L’époque était paisible, la paix s’était installée depuis maintenant de nombreuses années. Il y avait certes, de petits conflits mais ils n’étaient pas dangereux. Ils n’étaient pas assez importants pour déloger la gracieuse colombe de son nid douillet qu’elle avait mis un certain temps à construire. Bien sûr, notre Mère à tous porta à son sein quelques âmes aptes à vouloir chasser cet oiseau princier pour qu’un corbeau aux desseins plus machiavéliques ne s’empare de son humble et modeste branche. Ce funeste volatile, actuellement tapi dans l’ombre, n’attend que le moment opportun pour resserrer ses serres autour du cou de la pureté planant au-dessous de nos pauvres esprits. Malheureusement, je ne pourrai chasser cet odieux plumage par la seule force de ma volonté. Celle-ci a beau être plus forte que n’importe quelle autre, j’aurais besoin de renfort. Et ce renfort n’est pas mon village. Non, ce n’est clairement pas suffisant. Il me faudrait m’allier aux autres remparts de ce monde. Mais comment en serais-je capable alors que je ne peux croire en mon prochain, celui qui n’est pas dans mon ilot ? Vous ne pouvez me comprendre… Vous ne savez pas quel traumatisme j’ai vécu, celui qui m’a fait perdre foi en mes comparses Shinobi… Vous ne serez jamais aptes à me comprendre. Jamais…
J’étais à mon bureau, assis bien au fond de ma massive chaise en chaîne. Venant tout juste de finir la paperasse administrative quotidienne, je quémandai un thé bien chaud et juste assez sucré à l’un de mes seconds qui passaient leurs journées à me surveiller jusqu’à ce que je leur donne une autre tâche. Cela ne devait pas être évident de passer toute la journée arc bouté à ne rien faire. Ces jeunes hommes avaient été entraînés à rester impassible quoiqu’il arrive, m’empêchant de lire leurs émotions. Je ne savais donc pas ce qu’ils pouvaient ressentir. Je les plaignais, mais pas trop. Si j’y pensais trop mes lombaires risqueraient de me lancer. Psychologie quand tu nous tiens…
Un peu trop bien installé et songeur, mes paupières finirent par s’alourdir et mon esprit s’embruma. Comme toujours depuis cette nuit fatidique, je me remémorais ma rencontre avec cet Uchiha. Ce déchet… Je ne rêvais que d’une seule et unique chose, celle qui m’avait rendu si aigri et haineux : la vengeance. Certes, cela peut paraître cliché mais je ne cherche pas à le tuer. C’est impossible. Il est déjà mort depuis de nombreuses années. Je cherche à faire quelque chose de pire encore… Le village qu’il a si durement finit par contrôler et mener… Je vais détruire tous ses efforts ! Je suis bien accompagné et je possède quelques plans. Quelques tours d’avance. Personne ne pourra m’empêcher de mener cette unique mission à bien. PERSONNE !  
« Obéissez au village de la Feuille » … « Tu veux encore danser ?! » … « Susanô ! » Ces mots furent les derniers qui retentirent durant ma somnolence. Quelque chose venait de me réveiller. Je m’étais si profondément endormi que j’en tombai de ma chaise. Pathétique. Souriant de ma bêtise, je me relevai et me mis à léviter.
Émergeant doucement tout en me remettant de mes émotions, je tanguais légèrement du regard jusqu’à ce que mes deux pupilles se posent sur un papier que je n’avais pas encore rangé. Quel chanceux ! Il s’agissait du document relatant où se trouvait chaque Ninja actuellement, ainsi que leur état de disponibilité. Le parcourant rapidement, je m’arrêtai sur une Kunoichi ; Guzen Gujiko. Elle semblait plutôt douée en Ninutsu, notamment en ce qui concernait le Doton. Il était intéressant de la connaître, elle ainsi que ses capacités. J'étais un peu rouillé, qu'on se le dise. Cela me permettrait de me réhabituer à combattre et voir ce que je pourrai faire d'elle à proprement parler. De plus, cela faisait quelques temps que je n’avais pas eu vent de ses prouesses et que je ne l’avais pas envoyée en mission. J'allais ainsi pouvoir m'assurer qu'elle avait progressé – ou non.
D’un claquement de doigt, j’ordonnai aux deux Jônins qui veillaient sur moi de se lever. D’une simple parole, ils partirent chercher l’objet de ma convoitise, accompagné d’une lettre. Je lui commandai de venir sur le champ au terrain d’entraînement afin de voir si ses efforts avaient porté leurs fruits et si elle en avait profité pour découvrir de nouvelles techniques. Cela allait être très enrichissant. Fort enrichissant.
Une quinzaine de minutes plus tard, ayant décidé de me déplacer à l’aide de la seule force de mes jambes portant mon corps vaguement atteint par l’âge, mon frêle corps arriva à l’endroit voulu. Comme je m’y attendais, la jeune femme n’était pas encore arrivée. Mais il n’allait pas tarder. Il était, certes, un peu rebelle, mais jamais il n’oserait énerver son grand-père. Jamais. Il tenait à la vie après tout. D’ailleurs, je ne donnais cher de la peau de l’autre blondinet aveuglé par ce qu’il osait grossièrement appeler « Art ». Certes, quand il était petit, c’était presque mignon. Mais plus à son âge. Dire qu’il a déserté à cause d’une futilité sans nom… Les motivations des jeunes ne cessaient de changer de génération en génération. La nouvelle était de plus en plus en déclin. Dire que nous avions fait tant d’efforts pour leur garantir une ère prospère… Et voilà tout ce que nous avions en guise de remerciements. Tous des ingrats !
Histoire de ne pas trop me fatiguer avant notre affrontement, je lévitai jusqu’à un rocher coupé à la perpendiculaire qui me servait à la fois de siège mais aussi de point de vue. De là, je pouvais observer quasiment tout le village ainsi que l’horizon. Quelle paisible et magnifique vision du village… La guerre était bien loin à présent. J’étais un vétéran mais je n’en appréciais que mieux le calme et la douceur de cette douce et mirifique colombe. Malheureusement, je la sentais battre de l’aile. Ses pattes bougeaient légèrement et ses ailes commençaient à se déployer. Du moins, elles se décollaient de son robuste corps. Était-ce là la fin de ce que l’on avait eu du mal à construire ?

Les troubles se faisaient de plus en plus intenses et récurrents. Je n'étais pas spécialement innocent cela dit, ayant donné une mission consistant à empêcher de signer un traité de paix entre deux villages minoritaires tandis que le tout était encadré par Kiri. Cependant, je n'avais toujours pas de retour quant à cela. Je supposais donc qu'il s'agissait d'un bon signe même s'il fallait tout de même rester plutôt prévoyant et ne pas avoir trop confiance. Cela risquerait bien de mener à notre propre perte. Je ne pouvais me permettre de laisser mes ninjas sans défense et m'occuper de leur évolution était un de mes objectifs majeurs. Je possédais bon nombre d'éléments et certaines sortaient du lot, notamment des Juunins. Le schéma classique, en effet. Et parmi eux, j'avais retenu une certaine Guzen Gujiko. La jeune demoiselle n'était qu'une simple Juunin, certes, mais elle avait du potentiel. Bien sûr, je ne pouvais pas m'attarder sur le moindre Shinobi de mon village, mais il y en avait que je voulais tester. Et c'était exactement pourquoi je l'avais convoquée.
Joueur, taquin et rusé, j'avais demandé aux deux sous-fifres qu'ils ne lui en disent pas plus, si ce n'est qu'elle devait se préparer aussi bien que pour partir en mission, avant de me rejoindre sur le terrain d'entraînement. Nous allions donc nous combattre, oui, afin que je puisse jauger son potentiel. Il fallait que je m'assure que mes petits protégés étaient parfaitement capables de se défendre tout seul, surtout depuis qu'Akatsuki avait décidé de venir faire un petit tour dans le coin. Heureusement pour Han, j'étais avec lui au moment où c'est arrivé et avais pu me battre à ses côtés. Mais il fallait savoir que je ne serai pas toujours à proximité de mes enfants lorsque ces derniers se feraient attaquer. C'est pourquoi leurs propres capacités d'attaque et de défense étaient primordiales. Sans oublier qu'une guerre risquait très probablement d'éclater. A ce moment-là, j'aurais besoin de tous mes éléments, sans exception.
Bref, j'étais assis sur mon coin de rocher et attendais que la concernée fasse son apparition. Perdu dans mes pensées, je ne l'avais pas sentie arriver. Faut dire que sur le coup, je pensais à plus grave. Il fallait néanmoins que je la motive pour qu'elle se donne à fond. Faire en sorte qu'elle croit à un combat à mort serait possible. Je savais qu'elle ne pourrait pas me tuer de toute façon. J'avais survécu à plusieurs assauts de ce maudit Uchiha Madara, après tout... Quoiqu'il en soit, j'avais prévu de m'amuser et je n'y manquerai sous aucun prétexte ! La dernière fois que je devais me défouler, l'Akatsuki avait décidé de contrecarrer mes plans... Cela n'arrivera pas une fois de plus !!!
C'est à ce moment que Gujiko arriva et me fit signe de la main. Je me secouai vivement la tête afin de chasser toutes ces mauvaises pensées et descendis de mon trône à l'aide de ma technique de lévitation. Arrivé devant elle, je posai les pieds au sol et la saluai à mon tour. J'étais son supérieur mais restais poli malgré tout. Je considérai quasiment tout le village comme ma propre famille, il n'était pas question que je les ignore et oublie les formules de bien séance. Bref, une fois saluée, je tentais de la fixer dans les yeux. Ce qui n'était pas spécialement évident vu la différence de taille, mais soit. Un sourire carnassier finit par se graver sur mon dur visage et je commençai à prendre mes distances, reculant par petits pas. Mes yeux finirent par se poser sur son accoutrement, que j'analysai plus en détails. Elle semblait totalement prête, peut-être croyait-elle qu'on allait réellement partir en mission. Au risque de la décevoir, cela ne serait pas du tout le cas. Je ris très légèrement, de manière quasiment inaudible, suite à cette pensée et me concentrai de nouveau sur le cas présent. Bien.
« Bien, Gujiko. Comme tu t'en doutes, je ne t'ai pas faite quérir sans raison, annonçai-je d'un air mystérieux. Ne t'en fais pas, tu n'as rien commis de grave et ne risques pas de te faire sanctionner, lui dis-je en souriant ».
Il est vrai qu'un tel rendez-vous avec le Tsuchikage, en ces conditions, pouvait prêter à confusion. Cela dit, si tel était le cas, elle se serait faite appréhender bien avant cette convocation. Après tout, j'avais fait de cette belle et unie nation un état totalitaire où la confiance et le respect régnaient en majeure partie. Il faut dire que la crainte de se faire prendre en train de commettre une trahison aidait grandement à cette cohésion, mais je m'en fichais. Ainsi, nous allions devenir la première puissance mondiale et nous dominerons toutes les autres nations ! Je me retournai, finalement, afin de masquer mon visage jovial à mon invitée.
« Un combat à mort, repris-je d'une voix plus grave, plus sérieuse. Nous allons nous battre jusqu'à ce que l'un de nous finisse par rejoindre ses ancêtres. Cela dit, j'ai décidé de m'infliger moi-même un handicap afin que tu aies toutes tes chances. En effet, je n'utiliserai ni mon jinton, ni mes techniques les plus puissantes afin de garder une certaine équité ! M'exclamai-je ».
Il fallait qu'elle prenne confiance en elle afin de braver la possible peur qui allait s'emparer d'elle suite à mes paroles. Il était certain qu'une telle menace ne la laisserait pas de marbre. Mais il fallait savoir motiver ses troupes, surtout que je voulais avoir des résultats probants en ce jour. Alors, avait-elle fat de réels progrès depuis la dernière fois que j'avais pu la voir à l’œuvre ? Seul l'avenir nous le dire ! En tout cas, j'allais également lui laisser l'opportunité de lancer les festivités en première. Galanterie ? Peut-être, même si cela ressemblait plus à un moyen comme un autre de lui donner un avantage en plus. D'autant plus que je ne comptais pas utiliser ma capacité de vol. Nous allions être sur le même piédestal.
Je fis ensuite un mudra afin que plusieurs clones de terre apparaissent en une fraction de seconde.
« Je te laisse donner la première offensive. Bonne chance, lançai-je, souriant de nouveau ».

Récap:

Technique utilisée:

Foncer tête baissée n'avait jamais été une bonne idée et cela ne le serait jamais. J'avais été, il y a très longtemps, une tête brûlée, mais contrairement à certains, j'avais appris de mes erreurs et avais développé un certain esprit de stratège. L'expérience accumulée au fil des guerres et des années m'avait également permis d'adopter une analyse en temps réelle des plus poussées, ce qui me permettait, bien souvent, de prendre l'ascendant sur mon adversaire.
Cela dit, pour ce combat, j'allais me montrer clément et n'utiliserai pas de grosses techniques. Du moins, si je le pouvais. J'étais considéré comme le Shinobi le plus puissant du village et n'avais, depuis Madara, jamais pu trouver d'égal. Je ne voulais pas spécialement la tuer contrairement à ce que je lui avis dit, de ce fait il me fallait y aller doucement quand même. J'allais jouer avec elle, en somme. Cela ne me permettrait pas de me donner à fond, malheureusement, mais j'allais pouvoir me bouger un peu. Je dois bien avouer qu'à force de rester enfermé dans mon stupide bureau à faire toute cette ennuyante paperasse, j'avais fini par rouiller un petit peu. Et franchement,c 'était désagréable au possible. Je me sentais presque inutile dans de telles conditions ! Heureusement que Shihona me massait régulièrement le dos afin de me détendre car sinon... Je pense que j'aurais déjà pété une durite !
Pour en revenir à notre combat... La jeune Guzen avait décidé, au préalable, de faire une série de mudras. Je n'étais pas sûr de connaître cette technique, mais une chose était sûre : il s'agissait d'une technique Doton. Je reconnaîtrai ce premier signe parmi tous... Toujours est-il que rien ne s'était produit. Peut-être était-ce une erreur de sa part ? Je n'en savais rien. J'allais bien voir ce qui allait se passer par la suite. Bref, elle avait également dégainé son bâton lorsque mes clones apparurent. Ce n'est qu'après toute cette organisation qu'elle fonça, tête baissée, en direction de mes clones. Durant ce court laps de temps, je m'étais reculé de quelques pas tandis que mes copies formaient un beau mur face à moi, obligeant la Kunoichi à les balayer avant de tenter quoi que ce soit d'autre. A condition qu'elle en fusse capable.
Je me mis à sourire, un sourire presque sadique. Et voilà que son bâton venait de balayer tous les clones en très peu de coups. De la terre jaillit alors des autres Ônoki qui se décomposaient pour venir bloquer les membres de Gujiko jusqu'à l'immobiliser complètement. Je la fixai intensément, l'air grave et fronçai les sourcils. Elle avait déjà fait une bêtise. En temps normal, j'aurais puni mon adversaire pour cela, mais je ne comptais pas non plus rendre l'Iwajin inapte ou invalide. Cela ne valait pas le coup, surtout avec tout ce qui pouvait se tramer ces derniers temps.
« Première erreur, sifflai-je tandis que mes mains commençaient déjà à former les signes nécessaires à l'utilisation d'une technique ».
Un puissant souffle survint brusquement et emporta la jeunette au loin tandis que je m'empressai de réaliser d'autres signes avant d'amener ma main droite devant ma bouche. Je soufflai et plusieurs petites boules de feu jaillirent et s'engouffrèrent dans la technique Fuuton utilisée juste avant, ce qui eut pour amplifier cette technique Katon dont l'ampleur n'était pas si élevée que ça, de prime abord. Franchement, j'espérais qu'elle allait pouvoir esquiver et me donner un peu de fil à retordre. J'avais vraiment envie de m'amuser, et pas avec un cadavre !

La jeune femme ne se débrouillait pas si mal, surtout pour quelqu'un qui attaquait en fonction de ses cartes. Et face à quelqu'un de mon acabit, ce n'était pas spécialement la meilleure idée. Ah ça non. La force brute ne pouvait déjà pas avoir raison du vieillard que j'étais, alors la chance... Encore moins ! Elle devait sans doute s'en douter mais comme son style de combat reposait uniquement là-dessus, cela ne l'aidait pas vraiment. Toujours est-il qu'elle était à présent engourdie grâce à mes clones de terre et qu'elle ne pouvait pas spécialement faire grand chose. Elle parvint néanmoins à s'en défaire et tira une nouvelle carte mais rien ne se passa. Piochant à nouveau, elle fit des mudras que je connaissais très bien et un golem de pierre fit son apparition. Mon précédent assaut vint alors se fracasser sur son invocation. Ce qui était bien, c'était la défense procurée par ce monstre tellurique. Par contre, niveau attaque... Ce n'était pas la même chose !
Un sourire narquois apparut sur son visage. La suite des événements risquait d'être prometteuse si la chance lui permettait de se défendre de la sorte. Allait-elle m'attaquer ? Probablement. Si tel était le cas, cela risquait bien de sonner le gong de la fin du combat... Ou presque. Mon sourire devint alors carnassier et je la laissais s'approcher, elle qui venait de prendre à nouveau son bâton en mains. Le golem, lui, restait à ses côtés comme pour parer une prochaine offensive. Mais j'allais tout simplement l'ignorer et me concentrer sur mon réel « adversaire ». Je l'attendais. Oh que oui je l'attendais. Je fis alors un mudra et mon bras se vit recouvert de terre, formant un poing bien plus gros que la moyenne.
« Kegan no jutsu, clamai-je fortement ».
Le bâton arrivait alors vers mon petit crâne dégarni. Esquiver ça ? Bien sûr que non ! Je n'en avais clairement pas besoin et je risquais même de provoquer un bon petit effet de surprise qui me permettrait, probablement, de mettre fin à cet affrontement. Ou presque. Il semblait que croire en l'âme des cartes avait un rôle primordial dans ce style de combat et Gujiko l'appliquait avec brio. Cela dit, ce n'était clairement pas suffisant face à moi qui avais déjà combattu les plus grands Shinobis de ce monde ; Madara par exemple. Donc, lorsque l'arme se fracassa sur ma tête, je ris l'espace de quelques secondes et affichai à nouveau un sourire carnassier à mes lèvres et armai mon poing démesuré que je propulsai en direction du ventre de mon adversaire. Comme quoi, être petit avait parfois ses avantages ! Au moment où l'appendice de terre était supposé faire mouche, je décidai d'amplifier les dégâts.
« Kajûgan no Jutsu ! »
Au moment destiné à être le point d'impact, je décidai de grandement alourdir la masse de mon bras afin d'amplifier conséquemment les dégâts infligés par mon simple poing de terre. La réelle question était : allais-je réellement la mettre out grâce à un combo aussi simple ? Seul l'avenir nous le dira...

Récap:

Techniques utilisées:

Comme je m'en doutais depuis l'instant où j'avais décidé d'encaisser son coup de bâton de plein fouet sans même montrer ne serait-ce qu'une grimace de douleur, ma jeune adversaire fut on ne peut plus surprise à une telle réaction. Ou, plutôt, à un tel manque de réaction. Il est vrai qu'il n'était en rien normal de ne pas broncher après cela. Mais je possédais une défense des plus exceptionnelles ; autant dire que ce coup m'avait fait l'effet d'une piqûre de moustique.
Machinalement, j'avais profité de cet effet de surprise pour lui asséner le coup fatal, celui qui allait clore le combat. Celui qui était censé le terminer. Ainsi, j'avais transformé mon poing en un énorme poing de pierre et je l'amenais au niveau de la cage thoracique de la Juunin avant d'utiliser la technique de super alourdissement de la masse. Je n'avais pas pour but de la tuer, mais de la frapper suffisamment fort pour qu'elle ne soit plus en état de combattre et qu'elle comprenne à quel point le Doton peut être puissant. Elle qui possédait cette affinité, elle se devait de savoir quelles étaient les combinaisons possibles ; bien que je doutais de sa possession de telles techniques.
Bref, alors que ma technique faisait mouche, un mauvais crac retentit. Et ça ne venait définitivement pas de mes reins. Ça venait de la cage thoracique de la jeune femme qui devait maintenant en souffrir. N'oublions pas qu'elle avait aussi fait le vol sur plusieurs mètres avant de retomber sur ses jambes. D'un vif coup d’œil, je me rendis compte qu'elle avait de nouveau piocher une carte. Probablement son dernier assaut afin de ne pas rendre les armes sans rien tenter pour me toucher. Je reconnaissais bien là l'esprit combatif que tout Iwain se devait d'avoir ! Du coup, une fois sur pieds, elle fit des mudras de type Katon et un grand dragon de feu apparut. Un classique qui ne restait pas moins dangereux. Mais j'avais déjà encaissé pire que ça. De ce fait, j'aurais très bien pu la laisser me frapper sans subir de dégâts mais... Cela risquait d'être un peu trop pour la jeune combattante. A n'en pas douter, il devait s'agir d'une de ses techniques les plus puissantes. Je ne voulais quand même pas la dégoûter à ce point.
Riant légèrement, je fis à mon tour des mudras. Ces signes-là, elle devait les reconnaître si elle regardait ce que je faisais. En effet, j'allais invoquer une technique de Jinton afin de manger sa propre technique Katon. Je lui faisais, ainsi, croire que cela m'embêtait quelque pas. Mais il n'en était rien. Bref, ce n'était pas ce qui nous importait. Le cube se forma ensuite entre mes doigts et je l'envoyais sur le dragon, alors que la figure grossissait jusqu'à envelopper totalement ce qui me fonçait dessus. La forme géométrique sembla imploser, réduisant tout ce qui était à l'intérieur à l'état de poussière. Ou, devrais-je dire : désintégra tout simplement ce qui se trouvait coincé entre ces murs transparents.
Je me rendis compte, après, que le golem s'était replacé devant Gujikô. Mais ce dernier m'empêchait de bien la voir. Il me fallait m'en débarrasser également. J'entrepris alors la même technique sans même sentir un manque plus ou moins important de chakra. Après tout, mes réserves étaient juste énormes. Bref, la créature de pierre fut désintégrée à son tour et je me dirigeai vers la jeune femme agenouillée, bâton jonchant le sol. Je lui tendis alors mon bras afin qu'elle puisse se relever moins péniblement.
« Tu t'es bien battue, la félicitai-je. Mais il semblerait qu'une visite à l'hôpital soit on ne peut plus bénéfique vu ton état actuel, ironisai-je ».
Une fois arrivés, je laissai les infirmières se charger d'elle et me rendit dans sa chambre lorsqu'elle fut sortie des soins. Cela ne semblait pas si grave que cela. Du repos, quelques comprimés et elle serait de nouveau sur pieds.
« Je compte t'enseigner une technique, lorsque tu en seras capable, Gujiko. Cela n'est pas une question et encore moins négociable, lui dis-je avec un sourire narquois. Quoiqu'il soit, viens me trouver dans mon bureau lorsque tu seras rétablie. Nous en discuterons à ce moment-là, terminai-je tout en sortant de cette chambre d'hôpital afin de retourner à mon bureau ».

Récap:

Technique utilisée: