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L'insecte et la femme fatale ( Pv Misaki )
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Lao Ren
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L'insecte et la femme fatale ( Pv Misaki )    Mer 15 Juil - 14:39


Repos + Lac = ♥


Voilà bientôt une semaine que je glandais autour de mon village sans me faire repérer. Voir la famille n'était pas dans mes objectifs ayant quitté le village, pourtant jusqu'à maintenant, j'ai fais quelques petits tours ici et là, mais toujours, je revenais aux alentours de la commune, comme pour me donner bonne conscience. Pas que je m'en voulais, cependant, je ne pouvais pas accepter le fait d'être utilisé  comme une chose que l'on jette une fois usagé.  Malgré mon geste, je ne cessais de penser parfois à ma soeur, me demandant si elle allait bien ou pas. Qu'importe les remords, je ne pouvais plus faire machine arrière.

Rhaaaa, je me devais penser à autre chose. C'est donc après une longue réflexion que j’entrepris une petite excursion bien loin. En effet, avide de découverte, je m'étais levé tôt pour prendre mon envol vers le pays de la brume. Certes, Kiri n'est pas connu pour être un endroit où les rigolos se rencontrent, pourtant je ne pouvais résister à cette envie de découverte, cette tentation d'aventure. C'est donc sur un coup de tête que j'usais de mes dons pour voler jusqu'à cette contrée lointaine. Certes, Nanabîche n'aimait pas que j'use ainsi de ses pouvoirs, mais il fallait bien que j'en profite un peu non ? Ce dernier ne me donnait pas le droit de tout utiliser, jugeant que j'étais pas encore digne et à chaque fois que je demandais " quand " je le serais, celui-ci faisait la sourde oreille. Bref, pouvant aller jusqu'à trois queues pour l'instant, je me laisser doucement aller, alors que notre voyage se passait sans accroches.
Petit à petit, une brume épaisse se soulever à tel point, que le champs de vision était quasiment nul. Essayant de me faire un chemin dans cette purée de .... enfin bref, je vins alors à essayer de discuter avec mon cher ami. M'enfonçant dans ma tête - tout en continuant ma course dans les airs - je faisais face à cette bestiole enfermé au fond de mon être.

* Bon... Nanabîche, fait qu'on discute sérieux là. Quand est-ce qu'on pourra enfin apprendre des trucs hein ? C'est pas que ça m'énerve de prendre de force tes pouvoirs, mais t'es dur à convaincre. *
* Commence déjà par retenir ceci : je ne me nomme pas Nanabîche.  Je suis ... *
* Tatata.. Essaie pas de détourner le sujet, je connais la technique. Que ce soit des humains ou des bijû, je suis pas con, on fais tous pareil. Bref, je voudrais m'entraîner avec toi un de ces quatre, tu comprends ça ? *
* Têtu hein ? *

Coupant court à la discutions entre nous, je revenais à moi - manquant de peu de me prendre un arbre dans la gueule - pour alors voir d'où j'approchais. Un lac gigantesque se trouvait là. Loin de me douter que Nanabi était sur ses gardes en ressentant le chakra qui se trouvait là il y a quelques temps de ça, je vins à simplement me poser comme une fleur, ne me doutant pas de la présence de possibles habitants du coin.  
Admirant le paysage, ou du moins, essayant de le discerner, je vins à me mettre en tailleur pour alors réfléchir à quoi faire. Le temps était plutôt frais et j'aimais bien ça. Et si je me mettais à dormir hein ? Souriant en coin, je vins alors à doucement bailler et chercher un coin où me mettre. Tandis que mon invité dans mon corps se scandalisait de me voir agir de la sorte, moi, je me mis sous un arbre à l'abri de regards, prêt à roupiller pendant un long moment. Vive la belle vie, un lac bien calme et un arbre, ce sont les ingrédients parfaits pour une sieste bien réussite.

Mettant mes bras derrière ma tête, fermant les yeux, je me mis à tenter de m'endormir en plein milieu de ce lieu légendaire, ne me doutant pas de la présence - anciennement - d'un collègue à mon ami. Lac Sanbi... Tout est dit dans le nom pourtant. Mais passons. Comme le premier des touristes, je m'étais installé sous l'arbre et je me mis à dormir comme si de rien était. La journée promettait d'être douce et au final, je me rendais compte que le pays de la brume sanglante, ou du moins autrefois, ne l'était pas tant que ça. Est-ce réellement ça Kiri ? Ou alors, me serais-je trompé d'endroit ?

" Quel bien fou... "

* Tu devrais rester sur tes gardes Ren. *
* Alloooooooooooons... Ne soit pas si rabat-joie. *

Ignorant la suite du discours moral de mon collègue, je tentais de l'oublier. Note à moi-même : inventer une technique capable de faire taire les voix de temps à autre. Pas que je me lasse, cependant, quand il s'y met, dieu que ça m'agace... C'est vrai quoi, j'ai vingt quatre ans, alors pourquoi me faire la morale hein ? Je suis grand. Me massant la nuque, je tentais de regagner mon sommeil, profitant de mon repos bien mérité après un long voyage si épuisant.


Misaki
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L'inconnu dans la brume
« Le Dragon de Kiri»

feat Lao Ren


Fin de mission, me voici de retour à Kiri, pressée de rentrer après ce long et fastidieux voyage à travers le continent. Je retrouvais cet affreux brouillard qui recouvrait le paysage de son épais manteau brumeux. Kirigakure méritait bien son titre de « village caché » grâce au climat qui régnait trois cents jours dans l’année, éternellement camouflé derrière la brume opaque. Parfois j’aimais m’imaginer qu’un immense dragon d’argent protégeait notre pays en soufflant à travers ses narines une puissante vapeur qui engloutissait nos terres afin de disparaitre de la vue de nos ennemis. Cette technique s'avérée plutôt utile et efficace, puisque nous l’utilisons durant nos combats afin de perturber nos adversaires qui ne pouvait plus compter sur leur sens optique. Nous nous inspirons simplement des atouts étranges de notre mystérieuse et puissante Nation. L’animal mystique n’était que le fruit de mes chimères auquel je songeais quand je n’étais encore qu’une enfant. Ces fantaisies me rassuraient lorsque j’avais peur. Je me sentais protégée par cette bête majestueuse et invisible. C’est ce que je croyais. Aujourd’hui, je réalise qu’elle n’est pas qu’une création de mes pensées, mais qu’elle existe bel et bien, sous une forme différente cependant. Ses écailles que je croyais opalines sont en réalité de couleur feu. Elle est capable de cracher une vapeur nocive pour celui qui la touche et se trouve même être en mesure de créer de la lave à partir de ses entrailles. La belle créature est comme je l’imaginais, la protectrice de notre pays, veillant sur ses habitants comme on pourrait surveiller l’huile sur le feu. Avec beaucoup d'attention.

C’est donc sur ses terres et sous la surveillance de cette puissance que je vivais agréablement. J’avais hâte de rentrer chez moi pour être tranquille et retrouver mon confort habituel. A cet instant, je me trouvais au bord du grand lac Sanbi, célèbre pour avoir habité le gigantesque Bijû du même nom. Tout semblait très calme aux alentours, le site n’était que très rarement visité par les promeneurs et autres Shinobi. Je marchais lentement en direction de la capitale lorsque j’aperçus au loin une silhouette sous un arbre. Je distinguais un corps posé contre le végétal. Suspicieuse, je fronçais les sourcils. Il ne me semblait pas voir le moindre mouvement alors je m’avançais peu à peu, très discrètement. Je m’approchais lentement jusqu’à discerner le corps d’un homme à peine plus âgé que moi, supposais-je. Sa respiration nonchalante et bruyante me fit comprendre qu’il s’était assoupi et il ne semblait pas s'être rendu compte de ma présence, pour le moment. J’observais détails après détails cet homme à la chevelure de sang. J’étais dotée d’une très bonne mémoire visuelle et ce dernier m’était radicalement inconnu. Il n’était pas un Shinobi actuel du village, j’en étais certaine. Mais que pouvait bien-t-il faire aussi près de Kiri ? Seul et si proche du village caché… Je me posais énormément de question, tout cela n’était pas très rassurant. Je suis de nature très méfiante, je ne fais pas facilement confiance aux gens quand on sait le mal qu’ils sont capable de faire par intérêt. L’être humain peut parfois s’avérer devenir un véritable monstre capable de vous anéantir avec de simples paroles et des actes volontaires ou non.  La confiance est un bien extrêmement difficile à obtenir et à contrario, si facile à perdre. C’est un combat à mener de front, jour après jour. Mais quoi qu’il arrive, il faut persévérer.

J’étais désormais tout près de cet inconnu, visiblement plongé dans un profond sommeil. Délicatement je dégainais mon katana avec précision. Le métal émit un joli son lorsqu’il quitta son fourreau. En gardant une certaine distance, je me tenais droite devant lui afin de lui glisser ma lame sur son cou, juste assez pour qu’il puisse sentir l’acier glacé sur sa peau.

« Qui es-tu étranger ? Que viens-tu faire ici ? » Lui dis-je d’un ton sec et assez fort afin de l’extirper violemment de ses rêves. Je restais sur mes gardes.


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Dernière édition par Misaki le Mar 21 Juil - 0:44, édité 1 fois
Lao Ren
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Repos + Lac+ Imprévu =


♥♥♥


Guère inquiet pour l'heure, je m'endormais en douceur comme à mon habitude. Il m'arrive souvent de dormir et pour sûr, si tout le monde savait que j'étais un hôte pour un bijû, certains s'en offusqueraient tant je suis parfois flemmard. D'ordinaire, un homme de ce calibre se doit d'être sans doute un leader, ou quelque chpse du genre, mais moi, il n'en est rien. Je veux juste vivre tranquillement et voilà. C'est d'ailleurs la raison de ma présence ici même, devant ce lac que j'ignorais être celui du Sanbi autrefois. Respirant calmement, n'importe qui pourrais voir que je somnole en douceur, comme un parfait inconnu pas trop stressé d'être là.

Pourtant, c'est Kiri ici. Anciennement le village caché de la brume sanglante. Quand bien même je ne suis pas mister cranium, je sais très bien le pourquoi du comment de ce surnom. Il y a un petit moment de ça, pour passer un certain examen, la selection se faisait naturellement, les vainqueurs devant tuer pour gagner. Sans doute est-ce ça le secret de la force militaire de Kiri... Autant à Kumo ce sont des brutes, alors qu'à Kiri, ils sont sans pitié. Est-ce que chaque village a sa philosophie ? On pourrait le penser. Konoha est doux, voir peut-être trop. Iwa sont des gens fourbes et qui ne reculent devant rien pour réussir. Kiri sont sans pitiés. Kumo sont juste des brutes.  Et enfin, Suna.. Je n'en ais aucune idée.

Bref, tranquille comme jamais, je laissais la brume me bercer au pays des rêves, jusqu'à ce que quelque chose me tire de mon sommeil. Et quelle chose... Alors que je me pensais seul, je ressentis une présence, non, j'eus cette impression. Mais c'est uniquement quand j'entendis un bruit spécifique que j'en eus la confirmation. Visiblement, quelqu'un dégainait une lame et j'avais doublement raison quand je sentis le métal froid comme de la glace se positionner au niveau de mon cou. Et ben... On peut dire qu'ici ils sont accueillant. Essayant de garder mon calme, je me mis à écouter les dires plutôt rudes de la demoiselle face à moi. Oui... Une femme, car sa voix était mine de rien assez aigüe.
Je pourrais jouer le mec qui s’évanouit, mais l'envie de " jouer " n'est pas là. Zen alors que je ne devrais pas, je vins doucement ouvrir un oeil, puis un second avant de regarder la personne qui avait l'honneur de me réveiller. Et là...

" Waow... "


Bouche bée, je tombais nez à nez avec une nymphe. Ou du moins, le peu que je remarquais dans la brume me faisait dire ça. La silhouette en partie cachée par la brume me laissait rêveur. Bon sang, pourquoi est-ce que les personnes qui me plaisent veulent toujours avoir ma peau hein ? Essayant de cacher mon expression faciale - prouvant que ce que je voyais me plaisais plus qu'un peu - je vins à agir doucement afin de ne pas la brusquer. Lentement, j'interposais mon indexe entre la pointe de sa lame et ma gorge, puis je me mis à dévier la lame tout en parlant tranquillement, comme si de rien était.

" On m'avais vanté la beauté du paysage, mais... l'hospitalité, cela reste à revoir hm ? ... "

Essayant de blaguer, je tentais d'apaiser l'atmosphère, car en face de moi, s'était une femme et non une anbu. Avouons le, si j'étais dans le même cas, mais avec une personne masquée en face, ce serais déjà plus tendu que jamais. Bref, quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas me permettre d'ignorer sa question, il me fallait discuter et faire connaissance avec cette personne. Puis qui sait ce qui pourrais arriver. Dans ma tête, je me faisais déjà des films, au grand désespoir du scarabée rhinocéros en moi.

* Tu devrais rester méfiant. J'ai un mauvais pressentiment... *


Ignorant de plus belle le conseil de mon ami, je vins donc regarder la belle et cherchais à percer ce brouillard.

" Je suis un simple voyageur qui ... cherche la tranquillité absolu. Quoi de mieux qu'un lac classique au milieu de nul part hm ? Ne pensez vous donc pas la même chose ? Hm... Pourriez-vous ranger votre lame ? Je ne doute pas de son tranchant, mais loin de moi l'envie de me frotter à ça. Pour être franc... Je préfère me frotter à autre chose. "

Intérieurement, je ne pensais guère à des choses coquines - pour le moment - cependant, dans le feu de l'action, je ne me rendais pas compte du sous entendu assez évident. Priant ne pas tomber sur une personne coincée, ou qui se vexe pour très peu, je tentais de me redresser , toujours en évitant de caresser la lame aiguisée qu'elle me montrait.

" Je suis Ren Lao. Et vous ? Ou toi ? On peut se tutoyer non, nous ne sommes pas si vieux que ça.. "


Comme un idiot, j'avais vendu la mèche. Quand bien même je n'étais pas connu mondialement comme étant l'hôte de Nanabi, peut-être que des gens savaient et qui sait si Kiri n'était pas au courant ? Bref, quoi qu'il en soit, il ne me restais plus qu'à attendre, face à cette déesse sortit de nul part. Entre ses mains, elle avait mon opinion sur le pays. Allais-je apprécier mon voyage ici ? Ou bien allais-je le regretter ?


Misaki
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L'inconnu dans la brume
« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres. »

feat Lao Ren


La jeune femme le fixait du regard, les sourcils froncés. Méfiante ? Oui, elle l’était énormément. L’un de ses principaux traits de caractère. Ses expériences passées lui ont prouvé qu’il était difficile de faire confiance, surtout aux inconnus et encore plus aux Shinobi. Bien souvent, on se fait avoir. La belle Mizaki était dure à convaincre, mission laborieuse à celui qui s’aventurait à l’essai.  Il s’agissait là d’un homme tout près du village de Kirigakure, lieu qu’elle s’était jurée de protéger. Alors, sachez que lorsqu’il s’agit de protéger ce qui lui est cher, la fille aux cheveux d’argents sortait les griffes. Gare alors à celui qui osait s’interposer à elle. D’autant plus que par-dessus le marché, elle était terriblement bornée. Ces deux défauts réunis ne faisaient généralement pas bon ménage pour ses interlocuteurs. Forte heureusement, elle n’était pas réduite uniquement à cela et possédait de nombreux autres attributs, bons comme mauvais. Ses yeux étaient obscurs, encore dirigés vers ce prénommé Lao Ren. Qui était-il vraiment ? Était-ce réellement l’homme qu’il prétendait être ... ?

Je restais figée face à lui, sans bouger d’un cil, le visage sévère. Mon arme était toujours tendu dans sa direction, je n’avais pas confiance en lui. Comment le croire ? Après tout, il pouvait me mentir et faire un coup bas. Comment ne pas imaginer qu’il veuille faire du mal au village ou à ses habitants ? Je n’étais sûre de rien et il faut toujours se méfier des inconnus, surtout quand ils sont trop calmes comme celui-ci… Je ne baissais pas ma garde et appuyais même avec la pointe de mon katana sur son index, afin qu’il comprenne que je ne plaisanterais certainement pas avec lui.

« Un simple voyageur, hein ? Ne me prends pas pour une idiote, je ne suis pas aussi naïve que tu sembles le penser. Qui me dit que tu ne me mens pas ? » Lui répondis-je d’une voix sèche.

J’observais longuement cet individu, cherchant à débusqué chez lui un signe distinctif qui pourrait me permettre d’en savoir davantage sur lui. Shinobi ou simple civil ? Difficile d’en douter cependant, il avait l’air plutôt confiant.

La jeune Kirijin s’entêtait à découvrir la véritable identité du garçon et ses intentions. Mais quand bien même, comment s’avoir le fond de sa sincère pensée ? A part lui-même, personne ne pourrait en être certain et la nature suspicieuse de Misaki n’aidait pas le moins du monde.

L’être humain est complexe. Muni de personnalités diverses, il s’apparente bien souvent à un double masque. Noir devant, blanc derrière et inversement. Les pensées peuvent de nombreuses fois divergées des mots. Défendre son intérêt personnel ou l’intérêt commun, aimer ou détester, lumière ou obscurité, l’un ou l’autre, l’humain choisi son camp. Le fait il naturellement, est ce inné ou est-il conditionné pour prendre sa décision ? Chacun à son opinion, mais c’est bien compliqué … Finalement, connaissons nous vraiment les personnes qui nous entourent ? Après tout, la façade qu’il nous exhibe, est-elle vraiment la plus sincère ? Celle qui définit ce que nous sommes…

J’insistais et je restais de marbre devant lui. Je ne voulais pas me tromper, pas me faire avoir par ce type dont j’ignorais tout. Le métal affuté luisait devant lui, j’étais prête à le trancher au moindre mouvement suspect. J’étais attentive. Une erreur suffisait à changer la donne.  

« Dis-moi la vérité. De quel village viens-tu ? » Demandais-je avec détermination.

Je n’allais certainement pas plaisanter avec lui. Après tout, je ne le connaissais pas…


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Lao Ren
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Belle inconnue + Curiosité  =


♥♥♥


Visiblement, j'étais tombé sur la plus belle des créatures de cette planète mais aussi la plus méfiante qui soit. En effet, alors que je tentais de dévier sa lame, la charmante kunoichi appuyait celle-ci, décrochant une goutte de sang à mon index. Si les forces n'étaient pas égales, elle pourrait aisément me découper le doigt... Je devais faire attention et d'ailleurs, vu la situation, mon bijû s'excitait intérieurement. Ignorant ses conseils qui étaient toujours les même, à savoir, éviter le conflits, je me mis à me concentrer sur la belle. Ses yeux seraient la première raison d'une quelconque demande amoureuse si je devais en faire une immédiatement, suite à quoi, j'utiliserais comme argument son corps. Bref, la regardant sans la déshabiller pour autant, je la laissais mettre en évidence le doute qui l'habitait. Une kunoichi de Kiri reste et restera toujours ce qu'elle est : quelqu'un de redoutable.

" Naïve, cela n'est pas certain, cependant... Magnifique, cela ne fais aucun doute. Si j'étais peintre, je te mettrais en tête de liste pour devenir une de mes nombreuses muses. "

Affichant un sourire sincère, je me demandais si elle n'allait pas prendre ça pour une blague. D'un côté, ne pas être totalement pris au sérieux est humiliant et là, on pourrais croire que je tente de l'humilier n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, je repris aussitôt la parole, pour ne pas perdre la tête, ma main, ou simplement mon doigt.

" Ok, je suis pas un simple civil, mais un ninja de Takuni... Je ne sais pas si tu connais, mais passons... Je ne suis pas là pour m'infiltrer ou quoi que ce soit, sans quoi, je doute que je me serais mis là en attendant ta venue. Sauf si j'étais vraiment culotté et ... je le suis assez en faite huhu. Non plus sérieusement, je ne cherche aucun conflit, je suis juste là pour profiter de mon petit voyage sur ces terres. Et faire de délicieuses rencontres, alors... pourquoi ne pas discuter, plutôt que se chamailler hm ? "


Me redressant totalement, je vins alors à retirer de ma ceinture ma petite sacoche et je la vidais leeeeeeeeeeeeentement sous ses yeux. Kunaïs, Shurikens dans un premier temps, le parfait matos du petit ninja. Cependant, très vite, les armes laissaient place à des petites bouteilles de saké, ainsi qu'une petite invention de ce bas monde.. Pas besoin de dessin pour dire de quoi il s'agit.. De quoi se protéger en cas de moment intime. Bref, Laissant mes babioles se rependre sur le sol, je vins alors à ranger délicatement mes affaires, en gardant uniquement une bouteille de saké en main.

" Pourquoi ne pas faire connaissance tranquillement ? Allons... Détends toi. Si vraiment j'étais hostile, j'aurais déjà tenté de te sauter dessus non ? Là, n'ais-je pas assez l'air détendu, au point de passer pour un fou ? Ais-je l'air de jouer la comédie et me forcer ?  Chacun de mes dires sont que pure vérité, à commencé par mes flatteries venant du fond de mon coeur. "


Faisant une révérence, j'espérais ne pas apprendre qu'elle était mariée, car là, ce serais la fin d'un monde que je m'inventais. Bien qu'au fond, ne dis-t-on pas : une de perdue, dix de retrouvés ? Mouai non... Cette miss là, c'est une perle et il était hors de question de partir de Kiri sans avoir au moins son nom en tête.
Tête brûlée le jeune Ren ? Sans doute. Lui donnant droit à un joli sourire franc et honnête, j'attendais au minimum un geste - même une quelconque feinte - qui me permettrait de voir si mes dires avaient eu un quelconque impact sur sa personne. Sans quoi... Peut-être devrais-je faire en sorte de la désarmer ? Après tout, une telle arme, c'est dangereux. Et moi, je ne veux pas terminer en corps humain troué. Pas de cette façon.



Misaki
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L'inconnu dans la brume
   
« La méfiance est mère de la sûreté »

     
   
feat Lao Ren

         Je soupirai, exaspérée. Je ne savais pas quoi penser de cet individu. Se foutait-il de moi ? Ou était-il simplement naïf au point de me faire confiance et de discuter avec moi. Je ne comprenais vraiment pas. Certaine personne ont cette particularité de se socialiser avec n’importe qui et d’entamer une conversation aussi simplement, tandis que d’autre, comme moi, sont beaucoup plus réservés et méfiants. Nous venons sans doute tous deux, de deux mondes diamétralement opposés car nos comportements divergés l’un de l’autre. Lui, n’avait aucun mal à se dévoiler face à moi, une inconnue, une ennemie, qui pourrait le tuer si l’envie me prenait soudainement. J’étais armée, prête à en découdre et lui était là, d’apparence inoffensif.  Et pourtant, celle qui avait le plus de crainte à ce moment-là, c’était moi. Les hommes sont vraiment étranges parfois. Je ne comprends pas leur façon d’agir, ni même comment ils pensent. Et lui, je me demandais réellement si il réfléchissait avant d’agir ou même de parler… Je baissais les yeux en soufflant, blasée. Je retirai ma lame enfoncée dans son doigt pour la remettre dans son fourreau. De toute façon, si je voulais lui régler son compte, je n’avais pas besoin de mon katana.

« C’est une habitude chez toi de courtiser les femmes qui te menacent ? Tu es bien étrange, je dirais même fou. » Lui répondis-je désabusée.

Il n’avait vraiment pas l’air de prendre tout cela au sérieux avec une attitude aussi détachée de la réalité. Peut-être était-il simplement de nature insouciante, indifférent face au danger. Pour un Shinobi, je le trouvais inconscient, c’est certain.  C’était la première fois que je tomber sur un homme qui essayait de me flatter alors que j’étais prête à le tuer. Je ne pouvais comprendre ce comportement désinvolte, largement opposé au mien.

Je me reculai de lui, le regardant vider ses poches afin de les ré-remplir aussitôt. Je ne faisais même pas attention à ce qu’il possédait, je n’étais pas stupide au point de me fier uniquement à ses poches. Nous autres Shinobi, n’avons pas besoin d’arme pour nous battre. Nous sommes des armes uniques. S’il voulait s’en prendre à moi, il avait d’autre moyen. Mais j’avais confiance en moi pour ne pas avoir peur de lui. Je suis loin d’être un Kunoïchi faible et j’avais de la ressource pour me défendre si nécessaire. Je l’observais d’un peu plus loin finalement, d’un air légèrement condescendant j’imagine. Je suis loin d’être nature orgueilleuse, mais sa tactique d’approche ne me plaisait guère, du moins, elle ne m’atteignait pas.

« Faire connaissance ? Qui me dit que tu n’es pas un ennemi ? Je n’ai aucune envie de me lier avec un homme dont je ne connais pas les véritables intentions. Et je ne parle pas tes préoccupations masculines. » Disais-je sèchement.

Je croisais les bras sur ma poitrine. Je songeais à ce Ren Lao du village de Takuni. Je n’avais aucune connaissance à ce sujet, l’endroit m’était totalement inconnu encore. Je n’avais pas eu la chance de faire le tour du monde pour l’instant, un jour peut-être. C’était une chose à laquelle je pensais parfois. La Terre est si vaste, ma curiosité me poussait à l’imagination mais je voulais la voir de mes propres yeux. Chaque pays est unique, tout comme ses habitants, ce qui m’intriguait énormément. Mais cet homme était trop détendu. Peut-être avait-il confiance en ses capacités ? Confiance au point d’ignorer tout risque possible. Ce qui pouvait être probable après tout. Il était calme, trop calme. Comme on dit, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort.  Un excès d’impulsivité ou trop de quiétude ne présage rien de très bon. Vous me trouvez paranoïaque ? Non, je me méfie, c’est tout.
Je fronçais les sourcils en prenant mon air sévère. Je n’ai rien d’une personne chaleureuse, ce n’est pas dans ma nature. Du moins, il m’arrive de l’être avec certaines personnes qui me sont proches ou quand j’estime que c’est nécessaire. Pour cela, je fais confiance en mon instinct. Et bien que ce ninja aux cheveux de braises ne me paraisse mauvais, je suis consciente que les apparences peuvent être trompeuses et que mes intuitions peuvent parfois m’induire en erreur. Mieux vaut être trop prudente que pas assez.

« Je ne sais pas ce que tu cherches véritablement avec tes belles paroles. Mais tu dois vraiment être inconscient pour trainer ici, tout le monde à Kiri ne se trouve pas être aussi indulgent que moi, sache le. »





     
   
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Révélations


Ma nonchalance naturelle semblait lui faire froid dans le dos. Du moins, pas tel que je le dis, cependant, elle ne me comprenais pas, cela se voit. Soupirant tout comme elle, j'attends avec impatience cet instant où elle se décide enfin à retirer cette lame de mon doigt. Un premier pas vers une rencontre normale. Celle-ci rangea sa lame de manière exemplaire. Je ne niais pas son maniement de l'épée, bien au contraire, j'en étais convaincu : elle doit être redoutable avec son katana. La laissant parler, j'affichais un grand sourire à celle-ci, sa question n'ayant pas manqué à me faire rire intérieurement.

" Tu supposes que j'aurais du prendre mes jambes à mon coup dès le moment où tu es apparue ? Navré, je suis blanc comme neige et ... comme dis plus tôt, ta beauté m'empêche de partir en courant. En revanche, si une armée d'Anbu avait débarquée avec toi, pour sûr que là, ça aurais été différent. Là, j'ai tout le loisir de te prouver ma sincérité. "


Trop naïf, ou trop doux dans ma manière d'être, je la laissais me juger ou se méprendre à mon sujet. Qu'elle juge un livre à sa couverture, cela n'est pas mon souci, cependant, ce serais ne pas arriver à obtenir son nom qui me chagrinerais le plus. Que je réussisse ou non à la charmer, cela n'est pas le plus gros problème, mais... ne pas réussir un simple pas vers elle, là, j'aurais plus que mal. Intérieurement, mon bijû commençait à cesser sa surveillance, se lassant de me voir encore et toujours, tenter de séduire une femme. Bien que là, j'avais peut-être... un coup de coeur ? Qui sait. Ne dit-on pas que les opposés s'attirent ?

Quoi qu'il en soit, visiblement, elle, si on n'est pas pareil, c'est mort d'avance. Je notais son recul, avant de finalement la laisser persister à croire que je suis trop suspect dans l'histoire. Têtue la demoiselle. Encore une fois, elle s'obstinait à vouloir connaître mes véritables intentions et finalement, je me mis à soupirer, las de ce jeu qui ne méne à rien.

" Je te l'ai dis, je voyage, et là, je vois un paysage reposant, malgré le fait qu'il soit dangereux. Mes préoccupations masculine ? Allons... Je ne vais pas te sauter dessus, je préfère les choses bien faites, les histoires sensuelles, mais partagé, bien que la manière sauvage est parfois plus excitante, sans parler de viol hein... M'enfin, là n'est pas la question. J'ai dis ce que je pensais de toi et basta. Pour ce qui est de mes véritables intentions, dois-je te dire mon petit secret pour gagner une once de confiance ? Si je fais un pas vers toi, tu accepteras bien de commencer à croire que je dis la vérité non ? Bien que je suis certain que tu resteras à 100% sur tes gardes. "

Elle se méfie et c'est normal. Bref, sans rien dire, je m'écarte de là pour alors approcher du lac. Silencieux, j'avais laisser au pied de l'arbre ma sacoche avant de finalement me retourner vers elle. Mon air avait changé, je ne semblais plus être le même. Mon regard perçant cherchait à obtenir toute son attention en tant qu'homme et non simple inconnu et c'est d'un ton sans hésitation que je vins à déclarer.

" Je suis un ninja errant, ne voulant que la paix là où il va. Je voyage et accésoirement, je suis le jinchûriki du Nanabi. "

* Idiot... Tu vas avoir des ennuis..*
* Allons... Ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. *

Regardant la miss, suite à une telle révélation - sans preuve quelconque, outre le ton sérieux - je repris cet air paresseux que j'affichais tout le temps. Me rapprochant d'elle, j'espérais qu'elle comprenne le pourquoi du comment de ma détente naturelle. Sans doute suis-je confiant en moi, car je suis un hôte de démon à queue ? En soit, c'est une erreur, mais mine de rien, j'espérais l'impressionner en plus de la faire réfléchir sur sa manière de m'aborder. Revenant en face d'elle, je restais là, imitant celle-ci en croisant mes bras au niveau de mon torse.

" Demande moi ce que tu veux, je répondrais à tes questions. La méfiance est mère de la sûreté je te l'accorde, mais au point d'être coincée de la sorte... Détends toi, je ne vais pas te sauter dessus, t'égorger dès que tu as le dos tourné, ou tenter de m'attaquer à ton village. Dois-je te masser les épaules ? Je suis certain que ça te ferais un bien fou ? "


Agitant les mains en mimant le fait de masser, j'attendais une réponse. Malgré le ton évasif, ma proposition ne semblait pas être une blague. Culotté ? Sans doute. Déplacé ? C'est sûr. Téméraire, voir fou ? Cela n'est pas une nouveauté.

Misaki
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L'inconnu dans la brume
 
« Dangereuse curiosité »

     
   
feat Lao Ren

         Toujours les bras croisés sur ma poitrine, je tournais la tête et laissa échapper un souffle net et bref. Je ne parvenais pas à comprendre sa façon se faire, son comportement. Il était étrange, trop confiant peut être ? Je tentais de comprendre. Trouver une raison à quelque chose qui n’en a pas forcement, voilà que je me compliquais bien trop la tête. Etre aussi peu méfiant, comme lui, était une chose que je n’arrivais pas à concevoir. Après tout, si lui n’était pas si mauvais, comment pouvait-il savoir que moi, je n’étais pas une personne avec de sombres desseins, qui s’en prendrait à lui ? Bon. C’est sûr que mon approche n’aurait pas été la plus efficace pour le tuer, mais quand même. Je pourrais très bien m’en prendre à lui, mais au lieu de ça, il fait l’ignorant et s’adresse à moi comme à une simple inconnue rencontrer dans la rue. Une situation bien différente en soit.

« Tu es vraiment naïf… Ne me parle pas comme si j’étais ton amie. Imagine que moi, je veuille te tuer ? Non mais franchement. Et puis me voilà entrain de te faire la leçon. N’importe quoi. Tu m’exaspères … Je ne comprendrais jamais les hommes comme toi. » Dis-je en posant la paume de ma main sur le front, les sourcils froncés,  tandis que l’autre bras restait en dessous de ma poitrine.

Ce garçon était véritablement perturbant. J’avais eus quelques fois l’occasion de me confronter à des hommes insistants mais j’étais toujours parvenue relativement vite à leur faire changer d’avis à mon sujet. Je ne suis pas toujours sympathique, un peu froide et présomptueuse, parfois.  Ce n’est pas tellement le côté que je préfère chez moi. A vrai dire, j’étais loin d’être comme ça autrefois. C’était l’armure que je m’étais construite petit à petit afin de me protéger des autres et des liens à créer. Ces relations que je cherche à tout prix à éviter par peur de blesser, je les tiens loin de moi grâce à cette carapace qui me préserve. Je suis comme un animal estropié et apeuré, je garde mes distances dans ma forteresse invisible. Une seule personne a été capable à l’heure actuelle de percer mon bouclier afin de pénétrer dans le fort. Le chemin fut long et périlleux jusqu’à atteindre mon cœur mutilé, mais la belle rousse armée de patience et de beaucoup d’amour, y était parvenue. Cependant, je n’étais pas encore prête à me défaire de ma cuirasse.

J’observais alors Ren s’éloigner un peu pour se rapprocher du lac. Je l’écoutais en affichant toujours un air sérieux sur mon visage. Il parlait encore puis s’arrêtait ensuite avant de se retourner dans ma direction en me fixant avec son regard perçant. La révélation qu’il me faisait ensuite me laissait grandement étonnée. Etait-il sérieux ? Le Jinchûriki de Nanabi ? En même temps, comment pouvait-on plaisanter avec un sujet pareil. Mais pourquoi me le dévoiler ? Me faisait-il confiance à ce point ? Moi ? Kunoïchi de Kiri, ennemie présumée ? Ou alors, il me croyait faible, voire même, il avait plus que confiance en ses capacités au point de se surestimer, à tort ou à raison, ça je n’en savais rien. C’était la première fois que j’avais l’occasion de croiser un possesseur de Bijû autre que ceux de Kiri. Les pouvoirs qu’ils détenaient étaient incroyable et leur force destructrice. Moi-même je ne crois pas être capable d’en affronter un, à moins d’être fou. Et sur ce coup là, j’avoue l’être un peu. Plus par curiosité qu’autre chose en fait. Et puis finalement, je commençais à croire en la sincérité du Shinobi, en gardant une certaine réserve tout de même. Évidemment. Je le regardais d’un air mesquin désormais, un petit sourire se dessinait sur mes lèvres une fois ses dernières paroles prononcées.

« Si j’étais toi, je ne poserai même pas un doigt sur moi. C’est un conseil que je te donne, tu en fais ce que tu veux, Ren. » Lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux.

« Eh bien, tu as éveillé ma curiosité finalement. Que dirais-tu d’un combat ? Rien de sérieux évidemment. J’aimerai juste voir si tu dis bel et bien la vérité. Et si c’est le cas, l’occasion est intéressante je pense. Mais je te préviens, si tu tentes de me tuer, je ne me retiendrai pas. » Ajoutais-je le regard dur.

Bien entendu, je n’étais pas stupide au point de m’attaquer seule à un véritable combat contre un prétendu Jinchûriki. Je devais analyser la situation, tester ses capacités et dévoiler ses informations précieuses à Meï. Qui sait ce qu’elle souhaiterait en faire dans l’avenir. Je me mis en garde face à mon adversaire, en attendant le moment où j’allais bondir en arrière et entamer ce petit duel. Mon regard s’adoucit. Un léger rictus se formait sur le coin de ma bouche.

« Au fait, mon nom c’est Misaki. » Lui annonçais-je dans un sourire.





     
   
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Lao Ren
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Révélations


Cette fille est sanguine. Malgré la blancheur de sa peau, me donnant presque envie de m'y frotter et la couleur neige de ses cheveux, elle est aussi sanguine qu'une orange quand elle est bien mûre. Ni une ni deux, celle-ci semble enfin exploser et me balance le fond de sa pensée. La voilà qui me fais la morale, comme ma soeur me l'aurait faite dans ma jeunesse. Cela m'inspire de l'admiration et de la nostalgie à la fois. Mikasa... Revenant à moi, je me contente simplement de rester égal à moi-même et lui lancer en pleine face la douce réalité qui était ainsi selon moi.

" Sauf que si tu étais une ennemie, tu m'aurais déjà sauté dessus... Avant de me faire la morale. "


Certes, certaines personnes sont plus stratégiques que d'autres. Un bon ennemi, bien au courant de mes capacités aurait pu tenter de s'accaparer ma confiance, pour finalement me faire un coup dans le dos. Mais pour cela, il faut de la patience et cela est rare de nos jours. Mais qui sait, peut-être que comme elle le dit, ma naïveté me perdra. Pour l'heure, ce n'est pas le cas et tant mieux. Souriant donc à sa remarque, j'attendais la suite avec impatience, ne perdant pas une once d'intérêt, rien qu'en la regardant simplement dans les yeux.

La situation semblait bloquée, pourtant, je cru apercevoir un changement en elle suite à ma révélation. Est-ce que cette prise de risque la faisait changer d'avis à mon sujet ? Ne cherchant pas trop à savoir pour autant, je l'écoutais me donner un conseil. Hm ? Aurait-elle quelque chose sur sa peau, capable de la protéger ? Ou une malédiction qui me maudirait jusqu'à la fin des temps ? Plus sérieusement, ses dires étaient comme ceux des parents quand on est jeunes : ne fais pas ça... Dommage, dire de ne pas faire ceci, ça donne envie de faire cela. Passons, je résoudrais bien cette affaire plus tard.

" Je prends note, même si... tu attises ma curiosité avec ces mots. "


Franc, je fixais celle-ci et notais chaque mimiques. Sans deviner la suite, voilà qu'elle me propose un combat. Oh ? Si je m'attendais à ça. Elle devait avoir grandement confiance en ses capacités et j'aimais bien ça. Souriant en démontrant une certaine excitation à cette simple idée, je vins alors à rigoler à la fin de ses dires. Voilà un avertissement des plus mignon à écouter.

" Crois-tu que je veuilles te tuer alors que mon but actuel n'est que de gratter cette pierre que j'ai en face de moi, pour, avec un peu de chance, découvrir le saphir qui se cache sous ces couches de protections ? "


Quand bien même j'avais raison, de son côté aussi elle n'avait pas tort. Le pouvoir d'un bijû est extraordinaire, tout comme terrifiant. Je n'arrive à maîtriser que trois queues, mais je n'ai jamais ce qui se passe au delà. Le chakra est si imposant, que la bête en vient presque à écraser votre présence, au point de vous mettre en colère et vous faire perdre le contrôle, voilà comment je dirais les choses.  De ce fais je pourrais aisément tenter de la tuer si je perdais les pédales, mais je ne comptais pas dépasser le stade des trois queues. A moins qu'elle montre quelque chose d'extraordinaire.

" Très bien, faisons ainsi. Un combat, à but de... hm... test ? "


L'observant en position de garde, j'écoutais ses dernières paroles. Misaki ? Beauté et Bonheur ? Voilà un nom qui lui allait à merveille. Lui donnant droit à un sourire très rare, je me reconcentrais pour laisser place à autre chose. Je semblais être devenu plus mature, comme si le fait de combattre créait en moi une seconde personnalité. Fermant un bref instant les yeux, je laissais un faible manteau de chakra rouge me recouvrir doucement, avant de finalement concentrer cette quantité de chakra et la stabiliser, créant ainsi une queue. Celle-ci pourrait bien entendu croire à une technique de genjutsu, cependant, je ne maîtrisais pas cela. La fixant en admirant un bref instant ma queue en forme d'aile, je revins à elle et commençais à former quelques mudras.  

" Honneur aux femmes, mais avant... "


Suite à mes gestes, je vins à apposer mes mains au sol, et me redresser. Rien ne semblait s'être passé et pour cause... Un simple sceau avait été déposé au sol, sans que celui-ci ne semble faire quoi que ce soit. Seul des yeux fins auraient pu remarquer que la luminosité des alentours semblait s'abaisser très légèrement. D'ordinaire, le sceau est censé fonctionner rapidement, mais là, vu la luminosité assez réduite, il faudrait du temps pour que le sceau se charge et je comptais bien jouer sur cette " bombe " à retardement pour prendre un moment l'avantage.

Me mettant aussi en garde, je l'observais, analysant sa position et ses possibles gestes. Elle m'attirait, m’intrigue, me fascinait. Cela faisait un moment que je n'avais pas eu d'adversaire m faisant un tel effet. J'étais comme hypnotisé.

* Tu comptes vraiment te battre pour si peu ? *
* Je la trouve amusante. Puis.. Elle me plait. *
* Elle est potentiellement dangereuse... *

Laissant mon ami psychoter en douce, je lui faisais signe d'approcher, restant sur mes positions, alors que mon sceau continuait d’absorber de la luminosité ambiante, afin de faire quelque chose d'assez simple par la suite.



Spoiler:


Dernière édition par Lao Ren le Jeu 30 Juil - 16:03, édité 1 fois
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L'inconnu dans la brume
 
« Que le combat commence »

     
   
feat Lao Ren

         J’observais l’homme devant moi pendant qu’une épaisse couche de chakra flamboyante le recouvrait entièrement. Une queue de chakra se formait derrière lui. Voilà donc le pouvoir de ces superbes bêtes dont j’avais entendu dire que le nombre de queues était proportionnel à leur puissance. Lao Ren était le Jinchûriki de Nanabi, donc sept queues... Si je ne me trompe pas, il est donc l’un des plus forts. Intéressant. Je n’avais pas intérêt à me tromper sur lui, s’il tentait de me tuer, j’avais peu de chance de m’en sortir sans doute. Je n’ai pas les capacités à affronter un pouvoir pareil, pas toute seule en tout cas. Pendant que je le fixais, je me concentrais. Honneur aux dames, hein ? Voilà qu’il fait de nouveau le galant. Cela m’arrange finalement. Je me concentrais en effectuant le signe du Tigre. Je fermais mes yeux un instant. Mon sang et mes cellules bouillonnaient à l’intérieur, une cocotte-minute prête à exploser.  Mes cheveux s’étaient légèrement soulevés dans des mouvements de vagues autour de moi. Je préparais mon corps à un nouveau poison et il me fallait de la concentration et quelques secondes pour y parvenir. Cinq suffisaient. J’étais prête.
Le Shinobi s’était lui aussi préparé visiblement, il venait d’apposé ses mains au sol. Qu’avait-il fait exactement ? Etrange… Je me méfiais. Il me souriait, d’un air différent cette fois, moins naïf me semblait-il. Ce combat paraissait l’intéresser, même s’il s’agissait seulement d’un petit duel sans réel mauvaises arrières pensées. Du moins, pour ma part. Et j’osais espérer qu’il en était de même pour lui. Mon instinct m’indiquait que oui, mais je pouvais très bien me tromper. Même si il ne paraissait pas méchant, n’importe quoi pouvait se produire

« Tu peux gratter autant que tu veux, tu n’y trouveras rien. » Répondais-je sûre de moi. « Toutes les pierres ne sont pas précieuses. »

Je me demandais véritablement pourquoi il s’obstinait autant à me connaître. Moi, fille aussi froide que la glace. Je n’étais pas intéressante et ne désirais pas me lier d’amitié avec qui que ce soit. M’enfin… Je soupirais intérieurement. Il voulait que je commence, alors je ne perdais pas de temps. Je profitais de mon avantage à avoir le lac à disposition à côté de moi, c’était une source d’eau infinie alors autant l’utiliser. J’effectuais quelques signes incantatoires avant de lever mes mains au-dessus de ma tête. Une grosse quantité d’eau venait se concentrer en un point, formant une grosse boule d’environ deux mètres de diamètre. Je me focalisais encore un peu. L’eau prenait une très jolie teinte violette. L’attaque était prête. Je regardais mon adversaire, droit dans les yeux. Je lui souriais et il en faisait de même. Je n’allais pas y mettre toute ma puissance mais assez pour qu’il me surprenne. Je relâchais ma technique. L’énorme ballon d’eau explosa en une multitude (une vingtaine) de lances aqueuses, certaines très fines et d’autres beaucoup plus épaisses en direction de mon adversaire. J’observais attentivement ses mouvements. Comment allait-il éviter mon attaque ? De quelle façon allait-il ensuite riposter ? Il était sans aucun doute d’un niveau élevé et des techniques plus qu’intrigantes avec son Bijû. J’étais à l’affut.

« Ce n’est pas parce que je suis une femme que tu dois te retenir. Je suis loin d’être aussi fragile que tu peux le penser.» Ajoutais-je en attendant.







     
   
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