Histoire de famille

業務Tell me what do you want

Diantre. Cette demoiselle avait de l’énergie. Elle passait du tac au tac. Elle semblait stressé, survolté, savait-elle dans quel merdier elle s’était plongé tête première? Savait elle que désormais sa vie était entre mes mains? Peut-être. Peut-être pas. Mais par la simple information que je lui avais donné, son nom, elle pouvait aisément comprendre que je ne rigolais pas et que je n’étais pas le genre d’être lambda à traîner dans les bars à se dévisser la tête jusqu’aux petites heureux du matin, assurément. Je savais qui elle était, du moins, en général. Kunoichi et junin de Kumo, elle faisait partie du très honorable clan des Yotsuki. Elle, elle ne savait rien de moi, ni même de mon organisation probablement. J’allais garder le tout ainsi. Mais elle, sans que je n’aille rien demandé m’en disait bien davantage sur elle. Des magazines pour adultes? Eh bien. Pensait-elle pouvoir me faire flancher avec des faveurs de types sexuelles? Oh, j’avais sous ma coupole de véritable déesse prête à satisfaire mes envies, sans parler d’Aijin, véritable femme fatale qui pouvait faire trembler un homme que par sa présence et son aura si sensuel et séductrice. Elle ne pouvait rien gagner sur ce point, en fait, tout dépendant du service demandé, mais bon, on verra. Car ne s’approche pas de l’intimité d’un homme de mon calibre qui qui veut, je ne dois pas laisser ce genre d’émotion me guider, ça serait bien trop dangereux. Comme on dit, ne pense pas avec ton cerveau entre les jambes mais bien celui entre tes deux oreilles.

Voilà qu’elle amenait un second point bien plus intéressant. Uzumaki Ritsu. Visiblement, cet homme était important pour elle. Je commençais à y voir un peu plus clair. Elle était ici en mission, et non pas pour son village, mais bien pour elle-même. Une quête de vérité, de paix avec soi-même. Elle voulait savoir ce qu’il advenait de ce jeune homme disparu depuis un moment de son pays natal. Alors, elle était si désespérée? Demander à un inconnu de telles informations? Bon, je dois avouer que je ferais pareil, un bar est un endroit idéal pour avoir des informations, avec tous les truands et bandits qui y règnent. Heureusement pour elle, elle tombait sur le chef de ces bandits et truands en tout genre. Le roi de l’information en personne. C’est donc ainsi que savais que j’allais conclure une affaire. Va savoir ce que ça me rapporterait, j’allais donc tâter le terrain, afin de vérifier l’étendu des offres de la belle, qui semblait tenter de jouer de ses charmes. Prenant une gorgée de mon verre, je l’écoutais, puis, je lui répondais, sur mon traditionnel ton charismatique qui m’était propre.

- Je suis celui qui peut vous apporter des réponses. Je connais ce Uzumaki Ritsu, que lui voulez-vous? Mais surtout, que seriez-vous prête à faire pour des réponses? Vous avez dit vous montrer plus agréable si je vous offrais l’objet de vos convoitises. Alors, parlez, je vous écoute, mademoiselle.

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- Vous me prenez pour un gérant d’artiste ou?

Avais-je dis, amusé.  J’avais presque esclaffé de rire. Cette demoiselle n’avait donc aucune idée de qui j’étais et ce que je faisais. Heureusement ou malheureusement pour elle, ça restait à voir. Elle voulait des informations sur quelqu’un mais ne me proposait rien de bien conséquent en échange, allais-je accepter? Dans l’état actuel des choses, pas le moins du monde. J’allais cependant la faire miroiter, jouer avec elle, la tenter, voir si elle pouvait hausser son offre de quelques crans, sinon, elle repartirait d’ici en vain. Car, en ces lieux, c’est moi qui contrôlait l’information, si elle voulait oser espérer dégoter quelque chose d’intérêt, elle devrait agir pour les miens. Elle avait la chance de se trouver à mes côtés, j’oserais croire qu’elle allait en profiter. Peut-être jouait=elle à un jeu? Si c’était le cas, c’était une très mauvaise idée, on ne fait pas perdre son temps à un homme de mon acabit. Être quitte? Je ne lui demandais rien. Ayant callé mon verre, je m’apprêtais à lui adresser la parole de nouveau, afin de lui montrer qu’ici, c’était moi le patron et que si elle voulait jouer dans la cour des grands, elle devrait agir comme telle.

- Mademoiselle, je n’ai rien à faire de votre carrière musicale, désolé. Cependant, vu votre position de junnin, vous pourriez m’être bien plus utile. Ne soyez pas dupe, ce Ritsu, si vous le voulez, vous aller devoir payer. Avais-je dis, me servant à nouveau un verre.

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Cette femme semblait avoir perdue la boule. Elle ne me connaissait pas, elle n’avait pas la moindre idée de qui j’étais et elle osait déballer ainsi son sac? Je risquerais ma vie à l’embaucher. Je ne pouvais pas prendre un tel risque, pas dans l’état actuel des choses. Elle proposait plein de chose, sans jamais arrêter elle renchérissait sans cesse. Passant de m’offrir des ryos, à être son promoteur, à être son pimp, à être son boss à trahir son boss. Cette femme n’avait donc aucune estime ou valeur? Était-elle soule ou intoxiqué?  Je ne savais pas quoi en penser, je pouvais certes tirer profit de certaines de ces offres, mais va savoir son sérieux. Elle manquait en manquer cruellement. Elle ferait mieux de calmer son jeu avant de finir en pâture pour les chiens qui n’attendait que ça dans la ruelle. De plus, elle osait menacer d’attenter à ma vie, diantre, mais pour qui se prenait-elle? Elle osait me menacer, moi? Chez moi? Elle n’avait définitivement aucune idée de ma puissance, de mon influence. D’un simple signe de la main ou un regard à un de mes hommes, et sa tête roulait sur le plancher. Kichiku la regardait maintenant intensément. Elle osait menacer son patron, tel un ours, une bête sauvage, si je lançais sur une proie, il allait la déchiqueter, tel un pitbull, il ne lâcherait jamais prise, jusqu’à sa mort il s’acharnerait à faire souffrir ceux ayant osé me menacer. Valait mieux pour elle qu’elle se tienne tranquille. Sans parler de Genzou, qui lui, l’abattrais d’une seul geste rapide et fatidique. Me sentais-je menacer? Nullement. Ici, j’étais roi et maître et elle devrait le comprendre.

Elle osait avancer le fait qu’elle serait prête à trahir son kage pour obtenir de l’information sur ce fameux Uzumaki Ritsu. Mais qui était ce type? Oser se dresser et trahir un homme come Yotsuki Aa était plus qu’audacieux, c’était suicidaire. J’avais déjà eu affaire à l’individu par le passé, et je pouvais vous assurer que, même moi, je n’oserais pas lui manquer de respect aussi ouvertement. Un kage, son patron, son supérieur et elle disait à un pure inconnu qu’elle s’en foutait. J’espère sincèrement pour elle que ce Ritsu en valait la peine, car ayant encore un contact avec le Yondaime, je pourrais l’aviser de la situation et il me serait ravi de lui avoir fait livrer une traitresse. Tout cela, c’est si elle ne se faisait pas tuer par mes hommes avant suite à une grossière erreur. Bref, elle allait devoir retravailler ses stratégies. Elle ne semblait pas savoir ce qu’elle voulait, j’allais donc, moi, user d’une de mes méthodes afin de pousser les choses plus loin. Elle était dans la gueule du loup, j’allais mordre et voir sa réaction.

- Ça ne me convient pas du tout. Vous ne semblez pas être de confiance, vous changez d’idée comme de sous-vêtements. Aa ne serait pas heureux d’entendre ça, croyez moi. Pour votre argent, je n'en ai rien à faire, cette ville m'appartient. Avais-dis en calant mon verre d’un coup sec avant de me lever. Marchant dans une direction opposée à la dame, je lançais dans le vide, m’assurant qu’elle entende. Ah et, Uzumaki Ritsu est mort.

Je lui tendais une perche, je la forçais à agir, à prendre un choix, à m’impressionner, à en faire plus, à se racheter, vas savoir ce qu’elle allait faire. J’étais prêt, comme toujours et mes hommes de mains aussi. Au moindre faux pas, c’en était fini pour elle. Impressionnes moi jeune Yotsuki, et tu ne seras pas déçu.

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- Tout le monde, dehors, maintenant.

Ma voix résonnait tel un commandement divin en ce lieu qui m’appartenait. Il n’en avait pas fallu davantage pour que tous ces gens quittent rapidement l’établissement. Nul n’aurais osé contredire un de mes ordres, ils savaient pertinemment que s’ils le faisaient, le châtiment serait terrible, voir fatale. Les gens me respectait, m’écoutait. Elle, de son côté, elle allait apprendre que je n’étais pas le petit criminel de bas-étage qu’elle semblait pouvoir amadouer aisément. J’étais le Seifukusha. Rien de moins. Ce surnom, de Conquérant, je l’avais mérité. J’avais fait se mettre à genoux devant moi des hommes qui serait capable de la faire trembler de peur, des hommes affreusement dangereux et puissants. J’avais fait rouler les têtes de ceux ayant osé s’opposer à moi. J’avais uni le milieu criminel sous une même bannière, du jamais vu. J’avais apaisé les tensions, réglementé et ordonné toutes ces activités. J’avais fait d’un monde archaïque un Empire des plus puissants et ordonnés. Une machine incroyablement bien huilée et rodée qui produisait des sommes colossales. Je n’étais donc pas à prendre à la légère et j’osais croire qu’elle allait le comprendre.

Du moins, elle semblait avoir allumé. Elle avait changé de ton et de discours. Une lumière avait scintillé à son esprit, elle savait qu’elle ne m’aurait pas aussi facilement et je le savais aussi. J’étais en mesure de lui offrir ce qu’elle voulait. J’avais ces informations en ma possession, ce Ritsu étant bien connu de mes services. Tout survivant Uzumaki passant dans mon girond attirait mon attention, et lui n’avait pas fait exception à la règle. Je pouvais donc lui offrir l’objet de ses convoitises, mais elle ne l’aurait pas aussi aisément non. Je n’accepterais pas de lui offrir gratuitement ce service. Ni même d’accepter un service ultérieur, je n’avais pas la moindre confiance en elle. Contrairement à son boss à qui j’avais offert de me payer plus tard, choses qu’il a d’ailleurs faite, je n’avais pas foi en sa loyauté et son sérieux lors d’affaire de ce type. Le patriarche Yotsuki était un homme honorable. Ayant usé de moyen peu commun pour parvenir à son but, il était venu à moi et je l’avais servi comme il se doit. Elle, elle devrait faire ses preuves. C’est donc ainsi, que me retournant, suite à la disparition du reste des gens, je lui dressais les quelques mots suivants.

- Bravo, vous avez attirez mon attention.  Importante vous-dites? Dans quelle ligue jouez-vous? Je vous offre mon attention, mademoiselle. Ne me faites pas une offre qui me fera pouffer de rire. Si vous me satisfaisiez, vous aurez ce que  vous voulez, et même plus, le cas échéant, je devrai mettre fin à cette discussion d’une manière regrettable. Alors, allez-y, je vous écoute.

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