De retour de Suna, enfin. Le voyage avait été long, mais le séjour avait été épuisant, surtout à cause du climat qui y régnait. Il avait pu ramener une collection de poupées et marionnettes finement détaillées, et comptait bien les revendre avec un large bénéfice. Il s’agissait d’œuvres dont il n’avait encore jamais trouvé d’équivalent au Pays du Feu. De riches parents étaient prêts à payer cher pour offrir à leurs enfants le meilleur.

La remise du rapport analysant l’économie de Sunagakure aux Anciens du clan avait été la priorité après son retour, comme en était la tradition. Il avait juste embrassé sa famille lorsqu’il l’avait croisée en chemin, tenant ses papiers en main. Une fois ceux-ci déposés chez les Anciens, il put véritablement retrouver ses filles et sa femme. Ils passèrent une agréable soirée en mangeant en ville pour fêter le retour du marchand. Il leur raconta les choses qu’il avait vues, les produits fantastiques et les personnalités qui sortaient de l’ordinaire, comme le jeune Suzuya qu’il avait croisé en sortant d’une boutique : ce jeune garçon était probablement la rencontre la plus mémorable du séjour.

Le lendemain, il avait reçu le retour des Anciens sur son rapport. Son travail avait été apprécié, et les conclusions semblaient prometteuses pour le clan : trois marchands Somei devraient s’y rendre dans les semaines à venir, pour prendre contact avec différents artisans locaux et commencer de nouvelles relations bénéfiques pour le clan.

Fusasaki avait également promis à Henkō, sa fille cadette, de s’entraîner avec elle lorsqu’il en aurait le temps. Comme il venait de rentrer de voyage, il avait le droit à un peu de repos pour se changer les idées, mais aussi pour préparer la suite, où il aurait à effectuer une mission pour le compte du Hokage, cette fois. Ayant convenus de se trouver en après-midi sur le grand terrain d’entraînement, père et fille avaient également des activités différentes à régler en matinée. Alors que la seconde devait participer à un entraînement en groupe avec son équipe, le premier avait de l’administration à régler.

Le ninja marchand avait commencé par se rendre au bureau de Dame Tsunade, où celle-ci lui confia une mission qui l’amènerait à voyager jusqu’au Pays de la Terre pour en ramener une cargaison d’armes. Il était sorti du bâtiment administratif avec un sourire : c’était un ordre de mission parfait pour un ninja marchand. Il allait avoir le temps d’y réfléchir, mais le moment d’était pas encore venu. En effet, il prit la route de la bibliothèque, où il se renseigna sur les dernières parutions en traités de sciences économiques. Son clan aimait posséder des copies de ces travaux, et il était en charge de fournir la bibliothèque privée des dernières sorties lorsqu’il y en avait. On lui apprit qu’un auteur du Pays du Fer avait publié un condensé d’articles intéressant portant sur certaines lois s’adaptant aux fluctuations de l’offre pour un produit donné dans un marché. Un économiste de Kiri avait également commencé une étude complexe qui allait probablement être terminée d’ici deux mois, et Fusasaki demanda à ce que son papier soit commandé lorsqu’il serait disponible.

En sortant de la bibliothèque, il était déjà presque l’heure du repas. Le temps avançait définitivement trop vite lorsqu’on avait l’impression de pouvoir le dépenser librement. Fusasaki aurait voulu rendre visite à un ami ou deux avant d’aller s’entraîner avec sa fille, mais il n’en avait pas véritablement le temps. À vrai dire, il pourrait très bien les voir par la suite, ou organiser un petit repas chez lui, ce qui serait plus simple. Sa femme serait contente d’avoir du monde, et les filles verraient des amis aussi. Fusasaki se surprit à sourire bêtement en marchant dans le centre ville. Il était déjà rare qu’il puisse profiter d’une vie de famille normale, à cause de ses nombreux voyages tant commerciaux que militaires ou politiques. Il fallait vraiment en profiter, avant que Henkō ne commence à quitter le village aussi : les repas de famille n’en deviendraient que plus épars. Et si Kakuri, l’aînée, partait compléter ses études à l’étranger, ce serait un peu comme si leur maisonnée éclatait pendant quelques années.

Les rues étaient pleines de monde, comme souvent en pleine journée quand le temps était bon : et en ce jour, il l’était assurément. Fusasaki remarqua un homme debout, et immobile, ce qui était étrange pour un passage comme celui-là : tout le monde entrait ou sortait d’un restaurant ou avançait rapidement pour retourner chez soi ou à son lieu de travail. Celui-là semblait comme perdu, à regarder vaguement autour de lui. Encore plus frappant : il était très probablement un étranger, ce qui se remarquait à sa peau sombre.

Ayant un peu de temps pour manger, Fusasaki décida qu’il serait toujours plus sympathique de partager le repas avec quelqu’un, et que ce serait encore mieux s’il pouvait l’aider en même temps. Il s’avança vers le grand homme et lui demanda simplement :

« Vous comptez manger ici ? Si vous êtes prêts à mettre quelques Ryos de plus, je peux vous montrer un restaurant bien meilleur à deux rues d’ici. Le service y est plus lent, bien sûr, mais la viande… »

Il préféra ne pas finir sa phrase afin de laisser à l’autre imaginer ce qu’il voudrait : un établissement qui ne servait que des ramen ne pouvait pas concurrencer un véritable restaurant, qui servait de véritables plats. Non pas que Fusasaki reniait l’interêt des nouilles, mais il pensait que ce plat était bien surévalué par rapport à d’autres… d’où son partage avec cet étranger.

Attendant de voir si l’autre allait le suivre, il fit deux pas dans la direction qu’il indiquait, afin de faire comprendre qu’il faudrait se décider… et qu’il n’avait pas des heures à passer dans la rue, non plus.

Alors qu’ils parcouraient la rue en suivant les mouvements de foule, Fusasaki remarqua que l’étranger n’avait pas hésité longtemps avant de lui emboiter le pas. Il lui demanda rapidement s’il connaissait bien le village… était-il trompé par l’aspect du marchand, qui descendait des origines étrangères de son clan ? Probablement pas, car lorsque celui-ci se retourna pour observer son interlocuteur, celui-ci semblait comme gêné par sa question. Il tentait visiblement d’ouvrir une discussion, mais ses aptitudes sociales ne devaient pas être très développées. Peut-être Fusasaki l’avait-il gêné en lui proposant de manger autre part ? Il était vrai que lorsqu’il n’était pas en mission, le marchand perdait le calme de son esprit, et il lui arrivait d’agir sans réfléchir longuement : il avait découvert qu’il profitait ainsi bien plus du temps qu’il avait pour lui. Observant rapidement l’étranger, il vit que celui-ci semblait tout de même le suivre, donc tout allait bien, même s’il n’évoluait pas en faisant preuve d’aise. Était-il originaire de si loin pour que même une petite marche en ville lui fasse un tel effet ? Peut-être s’agissait-il d’un habitant d’un petit village qui visitait pour la première fois un Village Caché… mais pourquoi viendrait-il ici ? Konohagakure n’était certainement pas proche de chez lui.

Lorsqu’ils arrivèrent au restaurant, on s’occupa de leur attribuer une table et ils reçurent des cartes pour commander leur repas. Connaissant relativement bien l’endroit, Fusasaki commanda rapidement un morceau de viande accompagné d’une sorte de salade saisonnière, et commanda la même chose pour l’autre lorsque la serveuse revint vers eux, car l’homme semblait concentré sur un petit carnet dans lequel il écrivait quelque chose en secouant légèrement la tête. Avait-il dit quelque chose pendant que Fusasaki s’adressait à la jeune femme ? Le marchand aurait juré que oui, mais cela ne lui était certainement pas adressé.

Une fois la serveuse partie avec leur commande, l’étranger demanda à Fusasaki s’il pouvait lui présenter Konoha. Cette question lui fit plaisir non pas à cause de l’intérêt qu’il portait au Village, mais car elle confirmait qu’il ne s’était pas trompé au sujet de cet homme. Avant de lui répondre, il préféra satisfaire les autres interrogations qui étaient plus importantes, du moins par éducation :

« Avant tout, laissez-moi me présenter. Je suis Fusasaki, du clan Somei. Si je vous ai abordé, c’est que je n’aime pas manger seul lorsque je peux l’éviter, et que vous sembliez être en train de chercher un endroit pour manger… donc c’est pourquoi je vous ai proposé de venir ici. »

Jetant un coup d’œil par la fenêtre pas tant pour observer l’extérieur que pour permettre à son interlocuteur de dissimuler une expression faciale de surprise ou de honte de ne pas s’être présenté, il reprit après un petit instant, en répondant d’abord à la question oubliée du trajet :

« Je suis effectivement de la région, donc on peut dire que je connais bien Konohagakure : j’y ai été élevé. Il y a beaucoup à apprendre au sujet de cette ville, comme au sujet de toute communauté. Je pourrais être plus précis en répondant à vos questions, mais commençons par les bases : il s’agit de la capitale du Pays du Feu, et certainement l’une des plus grandes villes du monde connu. C’est ici que se trouve le Hokage, Dame Tsunade. Vous pouvez d’ailleurs apercevoir son visage gravé sur la falaise qui surplombe le Village Caché : c’est une tradition ici d’immortaliser tous les Hokage. Puis, il reprit pensivement : Je me demande d’ailleurs ce qu’ils feront lorsqu’il n’y aura plus assez de place… »

Se rendant compte qu’il ne pouvait pas vraiment présenter son chez-soi car il ne savait véritablement pas quoi dire, Fusasaki se demanda si Konoha avait soudainement aussi peu d’interêts, ou si ce n’était le cas que parce qu’il avait toujours considéré ce lieu comme son chez-soi, et donc son modèle de base. Il termina sa présentation par des excuses :

« En réalité, je me suis rendu compte qu’il m’est difficile de vous présenter Konohagakure… et je n’ai pas le temps de vous montrer quoi que ce soit après ce repas, car j’ai un rendez-vous. Posez-moi donc des questions pour guider la discussion, car je risque de devenir ennuyant en ne parlant que de ce que je connais le mieux. »

La nourriture n’allait pas tarder à arriver alors que le dénommé Bee précisa ses intérêts : il désirait connaître les clans d’importance du Village Caché. En entendant la question, Fusasaki présenta rapidement le clan Somei :

« Le clan Somei est très peu connu hors de Konoha, et même ici, beaucoup ignorent qu’il s’agit d’une noble maison qui date d’avant la fondation de Konohagakure. En réalité, le seul domaine dans lequel le clan est réputé est l’économie. Que ce soient des banquiers, des administrateurs, des commerçants ou marchands voyageurs, comme moi, les membres du clan ont le don de l’argent, si on peut dire ainsi. »

Guettant une réaction chez l’étranger, Fusasaki continua avec ce qui devait l’intéresser déjà plus :

« Cependant, la plupart des clans du village sont des clans fondés autour d’une tradition shinobi. Ce sont les clans les plus connus, et la réputation des plus grands d’entre eux dépasse nos frontières. Les plus célèbres sont les quatre Nobles Clans de Konohagakure. »

En évoquant le sujet, le marchand eut une pointe de méfiance envers l’étranger. L’Histoire pouvait-elle rattraper ses concitoyens ? Il décida de continuer comme si de rien n’était :

« Il y a d’abord le clan Uchiha, qui est à présent quasiment éteint, suite à une catastrophe humaine qui a eu lieu il y a une dizaine d’années environ. Avant cela, c’était peut-être le clan le plus puissant, car c’était l’un des fondateurs du Village Caché, si je me souviens bien. Ensuite, il y a le clan Aburame. Je ne le connais pas très bien, mais on dit que ses shinobi ont une affinité extraordinaire avec les insectes. Le troisième est le clan Akimichi, dont les membres sont très doués et possèdent une grande endurance. »

Fusasaki se concenra particulièrement lorsqu’il présenta le dernier clan, guettant des réactions sur le visage du Kumojin.

« Enfin, il y a le clan Hyūga, dont les membres possèdent des yeux connus dans le monde pour leurs propriétés surnaturelles de vision parfaite. »

Si Bee cherchait des informations sur le clan Hyūga en particulier, comme Fusasaki le soupçonnait d’un coup, il aurait à poser plus de questions pour apprendre quelque chose, car il n’avait révélé pour l’instant que ce que chacun pouvait savoir. Le passé de ce clan était entaché de sombres relations avec Kumogakure, et le fait que Bee, qui était originaire de ce Village Caché, voulait en apprendre sur les clans de Konohagakure était peut-être une coïncidence, mais il se pouvait fort bien que le peuple du Pays de la Foudre n’avaient toujours pas oublié leur volonté passée. Fusasaki ne connaissait pas les détails des événements qui avaient eu lieu, mais il se souvenait d’assez pour craindre de trahir un clan du même Village en parlant trop.

Décidé à ne pas passer pour un malpoli tout de même, il tenta de diriger la suite vers un sujet un peu plus sûr :

« Mais il y a beaucoup d’autres clans, et je n’ai présenté que les plus importants… auriez-vous les caractéristiques de l’un d’entre eux, auquel je pourrais apposer un nom, ou aimeriez-vous connaître quelque chose au sujet d’un clan que j’aurais oublié ? »

Au moment où leur nourriture arriva, Fusasaki en profita pour préparer une première bouchée afin de laisser le temps à Bee de répondre : il ne pensait pas avoir trahi ses pensées, mais rien n’était moins sûr…

Profitant du repas en silence, Fusasaki put méditer un petit peu. Si l’autre en avait après le clan Hyûga, il devrait demander plus d’informations, ou se tourner vers d’autres informateurs. Cependant, lorsqu’il reprit la parole, c’était effectivement pour changer de sujet : il demanda au marchand s’il connaissait les relations entre les Villages Cachés. Effectivement, Fusasaki connaissait certaines choses. Il était certes un marchand voyageant entre les pays, et se renseigner sur les lois internationales et les tendances dans les relations entre les grandes nations faisait partie de ses activités, mais il était également un ninja, et chaque mission qu’il recevait du Hokage était un indice de plus sur l’état diplomatique du Pays du Feu.

Si la question était plus innocente que ce que le marchand imaginait, il ne put s’empêcher de demander ce qui amenait l’étranger à le questionner sur les relations diplomatiques du Pays du Feu. Il répondit tout de même, car il était fier de faire partie d’une nation en paix, même si les temps étaient relativement troubles.

« Oui, en voyageant, je me rends compte de beaucoup de choses. Les relations internationales ne sont pas mon sujet préféré, mais je dois admettre que je suis obligé de me renseigner. Konohagakure est en paix avec tous les autres Villages Cachés, mais c’est Sunagakure qui est, je crois, le plus proche allié que nous avons. »

Il compléta sa déclaration avec une précision qui lui semblait importante à préciser :

« Cependant, je ne connais pas beaucoup de choses sur les relations entre les autres grands pays, mais je doute que vous ne vous y intéressiez si vous êtes venus ici, n’est-ce pas ? »

Bee avait terminé son plat plus rapidement que ce que Fusasaki n’aurait imaginé, mais il semblait être un homme en pleine forme, et d’une grande taille : il fallait au moins cela pour le sustenter. Il servit un verre à Fusasaki lorsque la serveuse leur amena le breuvage, et le marchand décida d’accepter, mais il allait devoir arrêter après un seul petit verre, car il voulait s’entraîner avec sa fille en début d’après-midi, et il n’était pas sûr de vouloir apprendre les techniques de l’homme saoul. Prenant une petite gorgée pour accompagner sa bouchée suivante, il réfléchit surtout au comportement du kumojin : il s’était d’un coup montré plus sympathique. Il avait surtout appelé Fusasaki son « ami » en s’adressant à un tiers. C’était bien peu, mais l’évolution était là. Mitigé entre la reconnaissance d’avoir trouvé quelqu’un de simplement bon, sachant apprécier un repas et une discussion avec un inconnu qui serait par la suite une agréable connaissance et la méfiance que son éducation de shinobi lui avait fait fait cultiver et dont il ne serait peut-être jamais débarrassé, il décida toutefois que Bee devait être quelqu’un de bien. Pour rassurer son côté méfiant, il se dit que si l’autre finissait la bouteille de saké seul, il n’aurait probablement plus la tête à des méfaits, ou ne parviendrait plus à les accomplir… à moins d’être un maître du style de l’homme saoul, justement.

Peut-être l’alcool commençait-il à agir sur Bee plus vite que prévu, car il changeait à présent de sujet aussi vite qu’il pouvait enchaîner des phrases, demandant plutôt humoristiquement si le Hokage n’avait pas prévu une guerre sous peu, avant de s’interroger au sujet des Jinchûriki. Le marchand connaissait bien sûr cet élément de l’Histoire de Konohagakure : chacun avait entendu parler de l’enfant qui allait servir de refuge au démon-renard à neuf queues qui avait, jadis, ravagé le Village Caché. Fils du Hokage de jadis, il était devenu quelqu’un de plutôt discret depuis.

Ou bien… non, en fait, d’après les maigres souvenirs de Fusasaki, le garçon en question avait grandi pour devenir quelqu’un de turbulent, qui causait des problèmes à l’académie. Henkō lui avait un jour raconté qu’un de ses senpai (c’était lui) avait amené un nid d’oisillons dans l’académie, ce qui avait provoqué la colère d’une trentaine d’oiseaux solidaires : les enfants avaient du être évacués et les oiseaux chassés. Cela n’avait pas duré plus de dix minutes, mais les dégâts dans les salles étaient gênants, et le jeune hôte démoniaque avait été puni. Il se souvint rapidement de deux autres histoires du même genre, qui suffisaient à lui rappeler que non, le Jinchûriki du Village à la feuille n’était pas quelqu’un de discret. Cependant, comme Fusasaki était beaucoup plus âgé que lui, et qu’il vivait dans le milieu du commerce autant que dans celui des ninjas, il n’avait jamais directement rencontré le petit, et il lui arrivait d’oublier que sa communauté abritait un être renfermant un puissant démon destructeur et probablement rancunier.

Ses souvenirs remontèrent à plus loin encore : L’attaque du démon elle-même. Fusasaki était là, ce jour-là, et il avait participé à l’évacuation des civils. Il se souviendrait toute sa vie des dégâts énormes causés par le renard monstrueux, les nombreuses pertes humaines qu’il avait engendrées. Si son nouvel aspect l’amenait à faire de petites plaisanteries et à vouloir se faire remarquer, tout le monde en profiterait… sauf lui.

« Nous avons un Jinchûriki à Konoha, c’est une célébrité. Il a sauvé le village à sa naissance en renfermant un puissant démon qui était prêt à tout détruire. Cependant, cela fait maintenant quelques temps que je n’ai plus eu de nouvelles de lui, je me demande ce qu’il fait. »

Le marchand prit une gorgée de saké et prépara le petit bout de viande qu’il lui restait en continuant :

« Cependant, je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse d’une « arme puissante », comme vous dites. Il est turbulent, certes, mais n’importe quel garçon de son âge aurait pu l’être également, et sans nécessairement avoir de démon sur qui jeter la faute. »

Fusasaki sourit et finit sa viande, repus.