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ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)
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Uchiha Sasuke
忍 | Nukenin de Konoha

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ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Jeu 9 Juil - 23:42
ENQUÊTE À MIZU NO KUNI
MISSION DE RANG B - OTO NO KUNI



Course effrénée dans les ténèbres. Nous sommes à la nuit tombante, une ombre se faufile à travers un bois peu accueillant. Agile comme un félin, celle-ci ne luit que de deux pupilles rougeâtres perforant l’obscurité. Le jeune Uchiha, dernier descendant de la noble lignée des policiers de Konoha, s’avance à grande vitesse à travers la brume de ce pays qu’il découvre en silence. Seuls les craquements du bois sous ses pieds à chacun de ses sauts et les cliquetis de son sabre dans son fourreau se font entendre dans l’épaisse forêt du pays de l’Eau. Cette scène n’a aucunement lieu sans raison et ne se passe pas à des centaines de kilomètres d’Oto par pur hasard. Il s’agit bien évidemment d’un ordre de mission qu’il suit à la lettre,  sans pousser le moindre soupire d’exaspération ou rechigner. Bon petit soldat, il s’est mit en marche dès qu’on le lui a commandé. Incrédule quand aux motivations du Sannin, l’ébène sait qu’il tirera bientôt sa révérence au monstre qui l’aide à devenir un peu plus fort chaque jour. Et puis, Orochimaru lui donnait une occasion de s’échapper quelques jours de l’humide et sanglant repère où ce dernier multipliait ces temps-ci les expériences plus sordides les unes que les autres …

Cela l’arrangeait donc bien et cela allait lui permettre de se retrouver livré à lui-même, alors qu’il s’apprêtait à tenter de retrouver une liberté totale en quittant le Serpent blanc. Son objectif, il ne le perdait pas de vue. Et même si cette mission n’avait guère sa place dans le cheminement qui l’amènerait à son frère, il ferait ce qu’il lui semble juste pour maintenir la confiance de son mentor. Un jeu dangereux qu’il menait en réalité tout deux, cachant l’un et l’autre très mal leur réelles motivations. L’accord tacite entre le jeune vengeur et celui qui voulait faire de son invité l’hôte de son âme allait bientôt se consumer comme un feu de paille. Mais pour l’heure, il allait simplement se concentrer sur ce qu’on lui avait demandé : Localiser la tombe du Nidaime Mizukage. Pourquoi en avait-il besoin ? Cela n’était vraiment pas son problème. Et quand bien même il l’aurait obtenu, à quoi lui servirait-il une fois que Sasuke le mènera au trépas ?

Le fils de Mikoto et Fugaku avait hérité de la curiosité naturelle de sa mère mais le détachement de son père. Même s’il observait de loin ce que faisait le vieux serpent, il en apprenait un peu plus sur ses agissements et sur cette volonté presque vitale pour lui de découvrir les secrets du chakra et de l’immortalité. Son dégoût pour lui n’avait fait que croître ses dernières années, se rendant compte à quel point son professeur était un véritable fou furieux, écœurant, sans aucun respect pour le corps humain et la vie. Alors il se doutait que s’il lui demander de retrouver un cadavre, ce n’était certainement pas pour y déposer une gerbe de fleurs.  Afin de mener à bien sa mission,  Sasuke s’était rendu en début de journée sur l’ile de l’Eau, ayant prit une embarcation bon marché dans l’un des ports du grand continent. À présent, il se dirigeait vers un petit bourg non loin de Kiri où il avait apprit que les déserteurs se réunissaient. Quoi de mieux qu’un déserteur pour vendre une information de sa propre patrie ? Kiri était le lieu idéal au vue du nombre de désertions. Mais pas question de l’acheter. Il emploierait la force pour faire cracher le morceau.

Dans une clairière marécageuse, aussi typique qu’il aurait pu l’attendre d’un tel endroit au pays de l’Eau, le petit tripot de Déserteurs se trouvait là. À son entrée, aucun videur, seulement la lumière du foyer sortant d’un hublot dans la porte en bois et dans les fenêtres protégées par de vieux volets. Etrange facilité d’accès quand on y pense, pour un lieu qui devrait être bondé de déserteur. Sasuke, emmitouflé dans un cape noire à capuche fit son chemin et pénétra dans ce qui ressemblait plus à une auberge miteuse qu’un point de rendez-vous pour déserteur. À sa grande surprise, il n’y avait pas seulement des déserteurs au bandeau rayé mais il y avait également des Shinobis de Kiri et d’autres lieux. Le pays semblait avoir évolué, ne ressemblant plus au nid de pillards et de traitres dont on lui avait fait les peu glorieux éloges. Il regarda chacun des visages, du coin de l’œil, discrètement. Les mains croisées devant la bouche et les coudes posés sur la table ronde en bois où il était seul, il ferma un quart de seconde les yeux lorsqu’un jeune serveur s’approcha de lui. Il réouvrit les yeux à l’instant où le gamin prit la parole :

▬ Vous souhaitez boire et mangez quelque chose ? Nous avons un très bon rôti à la carte. Ce n’est pas courant quand on sait que Kiri est le p…

▬ Je n’ai rien besoin, j’attends quelqu’un, coupa-t-il d’un ton aussi sec, sur un ton plus glacial que jamais.

En réalité, il n’attendait personne. C’était simplement sa manière de lui dire de lui foutre la paix et vite. Le serveur eut un air étonné et soudainement craintif. Il partit sans un mot, à une autre table, bousculant quelqu’un au passage, sans mal, perturbé par cette rencontre. Merde, pas le bon endroit pour se faire des infos, pensa-t-il. L’Uchiha patienta un instant, soupira longuement. Il n’allait pas trainer ici. Quelle perte de temps, grommela-t-il intérieurement. Pas question de se griller ici, entouré de différents Shinobis de différents camps, cela serait dommage de rater son infiltration en demande son chemin ici.

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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Dim 12 Juil - 12:58

Des chemins qui se croisent
« On ne sait pas de quoi demain sera fait »

feat Uchiha Sasuke


Marche mortellement silencieuse sous la lune aux nuances orangés. Je n’entendais que le souffle de ma respiration et les quelques grillons cachés aux alentours.  J’en avais presque froid dans le dos. Bien que j’aime la solitude, l’absence totalement de son m’effraie et me rend nerveuse. J’avais quitté le village il y a quelques jours auparavant, immédiatement après mon entrevue avec Meï. Je promenais, l’esprit ailleurs et mon regard était posé sur mes pieds qui avançaient machinalement. J’étais perdue et en pleine réflexion. Ma discussion avec la Mizukage m’avait perturbé. Je ne m’étais pas préparée à une telle requête, mentalement, c’était difficile pour moi malgré ma grande volonté et mon désir immense de servir ma nation et celle qui la dirige. Mais cette situation était bien plus compliquée. J’étais étonnement mal à l’aise et je doutais de moi. Inévitablement, je me remettais en question, j’étais suspicieuse et horriblement anxieuse. Qu’allais-je devenir désormais…

Après plusieurs heures de route, j’arrivais devant une auberge dont j’avais entendu vaguement parlé au village. Elle était très mal réputée et selon les dires, accueillait en majorité des Nukenins et quelques âmes perdues.  Ce n’était certainement pas le genre d’endroit où j’aimais séjourner, mais je n’avais pas le choix, c’était ça ou dormir dehors et j’en avais franchement pas envie. J’aimais mon petit confort, un minimum, je ne suis pas difficile, mais quand même. J’avais juste envie de manger et de boire et surtout, je désirais un bon lit avec de doux draps et un oreiller pour me reposer après avoir pris une délicieuse et longue douche bien chaude afin de me réchauffer. Grâce à ses douces pensées, je parvenue à me motiver à pénétrer dans le bâtiment vétuste. Je m’aidais de mes mains cachées sous ma cape afin de la serrer entre mes doigts et de la blottir contre moi. Je n’étais pas rassurée, j’allais devoir affronter ces regards accusateurs qui vous dévisagent et vous procurent une simple envie de les cogner. Mais je devais me résigner et les ignorer, garder mon sang était l’objectif principal, comme j’avais l’habitude de faire. J’ouvris la porte et m’avançais dans le décor miteux et bruyant.

D’un seul coup, de nombreux regards se tournaient dans ma direction, comme je m’y attendais, et un silence de cathédrale s’installa. Tout ce que je craignais. Ma réputation me jouait des tours. Pendant de nombreuses années j’ai été aux côtés de Meï et forcement je n’étais pas méconnue des villages alentours et des Shinobi du pays. Le fait d’être la seule femme présente dans l’auberge ne m’aidait pas non plus. Mon éternelle discrétion avait été voué à l’échec à partir du moment où j’avais passé le pas de la porte. Discrètement, je me mordis la lèvre inférieure. J’étais terriblement mal à l’aise mais je ne devais garder la tête haute et ne pas perdre toute crédibilité. Je m’efforçai de les ignorer, ne daignant même pas à leur jeter un regard, je regardais droit devant moi et me dirigeai en direction du bar. Je ne prêtais pas attention aux nombreux murmures qui éclataient dans ce mutisme.

« Hey, regarde la celle-là, on dirait bien qu’elle a changé de bord ! »

« La copine de la Mizukage, hein ! On dirait bien que la Godaime n’en vaut pas autant la peine. »

« J’ai entendu dire qu’elle avait tué quelqu’un à Kiri ! »

« Non ? Tu es sérieux ? Moi j’ai cru comprendre qu’elle avait tenté de tuer la Mizukage. »

« Mais non, vous dites n’importe quoi ! Elle est avec cette rouquine, vous croyez quoi. C’est son toutou chéri. »

« Moi je me demande ce qu’elle fout ici… »

Je restais de marbre face à toutes ces petites mesquineries, aucun ne valait la peine à ce que je m’énerve et lui foute un coup de poing dans la figure. L’ignorance était la meilleure des solutions et la plus efficace. Les susurrements se calmaient tout doucement, mais je sentais leur regard insistant dans mon dos et ça m’agaçais profondément.  

« S’il vous plait, servez-moi un verre. » Demandais-je au serveur qui n’était pas très loin derrière le bar.

Ce dernier me fixait avec obstination, j’avais l’impression de parler à un mur. Je l’observais, les sourcils haussés en attendant une réponse. Il ne réagissait pas, je poussais un long soupire de désespoir. C’est alors qu’il redescendit de son nuage, enfin, et me servit aussitôt, un sourire niais accroché au visage. Je restais neutre et prit une gorgé de ma boisson sucrée sans lui adresser un regard quelconque. Je m’étais assise dans un coin éloigné du bâtiment, plus calme que les autres, sur une chaise haute à l’extrémité du bar. Sur ma gauche était assis un homme très discret, son visage était caché par sa capuche. Je l’observais du coin de l’œil, était-ce un Shinobi de Kiri ? Un Nukenin ?


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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Sam 18 Juil - 17:21
ENQUÊTE À MIZU NO KUNI
MISSION DE RANG B - OTO NO KUNI



Quelle triste journée, pensa-t-il longuement alors qu’il avait perdu son temps dans ce lieu miteux loin de chez lui. Enfin, chez lui. L’endroit où il résidait actuellement. Après tout, avait-il vraiment un chez lui ? Qu’est ce que c’est au juste ? Un endroit où crécher ? La maison de son enfance là où ses parents étaient décédés ? Ou celle où il avait passé son adolescence, dans ce petit appartement froid et vide ? Tellement de possibilités mais aucun réellement satisfaisante pour le dernier né des Uchiha. Cette pensée était tout aussi déprimante que celle d’avoir passé tant de temps à chercher cette auberge alors qu’elle ne lui apporterait aucunes informations satisfaisantes. Cette mission semblait commencer comme un véritable échec pour l’Uchiha. Personne ici ne lui apporterait l’information qu’il désirait car ce n’était pas vraiment le bon endroit. Et puis, vu les faibles Shinobis et le peu de déserteurs présent ici, aucun d’entre eux n’était probablement au courant de ce qu’il cherchait. Alors rien ne servait de soutirer l’information par la force à l’un d’entre eux.

Près à partir, il eut soudainement une entrée qui fit beaucoup parler d’elle. Lorsque la porte s’entrouvrit, le froid entra à nouveau à l’intérieur de l’auberge, faisant glisser un long courant d’air jusqu’au visage de notre jeune déserteur. Il détourna le regard et vit une silhouette féminine, plutôt svelte et aux formes généreuses. Il observa un instant celle qui venait de pénétrer dans ce lieu sombre et hostile. Une longue chevelure blanche encadrait un petit minois plutôt simple, mais bien fait, mignon et distingué. Toutefois, ses traits semblaient tirés et sa mine soucieuse.  Elle non plus, ne semblait pas avoir passé une très bonne journée semblait-il et c’était le moins qu’on puisse dire. De plus, les piaillements des déserteurs et shinobis à son sujet n’étaient pas très agréables et Sasuke prit la peine de les écouter, bien qu’il ait horreur de ce genre de caquètements. La copine du Mizukage ? Tant que cela ? Étrange, que pouvait-elle bien faire là ? L’un d’eux propagea même la rumeur qu’elle avait tué un homme. Voilà qui semblait intéressant pour notre jeune ami, mais pouvait-il seulement se fier à ces ragots que proféraient ces idiots qui parlaient presque tout haut. Leurs regards s’étaient braqués sur elle et elle semblait réellement agacée par ce comportement.

La belle Kirijin se posa non loin de notre héro et insista pour avoir un verre devant un barman un peu abasourdi par la scène. Décidément, il n’était vraiment pas futé. Le jeune frère d’Itachi soupira, il n’allait décidément pas faire de vieux os ici, cela devenait vraiment trop tendu et il n’avait pas l’intention de prendre part à cette situation. De plus, les commentaires commencèrent à reprendre autour d’eux et trois hommes se levèrent pour s’approcher de la jeune femme. Il se leva également, prêt à quitter l’auberge en quête d’un endroit plus propice à d’autres. Cependant, l’agacement se fit sentir chez lui lorsque l’un d’eux prit la parole en s’adressant à la jeune femme avec férocité :

▬Alors, t’as perdu ton chemin ma belle ? S’en suit un éclat de rire groupé des autres derrière elle. Elle ne s’était pas retourné, n’écoutant pas les brimades. ▬ Ouais c’est vrai ça ! Tu n’es pas dans les jupons de ta mère ? Tu as quitté le village il parait, t’as tourné le dos à ta famille !? Un nouvel éclat de rire et toujours le silence, Sasuke passa non loin d’eux, dans leur dos. ▬ Hey, c’est vrai, t’as pas de famille à Kiri, t’es la fille qui s’est barré de son village natal ! T’es orpheline, t’as buté tes parents !? L’agacement était à son comble. Parler de famille et de village natal, de parents et de meurtres … La moutarde lui montait au nez mais ne laissa rien transparaître. En passant, Sasuke ne se  rendit même pas compte du coup de coude qu’il donna dans le dos de l’un d’eux. Ce dernier se retourna violemment dans sa direction : ▬ T’as un problème toi ? Il voulu le repousser … Grave erreur. Sasuke bloqua et para le bras du déserteur, lui faisant immédiatement une clé de bras ce qui fit hurler l’homme qui ne s’attendait pas à un tel revirement soudain. Sa capuche avait volé et le visage de l’Uchiha venait d’être révélé. Un coup de pieds fendit l’air et repoussa celui qui se trouvait face à lui, ce dernier vola deux mètres plus loin, s’écrasant sur une table qu’il fit voler en éclat. Le dernier, le plus bavard des trois prit coup de coude en pleine face, lui faisant éclater en un jet de sang son nez difforme. ▬ Le bâtard ! Il m’a pété le nez ! Celui qu’il tenait encore d’une main reçu un violent coup de genou dans les cottes et tomba K.O. au sol. Sasuke se tenait à présent face à celui qui tenait entre ses mains ce qu’il restait de son pif, ses yeux brillèrent d’une aura rouge démoniaque. Il avait révélé le Sharingan, chose qu’il ne se serait permis autrement que s’il ne l’avait pas énervé de la sorte, touchant un point sensible chez lui. ▬ Foutez-lui la paix et cassez vous. Dit-il sur un ton froid et exécutif.

En quelques secondes, celui qui s’était ramassé sur une table se releva en peine et aida l’homme aux pieds de Sasuke pour qu’il se relève. Le second vint l’épauler et tout trois quittèrent bien vite l’établissement. L’Uchiha patienta ce moment, ne jetant même pas un regard à celle qu’il venait d’aider. Une fois fait, il soupira, remit sa capuche presque machinalement et prit la porte, les mains dans les poches.


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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Mar 21 Juil - 0:34

Persuasion
« La meilleure vengeance, c'est l'ignorance »

feat Uchiha Sasuke


Les hommes… Des brutes sanguinaires et fiers. Leur égo surdimensionné leur fait perdre la raison et… La face aussi, visiblement. Ils ne pouvaient s’empêcher de chercher les emmerdes avec moi. Evidemment, une jeune femme, quoi de plus facile ? C’est tellement plus simple. Bande de demeurés. Je n’avais que faire de leurs paroles. Cela ne m’atteignait pas. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe comme on dit. Plus sérieusement, les remarques et injures des hommes sans valeur, misogynes et avec aussi peu de respect, cela me dégoute. Ce n’est pas ce genre de « mâle » qui risque de me toucher. Bien au contraire. Je n’éprouve que de la haine. Mais plutôt que de m’énerver, je préférai rester silencieuse. Faire la conversation à ce genre d’individu n’était qu’une perte de temps. Je ne voulais surtout pas leur apporter l’attention qu’ils ne méritaient pas. L’ignorance s’avère être parfois la meilleure des armes, croyez moi. Rien de plus pénible que d’être ignoré comme un être sans valeur, ou la vieille chaussette trouée que vous avez tous, si vous préférez cette image. Mais vous comprenez très bien ce que je veux dire. Vous n’avez plus d’existence, vous ne représentez rien, pour personne. C’est la pire chose qui puisse arriver à un être humain. Savoir que sur cette terre, personne ne vous attend quelque part. Vous êtes seul, personne n’a besoin de vous. Personne ne pense à vous. Inutile à ce monde. Qu’il-y-a-t-il comme pire sentiment…?

Ces effrontés continuaient encore leurs jérémiades à côté de moi, je ne faisais que les ignorer. Je remarquais alors que l’homme à la capuche qui était assis plus loin se levait, sans doute pour quitter cette auberge de pacotille. Je n’avais jeté qu’un bref coup d’œil tandis qu’il passé derrière moi. La suite se déroula en quelques secondes à peine. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé que voilà le premier abruti au sol, le nez ensanglanté. Ses pseudos collègues se jetaient sur l’individu qui dévoilait son visage. Des cheveux ébène, la peau blanche, et de fabuleuses pupilles de sang. Pas de doute, je reconnaissais là l’incroyable Dojutsu de Konoha dont j’avais entendu parler. Je découvrais alors de mes propres yeux le Sharingan du clan Uchiha. L’homme qui était devant moi n’était autre que Sasuke Uchiha, dernier survivant du clan maudit avec son frère, l’auteur du génocide. Le cadet des Uchiha avait fait beaucoup parler de lui depuis sa désertion de Konoha, il se trouvait dans nos Bingo Book et était activement rechercher si j’avais bien compris. Incroyable. La chance me souriait-elle ? Le cruel Shinobi battu les hommes en un instant, je n’avais même pas pu réagir. Enfin, je ne vois pas comment de toute façon. Les imbéciles, dont la fierté venait d’être réduite à néant ne tardèrent pas à dégager, plus rapidement qu’ils étaient venus d’ailleurs. Je me retournai soudainement en direction du ténébreux qui fit volteface sans m’adresser ne serait-ce qu’un regard ou un mot. Quel étrange personnage, pensais-je. Les mains dans les poches, comme s’il faisait son marché, il quitta l’auberge dans un violant courant d’air froid. Ni une ni deux, je déposai des Ryos sur le comptoir et enfila ma capuche afin de le suivre. Je n’adressai pas un seul regard aux différents ninjas présents sur les lieux qui avaient assisté à cette scène absurde et encore moins aux abrutis qui s’étaient pris une sacrée raclée. J’en riais intérieurement. Je souriais en sortant de là.

« Attend ! » Lui-criais-je en claquant la porte derrière moi.

Le Nukenin continua son chemin en m’ignorant complètement. J’étais vexée. Je le rattrapais en poussant quelques enjambées rapides jusqu’à être à sa hauteur.

« Laisse-moi au moins te remercier. » Dis-je sèchement.  « Un merci ne suffirait pas. Comment puis-je te remercier, dis-moi. Je suis sûre que je peux t’être utile. »

L’Uchiha m’ignora encore une fois et continua son chemin, je le suivais. Comment pouvait-il faire comme si j’étais transparente à ce point ? Il vient m’aider et ensuite il part, sans un mot. Quel goujat. Je ne le connaissais pas encore que déjà, cet homme me mettait hors de moi. Je fronçai les sourcils en serrant mes poings. Il voulait jouer à ce petit jeu, il ne savait pas à qui il se frottait. J’étais aussi têtue qu’une mule et très persévérante, jusqu’à l’épuisement. Je me rapprochai de lui jusqu’à lui faire face, en lui coupant la route. Je m’arrêtai net. Je plongeai alors mon regard azur dans ses iris aussi noir et vide que le néant. Il était troublant. Je n’avais jamais vu de tels yeux, comme ceux qui vous absorbent sans que vous ne puissiez réagir. J’avais l’impression qu’il lisait en moi, ce qui me mettait profondément mal à l’aise.  

« Écoute moi. Soit tu m’ignores et je continue à te suivre, soit tu me laisses t’aider. Je connais le pays mieux que personne ici et je suppose que tu as entendu ce qu’ils disaient sur moi, là-bas. Je me trompe ? »

C’était l’occasion ou jamais. L’opportunité était trop belle, je ne devais pas lâcher.

« J’ai une dette envers toi, c’est comme ça. Je serai pénible tant que je ne l'aurai pas remboursé. »

Je ne m’étais jamais conduite de la sorte, je m’étonnais moi-même mais j’avais un objectif bien précis en tête. J’étais capable de tout pour y parvenir…


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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Mar 28 Juil - 22:45
ENQUÊTE À MIZU NO KUNI
MISSION DE RANG B - OTO NO KUNI

« Attends ! »

Une voix féminine interpella soudainement notre sombre héros ayant remit sur son crâne l'ample capuche de son accoutrement de déserteur. Pourtant, cela ne suffit pas pour l'arrêter. Bien au contraire. Il continua comme s'il n'avait jamais rien entendu. Il n'allait certainement pas s'arrêter pour l'écouter. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il savait intérieurement qu'elle ne lui apporterait rien de bon. Il avait pu la juger d'un simple regard. Cette fille était trop « propre » pour être une traître de son village. Elle poursuivit, parlant de pouvoir le remercier. Chose qu'il n'avait que faire. Il n'avait pas vraiment fait ça pour elle, elle se trompait lourdement. Il ne l'avait que pour sa propre satisfaction, sa propre colère. Parler de famille, d'abandon, de traîtrise, tout cela sous son nez, ce n'était réellement pas la chose à faire. Lui être utile ? Certainement pas. Il fit de nouveau mine ne pas l'entendre, d'ignorer jusqu'à son existence. Sasuke allait presser le pas, d'une seconde à l'autre et s'en aller. Elle semblait ne pas vouloir non plus lâcher l'affaire. Bon sang ! En voilà une qui allait le coller pour un simple règlement de compte. Son pas s'arrêta soudainement. Il fit volte-face et la regarda droit dans les yeux, une expression dure et froide s'installait sur son visage.

« Je n'ai rien besoin, tu te méprends. Je n'ai pas agis pour obtenir le moindre remerciement, tu peux le garder pour toi. »


Le dernier nait des Uchiha soupira, la laissant continué son discours, la laissant un peu parler dans le vide. Vraiment, elle en devenait pénible. Cette femme semblait teigneuse et prête à tout pour le suivre. Elle lui rappela quelqu'un qui l'avait bien connu, une fille tout aussi collante et pénible. Sakura. Rien que d'y repenser, cela lui hérissait le poil. Il ne voulait certainement pas s'enticher d'une quelconque compagnie, surtout pas lorsque celle-ci était aussi proche du pouvoir du pays de l'Eau qu'elle-même. Si elle était le « toutou » du Mizukage, comme le prétendait ces malfrats qu'il avait corrigé, il avait tout intérêt à passer son chemin. Cette femme aux cheveux blancs n'avait probablement aucune chance de l'aider sincèrement.

« Abandonne l'idée de m'aider. Ce que les autres disent de toi, je m'en moque. Tu es une Kirijin et tu n'as l'air en aucun cas d'une traître de ton pays. »

Rembourser sa dette ? La kunoïchi n'avait donc que cela en tête ? Bien. Puisque c'était comme cela, il allait la repousser avec la force si les paroles ne suffisent pas. Une idée mûrit dans son esprit. Et si il lui révélait un peu plus que ce qu'il devait ? Au moins, il révélerait sa véritable identité et ce pourquoi il travaillait. Du moins, pas entièrement. S'il en disait trop, ce serait réellement problématique si elle venait à divulguer cela à Kiri. Sa mission serait complètement compromise.

« Tu veux me rembourser ? Et si me rembourser servait à une menace de Konoha ? Car mes intentions ne sont pas de faire du tourisme ici. Je suis le disciple d'Orochimaru, le Sannin de Konoha. Et je suis à la recherche de quelque chose qui ne plairait certainement pas à ta chère Mizukage. »


Il fronça les sourcils, l'air teigneux et ironique. Il cherchait à provoquer une réaction, scrutant la moindre faille dans son regard ou ses attitudes.

« Cet homme ne recherche que la connaissance et le pouvoir, les gens … Spéciaux. Ceux qui possèdent un pouvoir hors du commun » … Sasuke laissa la marque maudite envahir lentement son corps, puis la moitié de son visage. Bientôt, son œil devenait totalement noir et sa pupille jaunâtre avant de virer au rouge, signe du Sharingan. Il voulait lui illustrer ses propos. « Comme le mien. »

[b]« Il nous aide à contrôler notre monstruosité et nous rendre meilleur. Ses expériences portent sur les porteurs de capacités spéciales et je recherche les pouvoirs les plus effrayant que ton village a connu. »


Il ferma un instant les yeux. Puis soudainement, il se déplaça à toute vitesse pour se retrouver juste à côté d'elle. Le ténébreux lâcha dans un soupire :

« Je suppose que ta proposition ne tiens pas dans ces conditions. Dans ce cas je n'ai pas d'autre choix que de te faire taire. »


Allait-il réellement lui faire du mal ? Lui qui s'était juré de ne jamais tuer personne d'autres que son frère ? Uniquement si cela été nécessaire cependant.

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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Mer 29 Juil - 22:53

     
Déserteuse "spéciale"
   
« Mon nouveau chemin »

     
   
feat Uchiha Sasuke

         Je découvrais là la personnalité atypique de l’Uchiha, un homme profondément froid et amer. Il était pire que moi. Il me regardait avec ses iris noirs dans lesquels je me perdais aisément, comme si je plongeais dans le trou noir du néant. Dans ses yeux, je m’oubliais et le monde autour de moi également. Je n’avais jamais vu un regard aussi vide et pourtant plein d’animosité à la fois. J’en étais déconcertée. Il était dur malgré cette petite lueur qui brillait difficilement dans le coin de ses pupilles. Qui était-il réellement ce ténébreux ? Je ne connaissais que vaguement son histoire, d’après les rumeurs et les divers « on dit », mais lui m’était totalement inconnu. Je ne me fiais pas aux autres, seulement à ce que je voyais chez lui et jusqu’à présent, il me semblait encore plus blessé que je ne pouvais l’imaginer, plus meurtri que je ne l’étais. Derrière cette froideur se cache une immense souffrance. Une faiblesse qui n’assume pas et qu’il dissimule derrière les apparences. C’est sa carapace. Une épaisse coquille qui le protège. Du moins, c’est ce qu’il croit. C’est ce que nous pensons chacun, comme étant l’unique solution. Je ne pouvais pas dire que je comprenais ce qu’il ressentait, mais j’imaginais parfaitement. Nous n’étions peut être pas si différent. Mais j’espère cependant ne pas être aussi glacial que lui.

«  Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne me connais pas. Tu ne sais pas ce que j’ai fait non plus, ni de quoi je suis capable. Et si j’étais toi, je ne me fierais pas aux apparences. » Répondis-je en définitive, aussi froide et sèche que lui.

Je fronçais les sourcils, lui adressant un regard dur bien que mes prunelles bleues azurs n’étaient pas aussi profondes que les siennes. Je voulais lui faire comprendre que je n’étais pas là pour m’amuser et que je ne prenais pas cette conversation comme un jeu.

Il m’avouait alors les véritables intentions de son maître, Orochimaru. Voilà un nom qui m’intéressait. Je l’écoutais attentivement, buvant chacune de ses paroles. Aussi, je me sentis concernée lorsqu’il abordait le sujet de « capacités spéciales ». J’étais dotée de pouvoirs particuliers qui m’avaient autrefois donné envie de mourir. Mais peut être qu’aujourd’hui, ce pseudo don ou malédiction, comme je le nommais. Tandis que je l’écoutais avec attention, je le voyais se métamorphoser petit à petit sous mes yeux. Sa peau changeait subitement de couleur, tout comme ses yeux, excepté ses magnifiques pupilles rouges. Son aspect physique tout entier évoluait d’une étrange manière, au point de m’en glacer le sang, je dois l’avouer. Il était terrifiant mais intriguant. Je ne bougeais pas d’un cil, le fixant avec une once appréhension et beaucoup de curiosité. Que comptait-il faire au juste avec moi ? En une fraction de seconde, sans que je n’aie le temps de le réaliser, il se déplaçait à côté de moi, à quelques centimètres seulement de ma peau. L’occasion était parfaite. Un sourire narquois se dessinait sur mon visage. J’étais de profil, à sa gauche. Je sentais son regard posé sur moi, au point de m’en mettre mal à l’aise mais je gardais mon calme légendaire.

Lentement, je déplaçais ma main gauche vers lui, je me rapprochais de son poignet. Mes doigts étaient tout proche, si prêt que je sentais la chaleur qui émanait de lui. Je lui saisis alors le bras entre mes doigts, quelque seconde seulement afin qu’il puisse sentir de lui-même mes capacités. Je ne voulais pas le blesser, juste lui prouver de quoi j’étais capable et comme quoi, je n’étais peut-être pas aussi inintéressante et ennuyante qu’il le pensait sans doute jusqu’à présent. Je relâchais l’étreinte, éloignant ma main de lui. Je me concentrais. Voilà bien longtemps que je n’avais pas libéré la pression de mes pouvoirs.

« Ceci n’est qu’une mince partie de mes pouvoirs. Suis-je plus captivante à tes yeux désormais ? Ou devrais-je dire, aux yeux de ton maître. » Lâchais-je brièvement.

Je tournais mon regard vers lui en attente d’une réaction quelque conque, espérant au fond que j’allais l’intéressé un minimum et qu’il allait enfin m’accorder un peu d’attention.

« Je ne suis plus une Kirijin. Tu peux faire ce que tu veux de Konoha ou autre. Que crois-tu que ça me fera ? Tout ça ne représente rien pour moi. » Avouais-je avec beaucoup de sérénité, du moins, j’essayais.


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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Jeu 30 Juil - 0:15
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L'information était lâchée. Il ne pouvait à présent ne plus qu'aller de l'avant, aucun retour n'était permit. La marque brûlante du Sannin avait emplie doucement son corps, telle une malédiction noire recouvrant sa peau. Il n'avait pas encore révélé la totalité de sa forme ultime, mais cela suffirait, il n'avait pas besoin de plus pour vaincre cette Juunin. Du moins, c'est probablement ce qu'il pensait à l'heure actuelle. La jeune femme aux longs cheveux blancs, semblant soyeux et bien entretenus insista sur le fait qu'il ne semblait pas la connaître. Et pourtant. Sasuke avait un dicton qu'il tenait de son frère, de son père et peut être de plus anciens Shinobis. « On peut juger un Shinobi en un simple regard, en un échange de coups, sa valeur. ». Les mots ne servent à rien dans ce monde, seul les actions prouvent qui nous sommes. Le jeune Uchiha n'était pas dupe. Ce n'était certainement pas le dernier né de la dernière pluie, il était certes jeune et manquait certainement de quelques années pour faire de tel sermon en y prenant toute la sagesse de celui-ci, mais il ne pouvait guère être trompé par quelqu'un insistant à ce point pour se joindre à lui. Il était méfiant, ce qui était bien normal.

Le dernier descendant du clan de l’Éventail avait donc décidé de faire une démonstration de force, se dévoiler un peu plus et lui montrer qu'elle n'avait aucun intérêt à trop jouer avec lui. Il allait de la même manière la juger et voir ce qu'elle valait dans le fond. Lorsqu'il se porta à ses côtés, il laissa volontairement une ouverture, qu'elle saisit littéralement. Le Sharingan n'eut aucun mal à détecter son mouvement et alors même qu'elle avait l'intention de poser sa main sur son poignet, ce dernier avait déjà prit l'avantage en saisissant le sien à contre sens, lui faisant une clé de bras. Elle lui avoua qu'il ne s'agissait que d'une petite partie de ses pouvoirs réels et qu'elle n'avait là que simplement démontré qu'une partie de ses pouvoirs, elle aussi. De quoi parlait-elle durant ce fragment de secondes ? Elle annonça également qu'elle n'était plus Kirijin, qu'elle s'en foutait clairement de ce qui pouvait arriver ou non à Konoha et aux autres villages. Réellement ? Alors comme cela, c'était un déserteur de son village ? Tout comme Sasuke l'était pour Konoha dans ce cas. Du moins, c'était le choix qu'il avait du prendre dans le but de pouvoir un jour vaincre son frère. Alors qu'est ce qui avait bien pu la faire quitter son village ? Cela attisait bien plus sa curiosité que tout le reste. Il allait lui poser la question.

Mais une violente brûlure saisit le ténébreux, qui ne comprit que tardivement qu'elle avait déjà activé un pouvoir spécial. La peau de la jeune femme semblait être acide, véritablement intouchable sous peine d'en souffrir terriblement. Sa paume de main s'était engourdit et lui brûlait autant que s'il avait posé sa main sur une flamme. Une grimace le saisit, peu voyante, fronçant les sourcils.Il fallait réagir et vite. Lui ayant retourné le bras, il donna un coup de pieds violent dans les cottes de la jeune femme, la faisant valser de l'autre côté, à quelques mètres seulement. Sasuke concentra son chakra Raïton dans un crépitement venue de l'enfer.

- Je vois. C'est donc ça ton pouvoir.

Une lame recouvert d'un écrin de chakra s'allongea le long de sa main, partant à une vitesse folle vers le visage de la Nukenin nouvellement rencontré. Le chakra bleu, paralysant et ayant le bruit d'un millier d'oiseaux piaillant frôla la joue de la belle aux formes généreuses, provoquant une entaille lui cisaillant légèrement la peau.

- Quel est donc le crime qui t'as poussé à quitté ton village ? En fonction de ta réponse, nous verrons si tu peux m'être utile. Je pourrais très bien ramener ton cadavre à ce monstre pour qu'il te dissèque. Je suis sûr qu'il apprécierait grandement les capacités de ton corps.

Alors qu'il fronçait toujours les sourcils, Sasuke parla avec bien plus d'assurance et d'ironie dans la voie. Il sortit son Katana, Kusanagi de son fourreau et le fit virevolter pour poser le dos sur son épaule. Qu'allait-elle bien pouvoir faire à présent ?

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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Jeu 30 Juil - 12:19

   
La nouvelle Misaki
 
« Les raisons qui me tiennent à cœur »

     
   
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         Constatant alors qu’il était pris d’une brûlure à l’endroit même où j’avais posé ma main, le ténébreux compris de quoi je parlais plus tôt. Il m’assainît il violant coup de pied dans les côtes qui m’envoya à plusieurs mètres devant lui, je restais debout. Il n’avait même pas tenté de me faire trop de mal, juste m’éloigné de lui. La douleur n’était pas importante, juste celle d’un gros coup, j’y étais habituée. Je me tenais encore raide sur mes jambes, sans vaciller. Je le fixais droit dans les yeux, les sourcils froncés et le regard dur. Je n’avais pas peur, je ne voulais pas me battre avec lui, je n’avais aucune raison de le faire. Je restais silencieuse. Il se montrait tout aussi méfiant que j’avais l’habitude de l’être et je le comprenais. Pourquoi me faire confiance ? Je ne suis qu’une fille sortie de nulle part dont il ne connait rien. Une inconnue dont il ignore tous les desseins. Pourtant, je ne souhaitais aucun mal à cet homme, il n’était pas mon ennemi. Je ne tue que lorsque cela est nécessaire, jamais autrement. Je ne suis pas une tueuse et je ne me proclame pas venir des cieux pour avoir ce droit de retirer la vie à qui bon me semble. Ce n’est même de loin pas un acte insignifiant. Vous retirez l’âme d’un être qui a une vie derrière lui, des liens et une histoire. Je ne suis personne pour pouvoir prétendre avoir cet agrément. Les hommes qui font ça ne sont tout simplement pas humains. Mais des bestioles dont le plaisir de tuer dépasse l’entendement, un jeu dangereux. Mais quand on joue trop avec le feu, on se brûle les ailes. Je ne prédisais pas un bel avenir à ces gens-là, même au-delà de notre monde.

Je ne quittais pas Sasuke des yeux. Juste après avoir reculée, il avait envoyé une longue lame de chakra Raiton dans ma direction. L’éclair bleu fendait l’air dans les cris de milles oiseaux. Je trouvais ça magnifique et terrifiant à la fois. La foudre était rapide mais pas autant qu’il le devait, il se retenait et je le voyais bien. Je fixais cette lumière bleuâtre comme un animal éblouie, presque émerveillait par ce que je contemplais. La lame ne me fonçait pas dessus directement, il ne me visait pas. Je restais fixe, sereine, le regard noir, sans osciller. L’éclair me frôlait, laissant derrière lui une jolie petite marque, peu profonde sur ma joue. Une goutte de sang glissait le long de ma joue. Je souriais. Non je n’étais pas masochiste, loin de là. Mais le voir tenter de m’impressionner ou m’effrayer me faisait sourire. Il aurait pu me tuer s’il le voulait, mais ce n’était pas chez lui non plus une façon de faire, pensais-je. Ou alors, il n’en avait aucune utilité avec moi.
Il m’observait sous tous les angles, il avait l’esprit d’analyse. Il tentait de déchiffrer mes mouvements, mais je ne désirais pas riposter. Nous restions silencieux un instant, avant qu’il brise ce mutisme. Il voulait découvrir les raisons de ma désertion. Il était bien curieux, il voulait me connaître, me comprendre mais c’était bien plus compliqué que cela, malheureusement. Je comprenais cependant les raisons de son interrogatoire, il était suspicieux et ne voulait certainement pas d’une folle avec lui. Mon regard se faisait plus dur et plus intense. Je serrais les poings. Mes yeux étaient de nouveau plongés dans son obscurité captivante.

« J’ai vécu plusieurs années sous le règne de Yagura, l’ancien Mizukage. Les gens comme moi, aux capacités peu ordinaires ont été poursuivis et décimés. J’ai longtemps dû me cacher pour survivre et espérer exister plus longtemps. Je suis encore trop faible, je ne maitrise qu’une partie de mes capacités, je veux faire plus, devenir plus forte et tuer les sous fifres de ce monstre qui courent toujours. Je ne veux laisser aucun barbare survivre. Je veux leur faire payer ce qu’ils ont fait et les anéantir, tous. Auprès de la Mizukage, j’ai récolté de nombreuses informations durant tout ce temps et je compte bien m’en servir à bon escient. Pour que plus jamais une chose pareille se produise et qu’un nouveau Yagura se pointe. Ce n’est pas comme ça que Meï voit les choses, mais moi si. Alors je ne peux me permettre d’attendre plus longtemps, là-bas je suis trop restreinte. Je ne suis que l’ombre de moi-même, je ne souhaite plus vivre ainsi… » Disais-je finalement avec amertume en baissant les yeux.

Il y avait une part de vérité dans tout ça, ce qui me chagrinait un peu aussi. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de vivre pleinement, d’être libre et de libérer mes pouvoirs. Peut-être même les découvrir un peu plus. L’occasion était sans doute bonne à prendre et j’en obtiendrai une nouvelle utilité.

« Je ne veux pas me battre avec toi. Tu n’es pas mon ennemi. Sauf si tu le décides. »

Je m’essuyais du dos de la main le sang qui coulait de ma petite entaille en contemplant de nouveau l’Uchiha devant moi, mon regard perdue dans ses pupilles de sang.


     
   

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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Jeu 30 Juil - 13:09
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La situation était devenue très tendue quelques minutes. Sasuke gardait le regard rivé dans les yeux azur de cette femme pâle comme les neiges. Il cherchait certainement à y voir la vérité, mais n'y trouvait pour l'instant aucune peur, simplement un regard proscrit tout autant qu'admiratif. Elle n'avait pas peur ? Il aurait pu tenter de la découper en petit morceau pourtant. Cela ne semblait pas l'avoir plus troublé que cela, comme si elle savait que le jeune Uchiha, malgré ses airs de démon sombre et cruel, n'avait pas réellement l'intention de la tuer. Après tout, ce n'était pas complètement faux. Le frère d'Itachi aurait très bien pu augmenter d'un cran ses attaques et l'aurait probablement blessé. Ce regard, il lui rappelait bien quelqu'un. Cette détermination et ce bleu cristallin. Sans nul doute lui rappelait-il son équipier de la Team 7, personne d'autre que le Jinchuuriki de Kyuubi. Il resta un instant, écoutant le discours et l'histoire de la plantureuse femme. Elle était également déserteur de son village et recherchait elle aussi le pouvoir. Celui de se venger et exterminer les ennemis de son pays, ceux qui avait agit pour le compte du précédent Mizukage. Sasuke se souvenait que plus jeune, il avait déjà rencontré un autre Nukenin de Kiri. Le fameux Zabuza Momochi, épéïste du pays de l'Eau. Ce guerrier était aussi sombre et cruel qu'il était fort et valeureux. Cette rencontre l'avait profondément troublé, lui ainsi que le reste de l'équipe. Ce monstre avait tué l'ensemble de ses coéquipiers plus jeune, alors que l'examen pour devenir Shinobi était fixé par le dictateur de la Brume Sanglante, période noire de ce village. L'ébène comprenait soudainement ce qu'elle voulait dire et ce que cela signifiait. Après tout, n'était-il pas lui même à la recherche du bourreau de ses parents ? Si cette femme avait un réel désir de vengeance en elle, elle lui ressemblait également peut être, pensa-t-il, bien que son but soit encore très différent du sien. Sasuke fit rétracter sa lame du Chidori, lentement, retournant jusque dans la paume de sa main pour disparaître enfin. Le silence était soudainement revenu dans cette petite clairière qui retrouvait lentement son obscurité depuis que le chakra bleuté de Sasuke s'était dissipé. Il s'adressa à elle, sur un tout toujours aussi froid et sérieux.

Très bien. Dans ce cas, tu peux peut être m'aider. Et en retour, tu pourras rencontrer Orochimaru. Je n'en ai que faire de ta propre quête, mais je sais une chose : il peut te confier un certain pouvoir si tu le désire tant que cela. Le même que le mien.

Réaliser l'objectif que lui avait fixé Orochimaru de ramener à Oto d'autre Shinobi ne lui plaisait pas réellement. Il menait à l'abattoir en quelque sorte cette fille qui cherchait du pouvoir. Même s'il lui faisait miroiter ce pouvoir, Sasuke savait que le peu de temps restant ne suffirait pas au Sannin pour apposer la marque maudite sur la jeune femme. De plus, il savait pertinemment que tôt ou tard, il se séparerait du Serpent, n'ayant peut être aucun autre choix que de le tuer. Le jeune homme rangea de nouveau son sabre, sortit certainement uniquement pour le style, n'ayant plus de raison de le sortir.

J'ai besoin d'une chose, donc. Je veux l'endroit exacte ou se situe le tombeau du Nidaime Mizukage. Orochimaru a besoin d'échantillon d'ADN de son cadavre.


Un mensonge qu'il lui servait, assez facilement. L'objectif d'Orochimaru n'était pas de prélevé un cheveux ou un morceau de peau. Mais bien de récupérer le cadavre en entier. Pour qu'elle raison ? Une fois de plus, Sasuke ne se la posait pas vraiment. Il agissait sur ces quelques derniers jours qu'il restait aux côtés du Sannin. Bientôt, tout changerait. Ce petit mensonge pour l'instant n'avait aucune conséquence. Et puis, ce n'était pas grand chose par rapports aux salades qu'elle lui vendait peut être. Sasuke n'était pas dupe. Sans même connaître le prénom et le nom de celle qu'il venait de rencontrer (il faut dire qu'il se fout d'un tas de chose, notre Uchiha), il pouvait imaginer qu'elle n'était là que pour se jouer de lui et peut être le capturer. Une prime sur sa tête avait été lancé par Konoha pour le récupérer, il en avait eu vent. Alors la confiance n'était pas de mise. En revanche, elle allait l'aider. Et c'était pour l'instant le principal. Sasuke allait donc lui proposer de mettre un pied dans la fausse aux serpents. Il se retourna sans la regardé et lâcha tout en avançant, sans même l'attendre :

Bien. Si ta réponse est positive, dans ce cas suis moi. Mais je te préviens d'une chose : Je n'ai nullement confiance en toi ou en tes paroles. Je ne sais quelles sont tes véritables intentions et je n'en ai cure. Ne t'avise simplement pas à me doubler. Tu le paiera de ta vie.

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Re: ENQUÊTE À MIZU NO KUNI (PV MISAKI)    Jeu 30 Juil - 19:19

Mission pour Sasuke

« Ce nouveau chemin »



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Le ténébreux aux Sharingans m’observait silencieusement. Il n’y avait pas un seul bruit autour de nous, seulement le souffle du vent qui traversait les arbres ainsi que le frottement des feuilles entre elles. Nous nous regardions, nous analysons, tentant chacun de notre côté de comprendre l’autre et de deviner chacune de nos véritables intentions. Du moins, on essayait. Mon regard était moins froid, mon visage s’adoucissait sans pour autant être sereine mais je n’avais aucune raison de garder davantage mes traits serrés. Je le contemplais, ne voyant en lui que l’image qu’il essayait de transmettre aux autres. Celle d’un homme froid et méchant. Glacial, il l’était sans doute. Mais mauvais, je ne le pensais pas. Son cœur était sans doute moins dur qu’il voulait le faire croire, aux autres mais sans doute aussi à lui-même. La rage dans ses yeux n’était ni plus ni moins qu’une blessure à son âme, mais pas ce qu’il était réellement. C’est ce que je supposais. Il me ressemblait, un peu, c’est pourquoi je pouvais le déduire, en quelque sorte. Il n’était qu’un homme brisé recherchant le pouvoir afin de se venger, c’est en tout cas, ce que j’avais entendu dire. Je ne m’attendais certainement pas à ce que l’homme se livre à moi.

Je m’avançais alors vers lui en l’écoutant. Rencontrer Orochimaru ? Voilà quelque chose qui était parfaite pour moi. Je l’écoutais attentivement. Il avait compris ce que je lui avais annoncé plus tôt, mais il était certain que je ne désirais pas que cette vipère dépose une quelconque marque sur moi. La malédiction, je l’avais déjà. Il n’était pas question qu’un homme de sa trempe ait le pouvoir sur moi. Mais je ne disais rien, j’acquiesçais simplement de la tête. Je comprenais alors la véritable raison de sa venue à Kirigakure. Trouver le cadavre de Nidaime Mizukage, rien que ça ? La tâche était facile. Je connaissais parfaitement les lieux, comme ma poche.

« Très bien. Je vais t’y mener dans ce cas, nous ne sommes pas très loin. Nous n’aurons qu’à dire que ma dette envers toi sera remboursée de cette manière. » Disais-je en me rapprochant de lui. [/color]

Il se méfiait grandement de moi et il avait raison. Encore une fois, l’Uchiha se dévoilait comme être une personne très prudente, tout comme je l’étais. Voilà encore un point que nous avions en commun. Bien que mes cheveux d’argent s’opposent parfaitement à sa crinière ébène, tel le yin et le yang, nous n’étions peut-être pas si différents. Ce qui promettait d’ailleurs un avenir plein de tensions, je me doute. Sasuke me tournait le dos, sans même m’adresser un regard. Quelle arrogance. Mais je ne laissais rien paraitre, ce petit jeu m’amusait finalement.

« Que je te suive ? Tu sais où aller au moins ? » Répondis-je d’un ton vicieux. Je lui offrais un sourire narquois, d’un air calme. « Suis-moi, c’est par-là. » Ajoutais-je une fois à sa hauteur en lui désignant de la tête la direction à prendre, qui n’était pas celle qui prenait visiblement.

« Je n’ai aucune raison de me frotter à toi si tu veux savoir, alors ne te fais pas de souci pour ça. Je ne me bas pas pour rien. »


Je prenais le pas sur lui, marchant la tête haute à un ou deux mètres devant. Nous n’avions que quelques minutes de marches devant nous et comme nous étions en pleine nuit, les conditions étaient idéales pour ne pas se faire trop facilement repérer.

« Et tu ferais mieux d’enfiler ta capuche, tu es connu ici. On évitera les problèmes comme ça. »

Commençait alors, la plus longue marche silencieuse que je n’avais encore jamais effectué auparavant en étant deux. Durant ce laps de temps, nous restions tous les deux sans dire un mot. La nuit était sombre et silencieuse, mais je n’étais pas mal à l’aise pour autant. Je n’étais pas connu pour être une grande bavarde et ce n’était certainement pas son cas à lui non plus. Voilà que notre duo promettait d’être intéressant. Nous arrivions enfin près d’un cimetière, celui de Kirigakure. Je lui indiquais le chemin pour que nous contournions ce vaste lieu funèbre, afin d’être le plus près possible du tombeau du Nidaime Mizukage.

« Comme tu peux le voir, il n’y a pas beaucoup de garde ici, deux seulement. Un en hauteur juste ici et l’autre qui fait une ronde à l’intérieur du cimetière. Que comptes-tu faire à présent ? » Demandais-je en murmurant.





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