver, le temps que ne se stabilise la situation. Quelques secondes suffirent.
Les choses s'apaisèrent aussi vite qu'elles n'étaient apparues, le calme reprenant après un bref instant de sorte à permettre à chacun de constater l'état dans lequel avait été laissée la pièce.

Alors que je me redressais pour reprendre une position plus commune, envisageant naturellement de m'enquérir de l'homme duquel j'assurais la garde rapprochée (qui se relevait lui aussi), je remarquais la chute - lentement mais sûrement - de l'armoire à mes côtés. Mes yeux grossirent sans doute alors que j'imaginais déjà le désastre, aussi ridicule soit-il, et je me précipitais pour empêcher la calamité de dernier instant, retenant celle-ci d'une épaule et d'une main pour la remettre d’aplomb plutôt que de la laisser tomber sur le "pauvre" (quoique) vieillard. Qui n'expira aucun soupire tant la surprise lui coupa l'herbe sous le pied.

« ... Hé bien je suppose que je vous dois une fière chandelle... »
M'observant de ses yeux vicelards, le Daimyō marqua un temps d'arrêt que je saisissais donc logiquement.
« Ce n'est ri-... »
« ... Mais puis-je savoir ce que vous faites dans cette chambre au juste? » Me coupait-il froidement, sans aucun état d'âme, se redressant finalement.

J’eus un moment de doute et de blanc avant d’amorcer ma réponse pendant que les gardes se précipitèrent sur le seuil.
« Daimyō, tout va bien? »
« Mh-mh. Ce garçon allait justement s'expliquer. » Fit-il en exposant à notre regard son magnifique pyjama, et ce sans honte aucune. Après tout, les hommes de haut rang n'en restaient pas moins des hommes comme les autres pour certains domaines.

"Ce garçon". Et dire qu'il tenait en face de lui non pas le responsable mais le type qui venait d'empêcher son armoire fétiche de s'abattre sur lui, mais non. La gratitude aurait été de trop, quoique je n'attendais pas de remerciements pour autant.

Je l'observais se parer d'une cape rouge dans laquelle il s'emmitouflait de fond en comble.
« Pardonnez-moi, il s'agit d'une intrusion. (Je réajustais mon masque d'une main.) Je me suis empressé de venir à votre chevet afin de sécuriser le traité de paix et... votre personne. Monsieur. »
« Il semblerait que... » Ajoutait l'un des gardes en présence, coupé à son tour.

Une nouvelle explosion retentissait à l'étage. Aussitôt, les gardes se précipitèrent d'inquiétude. On pouvait les entendre mener la cohue, superposer leurs voix et leurs interrogations, organiser plus ou moins chaotiquement leurs troupes afin de s'éparpiller de nouveau dans le bâtiment.

Nous quittions la chambre pour rejoindre le rez-de-chaussé. La curiosité du Daimyō et son rapport difficile au danger était l'une des choses que j'avais redouté voir venir avec son réveil.
Je lui collais aux basques.

À ma surprise, j'aperçus Kazuky inanimé en contrebas. Je pressais le pas pour me rendre auprès de lui pendant que le vioque était prit en charge par les quelques gardes restés ici.
Merde.
« Hachikō-Sensei, soufflait-il tout bas, livrant malgré tout mon nom à qui tendrait l'oreille, et s'imaginant par ailleurs que nous étions déjà liés d'un quelconque liens maître-élève. Ne la poursuivez pas s'il vous plait... J'-J'aimerais qu'elle soit... Ma proie... Pas en cet état, pensais-je furtivement tout en observant ses blessures. Cette Iwajin... Quoi?! La... La prochaine, fois... Je la tuerai... Mais, vous avez vu?... J'ai accompli ma mission... Et réussi votre test...! J'étais à deux endroits à la fois... Idiot. Et j'ai même repoussé l'ennemi... »
Il ferma les paupières, épuisé. Et il venait de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, car rien n'était moins sûr que tout ne soit réellement terminé.

« Je vois. Admettons, fit le Daimyō en pleine discussion avec ses gardes. Le traité de paix est toujours à sa place, effectivement. »
« Non, pas vraiment. »
Je fouillais dans ma sacoche en me retournant légèrement vers lui alors qu'il fronçait les sourcils, méfiant, et lui tendis le véritable traité.
« Celui-ci est l'original. L'autre n'est qu'un leurre. Je... Voulais m'assurer que rien n'empêche sa signature. Vos troupes ratissent-elles le palais? »
Le vent devait souffler avec force à l'extérieur. Le Daimyō ne daigna m'accorder aucune réponse et se contenta de venir attraper ce que je lui tendais.

Bien sûr que la garde était en train de fouiller à la recherche de celui ou celle à qui nous devions tout ceci.
Un membre du corps médical accourait à mes côtés pour prendre en charge le blessé. Je confiais alors à cet homme ce dont il se doutait à l'évidence, mais j'avais réellement besoin de voir Kazuky sur pieds rapidement afin de rentrer à Kiri et de nous entretenir avec le Godaime Mizukage au plus vite.
Le pauvre qui n'y pourrait rien me répondait expressément, avec politesse et optimisme. Difficile de s'avancer sur un tel sujet.

Au fond, le véritable soucis était plutôt de savoir où était passé le shinobi (ou la kunoichi) envoyé ici. L'autre, moindre et plus problématique en raison de son aspect pratique, allait être d'organiser le reste de la nuit avec le Daimyō du Pays des Sources Chaudes, le traité de paix et Kazuky blessé.


By NenaKonstanZ


Dernière édition par Hakkuru Hachikō le Lun 26 Oct - 21:39, édité 1 fois
Guzen Gujiko
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Gujiko détestait l'admettre, mais le jeune Kazuky avait eu raison. Lorsqu'il lui avait annoncé qu'elle n'avait plus qu'à s'enfuir car sa mission avait été un échec, elle s'était rendue compte qu'effectivement, il n'y avait plus aucun choix. Elle aurait pu parvenir à ses fins, mais le blond l'en avait empêché. Ses pieds la faisaient souffrir, comme un rappel de son échec.

L'Iwajin était dans les jardins. Elle avait pu se téléporter à l'extérieur grâce à l'ouverture provoquée par l'explosion de sa Fourmi Guerrière. Le champ de vision ayant été libéré depuis le couloir où elle se trouvait jusqu'à la fenêtre (entrouverte) de la chambre du Daimyo, elle avait utilisé l'Ombre de Feu, la technique qu'elle a eu la chance de pouvoir préparer pendant le discours de Kazuky pour substituer un clone à son propre corps et envoyer ce dernier en sécurité. À présent à l'extérieur, elle devait toujours se cacher dans la forêt pour être à l'abri des regards.

Avant de s'en aller, elle avait retrouvé l'un des plus grands bouts de son bâton, qu'elle utilisait à présent pour se déplacer, comme d'une petite canne. Ne voulant pas perdre de temps à piocher des cartes jusqu'à avoir celle qui lui permettrait de faire un nouveau bâton de pierre, elle décida de se contenter de cela et d'avancer.

Les gardes qui gardaient l'extérieur du palais avaient dû se rapprocher au plus vite des lieux des combats, pour protéger le Daimyo, capturer l'intruse, veiller au déroulement des choses, etc... Alors que ça avait précipité le déroulement des actions pour Gujiko lors de son affrontement, cela lui facilitait un peu la tâche alors qu'elle cherchait à s'enfuir discrètement: il n'y avait presque plus personne, et se cacher parmi les hauts buissons qui parsemaient le jardin devenait facile. En réalité, elle avait fait la moitié du chemin la séparant de l'extérieur du jardin qu'elle l'entendit: l'explosion.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle ait lieu aussi vite: qu'avaient-ils bien pu vouloir lui faire pour que son clone ait à exploser? Probablement la capture d'un intrus avec de sombres intentions présumées permettait-elle à certains de libérer des pulsions violentes qui finissaient par se retourner contre soi. Ou alors s'agissait-il simplement d'un accident? Le clone avait-il reçu un objet lourd sur la tête? Évidemment que non: quelqu'un avait du l'attaquer après qu'elle se soit rendue, et Gujiko était bienheureuse que ce ne soit pas sa véritable personne qui soit restée dans le couloir. Cependant, alors que Kazuky se rendrait compte qu'elle s'était échappée, les gardes auraient vite fait de retourner quadriller le périmètre à la recherche de l'intruse, en sachant très bien qu'elle ne pouvait pas aller bien loin. Combien de temps lui restait-il? Une minute? Légèrement moins? Cela devrait suffire pour atteindre la forêt, mais elle aurait à s'éloigner du palais au plus vite, et autant dire que ce n'était pas vraiment rapidement.

Après une vingtaine de secondes d'efforts redoublés, Gujiko atteignit les deux premiers arbres de la forêt, derrière une barrière qu'elle avait du escalader douloureusement. Elle parcourut quelques mètres encore pour s'adosser à un gros tronc et s'arrêta un instant pour reprendre des forces. Respirant avidement afin de récupérer au plus vite, elle tendit l'oreille pour suivre les événements. Elle ne pouvait entendre qu'une vague agitation venant du palais, sans pouvoir dire ce qui s'y tramait réellement, mais elle pouvait l'imaginer. Cependant, elle repéra une petite troupe de gardes en armures parcourant le jardin à sa recherche. Ils n'avaient pas l'air organisés, regardant derrière chaque buisson et arbre si elle s'y cachait. Ils avaient visiblement reçu l'indication qu'elle était gravement blessée aux pieds, et avaient surestimé les dégâts: elle n'était pas immobilisée pour autant. Souriant malgré elle, Gujiko se rendit compte que si elle n'avait pas eu ce problème, elle aurait déjà été loin.

Profitant de son court repos, elle avait parcouru son paquet de cartes en les piochant une à une jusqu'à obtenir le Vieux Sage, qu'elle utilisa rapidement pour former un nouveau bâton de pierre avec un caillou jonchant le sol. Lorsque les voix des gardes s'éloignèrent, Gujiko sut qu'il était temps: elle devait y aller. Se redressant tout en s'appuyant sur sa troisième jambe, elle reprit son chemin, lentement, pour s'éloigner du palais et de son échec.
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La goutte d'eau qui fait remuer la terre.
Jusqu'au bout de la nuit réveil en toi un sentiment de folie ....

Voilà que je m'évanouissais, je luttais pourtant pour ne pas tombé, mais c'était plus fort que moi. Le noir complet, quand alors je pris une énorme inspiration, ouvrait en grand les yeux et mis ma mains sur mon coeur par réflexe au vu de son battement plus que rapide. Je regardais autour de moi, je pu voir sur moi des bandages cachant mes blessures. Un homme avec moi dans la chambre, et par la fenêtre, le noir complet. Je m'était donc simplement évanouis. Je regardais l'homme à mes coté et brutalement lui demandais :

"Combien de temps ?!
-Quoi euuuh ... Comment ?
-Ca fait combien de temps que je dors ?
-Oh seulement deux heures ...Je ne pensais pas que vous vous réveillerez de si tôt...
-Peu importe. J'ai pas le temps de dormir. Merci pour votre aide."

Je me levais du lit, attrapais mes affaires et me revêtis de ces derniers. L'autre essayais de me retenir mais je fis en sorte qu'il ne parvienne pas à ses fins. Je me dirigeais d'un pas déterminé vers la chambre du Daymô et pu constater qu'il n'y était plu, d'ailleurs Hachikô non plus... En même temps connaissant les vieux seigneurs tout gâteux et capricieux, il n'allait pas dormir ici sachant qu'il y avait un troue dans sa porte.

Je redescendais et parcourais de fond en comble le palais jusqu'à trouver les individus que je recherchais. Je me m’adossais au niveau de la porte de la chambre d'où il dormait et attendais. J'attendais durant toute la nuit, sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. Je n'avais pas pris de médicament pour calmer la douleur, et ne rien faire durant plus de 5h00 m'engourdissais, la douleur n'en était que plus forte... J'entendais alors un bruit, le Daymô se réveillait. Après quelques temps de préparations ... Il sortait traité en mains.

C'était l'heure, l'autre dirigeant arrivait. Je me mis en positions, et créait une nouvelle fois un clone osseux pour couvrir une plus large zone. Devant tout le monde, et les hautes familles du Pays des Sources chaudes, les deux dirigeant signèrent le traité de paix et scellèrent ce dernier à l'aide d'un spécialiste du Fuinjutsu. Tout c'était passer sans encombre mise à part la petite intrusions d'hier soir. Je rejoignais alors le Daymô après tout cela pour lui indiquer notre départ.

"Ce fut un plaisir de vous avoir servie seigneur. Désormais nous devons partir.
-Hmm. Très bien merci. Au revoir."

Tsss cet enfoiré aurait pu être au moins hospitalier quant à mes blessures, en me demandant si ça allait, et qu'il était désolé d'avoir fait subir ça à un gamin de 12 ans. Mais non même pas. Je rejoignais alors Hachikô-Sensei.

"Mission accomplit. Comme première mission ce fut éprouvant ... Dites, vous auriez pu un peu m'aider, j'aurais pu mourir."

C'est sur ses mots que nous repartions faire notre rapport à la Mizukage ! Moi je prendrais un peu de repos en terme de combat pur, disons qu'avec de tel blessures faut laisser mon corps se régénérer.

Hakkuru Hachikō
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BRAAHOÔÔM!!

De nouveau braillait en ma tête l'explosion survenue cette nuit, la plus importante.

J'ouvrais les yeux, tiré de mes pensées. Ce n'était rien de plus que Kazuky qui venait de me rejoindre. Bla, bla, bla.
« ... Vous auriez pu m'aider, j'ai failli y laisser ma peau! »

Je tiquai, lui jetant un regard abjecte, tout comme l'aurait regardé une goule ou je ne sais quel fantôme encore. La différence de taille, il aurait à la sentir passer si ça n'avait pas été déjà fait. Deux mètres, un peu plus exactement, d'autorité pesait sur lui lourdement. De quoi rapetisser et s'enfoncer dans le sol; et qu'il ne tienne pas la joute serait plus avisé que l'envers.
« Ta gueule. »

Des serments se dispersent dans l'air et les mots, qui retombent à leurs vers, on n'sait plus comment ça s'épelle regarder droit de le soleil. Je tourne la tête et élève le regard jusqu'aux cieux. Tout se dissout dans la lumière, l'acier et les ombres qui marchent... Rien de plus qu'à laisser de côté. Mes paupières se plissèrent.

Je pivotais en regagnant le chemin d'un retour obstiné et impatient.
« Ça va? Tes blessures. »
Lui reprocher quelques détails n'auraient rien de bien médiocre, sa feuille de route, elle, s'étofferait plutôt d'une telle addition. Peut-être que dans le tas de remous intellectuels produits par sa matière grise germera, ainsi, le souvenir d'avoir prononcé mon nom en mission. Ensuite, quoi qu’avant ça finalement, j'imaginais que ne naisse l'idée de réfléchir avant d'agir. De quoi se préserver et faciliter la capture d'opposants. Par exemple.

Nous étions sur le chemin du retour. Ça n'allait prendre que quelques temps, et qu'est-ce qu'était le temps sinon l'une de mes peurs? Toujours au rendez-vous. Ça m'inspire chaque fois que je respire.
Un soupire, ton essence complice qui goutte à goutte s'immisce en moi, ah, que s'éloigne le pire et s’effacent les frontières, que s'affinent les contrastes et s'encrent nos mystères, ah que le retour était un père. Les nerfs se changent en air et l'air adoucit les miens alors que sur nos pas trainent les bouquets. Combien de temps durerait la paix?
Quelle pourrait être la place de nos actes dans l'étape la plus plate de l'histoire, du soir au rendez-vous jusqu'au passage du repassage, de route en chemin, de chemin en route, à l'envers à l'endroit : ça non je n'aimais pas.
Parce que ma tête exploserait un jour, à trop penser, que sais-je.

Je n'suis jamais moi que là bas, et l'air du palais, ses braises incandescentes, me ramollissait. Je n'avais rien eu ici à faire pour mon pays, malade, malade et nauséeux à trop y penser.
L'étoile filante refilait sa muse à l'horizon, l'occasion d'une ultra-seconde à cligner des yeux et déglutir.
Un sourire.


By NenaKonstanZ


RP Clos!
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[justify]
Correction de Akuma Kakuzy




Positif,

Il y a du contenu, une bonne stratégie,à moins que je me trompe ou que j'ai sauté un passage la mission est remplie et également l'objectif secondaire.




Négatif,

Attention aux lourdes incohérences, je m'explique. Premièrement, que la première mission d'un genin soit une mission de rang B semble totalement impensable et illogique dans un point de vue du Manga, prenant l'exemple simple de Naruto qui a du effectuer de nombreuses missions de rang D avant de décrocher la mission du pays des vagues. Deuxièmement, je l'ai souligné plus haut, ton personnage est genin, il peut posséder des aptitudes différentes du commun des mortels il n'en reste pas moins un jeune ninja qui sort de l’académie et qui est encore sensé éprouver des difficultés dans passablement de domaines, typiquement, lors de ton affrontement contre une Jonin tout de même qui est par définition un ninja d'expérience, tu sembles la combattre comme si ton niveau était parfaitement similaire. Méfie toi de ce type d'incohérences, faire preuve d'ingéniosité et surprendre un adversaire plus fort que soit est bien plus logique que lui tenir tête d'une manière continuelle.    


60 PE + 495 Ryos ( 450 de base plus 45 correspondants à 10% supplémentaire pour la réussite de l'objectif secondaire.)
Félicitations !
Cordialement Uesugi Assia

[justify]
Correction de Hakkuru Hachiko




Positif,

Simple, tu suis le déroulement de la mission sans aucun problème.




Négatif,

On aurait aimé te voir peut-être plus interagir dans la mission aux cotés d'Akuma.   


60 PE + 495 Ryos ( 450 de base plus 45 correspondants à 10% supplémentaire pour la réussite de l'objectif secondaire.)
Félicitations !
Cordialement Uesugi Assia

Correction de Guzen Gujiko




Positif,

Tu accomplis ta mission tout en restant toi-même malgré l'échec.




Négatif,

Quelques postes sont assez minces en quantités,quelques petites fautes d’inattention.  


60 PE
Félicitations !
Cordialement Uesugi Assia

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