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[FB] You look better when I'm drunk [PV Aimi]
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Kayaba Akihiko
風 | Suna no Jônin ▬ Haut conseiller
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Kayaba Akihiko
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RP 01
YOU LOOK BETTER WHEN I'M DRUNK
Hangover


« Yoho a pirate's life for meeeeeeeeeee !!!!!!

Une voix rocailleuse, enrouée, tremblante retentit dans les rues de Konoha. Personne ne savait à qui elle appartenait, et pour cause ; personne ne l'avait jamais entendue auparavant. Peut-être la voix d'un nouvel alcoolique notoire, pouvaient penser les personnes réveillées en plein milieu de leurs doux rêves. Mais non, elles étaient bien loin de la vérité. Oh que oui. Et toi, Akihiko, tu n'en savais rien. Une question se devait d'être posée : pourquoi chantais-tu de la sorte ? Ce n'était clairement pas digne d'un Haut-Conseiller, et encore moins venant de toi ! M'enfin, tu n'en avais strictement rien à faire, et c'était bien ça le plus déplorable. Les yeux vitreux, la voix déraillée et l'esprit complètement embrumé, tu voguais, zonais dans les rues de Konohagakure no Satô sans te préoccuper de quoi que ce soit. Tu étais un peu dans ta bulle, dirons-nous. Ceux qui te connaissaient vraiment (donc uniquement Hakase, à présent) ne pouvaient pas t'en vouloir ; tu ne te lâchais jamais et ne te laissais jamais aller. Tu gardais toujours tout pour toi... Dur de ne pas exploser à un moment donné.

Le barman y était pour quelque chose aussi. Tu ne le blâmais pas, bien au contraire. En effet, tu n'étais pas spécialement en état de dire quoi que ce soit, et encore moins pour penser à de telles futilités. De toute façon, ça ne servait à rien. Tu étais VRAIMENT jovial et ton inconscient te disait d'en profiter, quitte à faire quelque chose que tu pourrais regretter par la suite. Les joies de l'ivresse, dirons-nous. Donc, le gérant y était pour quelque chose. Tu étais sorti d'une vilaine perte de conscience durant laquelle tu avais fait n'importe quoi et, une fois que tu te fus excusé, voilà qu'il t'offrait une dernière bouteille alors que les restes de ce que tu venais de boire étaient encore présents ? Il ne savait pas ce qu'il venait de faire. Le geste, bien que fort sympathique, risquait de te faire commettre encore quelques bêtises dont tu te serais bien passé. Tu aurais très bien pu refuser, mais vu ton état c'était impossible. La tentation était trop forte ! Tu continuais alors de vagabonder dans les rues de Konoha, chantonnant à tue-tête en veux-tu en voilà, te faisant insulter par bon nombre de passants et de ronchons que tu réveillas par inadvertance.

Soudain, tu entendis des cris. Sur le coup, tu te mis à rire sans aucune raison et, pris de hauts le cœur, tu te penchas contre un mur tout en te maintenant avec ta main droite. Il allait falloir que tu te calmes si tu ne voulais pas salir un peu plus ton image qui devait être en bien mauvais état. Les cris s'arrêtèrent soudainement, alors tu repris ta petite route aléatoire. Tu entendis à nouveau les mêmes bruits ; ce n'était clairement pas ton imagination cette fois ! Tes pas te menèrent machinalement en leur direction. Piquée à vif, ta curiosité ne demandait qu'à être rassasiée ! Titubant sur de nombreux mètres et coupant à travers plusieurs ruelles, tu dus t'arrêter en chemin pour ne pas tomber alors que ces hurlements étaient de plus en plus intenses et... inquiétants. Même ivre tu arrivais à le comprendre. La situation était probablement grave. Mais l'ordre de tes priorités n'existait plus dans ton esprit retourné. Ta main pénétra difficilement dans ta poche intérieure et sortit un paquet accompagné de son briquet. Lentement mais sûrement, tu amenas cette gourmandise à tes lèvres que tu allumas ensuite avec attention. Il ne fallait pas la gâcher et un faux mouvement était si vite arrivé. Tu soupiras longuement et t'élanças de ton mur afin de prendre de l'élan et de retourner voir pourquoi quelqu'un criait comme ça.

Quelques instants plus tard, tu tombas nez à nez avec un groupe d'ivrognes notables et ce qui s'avéra être une jeune fille. Recroquevillée sur elle-même, tu ne vis pas grand chose des sévices subies et tu fronças les sourcils : la lumière du lampadaire face à toi t'irritait la rétine. Tu te tenais droit, ou presque, et te raclas la gorge afin de faire comprendre que tu étais là. Le groupe se retourna prestement vers toi et... fuit. Tous ces alcooliques venaient de prendre leurs jambes à leur cou. Sur le coup, tu ne compris pas spécialement. Tu cherchais juste à en savoir plus et voilà que tu les avais fuir juste parce que tu fronçais les yeux à cause de la lumière. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils avaient beuglé des trucs en rapport à ton nom tout en manquant de tomber au prochain virage. Tu ne comprenais décidément rien à cette soirée mais au moins, tu pouvais rire un peu sans te soucier du reste. La jeune Konohajin t'intriguait cela dit. Repliée sur elle-même, tu n'arrivais pas à voir ce qu'elle avait bien pu subir. Tu te décidais de l'approcher et de l'aider lorsque tu eus une sorte d'éclair de génie : il valait peut-être mieux éviter de l'aider, ou du moins de lui apporter un quelconque contact physique. Tu n'étais pas spécialement aimé au village de la Feuille, à cause du passé de ton village, alors qui sait ce qui pourrait se passer. Tu n'étais vraiment pas en état de te battre ; tout risque inutile était donc à proscrire.

Bref, tu marchais doucement en sa direction, ton sourire habituel fixé sur tes lèvres, et t'accroupis afin d'être à peu près à sa hauteur. Puis... Tu finis par tomber, les fesses à même le sol humide et froid. Tu lâchas un rire moqueur envers ta propre situation et posas ton regard sur la jeune fille. Des disparités brillantes coulaient sur ses joues. Des larmes. Tu te demandais ce qui avait pu se passer, d'autant plus que son bandeau était présent sur elle. Elle était donc au moins Genin. Restait à savoir pourquoi elle n'avait pas été capable de se défendre... Mais ça, tu le saurais uniquement en lui adressant la parole. Maladroitement, tu tentas de placer ta main sur sa tête mais, après réflexion, tu te dis que c'était une bien mauvaise idée après ce qu'elle avait potentiellement vécu il y a quelques minutes. Tu décidas de ne rien entreprendre et tu allais simplement chercher à tenter de savoir ce qui avait pu se passer. Tu sortis ensuite un mouchoir – propre – de ta poche et lui tendit afin qu'elle puisse essuyer ces vilaines larmes qui n'arrêtaient plus de perler sur son visage.

Tiens, essuie-moi ces larmes 」 dis-tu d'un ton bienveillant. 「 Que s'est-il passé exactement ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien te vouloir ? 」 Demandas-tu finalement, le ton plus grave et sévère malgré quelques intonations bizarres qui trahissaient l'alcool encore présent en toi.
Chiwa Aimi
火 | Konoha no Chûnin
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Chiwa Aimi
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[FB] You look better when I'm drunk

Akihiko &  Aimi
~ 2°~

Le soleil submergeant quelques heures auparavant le village caché de la feuille avait laissé place à un magnifique ciel sombre recouvert d’étoiles, on pouvait apercevoir le croissant de lune qui éclairait les quelques rues sombres de Konoha.

Dans l’une de ses rues, Aimi marchait les mains dans les grandes poches de son manteau sombre, ses yeux fixaient le sol couvert de caillasses, elle était pensive ou anxieuse ? Il fallait qu’elle regagne vite ce qui lui servait de lieu pour dormir. Elle évitait de prononcer le terme « maison », pour elle ce n’en était plus une, surtout depuis la disparition de ses parents. Du jour au lendemain, ce qui fut autrefois un lieu chaleureux et convivial était devenu désert et froid. La Chiwa ne faisait aucun effort pour rendre l’endroit accueillant, elle nettoyait quelques fois, sans plus, les volets toujours fermés laissaient penser que la bâtisse était à vendre d’ailleurs. On l’avait même accusée un jour d’être entrée par effraction dans celle-ci, chose qu’elle avait fait payer aussitôt. La tête baissée, les mèches cachant son visage, elle marchait vite. Non pas qu’elle n’aimait pas la nuit, bien au contraire, Aimi allait harmonieusement bien avec l’obscurité.

Seulement, elle se sentait mal à l’aise. Aimi revenait du forgeron, ce vieil homme très sympathique qui possédait un don pour son métier inégalable. Mais ce soir, la jeune fille lui en voulait amèrement, il avait osé lui garder son Hinoken, soi-disant pour l’entretenir… Depuis quand elle avait besoin d’entretien ? Elle était parfaite, bien tranchante comme il faut, son sabre et elle se mariaient à la perfection. Alors quand il lui a dit qu’il devait garder son épée jusqu’au lendemain après-midi, la jeune fille avait failli faire une syncope.

Hinoken était son compagnon de solitude, son protecteur, avec lui, Aimi pouvait braver tout ce qui passerait son chemin. Mais lorsqu’elle ne l’avait plus sur elle, c’est-à-dire presque jamais, la Chiwa était… beaucoup moins sûre d’elle, ce n’est pas comme si elle ne savait pas se défendre, bien au contraire. La jeune fille perdait toute confiance en elle, il fallait qu’elle apprenne à ne pas perdre la face sans son arme, mais elle était tellement liée à elle que c’était une torture.
Alors quand la jeune fille, qui arpentait la rue discrètement mais minutieusement, senti un mauvais pressentiment, elle commença à prendre son élan pour sauter sur les toits des maisons du village : au moins elle serait tranquille là-haut se dit-elle. Ce fut cependant trop tard, qu’elle se retrouva devant des silhouettes qu’elle ne parvenait à pas distinguer brillamment, seul un vieux lampadaire éclairait la zone. Analysant celles-ci, elle en compta trois. Trois choses de tailles imposantes qui lui barraient la route. La chûnin n’était vraiment pas d’humeur à se tartouiller des idiots qui cherchait les embrouilles. La jeune fille reprit tranquillement sa marche, sauter maintenant ne ferait que les exciter, elle fit mine de les ignorer et essaya de passer à côté. L’odeur nauséabonde d’un alcool lui monta au nez, non pas qu’elle n’apprécie pas ce breuvage même pour son jeune âge, mais là c’était trop. Le cœur de la kunoichi sauta d’un coup, l’une des silhouettes venait de l' interpeller, sa voix rauque et irrégulière la fit frissonner, il était clair qu’ils n’étaient pas dans leur état normal.

Elle fronça les sourcils et fit mine de n'avoir rien entendu. Cependant, l’homme en question n’était pas du même avis, elle l’avait irrité –chose qu’elle savait très bien faire-, il eut le malheur de poser une main sur sa frêle épaule. D’une vitesse presque invisible, elle lui attrapa le bras, le lui brisant au passage et le força à se mettre à genoux. Un cri de douleur fit frissonner de plaisir Aimi, un sourire au coin dominant son visage. Elle avait essayé de les ignorer, mais apparemment ils n’appréciaient pas cela, pas de soucis. Les deux autres silhouettes reculèrent légèrement, elle avait fait forte impression en calmant ce bon à rien d’ivrogne. Ce qu’elle ne comprit pas, c’est le rire de sa future victime de torture, son regard montrait l’incompréhension. Elle allait lui mettre un coup de pied lorsqu’une main encore plus imposante empoigna son épaule, la faisait virevolter contre le mur violemment, la faisant lâcher un cri. La jeune fille grimaça légèrement elle fut surprise de voir deux autres inconnus se ramener.

Hey, vous vous amusez sans nous ? ria l’une de ces deux crapules


Cette sale gamine m’a brisé le bras ragea l’homme à terre.


Tous les regards tournèrent vers elle, ce fut la première fois depuis qu’elle les avait croisés qu’elle tomba sur leurs yeux. Une boule au ventre naquit, jamais auparavant elle avait croisé ce genre de regard. Intention malsaine brillait dans leur pupille, elle l’avait clairement deviné. Instinctivement, elle leva son bras vers le haut de son dos pour prendre le katana qu’elle n’avait pas. Ils crurent comprendre ce qu’elle voulut faire car ils tombèrent dans un éclat de rire hideux. Aimi prit panique, elle n’arrivait plus à bouger les jambes. La jeune fille n’arrivait même plus à réfléchir, elle devait faire quelque chose, mais elle n’y arrivait pas, elle s’insulta mentalement, il ne fallait pas être pétrifié devant eux, ce n’était pas le moment ! Prise d’une force qu’elle cherchait au fond d’elle, la kunoichi tenta de s’enfuir par le côté, encerclée par ces vicieux. Le plus costaud qui l’avait vu faire attrapa fortement son nœud beige, qui céda sous l’incroyable force de son geste. La jeune fille écarquilla les yeux, hurlant de surprise.

Les premiers boutons de son chemisier lâchèrent, laissant apercevoir le tissu intime qui couvrait son innocente chaire. Les yeux de ces ivrognes devinrent plus foncés, instinctivement, elle resserra son manteau noir autour d’elle. Elle ne s’était jamais sentie si impuissante, si honteuse, elle ne savait que faire. Un flash lui apparut en tête, son regard montra de la tristesse, ses jambes cédèrent et elle se retrouva à genoux. Bien sûr que si elle avait déjà ressenti cela, lorsqu’elle avait perdu ses chers amis et coéquipiers. Elle n’avait rien pu faire ce triste jour et depuis, elle ne se l’était jamais pardonné. Peut-être qu’après tout, elle méritait ce triste sort ? Kami-Sama la punissait-elle d’être si faible ?

La jeune fille ferma les yeux et ramena ses genoux nus contre sa poitrine, ses longs cheveux rouges cachant les perles de tristesse qui coulaient sur ses joues rougies par la gêne et l’impuissance.
Aimi sentit que l’un d’eux tendait la main vers elle. Elle pria si fortement qu’on la sorte de cet enfer.

Tout à coup, venu de nul part, un son similaire à un raclement de gorge atteint ses oreilles. La jeune fille resta figée, une tornade fit bouger ses cheveux : les ivrognes venaient de détaler en vitesse. La seule chose qu’elle comprit fut « Kayaba Akihiko » terme qui n’était pas inconnu à la jeune fille, étant donné que c’était un ninja de Suna extrêmement célèbre. Elle se demanda quelques instants si cela était possible, que cet homme soit là et l’ait sauvée. Aimi n’arrivait cependant pas à réfléchir, elle était complètement abattue, ses souvenirs lui poignardant le cœur et ces salauds qui avaient osé poser une main sur elle. Chose qu’elle ne supportait pas, ce n’est pas comme si elle refusait un geste tendre, bien au contraire. Mais elle n’avait trouvé personne qui la laisserait s’ouvrir à elle.

Le cœur de la jeune fille se mit à battre fortement quand elle vit que son « sauveur » s’approchait lentement d’elle. Peut-être que lui aussi voulait sa ration ? Elle serra davantage son manteau noir contre elle, ses larmes ne cessaient de couler sur celui-ci.
Une fois arrivé à ses pieds, il tenta de s’accroupir, sûrement curieux de voir les dégâts… Étonnamment, celui-ci se rétama sur son fessier riant de sa bêtise. La jeune fille se laissa un regard curieux vers cet individu. Il sentait d’ailleurs légèrement l’alcool mais contrairement aux autres ingrats, ce n’était pas désagréable. Bien que la zone ne fût illuminée que par ce vieux lampadaire, la chuunin aperçut son étonnante longue chevelure blonde descendre sur ses épaules, elle remonta sur son visage blanc puis vers ses yeux clairs qui la fixaient. Son regard était tellement différent de ses agresseurs, on voyait une pointe de curiosité ce qui était normal mais il était doux, et ça, la jeune fille ne comprenait pas pourquoi, c’était la première fois depuis bien longtemps qu’on était comme ça avec elle. Elle le vit tenter un geste vers sa personne, la faisant légèrement sursauter. Son cœur se calma quand il décida de ne rien entreprendre, elle le remercia intérieurement.
Il lui tendit gentiment un mouchoir de sa poche. La rousse regardait celui-ci avec hésitation, fallait-elle qu’elle lui fasse confiance ? C’est vrai qu’il lui avait sauvé la vie, et qu’il n’avait pas été brusque avec elle, il devait comprendre que la jeune fille était dans une sale situation.

Tiens, essuie-moi ces larmes   dit-il d'un ton bienveillant.   Que s'est-il passé exactement ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien te vouloir ?


Première fois qu’elle entendit un homme lui parler de cette façon, son cœur s’allégea, elle avait l’impression qu’elle ne risquait rien en sa présence. Elle rougit fortement, elle avait honte de s’être laissé faire. D’un geste lent elle approcha sa main de la sienne, faisant en sorte que l’autre cache le vêtement déchiré, elle prît vivement le mouchoir et s’essuya ses beaux yeux rouges puis se moucha machinalement dans celui-ci. Elle le rangea dans sa poche se promettant de le nettoyer et de le lui rendre. La jeune fille murmura un « merci » à peine audible, que ce soit pour le mouchoir, comme pour l’avoir sortie de cette situation.
On voyait dans le ton qu’il avait pris qu’il n’était pas très content de ce qu’il avait découvert. Qui le serrait de toute façon ?
Aimi baissa les yeux, c’était évident ce qu’il avait bien pu lui vouloir. Une jolie jeune fille se promenant seule la nuit, à leur merci.

Qu’est-ce qu’un homme désire le plus en ayant le sexe opposé à sa merci ?   avait-elle déclaré sans une quelconque âme dans sa voix


Son corps se mit légèrement à trembler en imaginant ce qui aurait pu se passer si l’homme de Suna n’avait pas fait son apparition. Elle était face à lui, en position de faiblesse et elle détestait cela. De plus, le haut de son corps était complètement dévêtu, elle avait toujours cette crainte qu’il ait de mauvaises intentions. Cependant, une partie d’elle voulait en savoir plus sur cette personne. Mais elle ne pouvait rester ici, elle n’avait pas le choix que de se faire aider par ce puissant ninja, étonnamment, ça ne lui dérangeait pas plus que ça, s’il avait voulu tenter quelque chose il l’aurait déjà fait.

Hum… M’aideriez-vous à… quitter cette maudite rue… j’aimerais savoir pourquoi un ninja de votre trempe se balade saoul dans les rues de Konoha.   ses yeux l’évitèrent, ses joues rosirent de nouveau, elle était mal à l’aise mais curieuse.




DEV NERD GIRL



Dernière édition par Chiwa Aimi le Sam 23 Juil - 17:07, édité 1 fois
Kayaba Akihiko
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RP 02
YOU LOOK BETTER WHEN I'M DRUNK
Revelations


La nature humaine pouvait être abjecte au possible. Ayant été témoin à plusieurs reprises de la déchéance dont l'Homme était capable, tu savais mieux que quiconque quels effets cela pouvait engendrer, aussi bien physiquement que mentalement. Être victime d'une agression physique était déjà éprouvant, mais tu restais persuadé que ce qui relevait du psyché était d'autant plus horrible. Ce n'était pas pour rien que tu préférais briser tes cibles psychologiquement plutôt que des les tabasser jusqu'à ce que mort s'en suive. Ce procédé était bien trop barbare pour un être aussi distingué que toi.
Ainsi, lorsque ton esprit enivré comprit ce qui était arrivé à la jeune Konohajin, d'horribles souvenirs que tu t'efforçais d'oublier revenaient à la charge. D'un côté, tu savais que tu ne pourrais jamais les oublier. Ta mémoire eidétique et donc absolue te forçait à te rappeler de tout ce que tu pouvais voir, entendre, faire... tout, sans exception. Cela avait ses avantages comme ses inconvénients. Tu aurais voulu oublier ne serait-ce que quelques temps ces atrocités qui te hantaient sans cesse. Tu avais été plongé dans cet enfer de vices dès ta plus tendre enfance ; un père violent qui n'a pas hésité une seconde à te séquestrer à partir du moment où tu pouvais commencer à mâcher des morceaux, une mère violée et battue à longueur de journées et de nuits dont tu n'avais d'ailleurs aucun souvenir si ce n'était ses cris de douleurs, ses pleurs ou ses gémissements... Autant dire que tu pouvais te féliciter de ne pas avoir sombré du côté obscur.

La position de faiblesse de la jeune fille, ainsi recroquevillée sur elle-même, ses genoux et son bout de vêtement masquant sa peau dénudée te rappelait à un autre événement marquant que tu avais vu de tes propres yeux. Tu ne pourrais clairement pas te le retirer de l'esprit. Tu te souvenais de cette folle nuit d'amour comme si c'était la veille. A la fin de ce moment magique, alors que vous dormiez l'un contre l'autre, un homme malsain et dangereux vous avez capturés afin de vous emmener dans un endroit que tu ne connaissais pas. Lorsque tu t'eusses réveillé, encore dans le brouillard, tu aperçus ta tendre fiancée ligotée après une sorte de potence en fer rouillé, à moitié déshabillée. Cet homme, tu le connaissais et tu n'eus aucun mal à le reconnaître. Ce qui te servait de géniteur allait entreprendre ce qui était planifié depuis le début ; il la viola et souilla sans scrupule aucun et semblait même te narguer tout en prenant un malin plaisir à vous faire souffrir tous les deux. Jamais tu ne pourrais lui pardonner, jamais. Il t'avait volé le meilleur moment de ta vie pour en faire un véritable cauchemar éveillé, il était passé sur celle à qui tu avais offert ton cœur et ta vie. Il avait tout ruiné. Aika ne fut plus jamais la même après cela, et toi non plus. Néanmoins, n'étant pas adepte des vengeances et des vendettas, tu n'avais jamais voulu le tuer. Après qu'il t'eut injecté ce maudit cancer, tu décidas de le paralyser à vie sans pour autant le tuer. Il était donc supposé se voir mourir à petit feu. Une torture aussi bien psychologique et physique. Voilà ce que tu aimais. A l'heure actuelle, tu ne savais pas s'il était mort ou si on l'avait sauvé. Tu n'en avais rien à faire au final. Si le deuxième cas s'était produit, tu espérais simplement pour lui que jamais il ne chercherait à croiser de nouveau ta route. Tu ne saurais te montrer aussi indulgent que la première fois.

Finalement, la Konohajin répondit à ta question en en posant une rhétorique, et son sous-entendu ne te plut guerre. Ce que voulait un homme en voyant le sexe opposé à sa merci ? Mettre tout le monde dans le même panier t'insupportait énormément, si bien que tu lui lanças un bref regard noir, perdant ton sourire habituel. Si l'alcool avait un effet positif à tes yeux, c'est que cela te permettait de te montrer toi-même sans le vouloir. Tu étais un Haut Conseiller, un homme digne et respectable. Peu de monde ne t'arrivait à la cheville ; l'idée d'être comparé à une telle vermine te foutait hors de toi. Sur le coup, tu aurais peut-être pu penser qu'elle l'avait mérité. Tu ne l'avais pas sondée, aussi tu ne pouvais avancer ce qu'elle méritait ou non. En bon prince, tu déglutis et tentas de passer à autre chose, bien que l'envie irrésistible de lui répondre pour lui faire son claquet était là. Tu te raclas la gorge et t'allumas une nouvelle cigarette dont tu éjectais la fumée bien vers elle.

Il serait bien venu de ne pas mettre tous les hommes dans le même sac, jeune fille. Dans ce cas, je pourrais aussi bien avancer que vous avez mérité pareille agression. Mais n'étant pas un vulgaire membre de la plèbe, je ne le dirai pas et ne le pense pas non plus.

Ensuite, la jeune femme se ravisa de continuer sur le débat et demanda malgré tout ton aide. En bon gentleman, tu te devais de l'aider. Tu n'allais pas laisser une presque violée sur le carreau sans rien faire. Tu n'avais pas spécialement de morale ou de conscience mais tu avais malgré tout des intérêts et tu te devais de continuer à faire bonne impression auprès de la Hokage actuelle, Tsunade. Elle t'appréciait très bien d'ailleurs, il serait donc insensé de rompre ce si beau lien. Tu avais encore des éléments dont tu pouvais tirer profit ici, même si cela ne serait bientôt plus qu'un vague souvenir...
Suite à ça, la Kunoichi te demanda indirectement pourquoi un homme de ton acabit se promenait avec trois grammes dans chaque œil dans les rues de Konoha. Tu soupiras d'exaspération. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire ? Ça y est sous prétexte que tu étais un homme de haut rang, tu ne pouvais simplement pas vivre comme les autres ? Ces moments de plaisir étaient déjà rares pour toi, tu ne profitais que très rarement, préférant servir tes projets en te tuant à la tâche. Tu détestais donc ces jugements tous plus débiles les uns que les autres. Finalement, tu ne dis rien pour le moment et la fis grimper sur tes épaules afin de partir d'ici à la recherche d'un banc quelconque sur lequel tu pourrais t'asseoir convenablement sans tanguer. Ce n'est qu'après quelques minutes de marche déviante que tu trouvas l'objet de tes désirs. Difficilement, tu t'approchas de cette assise et fis descendre la rescapée de force. Comme une masse, tu tombas sur le banc et soufflas de plaisir d'être enfin assis normalement, pour ensuite rire tout seul.

Bon, je vais répondre à tes questions, jeune fille. Qu'est-ce que je fais dans les rues de Konoha, complètement bourré ? J'essaye d'oublier la connerie humaine sans me faire juger, mais bon. Il faut croire que c'est trop dur pour vos petits esprits. 」 Tu tiras une taffe et expulsas lentement la fumée. 「 Regardez-le, il est Haut Conseiller et pourtant il est rond comme un cochon !!! 」 Imitas-tu grossièrement, une once de ras-le-bol perceptible dans ta voix. 「 Et ouais. Je suis l'homme le plus important de Suna... Que dis-je, du pays du vent ! Et pourtant je me bourre la gueule comme un pochtron. Est-ce que tu y vois un problème à ça ? Non ? Tant mieux alors, parce que tous les a priori de la plèbe me passent clairement au-dessus de la tête. Vous êtes si simplets... C'en est ridicule 」 pestas-tu finalement. Voilà, tu avais enfin réussi à libérer un peu ton cœur. Cela te faisait tellement de bien que tu finis par sourire, les yeux rivés sur l'horizon, sans regarder ton interlocutrice.

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