Bon sang, une équipe... Voilà ce qu’on m’avais annoncé récemment. J’allais être à la charge d’une équipe de petits ninjas avec pour but de les entraîner. Quelle idée saugrenue de la Mizukage que de me confier une telle “ charge “. Autant le dire, l’idée ne me plaisait pas et pour cause : c’est une charge supplémentaire. Certes, cela m’intègre mieux à ce village qui n’est pas le mien, mais c’est aussi une activité crevante en plus pour ma pomme, or, je ne suis pas le plus travailleur de ce bas monde. Bref, du coup, alors qu’aujourd’hui avait lieu ma rencontre officielle avec mes petits enfants, je m’étais éclipsé en douceur ne me rendant pas au lieu de rendez-vous. Et oui, même un jinchuriki est capable de poser un lapin à des petits enfants...

Au lieu de ça, je m’étais rendu au lac Sanbi afin de m’y prélasser comme souvent. La brume me faisait repenser à ce jour où j’avais rencontrer Misaki. D’ailleurs, en y repensant je devenais mélancolique. Alala, dommage qu’elle soit devenue une nukenin et donc une ennemie. Loin de me douter qu’elle était un agent double, qui sait ce qui se passerais si elle revenait au village avec ou sans mauvaises intentions. Devrais-je m’interposer entre le village et elle ? Cela me rendrais tellement triste...

Soupirant de lassitude, je suis là, contre cet arbre à fumer une clope. Je repense aussi à cette “rousse” qui avait disparu du village. Bon sang, pourquoi est-ce que les personnes que j’apprécie et sur qui je flash tout le temps disparaissent un jour ou l’autre ? À croire que je suis une chose qui repousse les belles choses. Soufflant à cette idée, je n’entendais même pas la bête en moi qui ne demandait qu’à avoir des mains pour s’infliger un beau facepalm.
Cramant ma clope en douceur, je regardais le peu d’horizon que je pouvais voir jusqu’à finalement ressentir quelque chose. Hm ? Des troupes de Kiri ? Aurait-on déployer des troupes pour me retrouver ? Une “ fugue “ aurait-elle déclenché les foudres de Kiri ? Ni une ni deux, je me met donc dans les branches de l’arbre avant de déclencher un simple - mais efficace - camouflage dans la brume laissant cette dernière s’épaissir afin de rendre mon jeu de cache cache plus intense que jamais. Veillant à bien me caler dans l’arbre, je me mis à me concentrer pour ressentir les traces de chakra possible aux alentours avant de finalement me taire.

J’attendais de voir qui pointerait le bout de son nez, avant de simplement m’en aller ou la mettre hors d’état de nuire. S’il y a bien une chose que je n’aime pas, c’est d’être déranger quand je fais la sieste, c’est sacré bordel...
Comment ça c’est démagogique de fuir une réunion avec ses élèves ?