Il était temps pour moi de partir effectuer une autre mission. Voilà quelques jours maintenant, que je n'avais pas vu le soleil, et cela me ferait sûrement le plus grand bien. Je marchais donc entre les cellules des prisonniers, fruits des expériences d'Orochimaru, et me disait que j'aurais sûrement pu me retrouver ici si j'avais subis des effets secondaires indésirables lorsque je n'étais qu'une expérimentation.

Je me dirigeais alors vers la sortie de ce qui se trouvait être la Cache Sud. Une fois au dehors, je faisais bien attention à ce que personne ne m'ait repéré, bien que l'île fût perdu en pleine mer. Je me retrouvais donc au beau milieu du Pays des Vagues, non loin des côtes du Pays du Feu, et au sud du Pays des Tourbillons.

J'humais l'air marin à plein poumons. Ça brûlait un peu le nez, sûrement à cause du sel, mais c'était une sensation somme toute agréable. Je regardais au loin, ne voyant rien autour à part de l'eau, des mangroves, et quelques petits îlots ici et là. Il y avait pas mal d'oiseaux qui piaillaient au dessus de ma tête, c'était des mouettes. Je me dirigeais donc vers un petit village, que j'avais finis par apercevoir non loin. Enfin quand je dis petit village, je me basais bien sûr sur des grands villages tel que Konoha, ou Suna.

Une fois arrivé à proximité, je m'introduisais à l'intérieur de celui-ci sans trop attirer l'attention. Après tout, j'étais un shinobi d'Oto, et il me semblait que nous n'étions pas très apprécié. Je marchais donc tranquillement vers le port, regardant les petites maisons de pêcheurs faites en bois. Il y avait un petit peu de monde dehors à cette heure-ci.

Après quelques minutes de marche, j'arrivais finalement au port et me dirigeait vers un homme en train d’amarrer son bateau. Je m'approchais alors de lui, et lui exposait les faits :

- Bonjour monsieur, j'aurais besoin de me rendre au village de Kiri, et pour ça, j'ai besoin d'une embarcation. Serait-il possible que je vous l'emprunte, ou que vous m'y emmeniez ?

Le bonhomme, plutôt âgé d'ailleurs, me dévisagea un instant et regarda mon bandeau. Il sembla hésiter un instant, puis répondit avec un hochement négatif de la tête. Il détourna ensuite son attention de moi, et j'en profitais pour poser ma main sur son épaule, lui susurrant quelques mots :

- Vous ne voudriez pas que je prévienne mon Maître une fois de retour, et que je revienne vous chercher sous ses ordres ? N'est-ce pas ?

Le vieux bougre me regarda, l'air complètement terrifié, tandis que je me contentais de lui faire un clin d’œil. Sans dire un mot, il m'invita à rentrer sur son bateau, puis m'emboîta le pas. Il décrocha ensuite l'embarcation du rebord, et nous partîmes.