Et voilà nous y étions...
Une nouveau départ. Pas très loin de kumo, mais à des années lumières de notre qualité de vie actuel. A moi et à mon père. Loin de toute cette pauvreté, loin de la misère, de la vieille odeur des draps de mon lit, loin du volet qui coince en l'ouvrant, loin de tout ça...
Un nouveau jour. Hier encore, j'étais un jeune genin, vivant dans la banlieue de kumo, un quartier pas forcément violent, juste pauvre. Trop pauvre... Et nous voilà. Marchant avec toutes nos affaires, vers notre futur, un endroit où tous nos rêves pourront se réaliser. Moi, Shinobi de Kumo, Intendant de Aa, futur copropriétaire de l’auberge avec mon père. L'Homme riche avait bien insister pour qu'il y ait les deux noms sur le contrat de propriété. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais pouvions nous vraiment poser des questions ? Dans notre situation ? Non, je ne crois pas. Et de toute façon, je le reverrais bien assez tôt cet homme, puisqu'il attendait de l'aide de ma part. J’espérais juste avoir encore le temps de l'aider, maintenant que j’étais intendant, je serais plus occupé qu'avant. Tous mes dossiers et papiers importants étaient dans la charrette, ils seront mis dans ma chambre la-ba.
Une nouvelle vie. Tout allait changer Cela faisait maintenant plus d'une heure que nous étions dans la charrette portant toute nos affaires. Nous ne voyons plus Kumogakure de notre position, elle était perdu dans les nuages, comme à son habitude. Notre destination, elle, était à portée de vue.
Oratia, le village dans la montagne.
- Spoiler:
Un village parfait, en tous point.
Visuellement, on ne pouvait pas mieux faire : charmant, verdoyant, des maisons qui s'adapte avec la nature, qui ne font pas tache, une rivière coulant en son centre...
**Le paradis sur terre se trouve ici.** Économiquement parlant, Oratia ne rivalisait pas avec les grands village ninjas pour la simple et bonne raison qu'elle se trouvait trop proche de l'un deux. Ayant juré fidélité à kumo depuis leur création, les gens préféraient vivre derrière des remparts, protégés par une armée de shinobis, que dans un village de montagne.
Cependant, Oratia avait une force économique importante, seule son petit nombre d'habitant lui faisait défaut... Peuplé seulement de quelques milliers d'habitant, dont qu'une petite centaine de shinobis, surtout originaire du village, encadré par ceux venant de la capitale militaire, elle regorgeait de vie, contrastant avec son petit nombre d'habitant.
Mais du coup, comment un village si peu peuplé pouvait être fort économiquement ? Tout simplement grâce à son placement géographique : Oratia se trouvait sur la route sud menant à kumo. En un mot : tous marchants étranger au pays de la Foudre passait à Oratia.
Tout simplement.
En prenant en compte ceci, il ne fallait pas être savant pour comprendre les profits qui pouvait y être fait, la place de marché était florissante, beaucoup d’entreprises extérieurs avaient leur ambassade, leurs vitrines ici, et le nombre d'auberges, de bars et d’hôtels étaient très important. Bien que ce village avait très peu d'habitant permanent, le nombre de voyageurs y séjournant durant l'année avoisinait la demie centaine de milliers... Au bas mots.
Nous étions en train de traverser un petit pont en pierre, l'un des nombreux présent ici, lorsque le mon père, qui conduisait la charrette me regarda en souriant.
**Enfin un vrai sourire.** ça faisait du bien... Cela faisait tellement longtemps que j'en avais pas vue de sa part.
Un sourire léger naissait sur le coin de mes lèvres et ne me lâchait plus.
On continuait le voyage en silence, de toute façon nous aurions tout le temps de parler une fois à notre nouvelle maison. Notre nouvelle auberge.
- Spoiler:
Les petites rues de pierre du village reflétaient la chaleur du soleil, on baignait ainsi dans une douce chaleur. Une légère musique nous berçait au loin, sûrement un bar à terrasse, ou une troupe de musicien itinérant. En divaguant,me plongeant en moi même , et en laissant mes yeux se balader sur toutes ces merveilleuses choses, je ne pouvais ressentir qu'une seule choses : le bonheur.
Le parfum de nombreuses fleurs embaumaient l'air ambiant, rajoutant une touche encore plus idyllique à ce village. Diverses discutions se créaient et s'éteignaient lorsque la charrette était trop loin, et mes oreilles trop faible pour percevoir quoique se soit. Tout était vivant...
J'avais imaginé ce village terne, presque sobre, mais il en n'était rien ; de nombreuses toiles colorées était accroché, les plantes avaient aussi de couleurs vivent, toute comme certains toits, toute ces couleurs contrastaient avec la roche claire qui parcourait la totalité du village . C'était un délice pour les yeux...
- Spoiler:
Je fermais les yeux, profitant de cette sensation pour me la graver en moi. Désormais, ici était chez moi. Même si mon corps, et ma profession me retenait à kumo, mon âme elle, était définitivement gravé à ce village. Et se, jusqu'à la fin de ma vie.
La charrette s’arrêta, mon père me fit un signe de la tête en regardant le bâtiment en face de nous.
Il écarquilla les yeux, comme s'il venais de voir un fantôme, ou qu'un trésor venait de tomber du ciel.
Je tournai alors la tête vers se qu'il regardait et je...
Je...
Ma mâchoire de décrocha.
Une immense battisse, de 2 étages au moins, en plus du rez-de-chaussé était planté devant nous, proche de la place du marché. Un lieu idéal, pour un bâtiment idéal. Une grande pancarte en bois au dessus de la porte géante, portait les caractères suivant :
ふし父子,
Fushi,
père et enfant.
Notre auberge.
Je fermai ma bouche en avalant ma salive. Je raclais ma gorge comme pour dire quelque choses, et me ravisais . Le bruit ne devait pas gâché un moment aussi beau.
Ceci était notre nouvelle maison, notre nouveau rêve.
C'était un nouveau jour,
une nouvelle vie.
Et je me sentais bien.