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Tournant décisif ( Pv Mei )
 Jinchûriki de Nanabi | 忍 Nukenin  
La vie est pleine de surprise, on me l'à toujours dit et je l'ai toujours su. Et mon petit quotidien me le prouvait d'ailleurs. Que ce soit ma rencontre avec Naruto, le papy Yonbi, Misaki ou même, Aïko, j'avais fais énormément de rencontre apportant son grain de sel dans ma petite vie qui se voulait simple. Chacune de ces rencontres m'avaient apportés quelque chose. Le papy m'avait appris indirectement à mieux maîtriser mon bijû, Naruto m'avait donner un peu de chaleur humaine, Aïko un peu de chaleur au cœur et Misaki... Elle m'avait troublée celle-la. Notre rencontre avait beau être simple en soit, il y avait un truc qui serait produit. Pas le classique coup de foudre - à sens unique - qui fais que je ne pensais plus qu'à elle, mais elle avait un truc qui me plaisait. Ce petit quelque chose auquel on essaie de mettre un nom dessus, mais en vain. Peut être qu'au fond, je me voilà la face ? Secouant vivement la tête, je me retire ces idées idiotes de la tête et je m'endors à même le sol. Ou du poins, j'essaie car malgré ma tentative d'oublier ces pensées étranges - qui me font presque rougir - ces dernières se soldent pas un échec total. Je repense à certaines histoires, certaines personnes et je n'arrive donc pas à faire le vide dans mon crâne. Que ce soit Mikasa, Misaki, ou simplement ma mère, bien des pensées le reviennent en tête et je ne trouve pas les bras de Morphée. Repoussant le peu de drap que j'ai, je me redresse avant de me refaire un baluchon su on peut dire, et je sors de cette cachette que je me suis faite. Actuellement en voyage hasardeux, je prenais soin de toujours m'informer, pour savoir auprès de quel village j'étais proche. Et actuellement, j'étais proche de l'archipel de Kiri. Si vraiment je voulais me rendre à la capitale, il je me faudrait que deux petites heures à vol d'ailes - et une belle paire de couilles - et ce serais tout. Pesant le pour et le contre, alors que je fermais les yeux, je vins à imaginer une silhouette. Cette dernière était grande sans être géante pour autant. Une cascade de cheveux blanc tombent le long de son corps gracieusement, alors que on peut facilement distinguer aisément deux mèches - qui vu de derrières ressemblent s deux antennes qui tombent vers l'avant - assez jolies. Blanc comme neige, qui pourrais imaginer qu'une telle personne maîtrise du poison ? Un être si pur visuellement ? Au final, cette personne est - de mémoire - le plus beau trompe l'œil que j'ai croise jusqu'à maintenant. N'arrivant pas à me défaire de cette vision, je comprends alors mon petit cerveau. Il ne sert à rien de lutter, si soit même on a envie d'une chose, cela ne sert a rien de renier ceci. Et moi, mon envie du jour est simple : revoir cette kunoichi. * Elle t'a parasité l'esprit hm ? Serais ce qu'on appelle de ... L'amour ? À moins que ce soir de l'attirance pure et dure ? * Autant le dire, ceci sonne comme un clash à les yeux et que mon ami fasse cela, ça me rendais baba. Depuis quand est ce que Nanabiche me chambre hein ? C'est nouveau, inédit, jamais vu et... Ça me plais. Rigolant intérieurement après avoir bavé pendant plusieurs,.re secondes, je vins à le "regarder" avant de simplement poser une main sur mon cœur qui n'arrivait pas encore à se décider. * Qui sait... * Me voir si pensif et concentré grâce à une seule personne, cela impressionnais mon bijû, entravé par le sceau de mon clan. Est ce que cette femme était toxique au point d'empoisonner un cœur sans le vouloir ? Tandis que moi je subissais cela, mon bijû observait à la fois intrigué, inquiet et rassuré. Le jinchuriki que je suis est bel et bien humain, et non un homme qui utilise son pouvoir abusivement. Quand bien même ma paresse l'exaspère, ce dernier s'en rends compte indéniablement : il s'accroche à moi, et moi de même. C'est donc ainsi que j'avais pris ma décision. Dans l'espoir de retrouver une personne que je considérais comme une amie, je m'étais envolé pour Kiri. Très tôt, le ciel obscure me protéger de la vue aiguisée des sentinelles qui pourraient être au sol, cependant, les ninjas sensoriels n'auraient aucun mal à me repérer et me pister, et ça je l'oubliais. Continuant mon vol de nuit, ce n'est qu'aux alentours de 4h du matin que j'arrivais proche de la capitale. À pied, je devais être à environ deux heure de marche. Prenant les clics et les clics, je me fis une petite cabane rapidement et je m'y installais. Cette dernière dans les arbre, j'espérais avoir la paix. Ma cachette prête, quelque peu fatigué, je vins à m'endormir doucement, alors qu'en réalité, je me plongeais juste dans mon esprit, me plaçant dans un état de transe. Assis en tailleur face à mon compagnon, je le fixais en douce avant d'essayer de m'endormir ici. La bestiole ne comprenait pas vraiment cette nouvelle habitude que de venir dormir face à lui, et cela piquait sa curiosité à la longue. * Pourquoi tu reste ici ? Ren... * * Pour te tenir compagnie ? * Mon compagnon ne semblait pas comprendre cette soudaine envie, mais il la respectait. Après tout, le père de toute chose, à savoir, le Rikoudo Sennin l'a bien fait dans le passé comme un père qu'il était non ? Souriant à ce dernier, je vins alors à poser une main sur mon ventre, devenant pensif. * Tu sais... Cette dernière fois où j'ai pas maitrisé ton pouvoir, j'ai pris conscience de l'importance de notre bonne entente. Je ne peux pas te retirer ce sceau qui t'enchaine ici même au risque de mourir, cependant, je pourrais peut être essayer un jour de te donner de plus en plus de liberté. * * Pourquoi un tel changement en si peu de temps hm ? * * Moi qui veux juste être libre, n'est ce pas illogique de te retenir totalement prisonnier ? * Restant silencieux, je vins le redresser pour alors faire le tour de mon ami. Une fois derrière celui-ci, lui intimant de pas se retourner, je me posais contre lui, dos à dos, puis, je me mis à fermer les yeux en douceur. Lui souhaitant bonne nuit, je m'endors paisiblement alors que lui, il se plonge dans ses songes tumultueux. Chacun de nous s'endormit en douceur, bien que notre façon de dormir éteint différente. Les heures passaient et j'étais loin de me douter de la suite des événements. En effet, alors que je dormais, le monde avait continuer de tourner et bien des choses se préparaient. Sans un bruit, je vins à m'éveiller doublement. M'étirant comme un félin, je repris conscience de les gestes, puis je le décidais à sortir de ma cachette. Habillé, prêt à trouver un point d'eau pour faire ma toilette, je sortis l'air de rien. Il était environ 8h du matin et le temps semblait égal à Kiri no Kuni. Un doux brouillard recouvrait la zone, bien que la, la visibilité était correct. Encore une fois, ces images le revenaient en tête. Moi allonge contre un arbre, jusqu'à ce que cette femme vienne me dire bonjour en me menaçant de cette arme blanche qu'elle avait. Il n'y avait pas à dire, de toutes mes rencontres, Misaki avait la palme d'or de la plus direct qui soit, et la moins redondante surtout. Aussi naïf que je sois, je comptais m'approcher au plus près de la capitale afin de partir à sa recherche, puis au pire, je ferais d'autre rencontre. C'est donc le cœur plein d'espoir que je comptais m'aventurer dans le territoire de Kiri plus en profondeur, oublient l'avertissement de ma connaissance. Kiri n'est pas LA zone la plus touristique du monde et pour cause, s'était la brume sanglante il n'y a pas plus tard que quelques années encore... Ne sachant même pas si j'étais repéré, je m'apprêtais à dévoiler les deux queues pour reprendre mon envol. Mais alors que j'allais le faire, je vins à avoir la flemme. Faisant quelques étirements, je me mis à admirer le ciel. Pensif et immobile, je fis une légère moue. " Flemme... Je retourne dormir " Aussi surprenant cela soit il, finalement, l'envie de continuer de dormir me reprenait. Malgré la motivation, les envies de revoir une personne et découvrir de plus belle du paysage, la flemmardise me frappait de plein fouet et ça, personne ne pourrais me faire changer d'avis, pas même mon hôte qui était exaspéré d'un tel comportement. Seule ma sœur aurait ou changer les idées à force de me frapper avec son katana. Aaaaaahhh... Mikasa... Repenser à la sœurette le rends encore plus nostalgique que quand je repense à mes connaissances qui me manquent. Note à moi même : retourner au village pour passer un coucou et repartir de si tôt. Après tout, il faudrait que je prenne des nouvelles de la famille non ? Ainsi que de mon village. Retournant dans la cabane improvisée, je retire sans aucune gène mon haut, retirant toutes les protections que j'avais sur moi, puis je mal longeais à même le sol, pensant que j'aurais du penser à un toit avec vue sur le ciel tient. Souriant en coin, je vivais indirectement la belle vie dans ce coin pomme de Kiri. Ne me doutant nullement de ce qui allais me tomber dessus depuis qu'un ninja m'avait repéré à mon arrivée à la frontière et avais reporté mon intrusion dans un rapport à l'attention même d'une des figures de ce monde : la mizukage. Chose sue j'ignorais aussi, s'était le fait que certaines personnes de ce pays avaient conscience de mon existence alors que moi, je me pensais invisible aux yeux de tous. Ainsi donc, je dormais comme le parfait touriste, dans le parfait trou du cul du monde.  水 | Kiri no Genin ▬ Administratrice  Messages : 864 Date d'inscription : 05/04/2015 Age : 33 Fiche Shinobi Rang: C Ryos: 1463 Expérience:     (61/200)
 « Très bien, messieurs, vous pouvez me laisser là. Oui oui, j'en suis sûre et certaine. Tout ira bien ! Vous êtes des amours, vous avez été parfait, mais je sais plus ou moins à quoi m'attendre. » J'abandonnais là mes gardes du corps, deux jeunes ANBU ainsi qu'Ao, m'ayant accompagné jusque dans le territoire le plus reculé de Kiri no Kuni. Une presque île, très grande, reliée au continent principal. Depuis le rapport de Misaki, je n'avais cessé de le chercher. Ce Jinchuuriki qui traînait sur mes terres. Ren Lao, un nom assez simple à retenir. Je n'avais que peu d'informations sur ce type, quelques bribes, un déserteur, voilà tout, possédant en son sein le Bijuu Nanabi. J'allais bientôt le rencontrer, c'était le but de mon voyage depuis la capitale. Mon réseau d'informateurs avait réussit à le repéré depuis que j'avais demandé à ce qu'on puisse signaler tout homme répondant à la description que Misaki m'avait faite. Par chance, l'homme n'utilisait aucun Henge pour se faire oublier. Ainsi, à la moindre échoppe ou la moindre auberge complice, en échange d'une petite somme d'argent car tout se monnaye dans ce bas monde, je pus sans mal le suivre à la trace et trouver sa localisation. De plus, ma petite Misa m'avait indiqué le dernier lieu où elle l'avait rencontré, me permettant de me retrouver bien plus facilement dans l'immensité de Kiri. Me voilà donc en route sur les derniers mètres me restant à parcourir pour le retrouver. Aujourd'hui, il ne pleuvait pas, mais la brume était toujours aussi persistante dans ce cas-là. Cependant, il ne faisait pas pour autant froid. Il était encore tôt et nous avions couru toute la nuit à sa recherche. Je m'étais habillée différemment pour cette petite sortie improvisée. Hors jeu la longue robe qui aurait pu me ralentir et s'accrocher dans les fourrages de ces petits bois. Cette fois, j'avais plutôt choisi de la jouer aventurière, un petit short noir à mi-cuisse me permettant de me déplacer sans gêne, dégageant mes jambes, recouvertes au genoux de belles bottes marrons avec un petit talon. Mon haut était un gilet bleu, rappelant ma tunique habituelle, avec une fermeture éclaire, me faisant un jolie décolleté. Par dessus, une veste en cuir noir me protéger un peu du froid. Je ne m'étais pas habillée ainsi depuis … des lustres ! C'est exactement ce que je portais avant d'être Mizukage. Et seul mes proches auraient pu de loin me reconnaître vêtue ainsi. Mes cheveux eux avait été en partie attachés en un beau et gros chignon tenu par des baguettes alors qu'une autre grande partie tombait encore le long de mon dos. Ainsi, plutôt que de me tomber au bas des fesses, ceci s'arrêtait au creux de mes reins, me laissant ainsi bouger plus facilement. J'avais soudainement l'impression d'avoir à nouveau vingt ans. Moi qui soufflait récemment mes trente bougies, j'avais le sentiment de rajeunir en échappant à mon quotidien et ma fonction de Kage. Ah, j'en soupirais. Où était donc mes belles années ? Tout était passé si vite et je n'avais pas eu un seconde de répit depuis que j'avais été nommé Mizukage. Cela n'aidait en rien mes envies de voyages et il fallait que ce soit une véritable nécessité pour moi de sortir du village pour que je puisse enfin voir du pays. Ce n'était pas une sortie trop risqué et j'étais en bonne compagnie. Et puis, je ne pense pas avoir aucun mal à me défendre seule. Sinon, à quoi bon avoir une telle fonction si on est pas capable de se défendre soit même ? Même face à un Bijuu, cela ne me faisait nullement peur. De plus, je n'étais pas là pour le combat, mais pour une tout autre raison. Alors, mon petit Jinchuu … Où te caches-tu ? Finalement, je débouchais sur une petite cabane, celle-là même où il aurait pu aisément se cacher. Je m'arrêtais pour observer s'il y avait âme qui vive. Je passais une main nerveuse dans une mèche qui tombait sur un de mes yeux. Je m'approchais, lentement, prenant tout de même attention à ce qui pouvait se cachait dans cette cabane. Je restais à distance, attendant une réaction. Je me stoppais donc, fixe sur mes deux jambes, avant de finalement laisser mon bassin prendre appui d'un côté, posant une main sur mes hanches . « Ren … Lao Ren ? Vous avez de la visite ! ♥ »
Jinchûriki de Nanabi | 忍 Nukenin
À quoi j'avais pensé sérieusement ? Faire un tel chemin juste pour une personne ? Qui était cette femme pour moi et inversement ? Rien jusqu'à preuve du contraire et pourtant, j'avais fais un sacré voyage sur un simple coup de tête. Bon, ce n'est pas la première fois, ayant fais la même chose pour revoir un certain blondinet il y a peu, conclusion de l'histoire : j'agis de manière impulsive, tel un enfant. Et au fond c'est ce que je suis au plus profond de moi. Mais malgré tout, dans ce drôle de mélange, il y a bien une part d'homme qui sommeil au fond de ce corps, il suffit de réveiller ce côté pour avoir en face de soit un véritable homme et non un simple enfant... Et pour réussir cet exploit, il n'y a pas quarante solutions. Ou bien être une femme qui m'intrigue, m'intriguer naturellement ou attiser ma curiosité ou tout simplement... Me provoquer. Après tout, ne dit on pas que pour capturer facilement un gosse, il faut user de tactiques pour un gamin. À gamin difficile, méthodes de gamin. Actuellement, après un tel voyage, je m'étais permis une pause et cela se traduisait par une sieste. Oui oui, un instant de repos en zone hostile, rien que ça... Jusqu'à la fin de ma vie, j'arriverais à sidérer plus d'une personne, il n'y a pas que ma sœur qui hallucinera de mon culot légendaire. Quand diable serais je responsable ? Même moi je ne sais pas si " dieu " le sait... C'est pour dire. Quoi qu'il en soit, j'étais là, allongé à même le sol, visiblement peu mécontent de cet état. Après tout, j'aurais pu grogner contre moi même, en me disant que moi, Ren Lao, hôte du Nanabi, je méritais un certain confort, non ? Il n'était rien de tout ça, je dormais comme un gentil bébé, bien que malgré tout mon sommeil tenait à un fil. Le moindre jeu de lumière pourrait briser cette harmonie délicate, le moindre craquement de bois aurait des effets dévastateurs. En un rien de temps, je pourrais être arraché de mon monde des rêves. Mais pour l'heure, j'étais là, en paix, tel un joyeux bambin, prêt à sucer son pouce tellement il dort paisiblement dans sa propre cabane en bois. Qui l'aurait cru ? Qu'un jinchuriki se cache dans ce genre d'endroit. Certains se cachent dans leurs villages respectifs, d'autre sont séquestrés, ou mis à l'écart, mais moi, je jouais l'originalité en ne me cachant pas totalement. On pourrais presque croire que j'utilisais cette logique : quoi de mieux qu'être a la vue de tous pour passer inaperçu ? Après tout, c'est tellement évident que ça paraît trop grossier et donc on met de côté l'éventualité, non ? Mon ami serait fier de moi si tel était le cas, mais il n'en est rien. Exaspéré comme toujours, il est le premier à savoir que je ne me cache pas, tel un homme qui déclare haut et fort : j'ai peur de rien. Ronflant presque, je n'attendais rien de particulier. Que ce soit des passants, des ninjas ou même des marchands, je me pensais seul et j'espérais presque le rester. Car même si on dirais pas à première vue, c'est super agréable que rester la, immobile comme un mort, à simplement se laisser bercer par le chant de quelques oiseaux. Pour rien au monde je changerais ce logement contre quoi que ce soit. Oh que non... Quoi que... Les beaux yeux d'une femme pourraient peut être me faire réfléchir à la question. Rhaaa, à quoi je pense moi ? Dans mon sommeil, je souriais presque bêtement alors que j'étais toujours endormi. Le temps était beau, la température agréable, qu'est ce qui aurait pu changer dans ce tableau des plus parfait hein ? Une explosion ? Un ennemi ? Allons... Je suis au milieu de Kiri, en plein centre de nul part, qui diable pourrait venir ici à une heure pareil hein ? Sur le coup, je sous estimais grandement les forces ninjas du pays, je l'avoue et là était mon erreur principale du jour. Mais alors que je passais un moment agréable avec moi même, voilà que quelque chose vient chatouiller les tympans. Hm ? Une mélodie ? Raté, rien ne se répète lascivement. La phrase est dite sur un ton qui ne manque pas de me faire ouvrir doucement les yeux. Ren de quoi ? Pitié sœurette, encore cinq minutes. Promis que après je me réveillerais et ferais tout ce que tu voudras. * DEBOUT IDIOT !!! PAF, je sursaute intérieurement et ouvre brusquement les yeux comme si je venais de me faire planter vivant. Mikasa ? Où diable es tu ? Me redressant à moitié, je cherchais du regard la miss, mais rien n'y fais. Aurais je rêvé ? Visiblement, le hurlement terrible correspondant à celui de ma sœur n'est autre que le fruit de mon imagination. Pourtant, la voix mélodieuse que j'avais entendue n'avait rien d'un rêve, car mon ami me confirmait la potentielle présence de quelqu'un tout proche de notre position. Oh ? Une personne ? Ici ? Et qui me connais ? Se pourrait il que ce soit Aïko ? À moins que... Non, se pourrait il qu'elle ait lu mes pensées à distance et soit venue à moi ? Misaki en chaire et en os ? Bordel que ce serait magique comme histoire. Repensant à toutes les personnes qui pourraient être la cause de mon " dérangement " du jour, je me dirige vers l'entrée très sommaire et doucement, je pousse ce qui sert de porte, une sorte de rideau ou vieux tissu usé. Toujours torse nu, je laisse simplement ma tête dépassé alors que mes yeux sont agressés par ce soleil divin. " Who purée... Trop éblouissant... " Gémissant presque de douleur, je retourne dans mon abri non pas pour me rhabiller, mais bel et bien chercher mes lunettes. Une fois sur le bout de mon nez, je retourne vers l'entrée et cette fois, je sors, tel un ours de sa caverne après une longue période d'hibernation. Le grognement animal en moins, je me gratte le ventre alors que je me dévoile au grand jour à la spectatrice un poil plus loin. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que mes yeux - cachés par cette fine couche de verre - tombent sur cette silhouette humaine. " Hm ? " Alors que je commence à vouloir examiner la douce créature face à moi, mon ami joue son rôle de " protecteur " en signalant immédiatement quelque chose qui l'intrigue. Cette personne n'est pas un simple touriste, ce n'est pas quelque chose que je devrais prendre à la légère, bien au contraire. Ah ? Pourtant, quand je regarde, à première vue, j'ai droit à une silhouette plutôt élégante. À tel point que cela me donne envie de prolonger cet examen pour en savoir plus sur cette personne. Homme ? Ou femme ? Vu le décolleté - qui n'échappe pas à mes yeux de lynx - pour sur, c'est une femme et pas une ado. Aussi primitif cela soit il comme analyse, l'homme restera toujours un homme face à une femme et... Je suis un homme. Pourtant, malgré tout, je ne suis pas là à baver comme une bête prête à sauter sur sa proie. Non, je me délecte de la vue tout en gardant une certaine maîtrise. La tenue de la belle demoiselle démontre des courbes plutôt agréable. Celles ci sont mise en valeur avec cette couleur qui n'agresse en rien les yeux, bien au contraire, le bleu m'apaise et me fais oublier le fais que je viens de me lever d'une sieste particulièrement agréable. Bon... À qui ai je l'honneur hm ? Pas que la chevelure flamboyante qui tombe jusqu'à ses jambes, son regard aussi pur que de l'eau de source ou ses lèvres semblait aussi pulpeuse que la chaire d'une pêche, me lasse, mais... N'y a t il pas un moment ou la personne recherchée - à savoir moi - est censé répondre à l'appel lancé un peu plus tôt ? * Réfléchis à ce que tu vas faire Ren... Je la sens pas... * * Depuis quand tu arrive à sentir quelqu'un du premier coup d'œil hm ? Même moi tu me sentais pas au début haha. * * Cesse de rire... Cette femme n'est pas n'importe qui, elle est dangereuse, j'en suis sûr. Reste sur tes gardes... * Amusé - comme trop souvent - par le comportement de mon collègue, je me gratte de façon nonchalante la nuque avant de redonner toute l'attention qui est due à ma visiteuse du jour. " C'est moi. À qui... Ai je l'honneur ? Sublime demoiselle ? " Alors que mon ami me disait de rester à distance, je bondis de ma position pour atterrir face à mon interlocutrice. Me redressant lentement, je lui laissais sans doute admirer ma plastique mise à moitié nue. C'est la que je tombais nez à nez avec cet œil vert, l'autre étant caché par ces cheveux d'un orange aussi explosif que le fruit de cette même couleur. Oh ? Coup de foudre en vue ? Secouant un bref instant la tête, j'essaie de me défaire de cette vision paradisiaque en retombant plus bas en regardant ses lèvres. Mais la encore... C'est mignon à admirer. Les lèvres semble si délicieuses, tel un fruit interdit, on aurais envie de croquer dedans à pleine dent, or moi, je suis gourmand de nature. Bon sang, je dois me ressaisir, sans quoi, la blague qui consiste à dire que " ma mort sera due à une femme ", cela ne sera plus longtemps une blague, mais bel et bien une réalité. Que faire que faire hein ? Réfléchis... Réfléchis... Délicatement, une main tente de saisir une des siennes et j'essaie de déposer mes lèvres sur le dos de sa main avant de sortir mon avant dernière réplique. " Que me vaut la visite d'une si belle Muse ? Vos yeux sont à damner un saint, très chère. " Aussi vif que tout à l'heure, je me recule pour retourner à l'entrée de ma tanière tout en ne la quittant pas des yeux. Ne sachant pas du tout à qui j'avais à faire, j'attendais une présentation de sa part. Cependant autant mettre les point sur les "i" comme je sais si bien faire. " Cependant... J'étais en train de dormir et retourner faire un somme me trotte dans la tête actuellement. Si vous venez pour me signaler que mon emplacement dérange... Promis que je bougerais quand j'aurais terminé ma sieste. Et si c'est un contrôle comme la dernière fois, référez vous à une certaine Misaki, elle vous dira ce que je viens faire ici, je ne cherche nullement les ennuis. Juste une tranquillité qu'on trouve facilement dans le coin. D'ailleurs... Connaissez vous Misaki ? J'aurais aimer m'entretenir avec cette dernière huhu." Malgré le côté abrupte de mes dires, il n'y avait aucune hostilité de ma part. Si ce n'est peut être la rapidité d'élocution, prouvant une envie d'en finir vite pour mieux retourner pioncer. Mais pas trop quand même, car mine de rien, j'avais face à moi une sacré beauté. À tel point que si je devais commencer à faire un palmarès dans mes rencontres... elle serait immédiatement sur mon podium. Bon sang, égal à moi même, je me retrouve encore en train de batifoler au lieu de faire profil bas, au plus grand désespoir de mon ami. 水 | Kiri no Genin ▬ Administratrice Messages : 864 Date d'inscription : 05/04/2015 Age : 33 Fiche Shinobi Rang: C Ryos: 1463 Expérience: (61/200)
«Puissant et coureur de jupon, qui plus est. Exactement comme on me l'avait décrit ! Merci pour ces compliment, mon beau. » Je laissais échapper un petit rire. Le Jinchuuriki, ce Ren Lao, se tenait à présent face à moi. Un grand gaillard, plutôt mignon, le corps bien taillé et sculpté. Le torse nu, ce dernier ne semblait pas le moins du monde gêné de se présenter ainsi face à une demoiselle qu'il rencontrait à peine. Il s'était réveillé et été venu au pas de porte de cette petite cabane. Du moins, après quelques secondes d'un réveil qui semblait assez difficile pour lui. Étrange, pensais-je, pour quelqu'un qui semblait avoir quitté son village, se promener en des terres hostiles et possédait tout aussi bien un Bijuu qui attirait la convoitise d'autres villages ainsi que de certains groupes terroristes. On entendant par ci et par là que l'Akatsuki, ce groupe encore très mal connu de Kiri s'intéresserait à ces armes de destruction massives que représentaient les monstres à queues. Le Village de Kiri lui-même en possédait autrefois et nous avions même essayé il y a une vingtaine d'année d'enfermer le Sanbi, la tortue géante, dans le corps d'une jeune fille de Konoha pour le libérer dans son village et le ravager. Toutefois, l'expédition s'était soldé en un terrible échec. La pauvre gamine est morte, sans qu'on ne puisse l'utiliser dans cet horrible but et finalement, c'est le Mizukage suivant qui prit possession du monstre, avant d'en devenir finalement lui-même un. Si je me méfiais des Bijuus ? Évidemment, c'était tout à fait naturel après tout ce que j'ai vécu au contact d'un autre Jinchuuriki. Mais ne serais-je pas stupide si je laissais ma peur me dompter et si je laissais les à priori m'envahir ? C'est également pour cela que j'étais là. Mes prédécesseurs avaient réussi à utiliser leur pouvoirs, de façon bien sombre parfois. Mais ne pourrions nous pas changer la donne cette fois ? Tant de question auquelle je voulais trouver des réponses concrètes. Je venais tout juste de lui répondre après ces quelques flatteries qu'il me laissait et dont je n'étais pas totalement insensible. Rien n'est plus agréable à l'oreille qu'un compliment, je ne m'en lasserai probablement jamais. Il me demanda la raison de ma visite, ce à quoi je répondis toujours d'une voix calme et douce, ce ton que j'avais l'habitude de prendre. « Ne t'en fais pas, je ne suis pas là pour une raison hostile, bien au contraire. Quand à Misaki, c'est elle-même qui m'a prévenu de ta venue sur les terres de l'Eau, Nanabi no Jinchuuriki. Notre amie commune est un bon petit soldat, fidèle à sa nation. Du moins, jusqu'à maintenant. Alors j'ai préféré voir de mes propres yeux qui tu étais … Et te parler de vive voix » En effet, en rentrant au village, j'avais confier quelque chose à Misaki, qui n'eut pas d'autres choix que de partir du village. Ce secret n'était plus et sa désertion se savait déjà au village. Pour l'instant, aucun Shinobi ne savait réellement pourquoi. Il y avait tant à faire à Kiri que personne ne se soucier bien longtemps d'un départ. Ceux qui quittent Kiri n'ont que deux choix : Mourir sous les coups des Anbu ou courir très vite avant que l'un d'entre eux ne les rattrappe. Ma petite Misa, c'était autre chose. Il m’interpella à son sujet d'ailleurs, me demandant quelle relation je pouvais avoir avec elle certainement. Je renfermais mes poings, les posais sur mes hanches et me penchait légérement en avant, levant un sourcil et fronçant l'autre, souriante et pleine de malice, comme si cette question était totalement évidente, presque stupide. Bien entendu, j'étais déjà là en train de le taquiner. « Si je la connais ? Évidemment. C'est moi-même qui l'ait intégré au village de Kiri et transformé en cette belle et puissante Kunoïchi, figure toi. Je fus autrefois son senseï et certainement le plus dur de tous. » Au fur et à mesure de la conversation, je m'étais redressé et croisé les bras, devenant un peu plus sérieuse. Je gardais toutefois le sourire aux lèvres, le regardant droit dans les yeux, sondant presque son esprit de cette manière. Essayais-je d'y trouver le monstre caché en lui ? D'une manière, peut être le faisais-je totalement inconsciemment. « Les monstres aux pouvoirs spéciaux m'ont toujours fasciné, vois-tu ? Etant moi-même ce qu'on pouvait qualifier de monstre il y a encore quelques années aux pays de l'Eau, traqué pour sa différence. Mais les temps changent … Les gens aussi. Avec du courage, on peut arriver à tout. » Puis, soudainement, je reprenais un air bien plus enjoué, plus léger, sortant de cet état presque mélancolique dans lequel je venais de plonger en terminant ma phrase, fermant les yeux et lui faisant mon plus beau sourire. Puis,en me désignant du bout des doigts en planquant ceci sur mon bustier, je finis par me présenter, ayant presque ommis de le faire, chose qu'il ne m'arrivait que très rarement au village. « Oh moi ? je suis malpolie. Je ne me suis même pas présenté. Je suis Terumi Meï, le Godaime Mizukage. Voilà, les présentations sont faites, bel homme. Il est temps de discuter sérieusement ! Qu'en dis-tu ?» Jinchûriki de Nanabi | 忍 Nukenin
De moi et mon ami, s'était mon compagnon qui était le plus sur ses gardes. Alors que moi je n'avais pas encore compris de qui il s'agissait, mon bijû s'en doutait. À défaut de savoir exactement qu'il s'agissait d'un des cinq Kages, il ressentait sa grandeur, alors que moi, je ressentais sa grandeur mais différemment... Nanabiche ressentait sa force, tandis que moi, je constatais sa beauté. Serait ce un piège ? Bizarrement, j'en ai pas l'impression. Bon, il faut avouer que mon instinct ne m'a jamais vraiment mené vers les bons coins au bon moments... Il n'y a qu'à voir mes parties de chasses dans le passé. Oh combien de fois c'est papa ou ma sœurette qui venaient me débarrasser des loups qui me prenaient en chasse. Intérieurement, je rigolais en pensant ce ces vieux souvenirs qui ne faisaient que tisser un portrait assez enfantin de ma personne. Qui penserait que je suis jinchuriki ? Une de ces personnes avec un pouvoir immense en eux ? Pour sur, cette horrible vérité doit en faire rager plus d'un. Mais cette possibilité me fais marrer d'un autre côté. La vie est injuste tant avec les autre, qu'avec soit même. Mais il n'est pas l'heure de parler de tout ça, je suis devant une invité et il ne serait pas bon de faire mauvaise figure. Surtout devant une telle personne. Plus le temps passait, plus je réalisais ce que mon compagnon avait ressentis plus tôt. Des yeux verts d'une profondeur abyssale, une chevelure de feu me donna presque envie du fourrer la main pour voir si elle brûle, et une taille de guêpe, mais pas que. Son côté " mystique " ne s'arrête pas au physique. Il y a quelque chose en plus qui me titille. Tandis que pour ma part je jouais l'ignorant - sachant très bien que dès que j'admettrais comprendre, les choses deviendront sérieuses, or, j'ai envie de tout sauf ça - mon compagnon ne cessait de me bombarder l'esprit avec des avertissements continus. À la longue, j'allais exploser tant il se répétait. Bordel de mince, je suis devant le monstre de ce monde ? Face à la faucheuse sous sa forme humaine ? La personne à la tête de cette fameuse organisation " Akatsuki " ? Pour le coup je ne comprenais pas l'inquiétude de mon ami et pour cause, la raison était simple " je n'avais jamais combattu un kage, d'où mon incapacité à juger de sa véritable force, outre mon impression passagère. J'attendais patiemment une réaction de sa part, j'analyserais par la suite et en tirerais les conclusions qui s'imposent. Du moins, si la flemme ne m'en empêche pas. Note à moi même : nommer Nanabiche, comme étant ma secrétaire. Qui sait s'il ne ferait pas un merveilleux job si je lui donnais ce rôle. Au moins il pourra pas dire que je l'utilise comme une arme comme d'autre auraient voulus ! * N'y pense même pas... * * Haaaan... S'était une idée comme une autre. * * Je préfèrerais que tu batifoles plutôt que tu penses à ça... * * Je te prends aux mots... * Revenant à la charmante muse qui se trouvait face à moi, je parcourais sa tenue. Son gilet était plaisant, à tel point qu'il me faisait penser au mien. Souriant en coin, je la laissais s'exprimer en douceur tandis que mon compagnon restait encore et toujours sur sa garde. Il le savait lui, comment tout ça allait finir. Autant moi je je suis qu'un réceptacle, autant mon ami attise bien des convoitises depuis la nuit des temps. La belle réponds à ma question et bien entendu, elle précise qu'elle ne le veut aucun mal. D'un autre côté, il serait idiot de vouloir parler à l'autre tout en commençant par " je vais te torturer ". Bref, restant calme pour le moment, je la dévorais des yeux comme un homme face à une femme qui lui plait. Elle arrivait à me captiver et ça, c'est un bon point pour un " tête à tête ". Un seul petit détail me faisait grimacer intérieurement, s'était les paroles sur la jeune demoiselle que nous connaissions tout les deux. Qu'entendait elle par la ? La kirijin n'est plus à Kiri ? Elle a déserté ? Dans un sens c'est pas plus mal car je pourrais lui courir après et lui proposer de former un duo et dans l'autre c'est une emmerde en soit, car ça veut dire que j'ai fais ce chemin pour rien. Je me damne de ne pas m'être renseigné plus tôt, mais bon, cette femme semble la connaître, alors autant lui soutirer quelques informations et suite à ça... Bon vent. La beauté face à moi se présente comme sa sensei. Pur sur, même si je ne la connais pas, je reconnais qu'elle doit être dure, car ce que j'ai vu de Misaki... Oh mon dieu, si elle c'est le niveau supérieur, j'ose même pas imaginer son mari. Secouant un bref instant la tête, je m'apprête à reprendre la parole quand finalement elle termine de se présenter. Ainsi donc, les masques tombent et j'apprends enfin qui elle est. Godaime, la cinquième ombre du village de la brume, anciennement brûle sanglante. Alors que je frémis, Nanabiche ne fais qu'un tour et donne ses conseils. * Allons nous en Ren, cette femme va essayer de te manipuler et te mettre sous sa coupe. Pour mieux t'utiliser ensuite et te jeter ou te remplacer quand tu seras usagé, comme un mouchoir, une arme...* * Elle ne semble pas méchante... Forte oui, impressionnante en effet, mais... Je l'imagine mal manipuler un homme, au contraire elle donne presque des airs d'innocence. À tel point que je doute presque de son titre... * * Tu le ressens aussi cette pression non ? * * ... Pas faux... Mais laisse moi voir. Au pire, j'ai ma petite idée pour partir de la. Fais moi confiance. * Affichant un sourire tout aussi charmant que le sien, je vins m'excuser et me retirer pour aller mettre mon haut, en exceptant de mettre la veste en cuir noir. Ressortant et restant proche de l'entrée, je plongeais mon regard - que je dévoilais en retirant mes lunettes - dans le sien afin de m'y noyer en douceur. Si nous ne devions pas discuter de choses " sérieuses " pour sûr, j'aimerais bien la connaître plus qu'en tant que connaissance. Dommage que les affaires d'une nation et histoires d'intérêts passent avant tout... " À vous entendre, je dois en déduire que vous avez quelque chose à me proposer ? Ôtez moi juste d'un doute, si je refuse la futur proposition, vous n'allez pas tenter de nous tuer n'est ce pas ? Moi et mon compagnon, nous n'aimons pas trop faire du mal. Pour être franc, moi c'est plus par flemmardise, mais croyez moi, en cas de menace, je n'aurais aucun mal à riposter si vous vous en prenez à moi ou des proches... Aussi beau soient vos yeux ou votre personne. Équipe de soutient ou non. Quand il s'agit de ma liberté, je suis capable de soulever des montagnes. Après ce léger avertissement et ces fleurs pour ma personne, j'invite la demoiselle à approcher pour discuter de plus près, après tout, nous n'allions sous rester là, séparé par du vide n'est ce pas ? Nous pouvions bien parler en face à face. Je me demandais bien quel parfum à sa peau. " Oh et dernier détail... Ne considérez pas ce que j'ai en moi comme un monstre. Son physique à beau être... spécial, il n'est pas monstrueux. Bon, je vous accorde qu'il parle pas beaucoup et est un gros rabat-joie, mais outre ceci il est sympathique. Breeeeef, revenons en a nos moutons. Que voulez vous le dire chère Mizukage ? C'est un honneur sur vous rencontrer, j'avais entendu de vagues rumeurs sur votre personne, mais je me rends compte que celles ci sont bien loin de la vérité. Ni une ni deux, je re utilisais un déplacement instantané pour passer à ses côtés. Indirectement, je voulais voir si sa rapidité était égalé, inférieur ou supérieur à la mienne et ainsi préparer au mieux mon plan de fuite si les choses tournent mal, ou alors, le changer en fonction de ce qui allait se passer. Approchant de son oreille, sur un ton suave, je me permis de lui glisser quelques confidence. Après tout, on ne changera pas un coureur de jupon comme moi. Plaire, c'est mon pêché mignon. " Cependant, aussi belle soyez vous, ne pensez pas m'hypnotiser facilement. Malgré la remarque, je laissais planer cela comme une presque mise au défi. Ricanant et me décalant d'elle, tout en restant à ses côtes, je me mis à observer sa longue crinière enflammée. C'est dommage qu'elle ne dégage aucune chaleur, car on dirais vraiment un feu vivant cette chevelure. Observant celle ci avec malice, j'en revins encore et toujours à ces yeux, ces derniers étant sans doute ce que je préférais chez elle. * Je sais pas à quoi tu joue, mais j'espère que tu sais ce que tu fais Ren... * 水 | Kiri no Genin ▬ Administratrice Messages : 864 Date d'inscription : 05/04/2015 Age : 33 Fiche Shinobi Rang: C Ryos: 1463 Expérience: (61/200)
La conversation allait enfin pouvoir battre son plein. Comme s'il avait comprit qu'il ne fallait pas me prendre à la légère cette fois-ci, du moins, c'est l'impression que j'eus, il entra à nouveau dans la cabane et en ressorti cette fois couvert. Ren avait un look un peu loubard, le genre mauvais garçon. Un t-shirt clair, le blouson de cuir et les lunettes de soleil, il voulait probablement se donner un certain genre et finalement, ce n'était pas si mal. Loin était le temps où je pouvais aimer le genre badboy, le genre méchant ténébreux, je n'étais plus une adolescente. Mais ce dernier en avait pas l'air une seconde, cela n'avait pas l'air d'être un mauvais garçon, tout comme m'avait prévenue ma jeune élève. Le dénommé Lao avait plutôt des allures de grands gamins cherchant à plaire et à séduire à tout prix. J'aimais également séduire, on s'était plutôt bien trouvé sur ce point là. C'est donc un petit jeu qui s'installait entre nous, entre deux sourires. Je le laissais donc parler et j'écoutais attentivement les réponses à mes dires. Il m'avertit avant toute chose qu'il serait capable d'utiliser la force pour s'échapper d'une situation qui viendrait à se compliquer. Bien entendu, j'avais tout à fait imaginé le scénario où il pouvait s’énerver et s'attaquer à ma personne à l'inverse et je n'avais nullement peur de lui. J'ai déjà affronté les pouvoirs d'un Jinchuuriki par le passé et je connais ma propre force. Bien entendu, je n'étais pas là pour lui faire la guerre et c'est absolument normal qu'il se méfie de moi. Pourtant, je n'étais réellement pas là pour le piéger ou lui faire un mauvais coup. Après tout, je n'avais rien à gagner par la force, bien au contraire. Je le laissais s'approcher, il se trouva à présent proche de moi, je n'avais pas vraiment eu de mal à voir son mouvement lorsqu'il s'approcha pour me susurrer quelques mots à l'oreille. Je me retournais et posais une main sur sa joue, penchant un peu la tête avant de le regarder droit dans les yeux. L'ironie est que je pouvais à ce moment là le tuer à tout moment, si seulement il connaissait mes pouvoirs. Je pouvais lui réduire la tête en cendre sans qu'il ne puisse bouger d'un petit doigt. « Premièrement. Te tuer serait un énorme gâchis, mon beau ! » Je souriais, amusée, avant d'enlever ma main et croiser de nouveau les bras. « Et puis … Deuxièmement, je n'ai en effet pas fait tout ce chemin pour te parler de Misaki ou me présenter à toi. J'ai tout d'abord été surpris qu'un Jinchuriki se balade dans nos terres, puis, ma curiosité m'a dévoré et j'avais besoin de te voir en chair et en os pour voir ce que vaut les légendaires montres à queues … Avant que vous ne disparaissiez. » Je laissais là un certain suspense, je le laissais se demander pourquoi je venais de dire cela de cette manière. Probablement n'était-il pas au fait de toutes ces rumeurs concernant l'Akatsuki. J'étais persuadée d'une chose, il y a trois ans, l'un de nos déserteurs a été vu à Konoha, le fameux Kisame Hoshigaki, que j'avais connu autrefois d'ailleurs. S'ils étaient tous aussi redoutable que cet homme, les Jinchuuriki courraient un énorme risque. « Oh, pardonne-moi pour ce nouvel abus de langage. Votre compagnon est pourtant aux yeux de tous nommé ainsi, son créateur l'a fait de manière à ce qu'il soit aussi fort qu'un dieu, capable de détruire un village à lui seul. Ce n'est pas un chiot, pour sûr ! Ce n'est pas la définition parfaite d'un monstre, il en existe des tas, même les plus faibles créatures peuvent être des monstres. Les anomalies peuvent en être . Les gens nous appellent monstres lorsque nous avons des capacités qui sortent du commun. Et je ne trouve rien de mal à en être un. Sinon, j'aurai bien du mal à me regarder dans un miroir. Il faut apprendre à vivre avec cela, mon cher. Tu es toi-même un monstre pour pactiser avec un autre et te servir de ses pouvoirs. J'aime ce mot, je suis vraiment désolé. » Je lui souriais à nouveau et laissais échapper un petit rire. Puis je repris mon sérieux à nouveau, me fixant à nouveau dans son regard. Mes sourcils se froncèrent un peu plus et j'avais cette fois l'air bien plus calme et je ressemblais plus à celle qui possédait la fonction de chef d'état. Ma voix également n'était plus vraiment douce mais prenait une teinte un peu plus grave qu'à mon habitude. « Et bien, tu es certainement au fait que posséder un Bijuu en soit n'est pas une mince affaire. Si les villages te repèrent, ils finissent par te poursuivrent et te tuent pour prendre possession de la créature, pour en faire une véritable arme. C'est ainsi que vivent les Jinchuuriki qui ont quitté leur village. Mais je ne suis pas là pour te l'apprendre, tu le sais probablement déjà. Je viens plutôt te parler de cette information que nous avons tous et qui se confirme un peu plus chaque jour. Une organisation tente de tous vous capturer pour une raison obscure que je ne connais pas encore, mais ça ne saurait tarder. Cependant, je peux te dire par avance, ayant un ancien déserteur dans leur rang, que ces Shinobi sont bien différents de tout ce que tu as pu connaître jusque-là. Ils sont terriblement puissant et n'auront aucun mal à vous capturer. » Je soupirais, un petit tic nerveux me fit cligner des yeux et froncer un peu plus les sourcis. Je balayais d'une main la mèche qui recouvrait l'une de mes pupilles de jade et je redressais à nouveau la tête. « C'est pourquoi je suis là aujourd'hui face à toi. Non pas pour te capturer et te soumettre aux désirs de Kiri comme l'aurait fait mes prédécesseurs mais plutôt pour faire front commun face à ces hommes. Aujourd'hui, ce sont les Jinchuuriki, demain … Qui sait ? Les villages ? Il serait dommage de te laisser te faire capturer seul et qu'un jour, nous nous en mordions les doigts. Je te propose une chose simple : Tu rejoindras Kiri, tu posséderas une vraie protection. En retour, nous nous préparerons ensemble à une attaque qui me semble inéluctable et nous prendrons l'Akatsuki de court. Ainsi, nous serons assez fort. Ou du moins, nous aurons tout fait pour empêcher que ces mercenaires te prennent ton compagnon. Alors, qu'en dis-tu ? » Jinchûriki de Nanabi | 忍 Nukenin
Des fois, on ne demande rien et des ennuis vous tombe dessus. Si les choses tournent mal. Alors je pourrais affirmer que mon ennui du jour serait cette femme. Terumi Mei, Godaime mizukage du village cache de Kiri. Ce n'était pas une escouade d'élite, un groupe d'hommes armés, ou des mercenaires, mais bel et bien le leader de cette région. LA personne d'influence, celle qui quand elle dit " chut ", seul un fou ose répondre à cet ordre. Si celle ci tentait de me capturer, on pourra le dire : je serais jamais tranquille. Après tout, j'ai voyagé pendant une nuit entière pour rencontrer une demoiselle avec que j'aimerais me lier d'amitié. Et là, je ne tombe pas sur la concernée, mais quelqu'un de plus puissant, sans doute plus résistant et cent fois plus téméraire. Quoi que... Être sensei ne signifie pas forcément avoir les même qualités que ses élèves à un niveau supérieur, mais sait on jamais. Pour sur, entre un combat avec Misaki et cette entité à la beauté élevée, le combat avec Misaki serait plus facile, bien que malgré mes dires, je suis certain que la kunoichi aux cheveux blancs saurait me donner du fil à retordre. Le temps nous fait avancer et nous fais grandir et avec la croissance, nos pouvoirs évoluent aussi. Qu'est ce qui ne le dit pas qu'un jour, elle pourrait me dépasser ? Certes, au niveau de la quantité de chakra en soit, nous les jinchurikis, nous sommes imbattables. En revanche, l'endurance, la force brute et l'intelligence, ce sont des données que elle un bijû ne change pas radicalement, j'en étais convaincu. Ainsi donc, je me sentais prêt à l'écouter. Celle ci avait visiblement fait un certain chemin pour le voir et elle se montrait sympathique, alors pourquoi fuir ? Mon bijû avait pas tort de se méfier, cependant, je n'allais pas me montrer impoli suite à des suppositions, aussi logiques soient elles n'est ce pas ? Ayant les oreilles grandes ouvertes, j'attendais avec impatience d'écouter sa symphonie que sa voix m'offrait. Il faut le dire encore une fois, cette Mei possède un charme fou. À tel point que je pourrais soupçonner un jutsu tant l'attraction qu'elle dégage est intriquante. Elle attirer les regards, l'attention, les sens, s'en est presque troublant même pour moi. Se pourrait il qu'elle soit... mon type ? Wow wow wow, je divague moi. Secouant vivement la tête pour le retirer cette pensée idiote de la tête, je tente de garder la tête froide afin d'avoir une discussion efficace entre deux êtres civilisés. C'est la première fois que je rencontre un leader de village caché et je n'allais pas me comporter comme un goujat. Au contraire, j'allais essayer d'être le plus docile possible, si étant que la situation s'y prête. Après tout, si elle tente de me capturer sans mon avis personnel, alors je partirais sans attendre. Pas question de perdre ma liberté aujourd'hui. Ni aujourd'hui, ni demain. D'ailleurs, j'en revenais indirectement à notre lien commun : Misaki. Elle m'avait aiguillée sur sa personne, mais ... J'avais le droit d'en savoir plus n'est ce pas ? Étant donner qu'on s'en va pour une discussion entre deux personnes, cela signifie que moi aussi j'aurais droit à ma part de question non ? Sans quoi, c'est un interrogatoire et cela me rappellerais trop le passé. Combien de fois ma sœur ma interrogé, dans l'espoir d'entendre de ma propre bouche que s'était moi qui ai termine les gâteaux dans le placard.. Cela me rends presque mélancolique durant une brève seconde. Malheureusement, je ne peux pas le permettre cela étant donner que j'ai une invitée de marque n'est ce pas ? Me concentrant sur elle et plus rien d'autre, j'étais attentif au moindre mouvement de ses lèvres et au moindre son qui sortirait de sa bouche. Dans un premier temps, ce sont ses doigts fins et délicats qui touchèrent ma peau. Ne me doutant pas de ma mort possible si elle en avait décidé ainsi, je me contentais de lentement sourire de plus belle. Ce contact avait quelque chose électrisant, de grisant, à la limite d'être capable de me rendre euphorique. Je me permis de prendre une légère respiration, ayant ainsi la chance de respirer son odeur si particulière. C'est bête à dire, mais elle sentait extrêmement bon. Mais revenons à nos moutons, celle ci énumérait plusieurs raisons de pas me tuer. Ma première était évidente et le petit commentaire final me flattait. Quant à sa deuxième raison, celle ci m'amusait. Sa curiosité ? Encore un point commun. Entre l'attirance légère qui semble réciproque et la curiosité... Se pourrait il que j'ai rencontré LA perle rare qu'on cherche tous dans sa vie ? En revanche, je fis une petite moue quand celle ci affirmait ne pas être venu pour me parler de Misaki. " Ah... Et moi qui étais revenu spécialement pour prendre de ses nouvelles en la rencontrant de plus belle. Dans l'espoir aussi de la prendre au dépourvu huhu. " Cependant toute la bonne humeur du jour s'envolait quand celle ci se mise à parler de fins. Qu'entendait elle par là ? Devais je y voir une menace indirecte de mort ? Le pire dans l'histoire était le suspens dans sa phrase. Au lieu de capter où elle voulait en venir - à savoir : Akatsuki - je commençais déjà à me préparer mentalement au plan B pour fuir de là au plus vite. L'atmosphère devint quelque peu plus intense mais elle la rendait plus douce en laissant sa belle voix se faire de nouveau entendre. Ainsi donc, j'écoutais sa parenthèse sur le mot monstre et ses arguments étaient si crédibles, que je me sentais prêt à faire un effort la dessus. Au final, " monstre " n'est pas forcément péjoratif à en croire ses dires. Selon le cas. Cela é devient même flatteur. Si je devais narrer ma compréhension, sans doute que je lui dirais une phrase du genre : " C'est là que je suis censée vous qualifier de monstre de beauté ? ". Malheureusement ces mots restaient cloîtrés au fin fond de mon esprit, admirant une femme qui prenait désormais des traits de leader. Adieu l'image de la femme angélique, mon impression de pression se confirmait. C'est bien le chef de cet état, pas de doutes la dessus. Elle dégage presque une aura qui force le respect et là, sa beauté n'y est pour rien du tout. La voilà qui déballe ses informations et pour une fois, je me montre sérieux. Ses dires prouves qu'elle est intelligente. Elle a l'art de parler et donc elle a bien un rôle à sa hauteur. Restant stoïque un moment, je me gratte la nuque tout en me décalant pour lui faire entièrement face. Replaçant mes lunettes, je vins à doucement peser le pour et le contre. Avant qu'elle ne fasse sa dernière tirade, je me permet une brève intervention. " Je suis au courant de tour ça. Le vieux Jinchuriki du Yonbi me l'a dit et redit lors de notre entrevue surprise... Ces gens sont spéciaux, de véritables monstres, pourtant, si tel est le cas, je me demande pourquoi ils je sont pas en train de raser les villages les uns après les autres. S'ils sont si fort qu'ils le prétendent, pourquoi ne pas attaquer tout le monde ? Ce n'est pas comme si les cinq grand villages étaient prêts à faire une alliance ou quelque chose à grande échelle. " Croisant les bras, je restais assez fermé sur le coup. Bien que j'étais toujours ouvert à la discussion, mais pas forcément pour entendre raison venant de quelqu'un d'autre que ma propre petite personne. Un grand enfant, voilà ce que je reste éternellement. Finalement, la voilà qui en vient aux faits et elle me dévoile son idée. J'en reste bouche bée ne m'étant pas attendu à ça. Elle ne me connaît pas, et pourtant, sa proposition sonne comme une aide. Certes, quand on y regarde de plus près, celle ci veut clairement se servir de moi comme d'un appât pour en finir elle même avec Akatsuki, et je dois avouer que j'aime ce genre de tempérament, pourtant... " Mei, je vais être franc avec vous. Votre beauté me laisse sans voix, à tel point que si je n'étais pas un shinobi, j'aurais immédiatement voulu apprendre à bien plus vous connaître au niveau sentimental... De plus, votre dévotion pour votre village est exemplaire. Tenter le diable avec pour fond de vouloir protéger votre village est aussi brillant que culotté, cependant... Je ne peux pas dire oui directement. Si je comprends bien, vous me désirez afin de servir d'appât. Vous invitez vos ennemis à vos portes pour vois retirer la tâche fatidique des recherches, admettons. Si le plan marche, on retarde les plans d'Akatsuki à défaut de les vaincre totalement, et on envoie un message comme quoi ma capture est difficile, soit. Mais... Et si vous échouez ? Si par malheur je tombe au combat ? Vous ? Misaki ? Ou chaque Shinobi du village ? Qui protégera les villageois ? Le plan est intéressant en soit, mais cela revient à jouer un coup de poker, avec pour mise, la vie de nombreux innocents... " Inutile de préciser que je n'étais pas pour cette idée. Qu'importe si je passais pour un lâche. Après tout, le sacrifice chez un shinobi est un devoir et non une option ? Pour ma part, je n'avais pas signé pour ça. " Je suis devenu ninja non pas pour servir une personne importante, mais bel et bien protéger les gens que j'aime. Malheureusement, en désirant ce protéger, les gens de mon village ont désiré le pouvoir et mon compagnon en moi représente cela... Le pouvoir... Ce qui sert tant à protéger, que causer du tort. Et si j'ai quitté le village c'est justement pour les protéger, et éviter de devenir une arme. J'aurais pu directement les protéger, mais Akatsuki serait venu à nos portes, des gens qui convoitent ce pouvoir aussi... Comprenez le, je suis destiné à errer pour le bien de tous et mon pouvoir, malgré mes dires, je le vis comme un don et non un fardeau. Je le protège dans l'esprit de l'utiliser uniquement à bon escient. Selon moi, vous aider ferait partit de ma politique, mais cela ne ferais que mettre en danger plus tôt que prévu votre village. Et je refuse cela... Alors que je m'apprêtais à couper court à la conversation, voilà que mon compagnon me demandait d'attendre. Arquant un sourcil en regardant par dessus mon épaule, comme si je voyais ce dernier telle une conscience, je le laissais s'exprimer. Finalement, je me mis à soupirer en douceur et regarder la belle femme face à moi. " Parlez moi de Misaki s'il vous plait. Comment va t elle depuis ma rencontre ? Simple curiosité... Elle m'a intrigué, et si je reviens sur mes pas aujourd'hui, s'était pour en apprendre plus à son sujet. Son passé, son présent, son ressentis, la découvrir. Accordez moi cette requête... Et j'accepterais de discuter plus longuement ailleurs si vous le voulez bien. Voir revoir mon jugement si... Nous sommes d'accord au final. Comprenez le, je ne prends pas cette décision seule, c'est autant moi que le Nanabiche qu'il faudra convaincre. " J'avais donner clairement son surnom à la belle, sans me soucier de son état actuellement. Peut être allait elle être surprise de voir que je surnomme un bijû, ou au contraire, trouver cela amusant. Quoi qu'il en soit, je me décidais à mettre un peu de piment à cette journée. Mais avant tout, j'attendais son récit sur Misaki avant de débuter notre " jeu ". 水 | Kiri no Genin ▬ Administratrice Messages : 864 Date d'inscription : 05/04/2015 Age : 33 Fiche Shinobi Rang: C Ryos: 1463 Expérience: (61/200)
« Je peux t'en parler, mais … Je te conseil de ne pas trop t'approcher d'elle. Ce n'est pas le genre à faire copain copain avec qui que ce soit. Avant toute chose, je vais plutôt répondre à tes interrogations.» En effet, mon interlocuteur voulait en savoir plus sur la belle Misaki. Si seulement il l'a connaissait aussi bien que moi. Impossible de l'approcher, c'est aussi simple que ça. Même en amitié, elle reste une énigme, ne s'entendant avec peu de monde, ne s 'approchant de personne. D'ailleurs, rares étaient ses amis à Kiri, en dehors de moi. Elle ne se laissera certainement pas faire par quelqu'un d'aussi léger et aussi dragueur que Ren. Ni par un autre homme, du moins, c'est en tout cas le sentiment que j'avais en pensant à elle. Je reprenais donc une discussion bien plus sérieuse, le laissant prendre un peu de recul par rapport à la situation. « Raser des villages ne semble pas faire partie de leur plan actuels, ils n'en ont pas la capacité ou cela n'est pas pour le moment d'actualité, semble-t-il, tu fais bien de le souligner. Mais n'oublions pas une chose : ce sont des terroristes qui veulent la puissance des Bijuus, c'est indéniable. Ils sont déjà terriblement fort alors … Que feront-ils une fois en possession d'un tel pouvoir ? Et si le tien été finalement utilisé par un de ces membres pour nous attaquer ou nous faire chanter ? Et s'il vendait ce pouvoir à Iwa ou d'autres villages nous tenant rancunes ? Les laisser faire pour qu'ils préparent quelque chose que nous serons incapable de stopper ? Ce n'est pas pour moi, ce serait irresponsable. » Je pouvais paraître trop prévoyante, mais mon raisonnement n'était pas totalement faux. Il y avait bien là une inquiétude commune dans tout les pays, vis à vis de ce groupe de terroristes. Il fallait les prendre de court, et j'étais persuadé que je ne me trompais pas. Mon air s'était figé, sérieux, il m'était difficile de sourire dans un tel moment. Je savais qu'il ne m'écouterai que peu, alors autant jouer mes dernières cartes et tenter de lui montrer que nos intérêts étaient finalement commun et qu'il se tromper dans sa manière de voir les choses. Protéger les gens sans se battre, ce n'était réellement pas ma philosophie, loin de là. « Tu ne sera pas vraiment un appât. Tu es déjà une cible et t'accueillir dans notre village sera forcément un danger pour notre village, c'est certain. Le risque est grand, mais pas totalement fou. Kiri regorge de Shinobi de talents et je suis prête à tout pour maintenir notre grandeur. Même s'il faut la remettre en jeu. Pourquoi laisser l'Akatsuki nous devancer en séparant nos forces, plutôt que de profiter de ta présence pour nous allier ? Pour ce qui est des risques … Je te trouve plus téméraire avec les femmes qu'avec l'avenir. Je ne suis pas sensé te le dire, mais Misaki, comme d'autres, risque actuellement sa vie pour défendre la notre, celle de leurs proches et surtout le village de Kiri et la paix. Car en lui révélant ton identité, tu donnes là l'occasion de te dévoiler si l'ennemi s'en prends à elle. Alors ne serait-ce pas la moindre des choses que de risquer à notre tour la notre pour offrir à tous une paix durable, en échange de leurs efforts ? Ce ne serait pas là la meilleure manière de nous défendre ? » La pensée qu'il puisse arriver quelque chose au village, à Misaki, cela me faisait extrêmement peur. Mes yeux aurait très bien pu craquer à ce moment là, s'humidifier tellement la tension en moi était forte. Mais il y a bien longtemps que je ne pleurais plus. Je soupirais, reprenant mon souffle, puis reprit d'un air tout aussi sérieux et convaincu. « Quitter le village … T'isoler du monde … D'accord, cela fonctionnera. Mais seulement un temps. Tu ne pourras pas porter un fardeau aussi grand que celui-là seul. Plutôt que de fuir … Ne crois-tu pas qu'il serait temps de te battre et de leur faire face … Ensemble ? Que crois-tu que l'Akatsuki fera le jour où elle apprendront qui tu es et où tu te trouves ? En un rien de temps, ils seront à tes trousses et tu ne pourras peut être rien y faire. Tu laisseras ces hommes se servir de Nanabi pour je ne sais quelles raisons et cette fois-ci, nous serons tous peut-être tous en danger. Admettons qu'ils trouvent le moyen de se sceller les Bijuus en eux et contrôler leur puissance… Je n'ose même pas y penser. » Je gardais mon calme, tout en prenant le temps de faire une pause, fermant quelques instant les yeux pour méditer à mes derniers propos avant de reprendre aussi vite. « Tu peux choisir d'utiliser ton pouvoir de deux manières. Soit en t'isolant à jamais, avoir peur de ce qui pourrait arriver ou non, laisser les gens mourir de toute manière car c'est ce qui nous pendra au nez une fois les Bijuus en leur possession. Soit en le transformant en quelque chose de supérieur à tout ce qui existe et te battre pour ce qui est juste face à l'oppression. Ma vie de monstre, mes pouvoirs, je l'ai mis au service de mon village, de mes proches et j'ai réussit avec l'aide de mes amis, pour certains morts au combat, à vaincre celui qui nous tuait à petit feu. » Je me retournais soudainement, comme pour partir. Je n'avais pas l'intention de le forcer après tout, il était seul maître de sa destinée. Moi, j'avais autrefois choisit de me battre pour renverser un tyran. Aujourd'hui, la tyrannie me semblait tout autre, sous-jacente, presque tapis dans l'ombre et prête à nous sauter à la gorge à tout moment. « Je ne suis pas là pour te donner des leçons de courage Ren. Tu es à présent le seul à décider de comment tu mourra. Car tu peux courir le monde, être libre, nous sommes tous prisonnier de cette même et unique destinée. Alors autant se servir de ce court laps de temps pour en faire quelque chose de vraiment utile pour nos proches … Je ne me battrais pas plus, à toi de prendre ta décision. » Jinchûriki de Nanabi | 忍 Nukenin
Moi sérieux... qui l'aurait cru. Mon discours avait démontré que je prenais en compte un grand nombre de paramètres. Je ne m'arrêtais pas sur les mots qui m'arrangeaient tel que " Protection ". Si tout était si simple, pour sur, je serais déjà sous la coupe de bien du monde... Tout ce que je voulais savoir s'était si je pouvais lui faire confiance, voir si elle ne me mentait pas ou ne voulait tout simplement pas l'utiliser comme l'avait bien supposé mon compagnon. En revanche, ne restais baba du fait que mon compagnon veuille lui parler. Hm ? Un insecte géant qui veut parler à une femme splendide qui le propose droit d'asile ? Jamais je n'aurais imaginer ça de Nanabiche. Il le surprenait de plus en pus celui la. Tout comme moi, je le surprenais à parfois le montrer mature. Comme quoi, une belle femme et de belles paroles et bonjour le Ren sérieux. Plus sérieusement, la situation était si sérieuse, que je sentais que j'allais craquer. Des fois, je regrette ne pas pouvoir changer de personnalité, ou pouvoir donner la mais à Nanabiche. Il parlerait pour moi en prenant possession de mon corps tandis que moi, j'irais dormir au fin fond de mon esprit. Ce serais poilant comme pouvoir. Malheureusement, rien de tout ça n'est possible, ou alors, j'ai manqué un épisode. Je me retrouve donc piégé, à devoir discuter avec cette ravissante kunoichi. Bon, dis comme je le dis, cela laisse croire que c'est une plaie que de parler avec, alors que non. Son physique et sa personnalité font sue j'apprécie un minimum cet entretient, à défaut d'être fatiguant pour mon esprit à force d'être si sérieux. Cependant, à aucun moment je tentais de la lui mettre à l'envers. Je parlais avec franchise dans les moindre détails. Que ce soir la pseudo déclaration ou désir d'apprendre à la connaître sentimentalement parlant, le fait d'avoir peur de lui causer des ennuis et tout ça, je pensais chacun de mes mots. Désormais, j'attendais de voir comment elle allait répondre à mon " deal ". J'étais venu pour en apprendre plus sur Misaki vis cette dernière, mais de ce que j'ai compris, elle n'est plus de cette nation. Le pourquoi du comment est encore inconnu pour moi et je m'étonne de ne pas avoir demandé. Un oubli de ma part... Quoi qu'il en soit, même si je ne pouvais pas en apprendre plus de la bouche de la concernée, rien ne m'empêchait d'en apprendre plus à son sujet de la part d'une personne proche. Et quoi de mieux que la sensei de cette dernière ? J'avais eu de la chance sur ce coup. Finalement, j'eus droit à un début de réponse, ou plutôt une mise en garde. Rien de bien nouveau, puisque j'avais moi même constaté cet état de fait. Misaki est sauvage, mais j'étais loin d'imaginer son passé et les ravages que son don empoisonné lui avais fait subir dans son passé. Cependant, je demandais à être au courant, savoir plus de choses sur elle pour peut me lier d'amitié avec. Et non simplement l'approcher, l'embrasser de façon fourbe pour m'en vanter par la suite. J'ai beau être dragueur, taquin et coquin, je ne suis pas un profiteur, j'aime quand il y a du jeu et que chacun prends son pied dans l'affaire. Sans quoi, cela devient sans intérêt... Enfin bref, la belle se décide à répondre à mes interrogations et c'est là que je regrette mon désir de tout à l'heure. C'est sérieux... Trop sérieux pour mon pauvre cerveau. Ok c'est important, seul un con le nierait, mais à peine debout, le voilà à discuter avenir du monde et de mon destin avec un kage. C'est pire que de se faire réveiller un week end par sa propre sœur pour s'entraîner avec cette dernière et pour lui servir de punching-ball. Sérieusement, c'est inhumain de me faire subir tout ça. Malgré la " corvée " j'écoute d'une oreille demi attentive. Heureusement, mon bijû est la pour faire le boulot administratif et me donner un avis sur lequel me reposer par la suite. Comme quoi, avoir un insecte géant avec sept queues en soit, c'est pas si mal en fin de compte. Aussi barbant soit son discours et aussi paranoïaque sur les bords soit il, je je pouvais pas renier ce qu'elle disait. Ces gens sont cruels et avec un tel pouvoir, ce serais pire... Adieu la Mei douce et sexy que j'avais rencontré, je faisais face à une femme à la poigne de fer et à la politique aussi dure que sa volonté. Pour sur, si elle fait tout aussi bien qu'elle parle sérieusement, alors elle est bonne à marier et son mari serait un sacré veinard, du moins, en supposant que c'est pas déjà le cas, aussi jeune soit elle. Même si je n'aime pas les longs discours, elle, elle me captivait en partie - ce qui est un exploit en soit - et je n'arrivais pas à simplement décrocher, dire ciao et partir, colle je l'aurais fait avec d'autre personnes. Le charisme est un pouvoir qu'il ne faut pas sous estimer, voilà la conclusion de l'histoire. Par la suite, elle entame une nouvelle séries d'arguments, alliant évidence, propositions subtiles et provocation enfantines. Ces dernières font mouches et cela se traduit par un froncement de mes sourcils. Quoi ? Je suis plus téméraire avec les femmes qu'avec l'avenir ? Sur le coup, j'ai envie de dire " ok jte rejoins " mais mon compagnon m'en empêche. Je me concentre donc sur ses dires comme quoi même Misaki est de la partie et immédiatement, je réfléchis un peu plus à tout ça. Évidemment, si elle utilise cette personne comme argument... Je ne peux m'empêcher de ricaner en disant tout bas, d'un ton quelque peu ironique. " C'est bas comme coup... " Je la laissais continuer et cette fois ci, nous approchions du grand final. Ses airs étaient sublime, durant un bref instant, je croyais voir ma mère ou mon père et cela me troublait légèrement. Combattre pour ce qui est juste, protéger et non conquérir. Et en plus de cela, elle ne faisait nullement allusion au fait de décider pour moi de comment je ferais, dans l'histoire j'avais clairement le choix de comment agir en sa compagnie. Fait chier, je me laisse convaincre la... Secouant la tête, je vins alors à tendre l'oreille pour le délecter du grand final. Elle trouvait des mots justes, ses phrases étaient un puzzle bien construit et tout ça sonnait correctement. J'avais beau repenser et le redire son discours, je n'y voyais pas de fausse notes. Soupirant alors qu'elle semblait vouloir partir, égal à moi même, je repris la parole de manière légère, bien que mon regard était sérieux. Tel un confident ou une personne un minimum en confidence, je m'exclamais tranquillement. " Partir pour qu'on cours après toi... C'est pas au garçon de faire ça à la base ? ... Tout ça est trop sérieux à mon goût, une blague ici, une vanne là-bas et au final tout le monde se portera mieux tout en ayant compris le message à entendre. " J'ai bien compris ton message Mei... Cependant, il est trop tôt pour donner une réponse. Je dois... Réfléchir à tout ça. Comprends juste une chose dans l'histoire, me battre n'est pas dans mes priorités. Je viens d'un petit village, habité essentiellement par des moines. Bon, avec le temps j'ai oublier les pratiques religieuses, c'est trop vieux, malgré le fait que la méditation c'est vraiment relaxant et.. Spirituel ? Enfin bref... Me battre ne fait pas partit de mes coutumes. Sauf quand il s'agit de protéger quelque chose de cher. " Cependant, son village n'est pas le mien. Devenir un kirijin ? Un bandeau je fais pas le ninja... De plus, je n'aimais pas ces histoires de villages, c'est aussi une des principales raisons de conflits depuis la nuit des temps. Akatsuki n'était qu'une nouvelle équation sombre dans une autre équation compliquée. Mais passons, je me tue l'esprit à trop réfléchir comme ça, de bon matin qui plus est. " Cependant... Tes intentions sont nobles... Et si je peux avoir ce que je désire en premier lieu, à savoir en apprendre plus sur Misaki. Dans ce cas... Donc j'en viens à la conclusion, Mei, laisse moi vingt-quatre heures. Vingt quatre heure pour décider de mon destin et du sien. Savoir si nos histoires allaient être mêlées, ou si chacun allait rester dans son coin. Au final, rien n'était joué d'avance, cependant si elle est un peu calculatrice, elle n'aurait aucun mal à voir que malgré mes doutes, elle avait gagné des points aujourd'hui et à la fin de cette rencontre, elle était dans le vert, plutôt que dans le rouge. Du moins pour moi... Pour ce qui est de Nanabiche, c'est une tout autre histoire. Sans plus tarder donc, je vins à laisser apparaître deux queues, et ni une ni deux, je m'envolais au loin, cherchant un endroit ou je ne pourrais pas être repéré. Un lieu où je pourrais réfléchir sans être influencé par quoi que ce soit. Que ce soir ses dires, sa beauté, son parfum ou même... le beau temps.  Messages : 1178 Date d'inscription : 02/05/2015 Age : 31 Fiche Shinobi Rang: A Ryos: 1368 Expérience: (408/500)
Correction de Lao Ren
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Récompense PE = 36 PE Peak of Shinobi
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. (Ok, je sors.) Les petits dialogues entre toi et ton Bijû sont sympathiques aussi. 