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Soins médicaux et « tensions » [Shihona]
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Soins médicaux et « tensions » [Shihona]    Jeu 18 Fév - 19:51
Soins médicaux et « tensions » ?
Shihona
J'avais mal. Il n'y était pas allé de mainmorte, l'enfoiré. Décidément, ce travail était stressant et plus difficile que je ne le pensais. Enfin, au moins je me rendais utile et ça me permettait de gagner convenablement ma croûte. Évidemment, c'était un métier très prenant et je n'avais aucune journée de repos depuis la création de cette équipe, mais c'était sans importance. J'étais utile au village et c'est tout ce qui comptait pour le moment.

Bref, un abruti de Serial Killer avait été coincé par mon unité et il s'était fait sauter, en désespoir de cause. C'était quoi son nom ? Ah oui, l'Éventreur. Il tuait principalement des filles de joie, en les égorgeant et en les démembrer tout en envoyant des lettres aux autorités. Un homme charmant donc. J'avais des brûlures au niveau des bras et j'avais du mal à les bouger. Il fallait donc que je soigne ça au plus vite ! Heureusement, je connaissais une excellente médecine, au sein du village.

Shihona, la Haute-Conseillère du village, qui était également ninja médicale. Nous nous entendions très bien elle et moi, nous donnant même des diminutifs. Évidemment, uniquement dans le cadre privé, il fallait rester professionnelles. J'avais toute confiance en elle, même si elle avait la sale manie de tester ses nouvelles techniques médicales sur ses patients. Enfin, c'était très efficace, la plupart du temps. Aucun problème, donc.

Il faisait assez froid aujourd'hui, comme d'habitude à cette période de l'année et je frissonnais. J'avais hâte d'être à l'hôpital, au chaud à bavarder avec la jeune femme. Même si elle me rendait bien douze années. J'avais tendance à l'oublier, car elle était très attirante pour son âge, très jolie. Elle avait un certain succès d'ailleurs, que ce soit avec des hommes ou des femmes.

« J'espère qu'elle est disponible... »

Je trépignais d'impatience, afin de me rendre plus rapidement dans les bâtiments médicaux. C'est donc avec une certaine célérité que je que je me rendis à l'hôpital. Il s'agissait d'une imposante bâtisse qui devait valoir celui de Konoha. D'ailleurs, je me demande si Shihona ne serait pas du niveau de Tsunade ? Peut-être pas pour l'instant, mais ça ne saurait tarder, j'en étais convaincue !

Après m'être enregistré auprès de l’accueil, je détaillais mon problème, même s'il n'y avait pas vraiment besoin vu l'état de mes bras et demandait  que je dois prise en charge par la conseillère. Fort heureusement, elle était là et avait terminé une opération il y avait quelques minutes. Après une communication rapide, on m'informe de me diriger vers la chambre deux cent dix, où elle m'attendait. Parfait !

Il n'y avait pas énormément de monde, à l'hôpital aujourd'hui. Tant mieux, ça voulait dire que nos effectifs, militaires ou non étaient satisfaisants.C'est d'un pas de loup que je me dirigeais vers la chambre qu'on m'avait assignée. Il m'arrivait de grimacer de temps à autre, sous la vive douleur qui assaillait mes bras, mais ce n'était pas trop grave. Je savais que j'allais bientôt guérir.

« J'entre ! »

Je ne pouvais pas toquer à la porte et c'est donc avec un léger coup de pied que j'ouvris la porte. La première chose que je voyais en entrant dans la salle était Shihona, un sourire aux lèvres. Elle était en tenue de médecin, avec sa blouse blanche, qui lui allait à ravir. Avec un sourire, je m'approchais d'elle pour lui faire la bise. Néanmoins, j'eus une grimace de douleur légère, avec mes blessures.

« Tu me sauves la vie, Shiho-Chan ! Merci ! »

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❝shihona x setsuna

   ♡ soins médicaux & "tensions"

Une journée froide s’annonçait depuis ce matin. Le vent se levait, soufflant de l’Est vers l’Ouest et emportant les feuilles des arbres sur le chemin. J’entendais les villageois s’en plaindre, eux qui aimaient mener leurs petites affaires dans le calme. Pour ma part, je n’étais pas contre la douceur du soleil et un ciel éclairci, mais nous ne pouvions strictement rien y faire. Enfin, ce n’était pas comme si je n’étais pas à l’abri d’éventuelles intempéries. Après avoir quitté la réunion hebdomadaire du conseil qui avait eu lieu à l’aube, j’avais dépêché mes pas vers l’hôpital du village. Mener deux activités différentes me permettait de changer d’air et j’aimais affronter deux types de collègues à la fois. Il y avait, d’un côté, les têtes de mule jamais contents qui servaient de politiciens et de l’autre, les timides Iryô-nin qui ne bronchaient presque jamais quand je leur donnais des instructions. Les pauvres subissaient mon courroux lorsque les conseillers d’Iwa m’irritaient. Toutefois, aujourd’hui, j’étais plutôt de bonne humeur. J’étais parvenue à fermer définitivement le clapet à un nigaud cherchant à réinvestir les fonds du village dans l’agriculture plutôt que dans la militarisation. Quelle grossière idée, sachant que nos contrées étaient hostiles à la végétation. Je me demandais bien quel tabac il avait consommé avant de participer à ce meeting.
Ônoki-Sama avait beaucoup pesté, hurlé, craché suite à cette suggestion. Je ne l’avais rarement vu aussi furieux. Traitant la nouvelle génération comme étant celle de l’extinction de la suprématie de la nation de la Terre, il avait rapidement instauré le calme et la peur dans l’assemblée.

Enfin bon, j’étais plutôt contente de regagner les murs blancs de la grande clinique.  Il y avait deux Shinobis à soigner qui avaient été touchés lors d’une dernière mission. Des cellules nocives  avaient pénétré dans leurs organes pour se multiplier de manière exponentielle. Il semblait que c’était une sorte d’empoisonnement. Je pris un peu de temps pour analyser leur état à l’aide de l’Iroujutsu, avant  d’établir un diagnostic complet de leur état.
‒ Ce n’est pas bien méchant, rassurez-vous. C’est du poison digne d’être fabriqué par un malheureux Genin de Suna ou de Konoha, dis-je avec ironie.
Tout le monde savait que dans ces pays, c’était vraiment le laxisme pur et simple. L’éducation des aspirants ninjas n’y était pas aussi sophistiquée qu’ici. Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas de quoi s’alarmer pour ces jeunes malades. Un petit jutsu d’extraction de poison ferait amplement l’affaire. Je retroussai mes manches et commençai ma manœuvre. Mon chakra absorba les éléments toxiques de leur organisme, puis je les disposai dans un récipient. Une équipe chargée de créer des poisons se serviraient de ces substances pour d’éventuels projets futurs. C’était toujours utile.
Les Ninjas désormais guéris me firent part de leur reconnaissance. Je leur fis mon plus beau sourire, toujours heureuse de recevoir un compliment qui me glorifiait. Puis, je donnai quelques directives à la stagiaire qui n’avait pas fait grand-chose, ces temps-ci.
‒ Surveille-les. On les garde pour encore deux petites heures, car il arrive que parfois, des résidus indésirables aient survécu. Tu trouveras un antibiotique à administrer en cas de complications dans cette étagère, ordonnai-je avec autorité.
Sur ce, je la laissais se débrouiller tandis que je regagnais le dédale de couloirs de cet étage. Alors que j’empruntais un escalier, une infirmière vint m’avertir qu’une patiente nommée Kamishiro Setsuna souhaitait recevoir des soins. Elle avait apparemment des brûlures assez sévères qui nécessitaient une intervention rapide.  La plupart des médecins étant en congé ou occupés dans d’autres sections, je pris un plaisir à vouloir me charger de son cas.
‒ Je m’occupe d’elle. Mmh, faites-la venir dans la chambre 210, je crois qu’elle vient juste d’être libérée et désinfectée. Ce sera parfait ! déclarai-je avec une certaine excitation.

Setsu-Tan… Cela fait un petit moment que tu es pas mal occupée et que je n’ai pas pu te revoir. Ton travail te prend pas mal de temps, on dirait… et pas mal de chair !
C’était ce que je venais de penser lorsque je l’aperçus en train de franchir la porte. Elle n’avait pas pris la peine de toquer puisque ses bras étaient, comme annoncé plus tôt par la responsable d’accueil, blessés. Ce n’était vraiment pas joli comme spectacle, mais cicatriser tout cela ne serait pas bien long.
Je lui rendis son sourire, avant de lui faire la bise à mon tour. Lors de cette approche, je pus sentir le doux parfum qu’elle portait et qui était différent de ceux que je connaissais. Quoi qu'il en soit, c’était une effluve drôlement agréable.
‒ Bonjour Setsu-Tan ! Mais qu’est-ce qui t’est encore arrivée ? Une fois, c’était une fracture du poignet, l’autre fois un genou déboité et là, des brûlures du deuxième degré ? T’y vas de plus en plus fort, lui dis-je à la fois avec surprise et douceur.
Je me demandais bien quel avait été l’ordre de sa mission aujourd’hui. Peut-être cette fameuse affaire de l’Éventreur ?
Je lui fis signe de s’installer sur le fauteuil releveur de médecine, situé entre deux lits, avant d’allumer la lumière au-dessus d’elle. Je m’attachai les cheveux pour ne pas être gênée, puis me  munis d’une paire de gants, ainsi que d’un masque. J’auscultais les zones sensibilisées par des plaies et de multiples cloques.
‒ Tu peux être soulagée, les nerfs n’ont pas été touchés et les vaisseaux n’ont pas été trop fragilisés. Je vais désinfecter et panser tout ça, mais avant, tu vas devoir boire un antibio.
De telles blessures pouvaient augmenter le risque d’infections bactériennes, donc je préférais apporter de l’aide à ses défenses immunitaires. Je m’éloignais quelques minutes dans la réserve de médicaments pour me procurer le produit en question. Il avait un goût particulièrement écœurant qui faisait penser à de l’urine mélangée à de la menthe, mais je n’avais jamais douté de son efficacité. Il ne fallait pas se fier à sa couleur violette. Je mélangeai l’antibiotique dans un verre d’eau, avant de le tendre à Setsuna.
‒ A ta santé ! m'exclamai-je avec un sourire malicieux.


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Soins médicaux et « tensions » ?
Shihona
Shio. C'était bien la seule personne de haut rang avec qui je pouvais discuter aussi amicalement. Pour les autres, elle ne se permettrait jamais un tel élan d'affection. Il faut dire Shiho l'avait beaucoup aidée, lorsqu'elle était encore une jeune Genin. Résultat, les deux femmes étaient très proches l'une de l'autre. Évidemment, elles avaient assez de tacts pour agir de manière bien plus formelle en privé. C'est donc avec un sourire amusé qu'elle répondit à son amie.

« Voyons, Shiho-Chan, tu sais très bien que si je prends autant de risques, c'est pour avoir le plaisir de me faire soigner par tes mains expertes ! »

Une petite provocation. Nous en avions l'habitude, depuis quelque temps. Si je devais donner une date, je dirais que c'est depuis que je suis Jônin. Il n'est pas rare que nous nous envoyions des petites piques sur « ce sujet ». C'était très drôle, même s'il ne fallait pas être devin pour saisir la petite tension qui régnait. C'était comme un jeu pour nous deux, du moins... pour l'instant.

En effet, Shihona était assez connue pour ce genre de choses, dans le village. Il faut dire qu'elle avait beaucoup de succès. Quant à moi bah... j'étais une sale gamine borgne, donc autant dire que je n'attirais pas foule, mais c'était sans importance. Prenant place sur le siège, j'essayais tant bien que mal de manéger mes bras. Je ne pouvais pas les bouger et bigre que ça faisait mal.

Je l'écoutais faire son pronostic, d'une oreille distraite. En fait, j'étais bien plus concentrée sur la douleur que le reste. Tandis qu'elle manipulait habilement mes bras, je ne pouvais m'empêcher de tirer une grimace de douleur.

« Tu peux pas faire un peu plus attention, Shiho-Chan ? Cette saloperie d'Éventreur m'a pas loupé, quand il s'est fait sauter. »

Je parlais sur le ton de la plaisanterie, bien sûr. Elle savait que j'avais mal et faisait de son mieux pour éviter de trop me faire souffrir, mais l'idée de la titiller était très séduisante. Quand j'y pense, un peu plus et ce connard m'aurait eu. Heureusement que j'avais de bons réflexes !

Elle revint alors après s'être éclipsée quelques instants, pour revenir avec une mixture de sa création. Elle n'avait pas l'air très bonne, beurk. Au moins, je savais que comme elle venait de Shiho, elle ferait effet assez rapidement. Comme je ne pouvais pas utiliser mes bras, la médecin apporta le gobelet jusqu'à mes lèvres, afin de me faire boire. Dégueulasse, c'était le seul mot que j'avais à l'esprit.


« Brrr, même les repas de l'académie sont meilleurs, t'aurais pas un truc pour me rincer la bouche, par hasard ? »

Je lui faisait un petit sourire mignon, en espérant qu'elle cède à ma requête. J'avais vraiment besoin d'autre chose là, c'était infernal. J'espérais juste ne pas devoir boire de nouveau cette mixture infâme, bien que je ne doutais pas de son efficacité.

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❝shihona x setsuna

   ♡ soins médicaux & "tensions"

Une simple gamine borgne, diraient les vieux bougres des quartiers. Il était vrai que l'âge de Setsuna lui portait beaucoup de préjudice, vis-à-vis des responsabilités qu'elle endossait. Mais ces langues de vipère étaient bien trop stupides pour se rendre compte de l'évidence. Cette fille était un énorme potentiel pour notre village et je l'avais su dès la première fois que je l'avais aperçue. Les talents se remarquent aussi facilement qu'un vêtement rose dans une boutique vestimentaire d'hommes. J'avais lu en elle un avenir prometteur et ce fut le raison pour laquelle je n'avais pas tardé à la recommander auprès d’Ônoki-Sama en personne. Il s’était sûrement déjà faite une idée de ses capacités à l’époque, mais mon avis l’a sûrement confirmé dans sa décision. J’étais plutôt fière d’elle d’en être arrivée à ce stade en ayant seulement dix-sept ans. A son âge, je commençais seulement mon entraînement de Kunoïchi depuis deux ans. Vivre en fauteuil roulant de huit à quatorze ans ne m’avait pas permise d’être formée à l’académie. J’avais pris beaucoup de retard et c’est sans doute pour cela que j’ai un attrait pour l’Iroujutsu. Après tout, j’avais vécu des années dans la routine des hôpitaux. Ce n’était pas pour me déplaire, loin de là.
D’une certaine manière, Setsuna me plaisait beaucoup par les ambitions grandement présentes en elle. La jeune fille avait de l’audace, de la détermination et suffisamment d’ego pour parvenir jusqu’à la gloire. La réussite, il n’y avait que cela pour parvenir à grimper les échelons. J’étais certaine qu’elle pourrait aller très loin et agir dans l’intérêt de notre village. Bien qu’elle n’ait même pas atteint la majorité, je la considérais comme une personne bien plus mature que les morveux de sa promotion. Pour moi, elle n’avait dix-sept ans que juridiquement. Le reste m’était complètement égal. Je pouvais tout autant me délecter des lèvres du Haut-Conseiller de Suna que les siennes. Que l’on ose m’interdire d’approcher cette brunette et ma folie prendrait rapidement le dessus.
Tandis que je lui demandais la raison pour laquelle elle était aussi blessée, mon interlocutrice joua la carte de la provocation. Mmh, elle ne savait pas à quel feu elle se frottait, celle-là. Elle me plaisait à jouer avec les sous-entendus. C’était un jeu que l’on menait depuis un moment et qui nous amusait. Je ne savais pas où cela nous mènerait, mais pour l’heure, je me contentais de rentrer dans dedans.
‒ Mes mains expertes ? Tu t’avances vite, ma chère. A ce que je sache, je ne t’ai pas encore fait de massage. Peut-être voudrais-tu expérimenter la chose ? Je peux te dire que ça détend beaucoup notre bon Tsuchikage., répondis-je de manière suave.
Tous les mercredis ou les dimanches - comme cela lui arrangeait- je m’occupais du dos de notre dirigeant. Les dernières guerres ne lui avaient pas rendu la vie facile et il avait un nombre incalculable de vilains nœuds à débloquer. Cela lui faisait mal que j’appuie dessus, mais au moins, il ne souffrait plus pour un moment et pouvait moins se plaindre de sa colonne vertébrale.
Face à la grimace de Setsuna, j’avais doucement ris. Elle avait de la chance, car avec elle, je faisais preuve de douceur. C’était étrange, sa simple présence m’apaisait. Parfois, je n’hésitais pas à me montrer un peu brusque avec les autres. Mais elle, c’était autre chose. Aaah, ma sympathie me perdra. Enfin, mon psychiatre m’avait également prescrit des médicaments pour que je puisse rester calme. Peut-être que cela fonctionnait vraiment ?
‒ Je t’ai connu moins doudouille, Setsu-Tan, répondis-je sur un air de défi. La police, c’est censé rendurcir non ?
Ainsi donc, elle travaillait vraiment sur cette affaire de l’Éventreur ? Elle avait sûrement réussi sa mission et c’était tant mieux pour ces pauvres femmes qui avaient subi un triste sort. La folie de cet homme était fascinante. Je n’avais pas cessé d’y penser ces derniers jours. Comment en était-il à venu à agir de la sorte ? En un sens, il me ressemblait un peu. Tuer et torturer les animaux m’était aussi banal que manger, durant mon enfance. J’ignorais si le fait que cela ne soit que de simples bestioles fasse réellement la nuance des choses.
‒ L’Éventreur… tu m’intrigues. Vas-y, raconte-moi ce qu’il s’est passé. Je trouve ça moche comme fin pour un tel personnage… Je suis déçue.
J’affichais une mine boudeuse, comme celle d’un enfant qui n’avait pas eu le jouet de son souhait à Noël. Non, vraiment, je m’attendais à mieux comme décès.
Après lui avoir tendu le verre d’eau vers ses lèvres, je trépidais d’impatience à l’idée de voir sa réaction. Je savais bien qu’elle trouverait le goût du médicament particulièrement infecte. Ses expressions faciales purent me satisfaire. Elle compara cela à la cantine de l’Académie. Je ne savais pas quel goût avaient les repas là-bas puisque je n’y avais jamais mis les pieds, mais je voulais bien la croire. Son allusion était plutôt salace d’ailleurs et je lui lançai un regard de braise. A trop vouloir toucher le feu, tu peux te brûler les doigts, ma petite.
‒ Mais naturellement… Que ne ferais-je pas pour toi ? demandais-je mielleusement tout en approchant mon visage du sien.
Je savais à quoi elle pensait et j’allais m’en amuser. Elle me cherchait après tout. J’ôtai un peu mon masque, puis approchais lentement mes lèvres vers les siennes,  en la tenant doucement par les épaules. Au dernier moment, lorsque je sentis la tension monter, je me retirai aussitôt. Ma main fouilla dans une poche intérieure et j’en sortis une pastille qui ressemblait à un bonbon. Cela l'aiderait à récupérer une haleine potable, en attendant que je lui serve un autre verre d'eau. Je le lui mis dans la bouche dans un mouvement lent et sensuel.
‒ Parfois, on ne peut pas tout avoir aussi facilement, très chère, terminai-je sur un air théâtral.
C’en était terriblement amusant au point que je finis par rire aux éclats. Je remis doucement mon masque en place, avant d’aller chercher, dans un placard de la pièce scellé par du chakra, un kit de soins qui contenaient tout le nécessaire pour soigner les brûlures - en lui donnant, au passage, son fameux verre. Il fallait bien que je m’occupe de mademoiselle, non ?
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Dernière édition par Shihona le Mer 2 Mar - 18:23, édité 1 fois
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Soins médicaux et « tensions » ?
Shihona
Décidément, ce petit jeu m'amusait au plus haut point ! Je n'avais que peu d'amis, à peine assez pour les compter sur les doigts d'une main. Et Shio était la meilleure d'entre elles. Je n'étais pas dupe et savais parfaitement qu'elle y était pour quelque chose, dans ma place au sein du village. C'était une femme forte et intègre que j'admirais et prenais comme modèle. Restait simplement à savoir jusqu'où ce petit jeu allait nous mener. Dans tous les cas, il semblait que ça l'amusait aussi beaucoup.

« Proposition intéressante ! Je te demanderais sans doute un massage quand je serais Tsuchikage, ça me motivera encore plus ! »

Tsuchikage. L'Ombre de la Terre. C'était le poste auquel j'aspirais le plus, car c'était la position la plus importante du village. Ainsi, en accédant à ce poste je rembourserais toutes mes dettes envers ma patrie et puis, il fallait également raisonner de manière pragmatique, La Balance commençait à se faire vieux. Il fallait vraiment songer à un remplaçant, surtout dans des temps aussi troubles que ceux que nous traversions.

Je savais que Shiona aimait beaucoup les gens avec de l'ambition. Mais que pensait-elle de la mienne de devenir la chef du village ? Amusée, contrariée ou contente ? Il faudrait que je lui demande, un jour. En tout cas, j'avais assez de tacts pour ne pas parler de cette ambition devant des personnes indiscrètes. Je ne voulais pas avant avoir d'ennuis avant de me sentir suffisamment forte pour vaincre le Troisième du Nom.

J'écoutais tranquillement mon amie, qui continuait ses soins, tandis qu'elle me demanda des informations sur cet Éventreur. Alors que j'allais lui répondre, une idée me vint en tête et m'empêcha de dire ce que je savais de lui. C'était un pari risqué, mais qui pouvait s'avérer assez fructueux, si elle marchait dans la combine. Mais sa curiosité l'emporterait-elle ? Peut-être !

Elle se moqua de moi, d'A à Z ! Ce n'était pas juste, de jouer ainsi ! Certes, je l'avais bien cherchée, mais ce n'était pas sympa, qu'elle soit la seule à s'amuser ! Je réclamais vengeance ! Elle me le payera, c'était sur et certain. Je ne la laisserais pas s'en sortir à si bon compte. C'est donc avec un sourire oscillant entre la la provocation et l'amusement que je repris la parole, tandis qu'elle continuait d'appliquer les soins.

« Comme tu dit, on ne peut pas tout avoir aussi facilement. Tu comprendras donc que je garde mes informations concernant l'Éventreur pour moi, n'est-ce pas ? »

Retour à l'envoyeur ! Elle voulait jouer ? Nous allions jouer ! Et je ne comptais pas perdre la face. Il était hors de question pour moi de céder la première. C'était elle, qui gagnait la plupart du temps et je voulais au moins lui arracher une victoire. J'avais ma fierté !

« Alors, douce Shinona, es-tu encline à céder ? Ou vais-je devoir me résigner à garder toutes les informations pour ma pomme ? »

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Comme prévu, Setsuna répondit à ma propre répartie. Je n’avais jamais partagé une complicité de la sorte avec quelqu’un d’autre. Peut-être avec ce mégalomane de Haut-Conseiller du désert, mais cela restait tout de même un peu plus formel. Avec l’adolescente, en revanche, je me sentais bien plus proche et moins persiflante.  D’ailleurs, elle faisait toujours en sorte que l’on ait jamais fini notre conversation et je voyais bien qu’elle prenait un fin plaisir à vouloir me retarder dans mes petites affaires. Souvent, je devais l’écourter pour accomplir mon devoir et je lui promettais de reporter cela à une prochaine fois. Je savais à quoi m’attendre lorsque je la retrouvais.  Enfin, pas forcément à tout. J’ignorais si elle souhaitait vraiment devenir Tsuchikage mais sa phrase prêtait à confusion. J’ignorais si je devais la prendre au premier degré ou considérer cela comme une boutade. Dans le doute, je préférais en rire.
‒ Je rêve ou Kurotsuchi t’a monté la tête pour évincer Ônoki-Sama ? Elle n’a jamais arrêté de vouloir lui voler son couvre-chef depuis qu’elle est toute petite !
Je me souvenais de la fameuse petite fille de notre dirigeant – qui était également plus ou moins ma nièce – lors de son enfance. Une terrible peste qui aimait beaucoup enquiquiner son monde en compagnie de sa bande de pseudo-rebelles. Ônoki-Sama faisait hurler son arthrose lorsqu’elle s’infiltrait dans son bureau pour jouer lui voler ses affaires. Kitsuchi ne parvenait pas souvent à contrôler le dynamisme de sa fille. En y repensant, c’en était marrant.  
‒ Si tu parviens à aller aussi loin, on se fixera un planning pour ta kinésithérapie, fis-je en lui adressant un clin d'oeil.
Où tout cela allait mener ? Je ne le savais pas. Il était vrai que la Balance commençait à se faire vieux, mais il n’en restait pas moins très puissant. Je doutais fortement qu’il laisse quelqu’un prendre le pouvoir dans les années à venir. Plus obstiné que lui, cela n’existait pas. Pour ma part, tant que le prochain Tsuchikage garantissait les préceptes déjà instaurés dans le village pour le propulser vers la gloire, tout me convenait. Je n’avais pas, personnellement, pas l’idée de devenir moi-même ce chef. Je me plaisais dans le rôle du second et beaucoup n’imaginait pas à quel point l’influence d’un second sur le premier pouvait lui conférer bien plus de pouvoir que l’on n’osait le croire.
Enfin, revenons-en à cette charmante patiente qui se tenait là devant moi. Elle essayait de me contrer dans mon jeu, cherchant à m’arracher ce qu’elle souhaitait tant obtenir. Dommage, quand bien même j’étais capable de tout pour aboutir à un résultat, je n’aimais pas forcément faire trop de concessions dès le départ. Je voulais la faire mariner encore un peu. Elle ne voulait pas me livrer les informations ? Oh, je finirai par le savoir.
Après avoir apporté mon kit à ses côtés, je commençais à appliquer sur sa peau une série de substances qui allaient nettoyer ses nombreuses brûlures et calmer l’apparition de cloques. Je commençais par le bras droit, restant attentive à ses paroles.
‒ Mais quel chantage, tu as de la répartie. J’aime beaucoup ça. Cependant, ça ne sert à rien d’être cachottière, fis-je en lui lançant un regard intense et ardent.
Ce qui jouait en ma faveur, c’était le fait que pour l’heure, elle n’était pas encore à la tête de la police. J’avais encore une carte à jouer à ce propos. De mon plus beau sourire narquois, je lui répondis :
‒ Je peux obtenir l’information d’une autre manière, donc je ne vois pas comment cela pourrait être équivalent à ce doux plaisir que tu convoites. Le gros lard qui te sert de boss… ce ne sera pas bien dur de lui délier la langue en lui augmentant son taux de testostérone. Il faudra bien que tu lui fasses un rapport détaillé, non ? Et ici, pas d’entourloupe possible dans ce village.
J’entendais par-là que tous les Iwajin étaient contrôlés par des escouades d’ANBU ou d’autres fouineurs qui avaient pour rôle de surveiller les activités des Shinobis en activité. Si Setsuna se gardait certains détails croustillants, cela finirait par se savoir.
‒ Allez, pas de secrets entre nous. Et si l’information me plait, t’auras une petite récompense ! dis-je nonchalamment.

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Dernière édition par Shihona le Sam 20 Fév - 15:07, édité 1 fois
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Kurotsuchi ? Je ne savais pas trop quoi penser d'elle. Je la respectais pour sa force, certes, mais après... elle me semblait trop imprévisible, trop tête en l'air et farouche. Je savais très bien qu'elle souhaitait évincer le vieil homme, mais je ne pensais pas qu'elle serait une bonne dirigeante. Pour le moment, du moins. Je notais dans un coin de ma tête cette idée de planning, ça serait intéressant.

« Oh, mais j'y arriverais ! Ne serait-ce que pour avoir la satisfaction de faire de toi mon assistante. »

Pour la suite, Shiona prit une mine amusée, devant ma proposition. Néanmoins, elle insinua le fait qu'elle avait d'autres moyens de parvenir à ses fins qu'elle n'était pas obligée de passer par moi. Après tout, elle pourrait toujours demander des informations au chef de la police. En effet, c'était une solution plus ou moins viable. Mais elle omettait un fait très important. Simple oubli ou était-ce volontaire ? Je n'en savais rien, mais je ne comptais pas lâcher le morceau. Absolument pas !

« Tu sais, ma chère Shihona, il existe une différence entre un rapport officiel, qui ne narre que les faits et un récit plus... personnel, dirons-nous. Il serait donc dommage de rater les détails « croustillants », comme tu dis. »

Je finis par soupirer, appréciant les soins qu'elle me donnait. La douleur se calmait, mais je me doutais que je ne pourrais pas bouger les bras pendant quelque temps. Restait à savoir combien de jours cela prendrait. J'avais une montagne de travail qui m'attendait sur mon bureau, après tout. Et puis...

« Pendant combien de temps je ne pourrais pas me servir de mes bras ? Après tout, tu sais que dans mon Clan, on assume ses erreurs et personne ne va aider les blessés. Et autant dire qu'avec mes bras dans cet état... »

En plus, Hikari commettrait sans doute plusieurs crasses à mon encontre, profitant de mon handicap. Décidément, je grimaçais déjà, pensant à tout ce que j'allais endurer pendant les prochains jours. Pas facile, la vie de policière...

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Du toupet, elle n’en manquait pas, celle-là. C’était sans doute une des meilleures qualités que l’on puisse avoir lorsque l’on visait des postes à responsabilités. Il ne fallait pas avoir peur d’oser dire les choses. Toutefois, quand cela venait des lèvres d’une adolescente, avec cette voix qui n’avait pas encore tout à fait muri, cela lui conférait un petit air cocasse. Moi, son assistante ?
‒ Assistante ? Je m’attendais à mieux de ta part pour ce qui me concerne. C’est un bien vulgaire poste, je doute fort qu’il puisse m’aller.  Tu devrais changer l’appellation… Que dirais-tu de « Co-déesse d’Iwa » ? proposai-je en riant.
Des femmes au pouvoir, cela n’arrivait pas souvent. Ce système de Shinobis prônait encore un peu le sexisme à travers le monde et certains s’étonnaient de voir un sexe féminin aussi haut placée politiquement que moi. Ils ne le disaient pas devant moi, mais je sais qu’ils n’en pensaient pas moins. J’inspirais la crainte auprès de ces hypocrites et ils connaissaient les effets de la censure et de la dictature. Une simple critique envers notre gouvernement actuel et Ônoki-Sama risquait de sortir la guillotine. Nous ne devions pas risquer de laisser traîner des traîtres ou des anticonformistes dans notre territoire. Il fallait converger l’intérêt personnel vers l’intérêt général.
Pour en revenir à ce fameux rapport, Setsuna me fit remarquer qu’il y avait une différence entre un rapport officiel et ce qu’elle avait personnellement pu vivre. Je plissais doucement les yeux pour la jauger. Essayait-elle de m’amadouer avec cette nuance ? J’en avais bien l’impression. Néanmoins, je n’allais pas non plus lâcher le morceau. Il lui en faudrait un peu plus pour m’avoir. Je finis par lever les yeux vers la fenêtre, faisant mine de me lancer dans une petite réflexion avec moi-même.
‒ Mmh. Bah, de toute manière, je voulais juste savoir ce qu’il s’est passé dans l’ensemble et comment il en est venu à se faire sauter. Ton rapport devrait suffire, jolie demoiselle. Essaie encore, finis-je par dire en conservant mon air narquois.
J’aimais les détails, mais j’essayais de la frustrer un peu avant de lui donner ce qu’elle désirait. Je voulais la voir me le demander encore une fois. C’était tellement grisant de jouer avec ses petites pulsions. Ce jeu de séduction commençait à m’enivrer. Était-ce un péché en vue de notre différence d’âge ? Au diable les croyances. Cette relation ne faisait de mal à personne et pour une fois que je pensais hypocritement au bien des gens, on pouvait au moins m’accorder cette luxure.
Me mettant à soigner l’autre bras avec différents produits aux odeurs diverses, je lui étalai une pommade qui lui permettrait d’anesthésier un peu sa douleur pour quelques heures. Je lui en prescrirai avec une série de crèmes et de cachets.  Pendant que je m’occupais de cela, elle me demanda la durée de son handicap. Apparemment, dans son clan, ils étaient assez durs avec ce genre de choses et ils n’envisageraient pas de l’aider durant son quotidien. D’un point de vue médical, je trouvais cela d’une aberrance incroyable. Mais au fond, je ne pouvais qu’approuver une éducation assez ferme. De nos jours, il fallait que nos jeunes générations se renforcent et sachent se débrouiller afin de pouvoir s’en sortir face à nos ennemis. Ceci dit, rien ne m’empêchait de me montrer douce avec elle ; après tout, je n’étais pas sa mère.

‒ A première vue, je dirais que tu en as pour deux semaines de guérison. Normalement, tu n’auras aucune cicatrice mais il faudra penser à hydrater et désinfecter tout ça régulièrement. Et comme personne ne veut s’occuper de toi dans cet état, je peux te proposer de louer une chambre ici. Des infirmières se chargeront de toi quotidiennement.
C’était sans doute la meilleure solution. Toutefois, alors que j’y songeais, une autre suggestion traversa mon esprit comme un éclair qui fend sur le sol. Je me doutais bien que Setsuna n’aimait pas rester enfermée autour de quatre murs blancs pendant aussi longtemps.
‒ Ou bien, on peut envisager que je te garde chez moi pour être sûre que tout va bien. Mais il me faudra l’accord de ta famille, car tu n’es pas majeure. Enfin, je sais pas s’ils voudront bien laisser l’innocente policière que tu es entre les mains d’une manipulatrice perverse, comme m’accusent de l’être certains déchets, répondis-je à la fois dubitative et enjouée.
Je savais qu'ils se ficheraient qu'elle vive chez une prêtresse ou chez une sadique. Je disais cela pour la provoquer, lui donner l'impression qu'il se passerait bien des choses si je la logeais véritablement dans mon appartement.

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Soins médicaux et « tensions » ?
Shihona
Si ça continuait, je n'allais plus pouvoir m'en passer, de ce jeu. Restait à savoir si c'en était encore un ? Je n'étais pas tout à fait sûre, en fait. Mais c'était, au final, sans importance. Seul comptait l'instant présent et ce que je faisais actuellement. J'essayais de zapper petit à petit les résistances de Shihona, mais ce n'était pas facile. En tout cas, cela me fit sourire, quand elle prononça l'idée de « Co-Déesse ».

« Je prends grande note de votre requête. Ce sera l'une de mes plus grandes priorités lorsque je serais sur le trône ! »

Avec cette petite pique, je savais très bien que Shihona ne douterait plus de ma volonté de devenir Tsuchikage. Restait à savoir ce qu'elle en pensait réellement de ça. Peut-être me soutiendrait-elle dans mon ascension vers le poste de plus haute gradée militaire du Pays de la Terre, qui sait ? Je savais très bien que le poste de dirigeante ne l'intéressait pas, après tout.

Elle continua alors sur sa lancée, disant que l'ensemble la satisferait et donc, que ça ne marcherait pas. Mais bien sur ! Elle devait me tester et voir à quel point j'étais dure en affaires. Si j'avais été comme elle, j'aurais peut-être cédé, mais il y avait une légère et subtile différence entre nous deux. Une différence qui faisait tout.

« Tu ne me feras pas vaciller, Shiona ! Après tout, tu sais à quel point les adolescentes peuvent être obtuses, n'est-ce pas ? »

Voilà le gouffre qui nous séparait. En arguant le fait que j'étais encore jeune, j'étais butée sur mes idées et elle n'arriverait pas à m'en faire changer d'avis. Enfin, ça, c'est ce que j'essayais de lui faire croire. Restait à savoir si ça allait marcher ou non, mais j'étais assez confiante quant à mes capacités dans ce domaine. Néanmoins, je ne pouvais me permettre de la sous-estimer. Elle était forte.

C'est alors qu'elle me proposa quelque chose. En effet, si au début elle semblait partie pour m'héberger à l'hôpital, elle décida plutôt de me proposer à l'accompagner jusque chez elle. La tigresse sortait ses griffes ? Très bien Shiona, je relève ton défi, c'est l'heure du duel !

« Oh, mais j'en serais ravie, Shio. Je ne pense pas que ça devrait causer de soucis à ma famille, étant donné leur mentalité. »

J'avais un petit sourire amuée sur la face. La douleur commençait à lentement se calmer, tandis qu'elle s'occupait de moi. J'étais satisfaite quant au fait que je n'aurais pas de séquelles. Réfléchissant à toute vitesse, mon visage passa d'un sourire à une expression plus énigmatique. J'approchais doucement mes lèvres de son oreille, en soufflant doucement à l'intérieur de cette dernière avant de lui chuchoter.

« J'espère que vous prendrez soin de moi, Onee-Sama... »
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❝shihona x setsuna

   ♡ soins médicaux & "tensions"
Ma première remarque sembla l’amuser. Apparemment, elle ferait de cette appellation l’une de ses plus grandes priorités une fois au trône. Elle avait une capacité étonnante à se projeter dans l’avenir avec autant de certitude. Une vraie Iwajin dans l’âme. Restait à voir si ses rêves suivraient sa détermination mais je ne me faisais aucun souci  à son sujet. Peut-être que cela donnerait un coup de jeunesse au village ? A voir si cela serait si positif que cela, comme conséquence.  
‒ Tu me sors de jolis mots. Je te fais confiance, mais sache que j’attends avec impatience le jour où les actes seront là.
Ne t’avance pas trop vite, ma belle. Ce n’était sans doute pas mon rôle que de la freiner dans ses ambitions, mais je voulais surtout nourrir son désir de compétition et de victoire. C’était comme cela que je formais mes apprentis médecins. Les meilleurs compétiteurs obtenaient de bonnes primes, des conseils très avisés, tandis que je laissais les pires se livrer à eux-mêmes. Pour être une élite, il fallait briser les obstacles sans trop d’aide.  Et c’est seulement une fois que l’on est doué que l’on peut se permettre de s’entraider.  Seulement, ma réponse ne visait pas seulement à aboutir à ce but : je voulais la titiller une énième fois, en sous-entendant que les paroles ne valaient rien face aux actions. C’était à elle de tout nous prouver !
Toujours avec la même volonté de fer, elle répondit au tac au tac quant au fait que je n’avais pas d’intérêt à céder à son chantage. Le plus naturellement du monde, elle me montra son sarcasme en me répondant que les adolescentes pouvaient être bien obstinées.  Ce à quoi je ne pus m’empêcher de sourire avec la même dérision.
‒ Ah mais oui, j’avais oublié ! L’âge bête… mais quel fléau, ça fait beaucoup de dégâts, c’est vrai.
Je n’étais pas au maximum de mes capacités de moqueuse, mais celle-là, je la trouvais plutôt bien placée ! Il fallait bien en rire de cette différence d’âge, parfois. Je me souvenais qu’à l’époque, les adultes riaient de notre promotion d’Iryô-Nin. A chaque bévue, nous étions réprimandés sur notre manque d’expérience. Désormais, je reprenais le flambeau et un jour, Setsuna le ferait également. Oh oui, c’était tout à fait son genre que d’aimer le fait de gronder sur ses subalternes. Qui ne prend pas goût à l’autorité ?
Après lui avoir expliqué grosso modo ce qu’il en était de ses blessures, je sortis un rouleau de bandage et me mis à l’enrouler autour de ses bras. Il n’y avait désormais plus de risques d’infection et j’avais appliqué tous les soins nécessaires. Le reste se ferait jour après jour. Les bandages permettraient de maintenir une certaine humidité sur sa peau lésée, ce qui faciliterait la reconstruction de sa peau. Il faudrait les lui enlever tous les deux jours pour y mettre de nouveau de la crème et re-panser le tout. En tout cas, l’idée qu’elle loge chez moi lui plaisait et elle m’affirma qu’il n’y aurait pas de problème vis-à-vis de sa famille. Le fait qu’elle accepte aussi facilement me faisait penser que notre jeu commencerait sûrement à aller un peu plus loin qu’à l’accoutumée. Ne soyons pas idiots : c’est toujours comme ça que les histoires les plus étranges débutent. J’en étais pleinement consciente.  Et puis, il y avait ce murmure… Non, vraiment, elle me cherchait. Son souffle me chatouilla l’oreille, stimula mon lobe et me fit frissonner. Je lui renvoyais un regard de braise suite à ce murmure. Une drôle de chaleur entourait mon aura. A mon tour, j’approchais ma bouche de son oreille, empruntant les mêmes manières provocatrices.
‒ Tu n’as pas idée de tout ce que je te ferai.
Cette expression énigmatique qu’elle affichait rendait la mienne plus démoniaque. Comme un prédateur sur le point de sauter sur sa proie. Elle m’avait cherché. Elle avait fini par me trouver. Peu importe qu’elle le regrette ou non, elle paierait les conséquences de son audace. Impuissante de ses bras, je me retrouvais dans une forte position de domination. Grisant. Exaltant. Excitant. Une main la tenait par la nuque, tandis que l’autre se refermait sur une de ses épaules. Mon ombre absorba la lumière du jour tandis que mon visage se rapprocha du sien. Pas de feinte cette fois-ci. Sur un élan de fougue ardente, mes lèvres scellèrent sur les siennes un baiser langoureux. Une chaleur enchanteresse envahit mon corps lorsque nous fusionnâmes nos langues et je ne manquais pas de lui montrer une certaine ferveur dans ce geste.

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