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Tel est pris qui croyait prendre ( Pv Tokugawa Akihide )
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Natsume Dokkyo
雷 | Kumo no Chûnin

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Natsume Dokkyo
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Tel est pris qui croyait prendre ( Pv Tokugawa Akihide ) NJ7MbV055/300Tel est pris qui croyait prendre ( Pv Tokugawa Akihide ) Up4Qf5Y  (55/300)



  Recherches spéciales



Les montagnes d'Iwa. Voilà un paysage que je n'avais pas vu depuis longtemps... La dernière fois que j'y étais passé, il s'agissait de ma dernière mission en tant que vagabond sans village. Je me rappel encore ce levé de soleil signifiant le début d'une nouvelle ère pour moi. S'était la fin de la " famille ", qui annonçait le départ vers une nouvelle vie, un nouvel objectif. Mais maintenant que j'y pense, je n'ai toujours pas accomplis ce devoir que je m'étais fixé. Ainsi donc, je fixais cet horizon, me laissant rêveur, avant de finalement revenir à moi et me souvenir du pourquoi du comment de ma présence ici, sur ce territoire ennemi. En effet, jusqu'à preuve du contraire, monsieur muscle du village de la foudre et papy du village de la roche ne sont pas bon ami, et c'est le cas de le dire. Si par malheur je faisais parler de moi en mal à Iwa, le village de Kumo allait recevoir de bonnes nouvelles de la part d'un vieux, si ce n'est pas des menaces directement.

Pourquoi je suis ici à rêver ? C'est assez simple... Ma mission de départ était simplement de faire du repérage mais très vite, j'avais dérivé vers une autre missive, plus personnelle cette-fois. En effet, dans une taverne, j'avais entendu parler d'une sorte de phénomène météorologique peu commun à ce pays et immédiatement, j'avais pensé à " elle ".  D'après certains témoignages, il y a deux jours de ça, une partie de la montagne était inaccessible à cause d'une tempête de neige qui avait surgit de nul part avant de disparaitre aussi vite qu'elle était venue. Loin d'imaginer le peu d’écho que cette histoire avait faite, je m'étais donc mis en tête d'aller dans ces montagnes pour la fouiller et qui sait, peut-être tomber sur cette fameuse personne qui me " hante ".

C'est donc avec la motivation de la retrouver que je m'étais aventuré seul dans ces montagnes. L'endroit était comme dans mes souvenirs : peu habité, mais terriblement immense. Si je voulais fouiller ce lieu de fond en comble, j'allais devoir y rester la nuit, pour sûr. Habillé de ma tenue habituelle qui ne faisait aucunement uniforme d'un village ninja, seul mon bandeau frontal affirmé mon appartenance à l'un d'eux, je ne perdais pas de temps, m'activant comme bien souvent.
Armé de mon " sac " spécial, je visitais ces montagnes à la recherche du moindre indice pouvant me mener à la personne du jour. Que ce soit un animal mort, un piège, n'importe quoi pourrait m'aider. En effet, pour trouver quelqu'un qui se cache, quoi de mieux que se mettre à sa place ? Or, dans ma jeunesse, ayant vécu seul ou en " meute " et survivant via la chasse et le fait de se cacher, je suis plus ou moins l'homme de la situation. Malheureusement, j'avais beau chercher encore et encore, rien n'y fais, je ne trouvais rien. Que ce soit dans les recoins isolés, ou les possibles grottes ici et là, il n'y avait rien, pas une trace succeptible de me mener à cette personne qui me hantait jour et nuit.

Regardant alors le ciel, je remarquais que la lumière tombait sur cette terre. D'ici quelques heures, la nuit serait là, et chercher une aiguille dans une botte de foin la nuit, c'est délicat. Je me devais de retourner au " campement " installé proche de la frontière pour que de manière diplomatique, nous n'ayons aucun soucis.

Finissant de fouiller une crevasse assez étrange pouvant servir d'abri, je me rendais compte que rien ici ne se trouvait. Pas une trace de passage humain - comme les reste d'un feu fait à la main - ou des marques de sang en cas de blessure. J'en venais à cette conclusion : la belle avait filé de là. Cela ne servait à rien de continuer à la chercher. Regardant le haut de la crevasse, je me remis en mémoire que j'avais laisser mon équipement en haut. C'est donc en douceur que j'escaladais doucement la paroi en faisant attention à ne pas glisser, puis une fois cet effort terminé, je repris doucement mon souffle, avant de finalement m'étirer, l'air de dire " haaaa, ça fais du bien ".
L'air frais de la montagne était plaisant, et cela me rappel les quelques monts de Kumo. Bien en hauteur, au dessus des nuages parfois, autant le dire, le paysage ici ne me fais nullement envier de celui de Kumo. Mais je ne suis pas là pour rêver longtemps et c'est donc après une petite tape à moi-même que je dis qu'il faut que j'y aille. Tournant les talons vers mon sac assez important niveau taille - et poids - je commence à faire des pas vers ce dernier, dans l'objectif de le remettre à sa place, dans mon dos. Suite à quoi, je partirais de là aussi furtivement que je suis venu jusqu'ici.


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Tel pris qui croyait prendre


Une tempête de neige impromptue à la cime d'une montagne est un événement climatique hors norme, même dans un monde où des hommes étaient capables de cracher des flammes. Une enquête allait évidemment avoir lieu pour en déterminer les causes et c'est moi qui fut désigné pour m'assurer que cet événement n'était pas l’œuvre d'un quelconque ninja déserteur ou pire, d'un shinobi d'une nation ennemie. Les années de paix n'avaient effrité ni la méfiance de la roche ni sa solidité. Sa rivalité avec le nuage, aérien et malléable, lui avait permis de conserver son inflexibilité vis-à-vis des intrusions sur son territoire.

Deux jours avaient été plus que suffisant pour enquêter et réaliser les vérifications de routines. Ce n'était pas l’œuvre d'un shinobi du village. De plus, mes informateurs ont mentionné qu'un individu avait passé la frontière et qu'elle pourrait éventuellement maîtriser ce genre de pouvoir. Ce dérèglement climatique était donc bel et bien l’œuvre de quelqu'un et laisser l'inconnu se balader avec un tel pouvoir aux alentours d'Iwa ne pouvait être toléré. J'arpentais les montagnes arides du pays de la Terre et les inspectais avec intransigeance. Aucun élément ne m'échapperait.

Saki avait été, comme tous les autres gosses, complétement excités par cet évènement. Les rumeurs les plus folles courraient dans les couloirs de l'académie : la vengeance d'une mariée, un dragon de glace, un yéti. Chacun y allait de sa petite histoire et les plus alarmistes déclaraient que cet incident allait mener vers une guerre ouverte. Saki semblait penser que cela pouvait être un signe de sa mère. C'était néanmoins impossible et pourtant, j'aurais tant aimé que ça soit le cas. Ces montagnes ravivaient en moi les souvenirs les plus intenses de notre courte vie de couple. Cependant, ces souvenirs se heurtaient à ma propre conscience. En ce moment, je n'étais plus Tokugawa Akihide, le père de Saki, le veuf de Ranko, mais j'étais une ombre, un chasseur de déserteur, un Oi-nin et ma mission était ma priorité, le reste disparaîtrait dans les limbes de ma pensée… Pour l'instant.

J'avais passé la matinée à explorer ces montagnes, soulevant la moindre petite pierre pour retrouver la trace du fantôme responsable de tous ces problèmes. J'inspectais plusieurs fois les mêmes endroits jusqu'à ce qu'en fin de d'après-midi, je trouvai ce que je cherchais. Des traces humaines, un équipement de survie près d'une crevasse. Ce n'était pas bien difficile de penser que son propriétaire se trouvait là-dedans en train de chercher un abri peut-être. Aucun signe n'indiquait que ce matériel pouvait appartenir à un shinobi, pourtant, c'était la seule trace que j'avais pu observer depuis ce matin et je ne me sentirais rassuré qu'après avoir vérifié que l'étranger n'ait aucune intention belliqueuse.

Je patientais à l'écart, caché par d'imposants rochers, observant la crevasse avec l'attention d'un chasseur sur sa proie. Camouflé sur ce terrain de chasse qui était le mien, mon regard s'orienta sur la main qui prit appuie pour sortir de la crevasse et mes yeux n'eurent aucun mal à discerner le bandeau qui ornait son front. Un shinobi … Je pouvais sentir l'excitation commençait à grimper à la perspective d'un combat même si je ne laissais rien transparaître, mon sang commençait à se réchauffer et bientôt, il bouillonnerait de la rage inhérente au combat. Aucun signe ne laissait présager que l'inconnu avait pu me repérer, mais je restais méfiant. Nombre de shinobi étaient des petites bêtes de perfidie dissimulé sous leur air niais et faible. En voyant ma proie commençait à partir, je décidai d'intervenir.

Je bondissais derrière l'étranger tel un félin qui descendait de son perchoir pour se mettre en chasse. J'avais revêtu pour l'occasion, mon costume de Oi-nin. Une simple armure brune typique des chasseurs de déserteur, mon masque arborait de la peinture pareille à des larmes de sang tandis que mes six sabres étaient accrochés à ma ceinture. Mune et Nobu étaient, quant à eux, soigneusement rangés et scellés dans leur fourreau que je portais dans mon dos. C'est ainsi que j'apparaissais devant lui, un sabre dégainé en signe d'hostilité et que la conversation qui allait suivre n'allait pas être un exemple de courtoisie. Ma voix monocorde et amplifié par mon masque, lui donnant une intonation rauque se reverbéra dans les montagnes, laissant entendre un faible écho de mes paroles

« Qu'est-ce qu'un Kumojin fait dans les montagnes sacrées d'Iwa ? Vous avez pénétré le territoire du pays de la Terre sans autorisation et suspectez d'avoir provoqué un évènement climatique hors norme au-dessus de l'une de ces montagnes. Je, vous prierez de lever les mains, de vous retourner et de ne plus bouger. Le moindre mouvement effectué sans autorisation sera considéré comme une preuve de votre hostilité et m'autorisera à utiliser tous les moyens en œuvre pour vous arrêter. Avez-vous compris ? »



Je pouvais sentir mon sang commençait à bouillonner en moi, à affluer dans chacun de mes membres me transférant une certaine vigueur. Mes yeux étaient fixés sur le moindre de ses mouvements, mon chakra était concentré. J'étais prêt.

PS : Je m'excuse de l'attente occasionné, j'ai dû gérer un afflux d'événement indépendant de ma volonté d'un coup. Cela ne se reproduira pas, merci de ta patience.


 

 

 


Natsume Dokkyo
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  Recherches spéciales



Ce que je faisais ici était grave et pourtant, je le faisais. Je fouillais cette montagne dans l'espoir de retrouver cette personne qui m'avait marqué. Pas un jour sans me rappeler cette froideur dont elle faisait preuve, sa détermination dans sa manière d'être et malgré tout, je continuais à imaginer de la douceur, un besoin d'aide particulier. Aussi stupide cela soit-il, je voulais tendre la main à cette demoiselle comme des inconnus m'ont tendue la main dans le passé. Même si l'on parle d'une nukenin, est-ce mal de croire en " l'humain " ? Pour ma part, même si je ne la connaissais pas plus que ça, même si je n'avais aucune preuve réelle de son passé et de ses actes, j'étais prêt à me battre pour l'innocenter si tel devait être le cas.

Remontant à la surface de la terre, je n'avais rien remarqué. En tant que ninja classique et non sensoriel, impossible de deviner la présence d'un autre ninja dans les alentours et c'est donc une surprise totale quand une silhouette apparait devant moi. Me voila doublement étonné quand une lame se faisait voir, sans doute pour dissuader ma personne de faire l'idiot. Quoi qu'il en soit, face à l'homme masqué, je ne pouvais clairement pas me permettre d'agir n'importe comment.
Tendant l'oreille très attentivement, je ne perdais pas une miette de son discours, me rendant bien compte de la merde dans laquelle j'étais. De un, je ne pouvais pas paler étant muet, or ça, outre le dire via des signes, impossible pour lui de deviner. De deux, son enquête était clairement en rapport avec ma recherche, mais le souci principal était que même mon propre raikage ignorait mon " lien " avec cette personne, donc collaborer avec ce ninja pourrait être dangereux. J'étais clairement dans une certaine impasse et il faut l'avouer, là je commençais à craindre la suite. Que devais-je faire hein ?

Réfléchissant à trois cent à l'heure, je vins donc à le fixer et doucement lever les mains comme demandé, cependant, au lieu de les placer sans doute au dessus de ma tête, je tenta de lui faire comprendre mon mal. Une main restait en l'air, tandis que l'autre venait couvrir ma bouche, après quoi, cette même main fit un geste négatif. Le message était clair en soit : " Je suis muet... "
Certes, s'était idiot de le dire comme ça, car qui sait s'il n'allait pas se dire " il dit ça pour en gros me dire qu'il ne parlera sous aucun prétexte . " et si tel était le cas, j'étais encore plus mal que mal. Me rendant compte de mon erreur c'est donc dans un cas fatidique que je me retrouvais sans doute. Et à situation dramatique, mesure équivalente. J'allais devoir user d'une technique que je m'étais juré de ne jamais utilisé... Faisant un signe de patienter tout en affichant un air désolé, je plaçais ma main droite sur ma gorge avant de concentrer mon chakra. Sans doute que s'il avait vu des ninjas médecins il comprendrait vite que j'en étais un moi aussi et c'est sans tarder que ma main se recouvrit de chakra et que j'opérais rapidement ma propre gorge.

" ... A... ttendez... "


Une voix venait de se faire entendre. Oui, un son, cependant, l'intonation de celle-ci était étonnamment aigüe. Une voix classique, d'un volume raisonnable - car manipuler sa voix peut aussi dire pouvoir modifier son volume et dieu seul sait combien c'est utile de maximiser son volume pour transmettre un message très loin, rapidement - mais diablement aigüe à la limite du ridicule. Regardant alors l'homme, je tentais de m'expliquer le plus rapidement possible.

" J... Je suis muet de base, cependant, via ce jutsu, je peux corriger mon erreur, à défaut de trouver le bon timbre de voix. Et même si écrire pourrait être une solution, vu la situation... "

Espérant qu'il comprenne le but de ma manoeuvre et n'imagine rien de plus, je gardais donc ma main à sa place, afin de ne pas rompre l'action et pouvoir continuer à parler. Lui faisant face, immobile, je repris la parole, cachant une certaine honte à devoir m'exprimer de la sorte.

" Quand bien même ma présence ici est illégale, j'ai mes raisons... Cette tempête de neige n'est pas l'oeuvre d'un ou d'une kumojin et je suis à la recherche de cette personne. Mais... Je n'ai rien trouvé."


Je ne pouvais pas en dire plus maintenant. Quand bien même on pourrais croire que je recherche cette nukenin pour la recruter et l'allier à Kumo, je ne pouvais pas expliquer concrétement pourquoi je patrouillais dans le secteur à sa recherche. Une chance pour moi que cet homme soit seul, car cela optimise mes chances de fuites, même si elles sont infimes. Alors que si j'étais face à une équipe entière de Oinins, là ça serait une autre histoire. Fixant le masque de mon invité du jour, attendant son verdict. Je ne pouvais pas me faire arrêter maintenant, ni jamais d'ailleurs, pas tant que je n'avais pas mis la main sur cette fille.


Rien.
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Tel est pris qui croyait prendre


Ces montagnes ravivaient en moi les flammes d'un souvenir que je pensais éteint. C'était ici que j'avais poursuivi Ranko, au cœur de ces éminences de pierre après une violente altercation qui devait décider le contenu du dîner. Je n'avais pas hésité à braver les pluies torrentielles qui s’abattaient sur le pays de la Terre. J'avais finalement réussi à la rattraper, nous nous étions embrassés sous la pluie diluvienne, trempés jusqu'aux os, ne nous souciant ni de l'eau qui dégoulinait de nos corps respectifs, ni du souffle glacial qui venait nous mordre la peau. Nous étions ensemble, heureux et malgré les disputes, nous nous aimions, rien n'avait plus d'importance que ces vérités. Le hasard avait eu un sens de l'humour plutôt curieux en m'amenant ici, à l'endroit où s'était jouée une bataille par amour, pour en livrer une qui devrait me permettre de temporairement oublier celle pour qui je m'étais battu. Je pouvais sentir ce sourire qui me glaçait le sang, ce sourire cruel nommé destiné.

Mes paroles s'étaient vraisemblablement frayé un chemin jusqu'aux oreilles du jeune, la panique sur son visage n'était feinte, cet intrépide n'avait pas prévu de se faire attraper. Je n'avais aucune idée de ses intentions, de ses motivations, mais en réalité, elles ne m’intéressaient pas, son sort dépendrait de l'humeur des ANBU, moi, j'étais chargé de m'assurer qu'aucun déserteur ne puisse fournir aux villages ennemis des informations à notre propos et en même temps d'essayer d'attraper ceux des autres pays pour qu'Iwa prenne le pas sur ses concurrents. Ses justifications étaient bien maigres, et même lui devait savoir en son for intérieur qu'aucun de ses mots n'aurait un quelconque impact sur le déroulement des choses. Aucun village caché ne pouvait prendre une intrusion à la légère. C'était d'autant plus vrai entre deux rivaux mortels comme Iwa et Kumo. J'avais finalement réussi à la rattraper, nous nous étions embrassés sous la pluie diluvienne, trempés jusqu'aux os, ne nous souciant ni de l'eau qui dégoulinait de nos corps respectifs, ni du souffle glacial qui venait nous mordre la peau. Ma voix ferme l'interrompit dans sa tirade pour lui répondre sèchement :


« Si vous dites la vérité, je dois vous emmener à Iwa pour qu'on puisse vous interroger et obtenir des informations sur cette nukenin qui pourrait s'avérer dangereuse et si vous mentez, nous le découvrirons lors de l'interrogatoire. Suivez-moi sans faire d'histoires si vous ne voulez pas être blessé. »


Qu'allait-il décider de faire ? Ses justifications étaient bien maigres, et même lui devait savoir en son for intérieur qu'aucun de ses mots n'aurait un quelconque impact sur le déroulement des choses. La proie et le prédateur étaient à présent dans un face-à-face physique, mais aussi psychologique. Au moindre mouvement suspect, le jeune savait qu'il pouvait ouvrir les hostilités dans un territoire qui ne lui était que trop peu favorable. Mes yeux scrutaient chacun ses faits et gestes, mon sabre en main, je ne mettrais même pas deux secondes pour pouvoir le toucher à cette distance. La proie pouvait décider de fuir, mais elle devait être sûre de sa vitesse, car elle se trouvait à présent sur le territoire de chasse du prédateur qui avait l'avantage. Le gosse pouvait décider de charger, mais cela pouvait induire une contre-attaque qui pouvait s'avérer mortel pour lui et s'il ne faisait rien, il pouvait être exposé au risque de voir d'autres prédateurs arriver et l'encercler, réduisant ses chances de succès à zéro. L'attente était insoutenable, je voulais le voir réagir, je voulais savoir ce qu'il allait faire. Mes paroles n'avaient pour but que d'augmenter la pression qu'il pouvait ressentir et le pousser à faire un choix :


« Je suis un chasseur de déserteur, je n'aurais aucun mal à faire disparaître votre corps si jamais vous tuer devient nécessaire. À genoux, les mains derrière la tête, je vous prie »



Bats-toi, bats-toi petite proie, fais moi goûter le plaisir d'un bon combat… Je l'attends… Je t'attends !



 

 

 

Natsume Dokkyo
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  Recherches spéciales



Honnête, j'espérais m'en sortir indemne. Après tout, n'est-il pas possible de faire face à n'importe quoi via la gentillesse ? Pas venu ici pour me battre ou autre, sachant très bien que désormais, un jour ou l'autre les Kages de nos villages respectifs seront au courant de cette intrusion, je partais du principe que j'en paierais le prix un jour. Mais lequel ? Cela restais à voir. L'homme en face de moi ne semblait pas si direct et vil que ça, cependant, j'avais le chic pour me tromper.

Effectivement, l'homme repris d'une voix sèche ses paroles et me coupa net dans mes rêveries. M'emmener à Iwa ? Être interrogé ? Tout ceci sonnait très grave dans ma tête et il pouvait aisément se lire dans mes yeux une certaine panique. Non, je ne voulais pas être capturé, car indirectement, je savais ce qui allait se passer, je l'imaginais et rien que cela, j'avais presque envie de rendre mon petit déjeuner. En tant que Shinobi, entraîné et avec de nombreuses connaissances, je savais clairement ce qui pourrais m'arriver. Dans le meilleur ou le pire des cas, j'allais en baver. En temps de guerre ou non, une rivalité entre les villages ne s'oublie pas, et il n'est pas rare de s'octroyer quelques plaisirs lors d'une torture " justifiée ". C'est ça mon destin ? Finir comme un rat de laboratoire, ou plutôt une poupée de chiffon qu'on va déchirer mentalement et physiquement, juste pour... le fun ?

Retirant doucement ma main de ma gorge, je stoppais ma capacité à parler d'une voix aiguë, suite à quoi, j'écoutais son dernier avertissement, m'enfonçant encore plus dans une certaine crainte de subir les conséquences de mes actes. Dans une situation pareil, la révolution était la seule chose viable, mais... je ne suis pas un jonin et lui, il est plus proche, plus sûr et plus puissant que moi à première vue. Ne serait-ce que gueuler qu'il a tort ou se trompe à mon sujet d'avance serai risqué. Et c'est donc contre mon gré que je commençais à me soumettre à sa volonté.
Me mettant à genoux, je pliais mes bras derrière ma tête, commençant à fermer les yeux. Intérieurement, je m'excusais déjà auprès de tous... Finir ainsi, c'est con, mais au moins, je devrais être fier de m'être battu non ? Je serais pris en tant que prisonnier, mais au moins, c'est pour une bonne cause non ? Durant un instant " son " image me revint en tête et je ne pu m'empêcher de me mordre la lèvre. Non... Je ne veux pas être capturé. Un semblant de rébellion se fait sentir, est palpable, pourtant, mon aura douce et innocente est supérieur au reste. L'envie d'agir est là, mais le pouvoir ne suit pas... Si seulement un miracle pouvait voir lieu.

Regardant une dernière fois mon possible bourreau, je me décide à finalement attendre son jugement, mais soudain, un flocon de neige se fit ressentir. Ouvrant grand les yeux, je ressentis un autre nain de glace se poser sur moi. Un... Deux... Trois. Un vent léger se levait étrangement sur ces terres où la neige et le vent violent très soudain est tout, sauf un climat naturel. Quelque chose se prépare. Si moi-même je suis étonné, qui sait si mon interlocuteur aussi ne l'est pas ? Alors qu'un léger vent se lève et devient de plus en plus brusque, de la neige commence à tomber en abondance, signifiant l'arrivée d'une tempête comme cette contrée en avait été victime depuis peu.
Elle est là, pas loin, quelque part, cela ne fait aucun doute. Et là, ce n'est pas un instinct de survie qui prendre le dessus, mais un besoin, quelque chose de vital, une décision impulsive qui décide pour mon esprit et mon corps.

Sans prévenir, je me jette vers mon énorme mallette et frappe celle-ci à un endroit bien précis, ouvrant immédiatement une petite trappe qui me donne en main une bombe fumigène. Immédiatement, je la dirige - sans la lancer - vers mon adversaire non désiré. Serrant fortement celle-ci, elle explose dans ma main, libérant un gaz de couleur violette sans attribut particulier, si ce n'est le fait d'être très épais, m'offrant la possibilité de tenter ma chance pour fuir.
Ni une ni deux, aussi ridicule cela puisse-t-il paraitre, je pousse mon énorme sac et m'en sert comme une planche avant de finalement l’empoigner et prendre mes jambes à mon cou. S'il est seul, peut-être que j'ai une chance, sinon, je suis fichu.

Le climat continuait à mystérieusement changer, comme si au final, il voulait que j'arrive à partir de là, une aide divine des plus mystique, et à tort, je me mis à penser que la concernée m'aidait. Malheureusement pour elle, mon objectif n'était pas de fuir, mais bel et bien la retrouver. C'est donc ainsi que je me mis à chercher mon chemin, priant m'en sortir dans un jeu de cache-cache pouvant être mortel désormais. La ruse allait être de mise, mais cela n'allait pas suffit. La chance allait jouer aussi un grand rôle dans cette histoire.

* Où es tu ? *




Rien.
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