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Mission - L'ultime cadeau d'un père à sa fille
  Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience:     (408/500)
 Lettre d'un père à sa fille « Sans le pardon, la vie est gouvernée par un cycle sans fin de ressentiment et de rancoeur. » Mission Solo Le jour se lève sur le pays du Vent. Il était encore tôt en ce matin ensoleillé et pourtant la température dépassait d’ores et déjà la vingtaine de degrés. La jeune Kirijin en tenue d’été et les cheveux noués en une queue haute déambulait dans les rues de la capitale. Elle tenait dans sa main le morceau de papier que lui avait confié le jeune genin rencontré la veille. Il avait pris soin de noter l’adresse de la famille Nohara qu’elle devait rencontrer pour effectuer sa mission. Après avoir cherchée plusieurs minutes à travers les avenues, elle arriva enfin devant une grande et belle demeure aux couleurs chatoyantes, qu’elle observa de longues secondes tout en vérifiant si l’adresse était correcte. J’étais devant la bonne habitation, le nom Nohara était inscrit en grosses lettres sur l’entrée accompagné de l’insigne du clan originaire de Kiri. Je poussai un long soupire. Il faisait horriblement chaud, c’était épuisant et je n’étais pas habituée à une telle chaleur. Du dos de la main je m’essuyai le front en levant les yeux en l’air, cachant de mes doigts la lumière qui brulait mon regard. Pas un seul nuage à l’horizon. Le ciel était dégagé, m’offrant une rare image plus qu’appréciable. Les rayons du soleil réchauffait ma peau encore claire. J’avais évidemment pris soin de m’appliquer de la crème solaire. Primordial lorsqu’on ne rencontre presque jamais le soleil, comme moi. De quoi aurais-je l’air si je deviens rouge avec mes cheveux blancs ? Je ne suis pas superficielle, loin de là. Mais je refuse d’être ridicule. Je fixai ensuite la maison. Je n’avais pas grand-chose pour effectuer ma mission ici, seulement récupérer un paquet, soit disant. Autant ne pas perdre de temps et faire vite, je devais ensuite rentrer à Kiri. La jeune Misaki s’avança devant la porte et s’arrêta au pas de celle-ci avant de frapper. De l’intérieur s’échappait quelques bruits qui s’approchaient de plus en plus jusqu’à ce que l’entrée s’ouvre face à elle. Une femme d’une cinquante d’années apparue. Elle était vêtue d’une simple robe grise, élégante et naturelle. Elle souriait timidement. « Bonjour, vous devez être la Kunoïchi de Kiri ? Entrez je vous en prie. » Dit-elle en reculant afin de laisser passer la Kirijin qui pénétra à l’intérieur sans plus attendre en inclinant la tête. « Merci. » « Vous désirez boire quelque chose ? Pour vous rafraichir. Il fait chaud aujourd’hui, vous n’êtes sans doute pas habituée à une température aussi haute. » « En effet. Mon pays est humide et frais, tout l’inverse d’ici en fait. Mais je n’ai pas soif, je vous remercie. » « Vous ne voulez pas vous asseoir un instant non plus ? » « Non, je ne veux pas vous déranger plus longtemps. C’est gentil. » « Très bien, je vous apporte le colis de mon défunt mari immédiatement. » Elle s’éclipsa dans la pièce suivante, hors de la vue de la jeune Jûnin. Celle-ci en profita pour observer l’intérieur de la villa qui était joliment décoré. La décoration était simple mais chic, à l’image de la maîtresse de maison qui revint aussitôt auprès d’elle, un paquet entre les mains. Par-dessus était posée une lettre sur laquelle il était inscrit le nom de Mizuki, la fille du feu père Kisuke. Elle tendit le tout à la Kunoïchi aux cheveux de neige, d’un air gêné. La Kirijin saisit le paquet en question et le glissa dans son sac à dos. « J’espère qu’elle acceptera ce présent… Je me doute que cela ne doit pas être évident pour elle… Ils ne se sont plus jamais parlés depuis que mon mari est venu vivre ici… » Annonça-t-elle tristement. « Je vais faire de mon mieux. Mais je ne vous promets rien. Je ne peux pas me mêler de ces histoires-là. » « Je comprends. Merci beaucoup. Faites bon voyage. » « Merci Madame. Et… Euh… Toutes mes condoléances… » Lâcha-t-elle timidement avant de tourner les talons afin de quitter la maison. Misaki se sentait mal à l’aise. Bien qu’empathique, elle n’était pas très douée pour rassurer ou réconforter les gens. Malgré toute la volonté du monde, c’est une personne maladroite quand il s’agit de sentiment. Sur ce, la jeune femme quitta les lieux et parti du territoire de Suna. Elle allait vivre un long et épuisant voyage jusque Kiri, il ne fallait donc pas perdre davantage de temps. Je marchais seule à travers cet interminable désert de sable. Le soleil était à son paroxysme, brulant tout ce qu’il caressait de ses rayons lumineux. L’horizon me semblait sans fin alors que quelques mirages apparaissaient au loin. Autant, je n’aime pas le temps qui règne à Kiri, toute cette brume et cette humidité. Je l’ai en horreur. Mais une chaleur pareille, c’est de la folie. Je ne savais pas si je devais me couvrir pour me protéger des UV ou s’il était nécessaire que je me déshabille davantage pour avoir moins chaud. C’était infernal, le cas de le dire. Je soufflais, transpirais, exténuée. J’avais encore plusieurs heures à marcher dans ce pays et plusieurs jours avant d’atteindre ma nation. Mon voyage s’annonçait long et paisible. Le temps pour moi de réfléchir… Deux jours s’étaient écoulés depuis mon départ du pays du Vent lorsque je posai mes pieds sur la terre ferme, territoire de Mizu no Kuni. J’étais fatiguée par cette expédition bien trop tranquille à mon goût. J’avais soif d’aventure et d’action mais cette mission était tout l’opposé. Je n’avais pas à m’en plaindre, je rentrais saine et sauve après tout. Néanmoins, c’était dans ma nature, alors malgré moi, je restais sur ma faim. Plus que quelques heures et ma mission serait enfin terminée, je voulais faire au plus vite. La jeune femme se rendit dans la banlieue de Kiri, là où était supposé vivre la fille de Kisuke Nohara. Elle s’arrêta devant un appartement aux murs gris et mal entretenus. Elle frappa un coup à la porte et dû attendre plusieurs secondes avant que quelqu’un se décide à venir lui ouvrir. L’entrée laissa apparaitre une jeune fille âgée de 17 ans tout au plus. Elle semblait étonnée de recevoir de la visite d’une inconnue, si bien que Misaki rompit le silence la première. « Bonjour. Tu es Mizuki Nohara ? Je m’appelle Misaki, j’ai un colis à te remettre. » « Oh.. ? Eh bien, rentrez dans ce cas. » Dit-elle en ouvrant la porte en grand afin de laisser passer la Kunoïchi. La jeune femme pénétra dans un appartement sombre et peu décoré, le parfait opposé de la maison à Suna. Mizuki avait un visage triste et l’intérieur n’était que le reflet de son âme. La Kirijin ne se sentait pas à son aise dans cette ambiance morose et devait agir avec précaution pour ne pas empirer les choses. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit, je tiens à être honnête envers toi. Ce que je vais te remettre vient de Suna et plus particulièrement de ton père. » « Alors je n’en veux pas. » La coupa-t-elle sèchement. Misaki soupira. « Je m’attendais à cette réponse… Ecoutes, ce ne sont pas mes affaires, ma mission est simplement de te remettre ce paquet, ça s’arrête là. » « Considérez que votre mission est complète. » « Bien. » La jeune femme aux cheveux de clair de lune déposa le paquet ainsi que la lettre sur une table qui se trouvait à côté avant de tourner le dos à la gamine. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à présent à son père, à sa famille, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient devenus. Bien qu’elle ne voulait pas l’avouer, cette situation la touchait, lui rappelant vaguement son histoire. « Si je peux me permettre, je n’ai pas revu mon père depuis des années alors je comprends ce que tu ressens. Saches que si j’avais la chance de lire ses dernière paroles, je le ferai sans hésitation en oubliant ma rancœur un instant. Il n’y aura pas de seconde fois. » « Ce n’est qu’un lâche. Il nous a abandonné ma mère et moi. C’est trop facile de revenir une fois mort ! » « Il a fait des erreurs comme tout le monde. Une fois encore, cela ne me regarde pas. Mais vivre avec cette amertume encore longtemps ne t’apportera rien, tu auras des regrets tôt ou tard. » « Des regrets... Je n’en ai que faire des regrets, en a-t-il eu, lui ? » « Tu ne le sauras pas si tu ne lis pas. » « Hm… » Mizuki s’empara de l’enveloppe qu’elle ouvrit aussitôt afin de lire la lettre qu’elle contenait. Ma chère fille, Si tu lis cette présente lettre c’est que je suis parti rejoindre nos ancêtres. Je te demande pardon, je n’ai pas été un bon père. Ni un père tout court. Je m’en veux terriblement si tu savais. Je ne t’ai jamais oublié, tu as toujours été présente dans mon cœur et je n’ai cessé de penser à toi depuis que j’ai quitté Kirigakure. J’ai essayé à plusieurs reprises de te contacter. J’ai envoyé de nombreuses lettres mais je suppose que ta mère n’a jamais souhaité te les remettre. Ne lui en veux pas, je la comprends. Je lui ai fait beaucoup de mal et elle veut te protéger. J’aurais fait pareil à sa place. Tu es sûrement devenu une fille magnifique aujourd’hui, je regrette de ne pas t’avoir vu grandir… Mais de là-haut, j’espère pouvoir t’observer, afin de voir la femme que tu t’apprête à devenir. Ma chérie, tu as le droit de m’en vouloir, je n’ai fait que des erreurs et tu ne me pardonneras sans doute jamais. Mais je veux que tu saches à quel point je suis désolé et surtout à quel point je t’aime. Loin de mes yeux tu n’as jamais quitté mon cœur. Prends soin de toi et soit heureuse, c’est tout ce que je te demande. Accepte ce présent, il est important et je sais que tu en es digne. Adieu ma fille. Ton papa qui t’aime. Des larmes coulaient le long de ses yeux. Les mots étaient parvenus à transpercer la rancune qu’elle éprouvait jusqu’à présent. Elle laissait enfin échapper toute la tristesse et la colère qu’elle gardait en elle depuis si longtemps. Misaki restait silencieuse, gênée par la situation elle se sentait fière d’avoir convaincu la jeune fille. Les regrets sont une chose très difficile à effacer. Le temps défile et ne recule jamais. L’adolescente ouvrit ensuite le colis et découvrit le fameux présent. A l’intérieur se trouvait un couteau munit d’un manche en or sur lequel était gravé le nom Nohara. L’arme était accompagné d’un document officiel du clan, indiquant que le successeur, le chef, n’était autre que sa fille désormais et il lui léguait tout ce qui lui avait appartenu auparavant. Mizuki restait muette, les yeux encore remplis de larmes, le papier entre ses mains. Elle ne s’attendait absolument pas à devenir l’héritière du clan, pensant qu’il avait construit une nouvelle famille ailleurs. Elle était touchée et profondément triste. L’appartement fût silencieux quelques minutes encore. « Merci… » Murmura la jeune fille. Misaki répondit par un sourire et quitta la maison afin de laisser la nouvelle successeuse à ses nouvelles préoccupations. La mission était à présent terminée et elle l’avait effectuée haut la main, du début à la fin. Bien entendu, c’était chose facile. Néanmoins, elle était personnellement satisfaite de sa réussite. Elle partait désormais vers de nouvelles aventures. © code by Lou' sur Epicode  水 | Kiri no Genin Messages : 2852 Date d'inscription : 04/04/2015 Age : 31 Localisation actuelle : Kiri Kiri Kiriiiiiii Fiche Shinobi Rang: D Ryos: 1838 Expérience: (4/100)
Correction de Misaki
Récompense objectif principal : 20 PE + 200 ryos Bonus objectif secondaire (10%) : 2 PE + 20 Ryos Peak of Shinobi
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