Je ressortis du bureau de l'Hokage surprise du nombre de mission qu'on pouvait trouver chez elle. Surtout en fait de ce genre de mission. J'imaginais que je n'étais pas la seule à devoir faire ce genre de mission. Mais vraiment, faire appelle à des ninjas pour ce genre de choses, c'était très drôle. Enfin, moi ça me fournissais emploi et un petit salaire alors ! Tout était pour le mieux non ? Je me demandais si le chat de cette gentille dame, ne s’appelait pas Totoro, et s'il n'était pas tout gris. Je savais que Totoro, comme les chats gris étaient à la mode en ce moment. Enfin, ceci ne me regardais pas.

Je décidais avant toute chose d'aller voir cette dame pour juste savoir à quoi ressembler le chat. Imaginer que le bonhomme est plusieurs chats, aller savoir lequel prendre ! Je me renseigner donc où habitait cette dame et j'allais chez elle d'un pas vif. Avant de prendre une ou deux minutes pour toquer. Madame Miyasaki m'ouvrit et il me fallut une minute pour m'expliquer. Elle manqua de me claquer la porte au nez. C'était une dame d'une quarantaine d'années, aux cheveux ... Verts ? OK. Elle avait les cheveux verts aucun soucis. Ses yeux aussi étaient verts.Elle m'installa au salon et me donna un verre de lait pour me remercier d'être là. Avant de se mettre à critiquer violemment son voisin pendant une douzaine de minutes. J'appris ainsi que ce chère Fukisawa Hito sortait ses poubelles n'importe quand, faisait souvent du bruit, n'avait pas de femme, semblait ne jamais sortir de sa maison, qu'il rentrait à des heures complètements folle la nuit etc. Tout le contraire d'elle même qui exerçait le métier respectable de bibliothécaire. Et que c'était maintenant la huitième fois qu'il lui volait son chat ... L'amour régnait dans ce charment quartier ! Il n'y avait pas à dire ! Parfois, je me disais que j'étais bien contente de vivre dans un quartier comme le miens, rien qu'entre Hyugas. Au moins on savait plus ou moins qui était notre voisin. OK, notre cousin à un certains degrés mais pas qu'eux ! Je me forçais toujours à écouter cette charmante dame qui en vient, enfin, au chapitre de son chat. Ce charmant chat avait échappé au nom de Totoro, une dame qui ne suivait pas la mode donc. Mais ce pauvre chat se nommait Taidana ... Paresseux donc ? C'était ... euh ... Original comme nom ? C'était un chat à deux couleurs blanc et noir avec des yeux très bleus. Ah, et il portait un collier de tissu. De ruban tressé multicolore, qu'elle avait fait exprès pour lui. Il y en avait qui n'avait rien de mieux à faire de leur journée. Je la remerciais donc pour ces informations et lui promis de ramener sain et sauf son chat. Je la saluais et sortis dans la rue. Bon ! maintenant c'était l'heure de vérifié qu'il n'y avait personne dans la maison !

Je m'installais dans une petite ruelle près de la maison du voisin et activais mon Byakugan ... Je ne savais pas ce que faisait ce charmant voisin de ses nuits, mais en tous cas, il était dans sa chambre, au second étage, entrain de dormir. Je passais le reste de la maison au peigne fins. J'avais eu raison d'aller voir Madame Miyasaki. Parce que ce n'était pas un chat qu'il y avait ! Mais trois ou quatre ! Comment retrouver le bon sans sa description ? Je me retiens de rire en imaginant tous les allés et retour que j'aurais dû faire. Enfin, pour l'instant le plus important était de trouver une entrée discrète et facile à emprunter pour rentrer et sortir de la maison. A l'allée il ne devait y avoir aucun problème mais au retour avec un chat. Quoi qu'eux, s'il s’appelait paresseux il n'y avait pas beaucoup de risques qu'il se sauve en courant ou qu'il me griffe.

Je finis par trouver une entrée discrète. Bon, c'était près du local à poubelle et l'odeur n'était pas du tout agréable. Et contrairement aux dire de mon employeurs il n'y avait pas tant de déchets que ça. Et tout était bien rangés. Enfin, les guéguerres entre voisins, moi ça me fatiguais. J'ouvris lentement le petite fenêtre et me glissa souplement dans la cuisine. Qui était d'une propreté quasi chirurgicale. Je tendis l'oreille. Il n'y avait aucun son dans la maison, qui ma foi était pas mal sombre. La quasi totalité des volets étaient fermés. Enfin, j'activais une nouvelle fois mon Byakugan. pas question de faire tomber une pile de casserole et de dévoiler ma présence. J'ouvris la porte de la cuisine qui donnait sur le salon et levais les yeux. Aucun mouvement là haut de la part de l'homme. Et coup de chance : aucun chat ne dormait avec lui. Vous imaginez si j'avais dû monter en chercher un là haut ? Rah ! Non ! Il y avait deux des quatre chats ici. Et aucun d'eux n'était Taidana après vérification avec et sans Byakugan. L'un n'avait pas de collier et l'autre était un chat gris. Je scrutais les autres pièces de la maison. Bon, il y n avait un dans le bureau sur ma droite et l'un d'eux c'était caché sous le canapé. Bon, bah va pour le bureau. Je confirmais que ce n'était pas mon matou. C'était un chat tout blanc avec des yeux jaunes. Je fixais le canapé du salon. J'allais finir par ne plus aimer les chats. Moi qui venais d'avoir une petite minette qui venait à peine d'être sevré. Je soupirais discrètement. Je me couchais par terre et tendis la main. Je le touchais oui. mais le bout de la queue. Et si je voulais éviter un coup de griffe ou autre je n'avais pas intérêt à le tirer par la queue. Je retournais dans la cuisine et ouvris le frigo. Bingo ! Du poisson ! Je retournais au salon et tendis les bouts de poissons au chats. Les autres se ramenèrent et je dus les repousser aussi gentiment que possible. Lentement j'arrivais à tirer le chat de sous le canapé et poussais un soupire de soulagement. C'était bien mon minou. Je lui donnais la lamelle de poissons et l'attrapais sous le bras. Je ressortis discrètement dans la rue avec Taidana sous le bras. Il portait bien son nom ! C'était un vieux gros matou avec de très beaux yeux bleu et le collier tressé. Je lui embrassais le museau contente et retournais chez sa maitresse qui me l’arracha presque des bras et le pressa contre son cœur. J’eus presque pitié pour lui. La femme me remerciai et je filais pour faire mon rapport à l'Hokage. Et voila une bonne chose de faîte !