Discuter, cela fait du bien. Alors que je m'étais sentis mélancolique, j'écoutais d'une oreille attentive la question de la miss. Haha... Si seulement elle connaissait ma situation actuelle, c'est plus compliqué qu'on y crois, mais passons. Me taisant, je vins donc à fumer en douceur avant de prendre la parole d'un ton évasif.
" Les choses ne sont pas aussi simples. Quand bien même mon départ avait pour but de protéger ma famille principalement, certains, pour ne pas dire tous, voient cela comme une traitrise. Et pour être franc je ne sais pas ce que pense ma soeur de tout ça, mais sans doute suit-elle le mouvement. De se fait, me pointer comme une fleur, ce serais plus risqué qu'autre chose. Non non... Idée très tentante, mais aussi très dangereuse. Pour être honnête, de toutes les personnes que je ne voudrais pas affronter, ma soeur est sans doute dans mon top trois. "
Lui laissant imaginer une soeur terrifiante, je me mis à rire malgré la situation. Si elle était là, pour sûr qu'elle m'aurait mis un coup, mais passons. Regardant la demoiselle se lever, je me laissais emporter par son petit discours. Elle était lucide comme demoiselle et j'en oubliais sa méfiance de toute à l'heure. En une soirée, elle serait passé d'un être froid et distant à quelqu'un de ... normal ? Selon moi, je la voyais ainsi et tant mieux d'ailleurs.
Une fois terminée, elle s'avança vers le bord du bâtiment et suite à une ultime regard - qui faisait office d'au revoir - elle disparut. Souriant en coin, je vins alors à devenir pensif, quand un collègue coupa court à mes flux de pensées inimaginables.
* Elle aussi ? * * Tu t'imagines des truc là... Ne dis pas de bêtises voyons. * * Bien des années que je suis en toi, je commence à te cerner hein... * * Bien des années que tu es en moi, et c'est la première fois que je t'entends parler plus de dix secondes. *
Clashant mon comparse, je riais, jusqu'à ce que soudain, une personne habillée d'un pyjama débarque sur le toit. Visiblement en retard - car mine de rien, mon impact avait eu lieu il y a une dizaine de minutes de ça - je vins à disparaitre, évitant les plaintes de cette personne. Merde, j'allais avoir droit à un avertissement de la Mizukage, car mine de rien, le dérangement de son peuple n'était pas prévu dans notre contrat. Soupirant tout en sautant de toits en toits, je me dirigeais donc vers mon habitation, repensant à cette kunoichi qui, je dois bien l'avouer, me plaisait particulièrement au niveau mental.