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[FB] The devil is a loser [PV Hidan]
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Kayaba Akihiko
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Kayaba Akihiko
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[FB] The devil is a loser [PV Hidan]    Jeu 21 Avr - 18:34
RP 01
THE DEVIL IS A LOSER
Rise to Åsgard


Un calme plat planait sur Sunagakure no Satô. La plupart des rouages politiques majeurs n'avaient rien d'autre à faire à part potentiellement prévoir de futurs projets de lois ou encore trier les fiches des effectifs de tous les Shinobis du village en changeant l'indexe de classification. Autrement dit, tout le monde s'ennuyait. Les missions se faisaient d'autant plus rare et bon nombre des hauts acteurs du village se tournait les pouces. Littéralement. Certains cherchaient malgré tout à occuper leurs journées mais c'était relativement impossible. Tous... Sauf un. Kayaba Akihiko.

Tu avais toujours eu un bon nombre de projets en tête et tous ne demandaient qu'à être mis à bien. Mais tu le savais ce n'était pas simple. Pas du tout. Surtout quand on est aussi borné que toi sur certaines valeurs et qu'on refuse toute l'aide que l'on peut t'apporter. D'un côté, c'est logique. Toi qui prônes l'individualisme, tu ne peux pas te permettre d'accepter la charité. Bien sûr que non. Et tu n'as pas envie d'aider la plèbe en retour. Ah ça non. D'autant plus qu'elle ne mérite pas ton attention et encore mois que tu t'arrêtes pour elle. Ils n'ont pas connu ne serait-ce qu'un quart de ta terrible enfance. Et en plus ils se permettent de juger. C'est le summum, quand même. Mais toi, tu ne dis rien. Tu encaisses, tu fais comme si de rien n'était. Tu te montres méprisant.

Oh oui, tu aimes à faire semblant de les mépriser. Tu l'as fait durant tellement d'années que maintenant c'est une mécanique de ta personne. Bien sûr, les masques permanents sur ton visages te permettent de savoir t'adapter en toutes circonstances, mais... Il y a certaines choses que tu ne pourras jamais faire, même si encore une fois, tout est relatif. Cela dépend de la personne. Pour ce cher Yondaime, tu pourrais tout faire. Tout. La preuve ; tu t'es porté garant de son fils suite à l'une des premières attaques du Bijû enfermé à l'intérieur du rouquin. Aika-chan aussi était une exception. Malheureusement, celle-ci n'est plus là pour pouvoir témoigner de tout ce que tu as pu faire pour elle. L'amour peut briser bien des lois, comme tu t'en es vite rendu compte.

Chose étonnante, tu n'avais toujours pas eu le contre coup de son décès. Ou alors le cachais-tu. Après tout, tu as toujours intériorisé la majeure partie de tes émotions. Une ou de plus ou une de moins, tu n'es plus à ça prêt. Cela dit, même ton modèle ne le sait pas. Tu te gardes bien de le mettre au courant. Au fond de toi, tu as cette hantise qu'il apprenne tout et dévoile la supercherie au bas-peuple. Ils ne pourraient plus avoir confiance en toi et à ce moment-là, tu perdrais tout. C'est pourquoi tu t'es toujours amusé à jouer avec les esprits des autres, de ces sombres ignorants, de ces déchets qui t'entouraient. Se jouer d'eux était d'une facilité déconcertante pour toi mais jamais tu ne t'en es lassé. Jamais tu ne t'en lasseras. Cela fait partie de toi à présent.

Tu es un homme déviant, Akihiko. Tu en es conscient de toute façon. Ton père l'était. Tu as forcément hérité de certains de ses gênes. Sinon, c'est qu'il y a un gros problème dans ta famille, en dehors de tout ce qu'il t'a fait subir. Ou alors tu as hérité ça de ta mère. Mais ça, tu n'en savais rien. Tout ce que tua s comme souvenir de cette pauvre femme ? Ce ne sont que des gémissements, des cris, des pleures. De la souffrance, de la peur, de la colère, de la tristesse. De la haine aussi. Mais pas de vengeance. Non, tu n'es pas assez simplet pour t'abaisser à cela. Tu ne t'y risquerais pas. Jamais de la vie. Et puis ce n'est qu'une perte de temps, pensais-tu. Bref, pour en revenir à ta ère... Tu ne te souviens même pas de son visage. De mémoire, tu ne l'as jamais vu. Personne n'est sûr que tu aies pu la voir à ta naissance. Il n'est pas impossible que tout se soit déroulé en catimini, ton père tenant la baguette de l'orchestre. Il menait la danse. Il était fou à lier. Complètement. Tu as vécu dans sa cave pendant six ans, à entendre ta mère se faire battre, insulter et violer tous les soirs pendant ces six mêmes années. Puis après il a voulu faire des expériences sur toi. Mais il n'a pas réussi. C'est d'ailleurs à ce moment-là que tu as pris conscience de la notion de l'Individualisme. Tu as tout fait pour sauver ta peau, quitte à sacrifier celle des gamins de ton âge. A SIX ANS. C'est grave, et tu le sais. Mais bon, tu es un peu dévient, pas totalement dément. Tes démons te hanteront toujours, c'est certain. Mais pour l'instant, estime-toi heureux. Tu arrives encore à contrôler tout cet amas qui se trimballe dans ton esprit et le corrompt un peu plus chaque jour.

De toute façon, tu n'en as plus rien à faire maintenant. Tu as tout perdu depuis bien longtemps. Tu ne peux que gagner un peu plus chaque jour. Et si tu gagnes petit à petit, tu es certain d'arriver à tes fins ; même si cela signifie prendre beaucoup de temps et sacrifier plusieurs vies. L'individualisme à grande échelle. Voilà comment ça s'appelle. On peut aussi dire que tous tes projets sont, au final, l'incarnation de l'intérêt général. D'une certaine façon... Tu en es persuadé de toute façon alors à quoi bon tenter de te faire changer d'avis.

Et voilà. Tu t'es encore perdu dans tes pensées. Sur ton beau balcon, tu observais le soleil se coucher petit à petit. Tes iris bleutés voguaient de tête en tête, de toit en toit, d'étal en étal. Les civils, eux, étaient actifs contrairement aux membres du conseils. Tu ne pus t'empêcher de penser du mal d'eux. Cette belle bande d'incapables n'en avaient jamais secoué une de toute façon. Ça t'exaspérait au plus haut point ; le village reposait essentiellement sur leurs décisions et actes mais ce n'est pas pour autant qu'ils montraient une quelconque conviction pour faire avancer le tout. Heureusement que le Yondaime n'était pas comme eux. Tu n'aurais jamais pu le supporter et tu aurais tout fait pour l'évincer, de toute façon. Quitte à employer la violence. Mais pas de physique. Ah non. Tu es bien trop supérieur aux autres pour ça. Ton dada, c'est de briser tes victimes psychologiquement pour en faire tes esclaves. C'est ainsi que la plupart des gens à travers le monde te respectent, d'ailleurs. Sans oublier tes prouesses. C'est ainsi que tu as réussi à te forger une réputation mondiale qui parvient, parfois, à t'étonner toi-même.
Ton ombre planant au-dessus de leurs têtes innocentes, tu finis par sortir une cigarette du paquet parfaitement bien rangé dans la poche intérieure de ta veste. Celle-ci, tu t'étais décidé à la consumer lentement. De toute façon, tu n'avais rien d'officiel et d'urgent à faire. Tes projets pouvaient bien attendre. Un jour de plus ou de moins, au point où tu en étais, c'était vraiment négligeable. Lentement, tu fumais. Tu t'amusais même avec la fumée ; des fontaines, des cercles, des grimaces... Tu t'occupais comme tu le pouvais... Jusqu'à ce que l'on vienne frapper à la porte. Tu demandas, de ta voix grave et imposante, à ce que l'on patiente quelques instants. Tu t'empressas de terminer ton divertissement éphémère pour écraser ce mégot dans le cendrier prévu à cet effet. Ton sourire habituel figé sur tes lèvres, tu dirigeas tes pas en direction de cette armature de bois et l'ouvris prestement, sans montrer un quelconque agacement. Tu étais simplement satisfait d'avoir quelqu'un avec qui parler, même si cela ne devait durer que quelques instants.

Le Kazekage en personne s'était déplacé. Celui-ci n'avait pas grand chose non plus à faire et tu en étais parfaitement conscient. Mais cette visite impromptue ne devais pas annoncer quelque chose de bonne augure. Du moins, tu en doutais. Un problème ? Une trahison ? Une interrogatoire ? Tu te demandais bien ce qu'il avait à te faire faire. Au moins, cela tuerait ton avis, pensas-tu. Mais il fallait croire qu'il en était autrement. En effet, cet illustre personnage était venu dans l'optique but de te forcer à prendre des vacances. Loin du village, loin des dunes... Loin de tout. Tu en avais besoin même si tu ne voulais pas l'avouer. Le chef lui-même s'était rendu copte que tu n'avais pas beaucoup dormi ces derniers temps. Ton visage cerné en était la preuve flagrante. Il savait que tout était mis en œuvre pour le bien du village, mais ce bon Haut-Conseiller en faisait trop, au détriment de sa propre santé. Le père de Gaara savait quels étaient tes desseins et te soutenait à fond. Malheureusement, ce n'était pas le cas du Conseil et encore moins du bras droit. Déjà que ce dernier ne t'aimait pas spécialement car tu étais bien plus proche que lui de votre cher Kage... Quoiqu'il en soit, ce dernier t'annonça qu'une diligence était déjà préparée et t'attendait aux portes du villages. Tu partirais dans la nuit, en direction du pays du Fer Tetsu no Kuni. Tu t'y étais déjà rendu plusieurs fois lors de tes missions, quand tu devais faire une halte. Il n'y avait pas plus neutre comme pays et comme nation ; régies par des samouraïs qui en avaient par dessus la tête des Shinobis, il n'était pas évident d'y instaurer une surveillance Ninja ou autre.

D'un hochement de la tête, tu remercias le doyen de sa bienveillance et rangeas toutes tes affaires afin que l'endroit soit en ordre avant que tu ne t'éclipses pour une durée indéterminée. C'est vrai, tu savais à peine où tu te rendais mais tu ne savais pas du tout combien de temps tu allais y rester. Le Yondaime avait probablement une idée derrière la tête qui ne t’apparaîtrait qu'au dernier moment. Cela ne serait pas la première fois après tout. Cela dit, tu n'avais jamais compté partir les bras vides. Tu étais bien trop méfiant pour te faire avoir de la sorte. Tu étais donc passé chez toi. Premièrement, tu vérifias que personne ne s'était introduit chez toi avec de mauvaises intentions. Ton père te l'avait déjà fait une fois, hors de question que cela te tombe à nouveau sur le coin du nez. Cet épisode de ta vie t'avait suffisamment marqué, même si tu ne l'avais jamais montré. N'oublions pas que cet être infâme avait souillé, sali, perturbé, violé ta fiancée. Toi, tu ne pourras l'oublier, sans parler du fait que tu aies la mémoire absolue. Cette faculté avait d'ailleurs la particularité de te faire péter les plombs – littéralement – par moment. Te souvenir de tout e qui était mauvais comme heureux – malheureusement, il y avait plus de mal que de bien dans ta vie – ce n'était plus supportable au bout d'un moment. Plus du tout. Tu le savais de toute façon. Tu savais ce que cela faisait que de tout intérioriser. Donc fatalement... Intérieurement, tu n'en étais plus capable. Mais tu montrais une toute autre impression aux autres. Pour eux, tu allais toujours bien. En vérité tu 'allais pas bien du tout. Tu aurais très bien pu faire le cas d'études psychologiques approfondies, d'ailleurs. Pourquoi pas un livre traitant de ton cas ? Cela aurait été grandement possible.
Bref. Tout semblait en ordre, tu pouvais partir le cœur léger. Ou presque. Dans ton sac, tu t'empressas de ranger une photo de ta défunte dulcinée, sans oublier les cierges. C'était ton petit rituel nocturne. Tu pris également de quoi te battre ; ton katana, des kunais, des shurikens, un parchemin explosif... Le stricte nécessaire ! Enfin prêt, tu sortis, verrouillas les lieux à double tour et te rendis en direction de ton escorte personnelle. Bien sûr, ton départ n'était pas passé inaperçu. Il faut dire qu'il était plutôt rare qu'un Sunajin s'en aille du village en carrosse noir aux vitres teintées, le tout conduit par deux chevaux pur races. Tu en conclus rapidement que ce n'était pas anodin, même si tu ne comprenais pas du tout à quoi cela menait. Tu ne savais même pas où on t'emmenait...

Tu pris donc place au milieu de ce véhicule peu banal. Enfin tu te rendis compte que tu n'étais pas n'importe qui. Bien sûr, tu le savais depuis longtemps. Mais l'effet était d'autant plus impactant à ce moment-là. Accueilli comme un roi, on voyait que le Yondaime avait encore réussi à t'attirer les grâces du Daimyô. Un vrai privilégié. Tu possédais aussi deux gardes du corps qui ne parlaient pas du tout. Ils ne faisaient qu'exécuter tes ordres. Ainsi, le premier d'entre eux t'amener n cendrier ainsi qu'un bon cigare tout droit venu des landes de Kusa no Kuni. Toi qui connaissais le fameux fabricant, tu savais à quel point les prix étaient chers. Ce cigare n'était donc pas n'importe le quel. Cela n'empêche que tu te demandais à quoi rimait tout cette mise en scène. Il y avait forcément une anguille sous roche et cela commençait fortement à t'agacer.
Puis ton état d'esprit changea du tout au tout. Un énorme sceau remplit de glaçon venait d'être posé sur la table, face à tes yeux ébahis. Une coup te fut servie. Tu ne pouvais t'empêcher de dévorer le magnum des yeux. Ce champagne... Était plus que hors de prix. On n'en vendait plus des comme ça, encore moins à ce format. Tu en avais déjà entendu parler... Le champagne des vignes Laona du pays du Feu. La boutique et la fabrique avaient été contraintes de fermer il y a plus de vingt ans... Comment était-ce possible qu'un tel millésime se retrouve en ta possession ? Tu te décidas alors d'arrêter de chercher à comprendre et de profiter, tout simplement. Tu ne savais plus faire ça et, franchement, cela t'avait manqué. Vraiment. Il allait falloir se réhabituer à tout cela. Tu étendis les jambes et te laissa fondre dans les luxueux fauteuils du carrosse. Avant de continuer ton bon cigare, tu demandas à ce qu'on le coupe pour ne rien gaspiller. Au moment où tu entrepris de sortir une cigarette de ta réserve personnelle, une main inconnue, fine et féminine s'en empara et interrompit ton entreprise. Son rire cristallin retentit dans toute la bicoque.

Celle-ci tendit alors un autre paquet, bien plus cher que le tien. Celle-ci te dévorait des yeux mais... Il y avait un problème. Tu connaissais tous les effectifs du village, sans aucune exception. Comment Diable pouvait-il y avoir une femme que tu connaissais ni d'Adam ni d'Eve dans ce carrosse ? Cela t'échappait totalement, mais tu ne montras rien du tout. Tu gardas ton air réfléchi et déterminé, toujours ce faux sourire franc collé aux lèvres. Par principe, tu t'emparas de sa main droite que tu approchas des tes lèvres. Un baise main, tout ce qu'il y avait de plus classique dans la haute aristocratie. Celle-ci ne manqua pas de te le faire remarquer, flattant ta politesse et tes manières. Tu le lui rendis dans l'immédiat et une longue discussion débuta. Tu voulais absolument savoir qui était cette personne. D'un claquement de doigt, elle renvoya les chiens de gardes à l'arrière de la charrue afin que vous ne soyez plus que tous les deux.
Son décolleté, qui semblait vouloir t'aguicher, se rapprochait toujours plus dangereusement de ton propre torse. Mais tu n'en avais rien à faire. Tu n'avais d'yeux que pour Aika-chan et, même décédée, tu n'avais jamais eu envie ou même l'idée d'aller voir ailleurs. Jamais. Cela dit, rien ne t'empêchait de jouer la comédie. Ainsi, tu passas ton bras droit autour de ses épaules pour la rapprocher davantage de toi. La voilà qui se faisait piéger dans son propre jeu. Tu frottas également ta joue contre la sienne, tout en lui posant quelques questions importantes. Tu n'eus aucun mal à lui sous-tirer des informations d'ailleurs. Elle agissait sous les ordres du Yondaime. C'était gentil à lui de s'inquiéter autant pour ta personne mais il n'avait pas besoin d'en faire autant Vraiment. Finalement, à force de boire, fumer et parler, vous finîtes par vous endormir tous deux, tandis que la calèche avançait toujours en direction de mystérieuse direction...

Après plusieurs jours de voyage, tu finis par te réveiller dans une contrée totalement enneigée. Etais-tu à Tetsu no Kuni ? Yuki no Kuni ? Tu n'en savais fichtrement rien et cela te titillait depuis le début. La jeune femme qui était à tes côtés semblait avoir disparu, tout comme les deux gardes du corps. Tu n'avais pas rêvé, tu en étais certain. La preuve, ton cigare et ton magnum étaient toujours là. Qu'avais-tu fait durant tout le voyage ? Tu n'en savais trop rien. Une chose est sûre, c'est que tu avais dû vraiment t'amuser. Tu avais une gueule de bois phénoménale et un mal de crâne qui n'était pas piqué des alouettes. Est-ce que tu regrettais ? Non. Au moins, rien de problématique n'était arrivé et on ne t'avait pas dépouillé. Tu remerciais malgré tout le Yondaime d'avoir pensé à toi de la sorte, bien que tu ne comprenais pas du tout le but de cette manœuvre. Il n'avait vraiment aucune arrière pensée pour le coup et c'était, concrètement, ce qui t'étonnait le plus. De toute façon, il était trop tard pour te poser plus de question. Cela dit, tu ne manquerais certainement pas de lui en toucher deux mots à ton retour.

Mais d'ailleurs, quand est-ce que tu rentrerais à Suna ? Tu n'en avais aucune idée. Pas du tout. Le néant complet. Tu demandas au conducteur, sait-on jamais. Il ne te répondit pas directement. Offusqué, tu insistas quand même. Tu n'étais pas n'importe quel membre de la plèbe contrairement à lui ! Finalement, il t'indiqua que tu connaîtrais les détails de ton retour en temps et en heure et que tu n'avais pas besoin de t'en préoccuper pour l'instant. Il te préconisa, par la même occasion, de profiter au maximum de ce petit séjour en vacances avant de rentrer au village Puis il partit sans dire un mot de plus.

Seul, au plein milieu du village, tu vêtis une de ces longues capes afin de te protéger du froid. Le soleil avait beau être radieux, le froid naturel du pays était toujours aussi irritant. Tu souffla ensuite dans tes mains en les frottant l'une contre l'autre, tout en avançant aléatoirement dans le village. Fait surprenant, tout le monde semblai avoir déjà entendu parler de toi. Tu les saluas alors d'un hochement de tête, un sourire bienveillant scotché à tes lèvres. Tu sortis ton paquet de cigarettes et en déposas une à la commissure de tes lèvres. L'allumant dans la foulée, tu te réchauffas rapidement la gorge et la bouche. Tu laissais également tes pas te guider, tu ne savais vraiment pas trop quoi faire dans une telle situation. C'était embêtant mais, d'un côté, tu trouvais cela amusant. L'inconnu, l'aventure... Cela ne t'avait jamais effrayé et tu en étais toujours aussi friand.

Bizarrement, ta démarche nonchalante te guida vers une taverne de passage. Il y avait peu de clients et le peu d'entre eux étaient des samouraïs. Ce n'était pas spécialement étonnant vu le pays dans lequel tu te trouvais. Bien sûr, tu voulais te faire discret. Tu connaissais les tensions entre eux et les Shinobi. Mais bon, ta réputation te précéda, encore une fois. Des murmures se firent entendre au fur et à mesure que tu avançais dans cet établissement. Certains étaient admiratifs, d'autres craintifs. Une poignée d'entre eux se montra incrédule ; cette minorité ne semblait pas te connaître. Du moins, pas de visage. Une fois arrivé au comptoir, tu pris place sur un de ces fameux tabourets dont le bois était, depuis toujours, imbibé de bière. Cela se sentait. Néanmoins, tu pensais que c'était ce qui donnait son charme à ce genre d'endroits.
Installé, tu découvris totalement ton visage de cette capuche sombre laissant éclater ton sourire habituel. Le barman te salua en tant que « Kayaba Akihiko, ombre du Yondaime ». Et ça, c'était vraiment étonnant. Personne n'était au courant de tes agissements et activités officieuses, à part le concerné. Alors comment une personne aussi lointaine et exerçant ce type de métier pouvait le savoir ? Il y avait anguille sous roche. Mais tu ne relevas pas. Le tenancier te regarda de son regard perçant et te demanda ce que tu voulais commander, d'une voix pleine d'entrain. Tu réfléchis quelques instants en regardant ce qu'il avait y avait de l'autre côté du bar.


 Votre meilleur Whisky, originaire de Kaminari no Kuni, s'il vous plaît 」 demandas-tu comme un grand expert.

Après tout, tu avais toujours apprécié l'alcool, le bon alcool. Tu n'avais jamais supportés ces bouteilles de vinasses qui n'étaient utiles que pour dissoudre l'estomac ou jute se pinter la tronche. Tu n'étais pas du tout de ce genre là. Non, bien sûr que non. Toi, tu appréciais ces mets divins, ceux qui faisaient jouir ton palais. Tu savais déguster tout cela et ne pas boire d'une traite. Oh bien sûr quand tu faisais la fête, tu savais t'y prendre. Mais pour le coup, ce n'était pas ton but. Ainsi, tu bus quelques gorgées de ton verre lorsqu'un jeune homme pénétra dans la salle. Celui-ci semblait un peu perdu, inquiété. Il semblait venir d'un autre monde. Mais tu ne t'en préoccupas pas. Pas du tout. Tu étais venu ici pour profiter et te reposer, pas pour te soucier des autres. Tu continuas de boire tranquillement le fond de ton verre. Tu demandas ensuite un cendrier au vieil homme, qu'il t'apporta dans la foulée. Tu sortis deux cigarettes de leur paquet et lui en tendit une. Tu pouvais bien te le permettre, va. Briquet en main, tu allumas les deux sucettes toxiques et te racla la gorge.

 Je vais vous reprendre la même chose, mon brave 」 demandas-tu en premier lieu. 「 J'aimerai également vous prendre une bouteille de votre meilleur Saké, en provenance de Tsuchi no Kuni. Vous devriez avoir ça, hum ? 」 Commandas-tu ensuite en allongeant la main le long du comptoir, la fumée masquant ton visage ainsi que celui du barman.
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