Une rencontre

sous les cerisiers en fleurs...




Il eut un moment de silence qui selon moi, dura beaucoup trop longtemps, l'avais-je mis mal à l'aise avec mon histoire ? Est-elle toujours éveillée ? Pendant que je me posais ces questions, je sentis quelque chose d’extrêmement doux touché ma main. Je baissai donc les yeux est vis qu'elle me caressait le dessus de la main du bout des doigts.

-Je ne sais pas quoi dire Arima. C'est la première fois qu'on me parle comme ça. Mais je ne vois pas pourquoi tu caches cette cicatrice. Tu devrais la porter fièrement comme la marque de ta libération et le souvenir de tes amis.

Une marque de ma libération ? Je n'avais jamais envisagé ceci. Pour moi, mes cicatrices ont toujours été le symbole de 7 ans de torture, de la souffrance de mes amis et de la perte de mon meilleur ami. Tout mon vécu, je me suis de mon propre corps comme d'une leçon de morale.

Ensuite, il eut un long moment de silence, moi qui d'habitude aime être dans le silence le plus total. Je trouvais le moment pesant... En constatant que sa main était toujours sur la mienne, je tentai de la lui saisir, mais je me fis interrompre.

-Me-nee !!

Une Hyuga plus jeune encore avait rejoins la scène. Je compris rapidement qu'il s'agissait de la sœur de Yume.

Yume souriait et me dit :

-Désolé, je dois rentrer. Ma sœur a finit l'académie, je ne veux pas la laisser seule. Si tu as envie de me parler, je suis dans le quartier Hyuga !


Je ne répondis pas à Yume qui semblait déjà prendre le chemin du retour. Elle m'accorda un dernier sourire et me fit un signe de la main, au passage sa petite soeur aussi semblait me faire des grands signes de la main.

Une fois seul, je me relevais avec un profond sentiment d'amertume. Comme si j'avais oublié quelque chose, comme s'il me manquait quelque chose ! Je fixai un long moment ma main puis serrai le poing.

De retour dans la maison familiale, je me laissais entrainé dans mon petit rituel. Je fis chauffer le thé pour ma grande sœur sorti le jeu de shogi pour mon père et enfin, je m’allongeais dans mon lit les idées débordante d'une chevelure sombre accompagné de reflets roses. Je souhaitais plus que tout courir jusqu'au quartier Hyuga. Mais une petite voix dans ma tête me disait qu'il ne faut pas précipiter les choses...










Nara & Hyuga