Intéressant, pensais-je depuis l'intérieur. Comme cela, notre capitaine d'équipe avait rencontré d'autres Fûma dans sa carrière. Mais s'agissait-il des Fûma du continent ou notre famille d'Umi no Kuni ? Sa remarque avait piqué ma curiosité à vif. Si elle connaissait notre clan, elle devait alors être au courant de nos particularités, notamment nos cheveux blancs. Allait-elle faire le rapprochement ? Peut-être était-il déjà fait et qu'elle n'oserait pas poser une question à ce point gênante immédiatement ...

"Oui  ! J'aimerais leur faire honneur, mais vous savez, vous n'aurez plus la chance de croiser d'autres Fûma de si tôt. L'ensemble du clan a été assassiné il y a deux ans déjà.

Niki lui adressa un sourire alors qu'elle marchait à ses côtés, d'un air neutre, serein. Comme si tout cela était tout à fait naturel et que la mort de son clan n'était qu'une formalité qu'il fallait évoquer, sans plus grand intérêt que celui-ci. Ma sœur pouvait être effrayante de temps en temps, tellement sa naïveté et son détachement était grand. Les Fûma, j'avais parfois l'impression qu'ils n'avaient aucune valeur à ses yeux. Étrangement, j'étais un peu plus attaché à nos traditions, notre clan et cette pensée que notre famille avait été annihilée m'affectait sans doute plus qu'elle et je n'aurai pu m'exprimer de cette manière, surtout lorsqu'elle poursuivit.

"Oh mais, je suis bête ! Vous m'avez rencontré et vous risquez de croiser mon frère, Shirasu ! Vous avez donc encore la possibilité d'en croiser. Je serais ravis d'apprendre à vos côtés. Je peux vous appeler Asyiah Taichô ?"

Elle s'était assise à côté d'elle, la regardant faire, ses manières de femmes qu'elle n'avait pas, encore trop enfantine. Niki se contenta de rester à ses côtés, les poings serrés sur ses genoux sur la jupe de son kimono, un peu tendue d'être sur un bateau. La demoiselle lui posa alors une question sur ses aptitudes, des informations à révéler nécessaires pour le bien de la mission. Difficile pour ma jumelle de faire le tri dans ses idées et d'éviter de parler de notre secret.

"Et bien, hum … Je me débrouille un peu en Kenjutsu … Mais c'est loin d'être suffisant. Et puis, je sais me servir de quelques armes …"

Elle n'allait pas vendre la mèche aussi vite. Niki regarda dans le vague, jusqu'à poser ses yeux sur la proue du bateau. Ne pas parler de moi faisait partie des consignes qu'elle respectait à présent. Aux yeux de Kiri et de la Mizukage, nous restions pour l'instant Nishiki. Bien naïves peut être de croire que les plus hautes instances n'étaient pas au courant, sachant que Misaki était dans la confidence de la Terumi … Le voyage venait de démarrer, j'avais déjà hâte de voir ce qu'allait donner ma sœur et si j'allais devoir intervenir pour l'aider. Tout autant que j'avais subitement envie de savoir si notre « Taichô » du jour en savait peut être plus qu'elle ne voulait bien le dire à propos des Fûma. Peut-être connaissait-elle par miracle l'emplacement de Kotaro …

Cette Asyiah, je comprenais un peu mieux pourquoi elle était gradée Jônin. Elle avait le tact et la maturité suffisante pour parler à quelqu'un de plus jeune et de moins confiant, le genre de personne faisant de très bons professeurs. Qualité indispensable pour mérité le rang le plus haut qu'un Shinobi peut mériter, en dehors des instances spéciales et bien entendu de la place de Mizukage. L'âme douce et chaude de Niki se réchauffa doucement, me donnant à mon tour un peu plus confiance en notre interlocutrice. L'entendre parler, la voir sourire était agréable. Je n'avais pas l'impression qu'il s'agissait d'une mauvaise personne. Car oui, à présent, ne me contentant plus d'une oreille, j'observais d'un œil cette femme. Contrairement à Niki, j'étais beaucoup plus méfiante. La vie de mercenaire, menée pendant les périodes de sommeil de ma sœur, qui jusque là était à l'abri de toute la violence de ce monde, je la connaissais et j'avais appris en tant que Fûma à ne pas donner immédiatement toute ma confiance en quelqu'un. Ma jumelle, elle, découvrant ce monde de Shinobis, dévorait chaque rencontre comme une nouvelle expérience, plongeant souvent à pieds joint, buvant les paroles, candide.

- Ce n'est rien ! Cela arrive souvent, ne vous embarrassez pas pour cela ...

Niki lui sourit tendrement, comme pour la remercie de son attention, fermant les yeux et baissant la tête, un peu timidement. Puis, nous arrivons enfin aux côtes de Chibuki. Alors que la grande et svelte Asyiah se lève et s'étire avant de nous taper sur l'épaule (chose dont j'ai horreur, contrairement à mon double), elle évoque la possibilité de profiter un peu des lieux, lier l'utile à l'agréable.

- Vraiiiment ?! Oh et bien, j'ai bien fait d'emporter mes affaires !

*Hihii, Shikiiii-chan … Devine quoi !*

*J'ai entendu ! Pfff … Je regrette presque Misaki … Avec sa peau toute blanche, elle ne se serait sûrement pas aventurée à se dorer la pilule. Hey ! Ne traînes pas à lui répondre au lieu de me narguer !*

*Roh, ne sois pas si ronchon !*

- Ma Senseï ? Et bien, il s'agit de Misaki-san. La connaissez-vous ? C'est elle qui nous a retrouvé en dehors du village et nous a intégré à Kiri. À la base, nous habitions une petite île d'Umi no Kuni. Mais comme je vous l'ai expliqué, mon clan a disparu … Alors aujourd'hui, je suis là !

Nous ? Je ? Je la connaissais stupide, mais à ce point ! Elle avait encore bien du mal à faire une discussion sans m'évoquer d'une manière à d'une autre. À force, tout Kiri finirait par connaître nos secrets … Toutefois, il n'y avait pas d'alerte à tirer non plus. Niki pourrait très bien s'en sortir d'une nouvelle pirouette, un autre petit mensonge, en entraînant un autre, jusqu'au jour où elle se ferait prendre à son propre jeu …

Enfin, nous y voilà. Chibuki est vraiment un endroit de rêve, comme le disait la fameuse brochure et le parchemin de mission. Arrivées au débarcadère, les deux filles purent poser les pieds sur le ponton, ayant directement une vue sur les longues plages de sable blanc, les petites paillotes formant les bars, les allées commerçantes de la digue et les petits hôtels longeant la côte. L'endroit avait tout d'un endroit touristique de luxe … Sauf les touristes ! Personne en vue, seuls quelques commerçants desespérés et de vieilles personnes résident le coin. Pourtant, le soleil était au beau fixe, il n'y avait aucune raison que l'endroit ne marche pas. Mais après réfléxion, en pleine journée où nous arrivions, très peu de monde nous avait accompagné sur le bateau, il avait presque fait la navette uniquement pour nous. Voilà donc ce que peuvent faire une poignet de malotrus ? Casser l'économie de l'île de Chibuki … Je comprenais mieux l'intérêt de notre mission. Bien plus que Niki, qui s'étira et bailla, enfonçant ses pieds dans le sable alors qu'elles avaient un peu avancées.

- Bien ! Par quoi on commence, Taichô ?

Présentations faites, Asyiah ne releva pas la petite bourde de Niki. Tant mieux, mais nous n'étions pas pour autant tirées d'affaire si la crinière d'ébène a une bonne mémoire et qu'elle est à présent sur ses gardes. Elle se pose, réfléchit sur la manière dont nous devrions procéder. La Jônin nous propose alors d'interroger les commerçants. La voyant attacher sa longue chevelure et s'avancer d'un pas décidé, ma sœur décide de jouer à son tour les coquettes. Elle la copie, attachant nos cheveux noirs et blancs avant de sortir de son sac son fameux chapeau de paille, un peu trop grand pour sa tête avant de se hâter pour la rejoindre, un peu à la traîne. Nous voilà donc à interroger les commerçants. Niki reste un peu en retrait, timide, n'osant certainement pas avoir autant de bagout et de facilité pour communiquer que l'adulte qui l'accompagne. Cela ne m'étonne pas vraiment, se sociabiliser est un exercice difficile aussi bien pour elle que moi, chacune dans son registre. L'amitié est une chose que je n'arrive pas à susciter naturellement chez les autres alors que c'est d'une simplicité enfantine pour elle. Toutefois, je n'ai nullement de mal à m'adresser à un inconnu ou à avoir du répondant lorsque la situation l'exige. Je suis plus entreprenante, à la limite de l'agressivité parfois, alors qu'elle est beaucoup trop douce. Chacune ses qualités, chacune ses défauts … Toutefois, ma jumelle semble apprendre et gagner en confiance avec ce modèle féminin. Peut-être rêve-t-elle à cet instant de pouvoir un jour être comme elle. Moi ? Je n'ai pas vraiment envie de changer ou de ressembler à qui que ce soit. Je me contente d'être celle que je suis, au service de nos intérêts et des intérêts de ceux qui nous gouvernent. Je ne me pose pas d'autres questions à ce sujet.

Les commerçants, justement, nous accueillent d'une manière providentielle. Il semble que nous sommes attendus et que leur venir en aide est une chose vitale pour eux. On peut facilement le deviner en voyant le débit de celui-ci, n'hésitant pas une seconde à vider son sac, sans craintes devant nous. C'est donc ça, Kirigakure ? N'ayant eu que l'expérience de mercenaire à mon actif, je me rends compte à quel point les villages sont bien différents dans leur manière d'être et d'agir, en comparaison à  notre clan. Le sale boulot, trop peu pour eux. Il faut effectuer des missions de service publique, aider les autres et en recevoir les honneurs. Un travail dans la lumière à l'opposée de l'assassinat … Suite à cette petite enquête, toutes deux, ou toutes les trois selon le point de vue, se dirigent alors en direction de la plage. Servir d’appâts ? Alors ça ! Je ne m'y attendais pas ! Ne pouvions nous pas tout simplement partir à leur recherche, leur coller une bonne leçon et repartir ?! Ou bien, attendre leur retour et se jeter sur eux ? Non ?! Pitié, pas le maillot de bain jaune, c'est vraiment honteux ! Et cette garce de sœur semble me narguer rien qu'en imaginant que je m'étais finalement trompée sur le fait de prendre ou non les affaires de plage. Si je pouvais à cet instant sortir et crier de toutes mes forces mon refus, je le ferais volontiers ! Malheureusement, je suis bloquée ici, sans possibilité d'exprimer quoi que ce soit. Je dois subir l'humiliation …

Niki tombe à genoux dans le sable, tenant son chapeau pour que celui-ci ne s'envole pas. Elle regarde alors Asyiah se déshabiller, un peu intimidée ou plutôt admiratrice, se retrouvant bien vite dans une tenue de plagiste. Je le suis probablement encore plus de là où je me trouve. Les peaux nues, trop peu pour moi qui suis très pudique. Si j'avais eu la possession du corps, nul doute que j'aurais probablement rougis. Non pas que je ressentais une attirance particulière, c'est simplement que je ne suis du tout du genre à apprécier cela. Niki, elle, n'en a pas grand chose à faire de son apparence, prouvant une nouvelle fois que nous sommes bien différente l'une de l'autre. Qu'importe, je décidais de me retirer, me planquer dans le fond de notre esprit commun, ne voulant même plus regarder à travers l’œil de couleur améthyste. Je ratais donc le « spectacle » qu'observait ma jumelle, qui soudainement s'écria de sa petite voix timide et calme, en la regardant de la tête aux pieds :

"Taïcho ! Vous avez des cicatrices de guerrières ! Que vous est-il arrivé ?"

Sans indiscrétion, sans gêne une nouvelle fois, elle posait cette question comme si elle demandait l'heure. Écoutant la réponse de son Senseï d'un jour, Niki regardait à cet instant la mer et les vagues. L'endroit était vraiment paisible et agréable. Si seulement il n'y avait pas tout ces problèmes, l'endroit serait bondé. Le temps passe, la température augmente pour elle alors qu'elle porte encore son kimono et se protège des rayons du soleil sur notre peau blanche avec son chapeau. Aurait-elle décidée de ne pas sortir le fameux objet de la honte ? Le bikini couleur poussin ? Non, c'est autre chose et elle n'ose le demander, certainement par peur de passer pour une idiote. Toutefois, l'heure défile et il ne lui restera plus beaucoup de temps pour profiter. Réunissant son courage, elle finit par s'adresser à la belle qui elle déjà profitait pleinement de son passage sur l'île, attendant patiemment les « méchants ».

" Dites, Asyiah-san … Puis-je aller me changer dans les vestiaires ? Mes affaires sont dans mon sac et … Ma sœur m'a dit de ne le porter dessous car je n'étais pas là pour m'amuser … Et … Bref ! J’arrive, ne bougez pas ! "

Niki se lève, venant de parler de moi comme si j'étais une tiers personne. Décidément, elle n'en ratait pas une. Une fois de plus, cela ne voulait rien dire et elle ne pourrait rien découvrir de plus tant qu'elle ne demandait pas à me rencontrer immédiatement. Après tout, tout cela pouvait concorder et correspondait à ce fameux « nous ». Retournant vers les commerces, elle chercha une cabine pour se changer. Après avoir tourné un moment en rond, elle finit par tomber sur une des fameuse cabine, non loin de la plage. Pénétrant à l'intérieur, je la sens se hâter, de peur qu'elle ne rate l'arrivée des malfrats ou perde plus de temps à ne pas profiter de la plage. Alors qu'elle commence à enlever ses bottes, montante jusqu'aux dessus des genoux, elle se retrouve à pieds nus, lâchant un soupire d'aise alors que sa plante de pieds entre en contacte avec la pierre froide du sol. Puis, elle commence à passer ses mains dans son dos, prête à défaire sa ceinture violette attachant son kimono couleur prune. C'est à ce moment là que la porte s'ouvre, des rires gras d'hommes, moqueurs.

- Alors ma jolie ! Tu vas pas jouer les timides, continues ! Hahaha !!

Niki pousse alors un cri d'effroi, ne s'attendant pas à cela, raisonnant suffisamment loin. Les balourds qui lui font face lorsqu'elle se retourne sont une dizaine, comme prévu par le commerçant. Ils sont d'une carrure impressionnante, ont de la vingtaine à la trentaine, avec des looks de punks. Ils n'ont pas l'air d'être des Shinobis, toutefois, ne pas utiliser le Ninjutsu était un handicap important. L'un d'eux pénétra dans la cabine et fut immédiatement repoussé d'un coup de pied violent, se retrouvant à terre. Comprenant qu'elle était plus douée qu'une civile, certains sortirent à leur tourne une arme, un couteau ou un katana en bois. Elle dégaina alors le sabre qu'elle porte en permanence, pointant la lame dans leur direction, encore un peu tremblotante. Cela commençait à devenir intéressant …

Cela devenait donc intéressant. J'avais confiance en ma sœur et ses capacités, ou plutôt, doutais-je de la force des ennemis qui lui faisaient face ? Un peu des deux, disons-le. Ce n'est pas une bande de dégénérés dans le genre qui me feraient peur, il n'y a donc pas de raison que celle-ci soit inquiète. Elle me fait presque honte, tremblotante en tenant son sabre de manière gauche, la lame pointée dans leur direction. Ma jumelle ne me ressemble pas dans sa manière de se battre, le fossé me semble encore profond. Il lui manque ce quelque chose, cette expérience qui différencie le débutant de l'initié, bien que je ne suis moi même loin d'être au sommet de la chaîne alimentaire. Bien des requins nous entourent et sont plus forts que nous. Nous devons progresser, il n'y a aucun doute là dessus. Alors qu'elle s'était faite piégée à la sortie de la cabine d'essayage, Niki venait d'envoyer valser l'un des punks, d'un jolie swing de la jambe, son pied venant s'écraser dans le bide à bière du plus gros de la bande. Ce dernier roula au sol, faisant quelques tonneaux pour se retrouver aux pieds de l'un de ses camarades. Leurs regards sur elle changèrent quelque peu lorsqu'ils prirent conscience qu'ils n'avaient pas affaire à n'importe quelle gamine et que leur plan allait être un peu plus compliqué que prévu et c'est la raison pour laquelle ils venaient de sortir leurs armes.

Puis, la charge fut double. Peu de temps après avoir été entouré par l'ennemi, cette femme aux cicatrices et au passé tumultueux fit son apparition. Ne pas entendre le cri de Niki aurait été être sourd ! Ainsi, le sexe « faible » rencontrait le sexe « fort ». Qui allait gagner ce duel ? J'en eu un petit aperçu, sans surprise, lorsque celle-ci frappa tel un félin l'un d'eux et le fit également valser plus loin. Toutefois, la présence de sa senseï ne rassura pas vraiment ma jumelle. Encore tremblante, mal positionnée sur ses appuis, pas à l'aise en tenant son katana semblant trop lourd pour elle, les cheveux noirs et blancs semblaient cacher ses yeux derrière sa frange. Qu'avait-elle ? Pourquoi hésitait-elle à ce point ? Elle devait profiter de l'effet de surprise pour les saisir à la gorge et les faire chuter un à un. Je soupirais du plus profond de mon être … Pourquoi avait-elle à ce point peur de ces types ? Depuis l'intérieur, je lui parlais sans que personne ne puisse avoir vent de notre conversation. L'un des atouts de notre duo atypique :

« Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi hésites tu? Asiyah-san est là pour te couvrir, il ne te reste qu'à les frapper. »

« Shiki-chan ? … C'est que … »

« Tss, accouches, ne perds pas ton temps ! »

« Eh bien, j'ai peur … de les blesser ! »

Je ne savais à cet instant si je devais rire ou m'inquiéter. Depuis quand un ninja se souciait des dégâts qu'il causerait à un adversaire ? Nous étions là pour cela, après tout. Et puis, quelle prétention de sa part. Moi qui imaginait qu'elle était simplement en train de se faire pipi dessus … Ce qui m'aurait grandement dérangé, en toute honnêteté. Son corps, c'est aussi le mien … Je vous laisse donc imaginer la sensation d'incontinence et d'impuissance que j'aurais ressenti à cet instant. Sans compter que notre seule rechange, c'est ce maudit bikini. Les ennemis, eux, n'hésitèrent pas. Ils pointèrent alors leurs armes en direction de notre visage alors que trois autres s'approchaient de la belle Jônin.

« Réveilles-toi ! Si ce n'est pas toi qui les blesse, c'est eux qui vont te couper en deux, bon sang ! … Ou alors ranges ta lame dans ton fourreau et assommes les avec ! »

« Okay … Si tu le dis ! »

À peine eut-elle terminée sa phrase qu'elle rengaina son sabre japonais, le détacha de sa ceinture et frappa au poignet le premier type qui se présenta a elle, faisant lâcher son arme, avant d'effectuer un coup transverse, frappant les deux se tenant encore face à elle. Un shoot plus tard dans l'arme tombée au sol pour s'assurer qu'elle n'aurait plus à s'en inquiéter, Niki évita de justesse un coup de poignard rasant de peu son kimono. J'eus un frisson, c'était vraiment juste. Se servant du pommeau, elle cogna ce dernier dans une riposte immédiatement, enfonçant l’extrémité du sabre sur le front du punk, le faisant tomber la tête la première au sol. Il ne restait plus grand monde de son côté, certains tenaient bon, ils allaient bientôt être maîtriser, sans trop de problèmes.