Le schéma utilisé par mon adversaire était on ne peut plus classique ; n'importe quel ressortissant de l'académie en était capable. Une technique de Genin, en somme. Notons tout de même que pour un Yotsuki, celui-ci ne se mouillait pas trop et évitait bien souvent le corps à corps. Certes, j'avais réduit à zéro le moindre assaut qu'il avait tenté à mon encontre mais celui-ci finissait toujours pas battre en retraite pour tenter l'impossible. A chaque foutu fois. Je voulais vraiment envoyer un bout de son corps à Aa mais là, j'en avais vraiment marre. Il fallait vraiment que j'en finisse. C'est pourquoi j'avais décidé d'y aller avec un simple combo de Fuuton et de Katon afin de l'affaiblir et le déséquilibrer. C'est à ce moment-là que je me rendis compte qu'il avait utilisé une substitution : le nuage blanc typique de cette technique était apparu au milieu de ma technique. Il n'avait nulle part où se cacher à moins d'utiliser son invisibilité. Et encore, vu ses réserves de chakra, s'il souhaitait vraiment en finir, il n'en aurait pas été capable. Il ne restait alors qu'une seule possibilité ; la météorite. Je me tournai en sa direction, mes mains collées et prêtes à réaliser des mudras.
Le ciel s'assombrit soudainement, juste au-dessus de moi et pas de manière générale. Des crépitements retentirent... Une technique Raiton et probablement de grande envergure ! Mes mains s'activèrent et firent quelques mudras alors que la technique du Kumojin arrivait sur moi. Au dernier instant, un cube de Jinton apparut et désintégra littéralement la technique utilisée. Au même instant, Gokû sortit de sa cachette alors que j'étais toujours dans les airs. Peut-être pensait-il me voir gésir à même le sol ? Il serait bien surpris de voir que je me tenais toujours debout. Mon sourire, quant à lui, s'était effacé pour laisser place à une mine renfrognée et emplie de colère. Les sourcils froncés, je fis de nouveaux mudras. Une nouvelle technique Jinton mais bien plus rapide que celle précédemment utilisée.
« Désolé, Kumojin. Ce n'est pas contre toi, dis-je d'un ton neutre alors que le pilier fusait droit vers lui ».
Il n'avait aucune chance d'y réchapper, c'était certain. Il ne restait donc plus rien du larbin du Raikage. Je me frottai les mains, d'un air satisfait et me dirigeai en direction de Setsuna. Je l'allégeais à l'aide de ma technique personnelle afin de l'alléger et la portais sur mon dos. Déjà plutôt petite et légère, cette action me permit de l'emmener jusqu'à notre logement de fortune afin qu'elle puisse convenablement se reposer. Elle n'avait pas besoin de soins, elle avait juste été sonnée par les coups de notre adversaire. Rien de grave. Ainsi, je décidai de rester ici jusqu'à ce qu'elle se réveille et soit suffisamment reposée pour retourner au village. Je ne pouvais me permettre de la porter pendant trois jours de marche – ou de vol dans mon cas – auquel cas mon dos et mes lombaires ne me le pardonneraient jamais.
Pendant ce temps, j'organisai moi-même la surveillance de notre trouvaille si convoitée par le Raikage. Celui-ci avait envoyé deux Shinobis, l'un d'eux était mort. L'autre était sûrement reparti la queue entre les jambes afin de faire son rapport. Malheureusement pour eux, nous étions dans nos droits les plus sacrés ; ils ne pouvaient donc pas prétexter à une contre attaque car nous avions tué un de leurs éléments. Et oui, Aa. Il faut apprendre à réfléchir avant d'envoyer ses enfants au casse pipe pour récupérer quelque chose que tu ne pourras jamais comprendre. Arrête donc tes élucubrations et retourne à ton catch, cela vaudra mieux pour toi. Je suis persuadé que tu fumes déjà du cerveau ! Enfin bref, tu vois ce que cela fait que de me chercher les noises. J'ai tout pour te vaincre, Yotsuki. Tu ne pourras m'atteindre et ne seras jamais considéré comme supérieur à moi. JAMAIS Kumo ne surpassera Iwa, jamais ! Maintenant que nous avons éliminé un de tes plus gros éléments, il pourrait nous être évident de faire une percée. D'autant plus que nous avons récupéré là un atout non négligeable pour mon armée... Prépare-toi, la fête ne fait que commencer...

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